Communiqué de presse
Nouvelle réglementation pour les patients qui souffrent
de fibromyalgie et du syndrome de fatigue chronique
BRUXELLES, 08/01/2017.- Depuis le 1er janvier 2017, une nouvelle réglementation est d’application
pour les prestations de kinésithérapie pour les patients souffrant de fibromyalgie et du syndrome de
fatigue chronique (SFC).
Selon la nouvelle réglementation, les patients ont droit à un traitement de 18 séances de 45 minutes
lors de l'apparition de la maladie. Ces dernières sont remboursées à un tarif plus élevé que les
traitements de kinésithérapie courante.
Un médecin généraliste ou un spécialiste peut ensuite prescrire des séances supplémentaires
d’entretien de 30 minutes chacune pour les pathologies qui y sont liées. Ces séances sont remboursées
au tarif normal, qui est plus bas.
La nouvelle réglementation a été développée par l'INAMI et le Conseil Technique de la Kinésithérapie,
en concertation avec les universités.
La base de la réglementation repose sur des études scientifiques qui établissent que 10 à 12 séances de
45 minutes au lieu de 30 minutes, suivies par des séances d'entretien, sont davantage bénéfiques pour
les patients souffrant de SFC et de fibromyalgie. La nouvelle réglementation dans notre pays va jusqu'à
18 séances initiales de 45 minutes.
Jusque fin 2016, les patients souffrant de SFC et de fibromyalgie pouvaient avoir une prescription pour
60 séances de kinésithérapie de 30 minutes. Les chiffres de l’INAMI montrent que ces patients utilisent
en moyenne 40 traitements de kinésithérapie par an.
Le coût supplémentaire pour 40 traitements selon la nouvelle réglementation (18 séances de 45
minutes, plus 22 de 30 minutes) est compris entre 23,02 et 25,98 euros par patient sur base annelle. Ces
montants comptent bien entendu aussi pour le maximum à facturer. Une fois ce maximum atteint, le
patient ne contribue plus financièrement pour les soins médicaux prescrits.
Le choix de la nouvelle réglementation résulte en une économie de 4 millions d'euros dans le domaine
en question. Grâce à de telles économies, on peut entre autres investir dans des traitements qui sauvent
des vies, prolongent la vie ou améliorent considérablement la qualité de vie du patient.
Els Cleemput, porte-parole
Mail : els.cleemput@minsoc.fed.be