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INTRODUCTION
A u cou r s d e s 26 d e r n iè r e s a n né e s , l a q u a li t é d es s o i n s m é di c a u x
de Medi-Clinic a toujours été une des prioris dans tous les
domaines de l’ensemble de notre Groupe. Nous avons investi
un temps considérable et mis en oeuvre dimportants moyens
pour mesurer les dones cliniques dans le but d’améliorer
la qualité de nos services cliniques, ce qui aujourdhui nous
permet d’être ers de la réputation des soins de haute qualité
que nous prodiguons.
Lobjet de ce rapport est de présenter une vue d’ensemble
des activis cliniques au sein de notre Groupe ainsi que
notre démarche qualité pour les soins, de faire le point sur les
principaux indicateurs de qualité et de souligner les évolutions
notables dans ce domaine.
CLINICAL GOUVERNANCE
Vue d’ensemble
Parvenir à une qualité de soin comparable dans tous les
établissements d’une organisation internationale comme
la tre est un objectif ambitieux. Cela exige un personnel
compétent, des technologies et des systèmes de soutien
électroniques de la plus haute performance, un ensemble
d’objectifs quali clairement dénis qui sont poursuivis de
manre rigoureuse et une approche multidisciplinaire. Les
trois plateformes MCSA, MCCH et MCME poursuivent une
approche commune pour assurer et améliorer la qualité
clinique dans tous les domaines. Notre démarche s’appuie
sur certains grands principes tels que l’indépendance des
hôpitaux, une approche constructive sans bme, l’accent sur
des objectifs d’alioration mesurables et l’implication de
tous les collaborateurs.
Critères
La gouvernance clinique a déni des responsabilités et
objectifs précis pour chacun des crires suivants :
1. Qualications et standards professionnels
2. Performance professionnelle
3. Accréditation et certication des établissements
4. Gestion des risques cliniques
• Préventionetcontrôledesinfections
• Gestiondesénementscliniquesindésirables
Gestion des événements indésirables liés aux
médicaments
C L I N I C A L
GOUVERNANCE
RAPPORT
Dans ce rapport, le motGroupe désigne Medi-Clinic Corporation Limited et sesliales régionales. Les trois plateformes régionales sont désignées parMCSA”
pour Medi-Clinic Southern Africa group (Medi-Clinic Afrique du Sud), “MCCH” pour Medi-Clinic Switzerland (Medi-Clinic Suisse) et “MCME” pour Medi-Clinic
Middle Eastern (Medi-Clinic Moyen-Orient).
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5. Gestion des prestations cliniques
• Indicateurscliniques
• Résultatscliniques
6. Services spéciques
 Servicesd’urgence
 Soinsintensifs
7. Standards cliniques
8. Evaluation des technologies de san
9. Satisfaction des patients
10. Formation post-diplôme et formation continue
11. Sysmes d’information clinique
Toutes les plateformes travaillent selon cette structure avec
l’objectif que tous les patients protent des résultats de
celle-ci.
MCCH dispose depuis un certain temps d’un système de
quali uniforme pour les 13 cliniques dont la politique de
quali clairementnie couvre tous les crires mentions
ci-dessus. Ceci a facili l’adoption du même cadre structurel
que celui de MCSA et MCME. MCCH participe également à
un certain nombre de projets qualité du système de santé
suisse.
MCME a adopté la même approche structurelle en vue
de l’amélioration de la qualité et a consacré des moyens
considérables et beaucoup de temps pour mettre en place
des programmes as sur chacun des crires.
Coordination
Toutes les plateformes ont chacune une commission qualité
multidisciplinaire centrale qui coordonne et supervise toutes
les initiatives. Chaque clinique dispose d’une commission
clinique qui est responsable de la qualité des soins et de la
sécurité des patients. Un facteur de succès déterminant est
limplication et la participation du personnel soignant et des
médecins.
Information
Le management de la plateforme MCSA est soutenu par un
service clinique qui dispose de hautes compétences dans les
domaines de la saisie des données et des statistiques. Ce
service développe des informations stratégiques, cliniques et
de gestion an d’appuyer linstance cisionnaire, qui est un
catalyseur important de la gestion de la qualité des soins.
MCCH ne dispose pas d’un service clinique, mais entreprend
de nombreuses démarches pour accéder aux informations
cliniques signicatives. Les compétences en saisie des dones
et en statistiques sont sans cesse renfores. MCCH participe
également à des projets nationaux et internationaux pour
évaluer et améliorer la quali des services de soin.
MCME aussi ne possède pas de service clinique, mais il est
prévu que cette fonction soit réalisée par le service clinique
de MCSA et un cer tain nombre de projets de collecte de
données sont en cours.
MEDI-CLINIC AFRIQUE DU SUD
PROFIL CLINIQUE
Au cours de l’exercice écoulé, MCSA a connu une aug-
mentation soutenue du nombre dhospitalisations, de cas au
Centre d’urgence et au Service de soins ambulatoires comme
indiqué dans le Tableau 1. En revanche, la durée moyenne du
séjour et des interventions chirurgicales reste pratiquement
inchane.
Tableau 1 : Statistiques synthétiques (exercice écoulé)
%
Augmen-
tation en
2009
%
Augmen-
tation en
2008
Centre d’urgence
et Service de soins
ambulatoires 2.6% 4.3%
Hospitalisations
Semi-hospitalisations
(1 jour) 1.1% 2.9%
Hospitalisations 3.1% 4.9%
Due du séjour (Jours
calendriers)
Tout type dhospitalisations
(semi-hosp. et hosp.) 1.0% 0.0%
Hospitalisations 0.4% 0.0%
Due moyenne des
interventions au bloc
opératoire 0.4% 0.4%
Cas Médecine/Chirurgie 0.1% 1.3%
3
Comorbidités
Les comorbidités désignent l’existence d’une maladie chro-
nique concomitante avec une pathologie distincte. Cette
maladie, qui peut être présente lors de l’admission à lhôpital,
n’est cependant pas la raison de lhospitalisation du patient.
Il est important d’analyser les comorbidités en raison de
linuence qu’elles peuvent exercer sur le développement des
soins et /ou la durée du séjour du patient.
La proportion de patients hospitalisés avec une ou plusieurs
comorbidités pendant l’exercice écoulé était de 17,1% en
comparaison à 15,5% l’année précédente.
L’hypertension artérielle, diabetes mellitus et l’hyper-
cholesrolémie ont été les maladies concomitantes les plus
fréquentes.
Bien que l’obésité ne soit pas considérée comme une maladie
chronique concomitante, à moins d’être très importante,
elle inuence considérablement la morbidité pendant
l’hospitalisation. Au cours de lexercice écou, 64% des
patients admis présentaient une surcharge pondérale ou
souffraient d’obésité.
INDICATEURS CLINIQUES
Les indicateurs cliniques sont des paramètres importants
relatifs à un traitement clinique et permettent d’évaluer la
performance et lintégrité des prestations cliniques qui sont
un ément-clé pour le management des cliniques.
Ce chapitre concerne les quatre indicateurs les plus connus
et utilisés dans le monde entier, à savoir le taux de mortalité,
la prolongation de la durée du séjour, les réhospitalisations
et les évènements indésirables/accidents évités de justesse.
Lanalyse de ces indicateurs ainsi que des raisons liées à leur
apparition est d’une importance décisive pour des soins de
haute quali.
Taux de mortalité
Le taux de mortaliest un des indicateurs les plus importants
pour déterminer la qualité des soins. Il doit être interprété avec
précaution en raison de l’inuence des facteurs de risque propres
au patient à son admission ainsi que du type de l’intervention
chirurgicale pratiquée. MCSA utilise une thode statistique
pour l’évaluation des taux de mortaliau sein de ses cliniques
an de prendre en consiration l’inuence de ces facteurs
et de pouvoir aliser des comparaisons pertinentes entre les
différentes cliniques et les périodes dénies.
Le taux de mortalité attendu sulte d’une analyse statistique
qui prend en compte l’âge et le sexe du patient (caracristiques
mographiques), la présence et le type de comorbidis, les
causes de ladmission et le type de l’intervention chirurgicale
pratiquée. Le taux de mortalité observé correspond au nombre
de cès réel. Lindex de mortaliest le rapport entre le taux
de mortalité observé et le taux de mortalité attendu calculé.
Le Tableau 2 montre une augmentation du taux de mortali
attendu. Cette augmentation est due à l’augmentation de
l’âge des patients admis, à l’augmentation des cas d’infection
HIV et à l’augmentation des patients admis présentant des
comorbidités.
Tableau 2 : Taux de mortalité en pourcentage du total des
hospitalisations (exercice écoulé)
2009 2008 2007 2006
Obser1.09% 1.13% 1.12% 1.09%
Attendu 1.15% 1.15% 1.12% 1.05%
Index 0.95 0.98 1.00 1.04
Le taux de mortaliobsera moins augmenté que le taux
attendu, ce qui explique la diminution de l’index. Ceci signie
que les résultats de lévaluation effective des taux de mortalité
se sont améliorés de 9% au cours des quatre dernières années
et quils se situent clairement en dessous du taux de mor talité
attendu.
Prolongation de la durée du séjour
Le Tableau 3 indique les taux de prolongation de la durée
du séjour pour un certain nombre de types importants
d’hospitalisation communément utilisés dans la littérature. Ces
taux reètent le pourcentage de cas par type d’hospitalisation
pour lesquels le séjour hospitalier dépasse la durée du séjour
calcue. Cet indicateur est consiré comme un paramètre
reconnu de la qualité des soins pour cer taines hospitalisations
dicales et chirurgicales électives.
Il est à noter que les pourcentages gurant dans le Tableau
3 ne sont pas ajustés et peuvent reéter les caractéristiques
démographiques des patients, les prols de comorbidiet
les complications. Des recherches sont en cours dans ce
domaine an d’améliorer la thodologie de cette analyse.
La prolongation de la durée du séjour a augmen en 2009
par rapport à 2008 pour la plupart des types dhospitalisation
de la catégorie médecine.
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Tableau 3 : Prolongation de la durée du séjour des
hospitalisations en pourcentage du total des
hospitalisations (exercice écoulé)
Prolongation de la durée
du séjour 2009 2008
Médecine
Infarctus du myocarde 11. 3% 10.8%
Asthme 10.8% 9.7%
Insufsance cardiaque 10.3% 10.1%
Troubles néonataux 9.8% 10.9%
Pneumonie 10.0% 9.6%
Chirurgie
Pontage aorto-coronarien 10.5% 9.9%
Cathétérisme cardiaque 10.1% 9.8%
Cholécystectomie 9.5% 9.7%
Hysrectomie (abd) 9.9% 9.6%
Hystérectomie (vaginale) 9.0% 9.8%
Protse de la hanche 9.0% 10.0%
Protse du genou 9.3% 9.7%
Résection du gros intestin 8.8% 11. 5%
Spondylodèse 9.5% 10.4%
Obstétrique
Césarienne 9.3% 10.1%
Accouchement par voie
basse 9.0% 9.7%
Dans la catégorie chirurgie, les pontages aorto-coronariens, les
cathétérismes cardiaques et les hystérectomies abdominales
présentent une légère augmentation de la prolongation de
la durée du séjour. Les deux groupes de cas du domaine
obstrique analys montrent une tendance à la baisse en
20 0 9, a v e c un e d im i nu t i on pr og r e ss i ve d u n om b r e de pa t ie nt e s
cessitant une prolongation de la due du séjour.
Les cliniques se mobilisent en permanence pour améliorer ces
résultats.
Réhospitalisation
L’indicateur de réhospitalisation est calculé en comptabilisant
le nombre de patients qui sont réhospitalisés dans les
30 jours qui suivent leur sortie. Il comprend aussi bien les
réhospitalisations programmées que celles non programmées,
ces dernres étant les plus importantes car elles concernent
des complications consécutives à lhospitalisation prédente.
Dans le pas, seules les réhospitalisations non programmées
de certains types dhospitalisation étaient saisies, mais il s’est
avéré que cette analyse comportait trop de lacunes, comme
des données aberrantes et une trop faible représentativité.
Bien qu’étant toujours une science imparfaite, l’analyse des
réhospitalisations est généralement consirée comme l’un
des paramètres reconnus de la quali des soins lorsquil est
utilisé comme indicateur de tendance.
Le Tableau 4 présente le pourcentage de réhospitalisation
dans les 30 jours pour toutes les hospitalisations pendant
la période de l’exercice écoulé. Dans l’ensemble, le taux
de réhospitalisation est resté stable au cours des deux
dernières années. Des valeurs externes semblables n’étant
malheureusement pas disponibles, les valeurs internes des
cliniques sont comparées entre elles.
Tableau 4 : Réhospitalisation en pourcentage du total des
hospitalisations (exercice écoulé)
Catégorie 2009 2008
Réhospitalisations 9.3% 9.3%
Evènements indésirables et accidents
évités de justesse
Dans le cadre du présent rapport, un évènement indésirable
est déni comme tout préjudice subi par un patient lors de
son hospitalisation. Un accident évité de justesse consiste en
tout évènement qui aurait pu provoquer un préjudice, mais
qui a pu être évité. La curité des patients est une priori
absolue dans toutes les cliniques de Medi-Clinic. Pour cette
raison, tous les évènements sont saisis et analysés.
MCSA utilise un sysme standardisé de gestion, de saisie et
d’analyse des incidents. Ce système veille à ce que les risques
soient identiés et que des actions soient entreprises an de
prévenir la répétition dévènements similaires. Les données
sont enregistrées dans une base de données centrale, ce qui
permet de recenser de manière centralisée les prestations
des cliniques et de suivre l’efcacité des plans d’action mis
en œuvre. Le recensement de tous les évènements est donc
obligatoire.
Le sysme comprend aussi bien les énements indésirables
que les accidents évités de justesse. Le Tableau 5 présente
une vue densemble des principaux évènements indésirables
ainsi que leur taux d’incidence et les données de référence
internationales. Les données de référence proviennent
des résultats détudes réalisées aux Etats-Unis, en Grande
Bretagne, au Canada, en Australie et en Nouvelle Zélande.
5
Tableau 5 : Evènements indésirables/accidents
évitésde justesse en pourcentage du total
deshospitalisations (exercice écoulé)
Catégorie 2009 2008 férence
Médicaments 1.1% 1.1% 1.1 – 1.6%
Chutes 0.5% 0.6% 0.6 – 0.9%
Infections 1.5% 1.8% 1.8 – 2.7%
Escarres 0.7% 0.9% 0.9 – 1.4%
Autres évènements
cliniques 2.1% 1.5% 2.1 – 3.2%
Tout type
d’évènements 7.3% 6.8% 8.0 – 12.0%
Evènements liés aux médicaments
Le pourcentage des énements liés aux médicaments est
resté inchangé au cours de l’année écoue. Des erreurs
de gestion de médicaments peuvent survenir à difrents
niveaux du parcours du médicament, par exemple à la
prescription, délivrance, livraison, stockage et administration
du médicament. Le système de gestion des évènements
hospitaliers donne la possibilité aux cliniques de clarer,
d’analyser et de gérer tous ces évènements.
Chutes
Le pourcentage des chutes a diminué de 0,5% au cours de
l’année écoulée. Les chutes et blessures dont les patients
sont victimes pendant leur séjour à la clinique constituent
toujours un énorme . Les causes de chutes de patients
sont nombreuses et les cliniques s’appuient sur le sysme de
gestion des évènements pour les enregistrer et les analyser
systématiquement an de mettre en place des mesures
correctives appropriées.
Pendant la riode analye, 63% de toutes les chutes signaes
se sont produites dans la chambre des patients. Environ 33%
des chutes signalées ont provoqué des blessures. La plupart
des chutes étaient le fait de patients ayant subi un accident
vasculaire rébral, une prothèse du genou et de patients
âgés de plus de 80 ans.
Infections nosocomiales
Le nombre d’infections nosocomiales a diminué d’environ
16% au cours de la riode analysée par rapport à lane
2008. MCSA travaille avec un système de surveillance des
infections dans les hôpitaux qui est très large et corent,
selon le modèle de référence des Centres de contrôle et de
prévention des maladies. Ce système bénécie des ressources
d’une base de dones électronique nationale de toutes les
infections nosocomiales, en paralle au système de gestion
des énements hospitaliers. Les sysmes de gestion des
risques cliniques surveillent autant les données relatives aux
patients avec des infections que les dones des laboratoires.
Chaque clinique dispose d’une commission de contrôle des
infections qui supervise le contrôle et la prévention des
infections et met l’accent sur l’analyse des prols desistance
et de l’utilisation des antibiotiques.
Escarres
Le nombre d’escarres a dimin de 0,7% au cours de la
période écoulée. Ces évènements peuvent se produire assez
fréquemment lors du traitement de patients gravement
malades dans les unités de soins aigus et peuvent conduire
à une morbidité importante. Une prévention rigoureuse
est donc essentielle, le traitement des escarres pouvant
repsenter un véritable dé.
MCSA utilise un outil dévaluation des risques d’escarre lors
de lhospitalisation de chaque patient. Les patients gravement
malades sont soumis fréquemment à de nouvelles évaluations
pendant leurjour à l’hôpital. Toutes les escarres sont saisies
et analysées au moyen du système de gestion des évènements
hospitaliers.
CERTIFICATION
La certication implique un processus d’assurance qualité
durant lequel les structures et les processus d’une clinique
sont examinés par une agence de certication indépendante
an de déterminer si les normes de qualité en vigueur sont
appliquées. Les patients soignés dans un établissement certié
peuvent partir du principe que les normes de qualité et de
sécurité sont respeces et contrôlées à tout moment.
MCSA a choisi pour la certication de ses hôpitaux le
Council for Health Services Accreditation of South Africa
(COHSASA”), qui est l’une des rares agences de cer tication
au monde reconnue par International Society for Quality in
Healthcare. Le processus de certication dans le secteur de
la santé en Afrique du Sud est facultatif. En 1996, MCSA a
été le premier groupe de cliniques pries à faire certier ses
établissements.
En 2007, MCSA a conclu un nouvel accord avec COHSASA,
dans le cadre duquel 35 de ses établissements participent à
un programme daccréditation et d’amélioration de la qualité
sur une durée de trois ans, renouvelable. La certication des
pitaux n’étant valable que pour trois ans, cet accord permet
à tous les établissements inscrits de maintenir leur statut à
long terme. La procédure formelle de certication n’étant
pas adaptée aux petits établissements, les petites cliniques du
Groupe travaillent en étroite collaboration avec des grands
pitaux an de répondre aux normes requises.
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