Fiche commerciale - Editions Léo Scheer

Éditions Léo Scheer
Algèbre de la tragédie
Mehdi Belhaj Kacem
Algèbre de la tragédie
postface
Tristan Garcia
Le renouveau du dialogue philosophique avec la rencontre entre
deux figures majeures de la pensée contemporaine :
Mehdi Belhaj Kacem et Tristan Garcia.
Critique et rémission
couverture provisoire
1er octobre 2014
Prix de vente provisoire : 20 €
À peu près 400 pages
Collection Philosophie
www. leo sch eer.co m
Algèbre de la tragédie est le dernier chapitre de L’Esprit
du nihilisme (publié chez Fayard, en 2009) qu’a choisi
Tristan Garcia comme point de départ de son intervention lors du colloque consacré à Mehdi Belhaj
Kacem à l’Ecole Normale Supérieure (« Penser le
contemporain à la lumière de L’Esprit du nihilisme.
Autour de Mehdi Belhaj Kacem », Colloque du Club
de la Montagne Sainte-Geneviève, organisé par
Martin Fortier et Nicolas Nely en mars 2013). Il sert
aujourd’hui de base à la présente postface : Critique
et rémission. L’envie d’associer dans un même ouvrage
les voix de ces deux « philosophes-artistes » est venue
de la lecture du dernier roman de Tristan Garcia,
FABER, Le destructeur (Gallimard, 2013) dont le
personnage principal se prénomme Mehdi.
Dans cette postface, Critique et rémission, qui reprend
et prolonge son intervention lors du colloque organisé
à l’ENS, Tristan Garcia introduit le dialogue avec
Mehdi Belhaj Kacem de la façon suivante :
« L’œuvre de Mehdi Belhaj Kacem correspond à l’idéal que
je me fais d’une pensée critique, au terme du XXe siècle
et d’une modernité qui ne veut pas finir. En repartant du
début d’Algèbre de la Tragédie, je voudrais éprouver
par des concepts mon sentiment de lecteur : qu’est-ce
qui m’amène à interpréter le travail de Mehdi Belhaj
Kacem comme celui du critique par excellence – de
l’homme de la crise ?
Pour éclairer ma lecture d’Algèbre de la Tragédie, et peutêtre la vôtre, je ne souhaite pas écrire son commentaire,
plutôt lui inventer un petit frère de théorie, qui partage
un héritage avec ce livre, prenne exemple sur lui mais
choisisse un autre chemin de pensée et de vie. »
Il convient donc, pour aborder ce dialogue, de lire,
en premier lieu, le texte de Mehdi Belhaj Kacem,
Algèbre de la tragédie, considéré par Tristan Garcia
comme étant un de ses textes les plus significatifs,
dont voici le projet :
« On sait que le XXe siècle aura été résolument antiplatonicien. Deleuze définit même la tâche de la
“philosophie moderne” comme celle du “renversement
du platonisme”.
Mais aussi et beaucoup plus en profondeur, ce siècle
aura été antihégélien. Deleuze ne l’ignora pas non
plus. Là encore, nous aurons disposé quelques angles
inédits pour y voir clair.
L’anti-hégélianisme aura eu pour mot d’ordre révélateur et positif : la passion de la singularité. Chez
Wittgenstein, Foucault, Derrida et tant d’autres, la
passion de la singularité, sa suraffirmation, suffisaient
à disqualifier toute systématicité philosophique.
Comme passion antiphilosophique du XXe siècle. Deleuze
aura été le seul, jusqu’à Badiou, à tâcher de penser,
malgré tout, philosophiquement la singularité.
Le grandiose montage historial de Schürmann ne
consiste en rien d’autre qu’en une enquête sur la
manière dont l’Histoire de la métaphysique s’est
laissée, depuis toujours, briser de l’intérieur par la
monstruosité du singulier. »
Biographie
MEHDI BELHAJ KACEM est écrivain et philosophe, il est l’auteur, récemment, de : Après
Badiou (Grasset, 2011), La Conjuration des
tartuffes et Opéra Mundi (Léo Scheer, 2012),
et Être et sexuation (Stock, 2013).
TRISTAN GARCIA est écrivain et philosophe, il
est l’auteur, notamment, de La Meilleure part
des hommes (prix de Flore, 2008), Mémoires de
la jungle (2010), Faber, Le Destructeur (2013),
tous trois publiés chez Gallimard, et d’un essai
philosophique de référence : Forme et objet, un
traité des choses (PUF, coll. « Métaphysique »,
2011).
Points forts
• La rencontre entre deux « philosophes-artistes » (selon la définition de
Jean-Noël Vuarnet), ou plus précisément deux « philosophes-romanciers »
de la nouvelle génération.
• Une réflexion inédite sur la pensée critique, qui permet de redéfinir l’ensemble
de l’histoire de la philosophie, et qui
constitue une transition avec la pensée
moderne.
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