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La philosophie de Mehdi Belhaj Kacem
Document préparé par Gaëtan Hulot, doctorant en philosophie
0) Avant de commencer
- Les mots-clés principaux du travail de Mehdi Belhaj Kacem sont : nihilisme, mal, appropriation,
science/technique, sexuation, dépassement/Aufhebung/catharsis, transgression et archi
transgression, ironie, parodie généralisée, mimesis/imitation, pléonectique (= pulsion de vouloir
s’approprier davantage), expropriation, événement, jeu, impronostique (qui ne peut pas être prévu,
pronostiqué)…
- Livres disponibles à l’Institut : Après Badiou (2011), Algèbre de la tragédie (2009), Artaud et la théorie
du complot (2015).
- Livre disponible sur internet : extrait de son abécédaire La transgression et l’inexistant (2014)
disponible ici.
- Les auteurs auxquels Kacem fait le plus souvent référence sont : Adorno, Schürmann, Philippe
Lacoue-Labarthe. Et puis également : Badiou, Rousseau, Hegel, Benjamin, Deleuze, Derrida,
Nietzsche, Heidegger, Catherine Malabou, Baudrillard, Meillassoux, Bataille, Hölderlin, Artaud.
1) Biographie de Mehdi Belhaj Kacem
Né en 1973, Mehdi Belhaj Kacem n’est jamais passé par l’Université et revendique
souvent son statut d’autodidacte. Ne soyons pas dupes de formules, pompeusement répétées par
le principal intéressé ou ses disciples, comme la fois où il s’arroge pompeusement et sans rire (ou
peut-être en riant ?) le « cri pathétique du non-universitaire solitaire »… Rappelons que Mehdi
Belhaj Kacem est entré en philosophie avec le scolarque Badiou, professeur à l’École Normale
Supérieure (le « cœur du système » en France, ce qu’on fait de plus « interne »). Mehdi Belhaj
Kacem a fréquenté d’autres profs ou élèves de l’École Normale Supérieure, notamment
Meillassoux et Tristan Garcia, a tenu un séminaire à l’ENS sur la pensée de Badiou, un colloque y
a été consacré à sa philosophie en 2013, etc. Bref, Mehdi Belhaj Kacem met en scène de façon un
peu théâtrale son extériorité au système. Sinon les émoluments, il a de nombreux atours du
« normalien ».
Mehdi Belhaj Kacem a commencé très jeune par l’écriture de romans, le premier ayant été
encensé par la critique, avant de se tourner vers l’essai, puis vers la philosophie, en particulier
après sa rencontre avec Badiou vers 2000. A peu près la même période, il participe au collectif
eXistenZ (dont le nom est tiré du film de Cronenberg), qui publie une revue en parallèle de la
revue Tiqqun, animée par Julien Coupat, le fameux gars de l’épicerie de Tarnac. Bref, les deux
revues sont dissoutes rapidement, respectivement en 2002 et 2001. A partir de 2006 environ,
Mehdi Belhaj Kacem entame un grand cycle de publications, « L’esprit du nihilisme », qui
contient « sa » philosophie.
Au cours de ces années, il est amené à rompre avec Badiou, par un livre qui a fait grand
bruit, Après Badiou (2011), dans lequel il reproche entre autres à Badiou d’être politiquement anti-
féministe (machiste), maoïste…, et d’être resté bloqué dans une philosophie universitaire,
académique, de tradition platonicienne. Mehdi Belhaj Kacem voit en Badiou le « miroir
grossissant » de toute l’histoire de la philosophie occidentale depuis Platon, qui ne s’intéresse qu’à
l’idéal, l’éternel, le figé, les idéalités mathématiques par exemple, et qui délaissent (pour le dire vite)
la condition humaine, les massacres qui émaillent l’histoire humaine, les souffrances de l’individu.
Pour Mehdi Belhaj Kacem, le maoïsme de Badiou est la conséquence de l’aveuglement
idéologique du professeur coupé des réalités, qui estime que quelques millions de morts sont un
« dommage collatéral » acceptable, pourvu qu’advienne le communisme. C’est donc d’un même
trait que Mehdi Belhaj Kacem congédie la philosophie de Badiou et ses conceptions politiques.
Ce faisant, Mehdi Belhaj Kacem découvre la nécessité de congédier, avec Badiou, toute
l’histoire « officielle » (universitaire) de la philosophie. Selon lui, toute la philosophie occidentale
depuis Platon partage (à des degrés divers) l’erreur de Badiou. Trouvent grâce à ses yeux les
« maudits », les rebelles, les hors-académie : Kierkegaard, Nietzsche, Benjamin, Ardono, Marx,
Reiner Schürmann (philosophie inconnu dont Mehdi Belhaj Kacem parle tout le temps), etc.,
mais aussi quelques penseurs plus ou moins « académiques » qui ont tenté de penser le concept
de différence contre la philosophie traditionnelle de l’identité (de la fixité, de l’immuable) :
Derrida, Deleuze, Lyotard, Baudrillard, Lacoue-Labarthe, etc., ce qu’on appelle « la philosophie
de la différence ».
Au cours de ces différentes périodes (surtout au début), Mehdi Belhaj Kacem a été
conduit à s’intéresser à des sujets très divers : jeux vidéo, foot, banlieues, sexualité, art et poésie
(notamment son dernier livre sur Artaud), art contemporain (sur l’ironie comme « faire semblant
de faire semblant », et Baudrillard), opéra, etc. Depuis quelques années, il travaille surtout à
l’élaboration de L’esprit du nihilisme, sa grande « doctrine ».
2) Philosophie
Voici quelques points généraux de la philosophie de Kacem.
a) le nihilisme et le mal
Mehdi Belhaj Kacem veut « faire système » (comme tout philosophe qui se respecte). Son
grand travail, en 5 volumes, s’appelle L’Esprit du nihilisme. En un mot, l'objectif principal de cette
série est la déconstruction du concept de nihilisme (qui vient de Nietzsche et Heidegger) afin de
réhabiliter l’idée de Mal par une dialectique négative inspirée des œuvres d'Adorno et Schürmann.
Commençons par la notion de nihilisme. Le concept de nihilisme chez Heidegger et
Nietzsche sert à comprendre l’histoire de l’Occident, et en particulier de la philosophie
occidentale. Le nihilisme en philosophie, c’est d’abord le XIXème siècle, quand parvient enfin la
nouvelle de la « mort de Dieu ». On ne croit plus aux anciennes valeurs et aux anciennes religions,
et on n’arrive plus vraiment à faire semblant d’y croire. Le nihilisme se décline alors sous
plusieurs formes : terrorisme nihiliste de Netchev en Russie, pessimisme de Schopenhauer,
sentiment romantique que la vie n’a pas de sens, etc., décriés par Dostoïevski notamment.
Nietzsche estime à ce moment-là que le nihilisme de son temps trouve son origine dans l’histoire
de la pensée (religion, philosophie) depuis les Grecs. Il nous reste à nous débarrasser
définitivement de cette philosophie héritée et à comprendre que nous pouvons nous-mêmes
créer nos propres valeurs.
Le concept de nihilisme se déploie au XXème siècle, servant alors à désigner le nazisme,
le consumérisme, l’impérialisme américain, etc. On a en général le sentiment que tout est
« mort » : mort de Dieu, de l’art et de la littérature (Dada, Duchamp, Malevitch, surréalistes,
situationnistes, art contemporain), de la politique (nous vivrions le siècle de la « mort des
idéologies »), de l’histoire (« fin de l’histoire » chez Fukuyama), de l’amour, de la révolution, de la
philosophie, etc., etc., etc. Heidegger observe le déploiement de ce nihilisme, dont il reprend le
concept à Nietzsche.
Ce concept connaît ensuite une certaine fortune chez d’autres penseurs. La philosophie
post-heideggérienne, notamment française (philosophie de la différence, voir plus haut) entend elle
aussi « dépasser » le nihilisme, et même dépasser l’ensemble de l’histoire de la métaphysique. Par
exemple, la métaphysique occidentale est « phallogocentrique » pour Derrida, c.à.d. repose sur un
privilège accordé au phallus et au logos. Et il s’agit donc de dépasser « les préjugés de la
métaphysique occidentale », en accusant ses prédécesseurs, y compris ceux qui ont voulu faire la
même chose, d’être « restés prisonniers des préjugés de la métaphysique occidentale ».
Le mot-clé de la modernité philosophique depuis Descartes ou Kant est en effet celui de
dépassement : Descartes dépasse l’aristotélisme, Kant le dogmatisme, Fichte dépasse Kant,
Schelling dépasse Fichte, Hegel dépasse Schelling, Nietzsche dépasse l’histoire classique,
Heidegger dépasse Nietzsche, Derrida dépasse Heidegger, etc. Ce qui n’avait aucun sens pour un
scolastique (avant Descartes donc), qui interprétait Aristote (et la Bible) sans intention aucune de
les « dépasser ». En politique et en art, c’est pareil : toute entreprise est avant-gardiste (avant-
gardes littéraires et artistiques mais aussi parti « niniste » d’élites révolutionnaires), c.à.d. veut
« faire table rase » de tout ce qui a précédé, veut « faire événement » dans l’histoire et « dépasser »
les inconséquences des précédents.
C’est ici qu’arrive Mehdi Belhaj Kacem. Pour lui, il faut sortir de cette « philosophie du
dépassement », dont il trouve le concept dans l’Aufhebung hégélienne et la catharsis aristotélicienne.
Nous ne devons pas chercher à « dépasser », mais au contraire à « répéter » car la répétition est
toujours créatrice. Ce sera le concept de « mimesis », sur lequel je reviendrai plus loin.
Pour Mehdi Belhaj Kacem, le concept philosophique de nihilisme « toujours à dépasser »
nous dissimule un grand problème – le vrai problème de la philosophie : son incapacité à penser le
concept de Mal. Ici, Mehdi Belhaj Kacem s’inspire d’Adorno (« écrire un poème après Auschwitz est
barbare »). Disons qu’on peut grossièrement tracer sur ce thème deux directions philosophiques
dans l’histoire : la tradition de Levinas, Adorno, Benjamin, Schürmann, Kierkegaard, qui
considèrera que la philosophie doit penser les souffrances individuelles des hommes ; et la grande
tradition « officielle » idéaliste (Hegel, Kant, Descartes, Husserl, Platon), qui considèrera avec
Badiou que « Auschwitz n’est pas un sujet pour la philosophie ».
Mehdi Belhaj Kacem radicalise cette observation : il y a la philosophie qui se rapproche
d’une pensée du Mal (Schelling, Adorno, Schürmann) et la philosophie qui reste envers et contre
tout une « pensée du Bien », c.à.d. une philosophie qui place une idée (éternelle) sur un piédestal,
et pour qui toutes les choses réelles ne sont que des simulations imparfaites de l’idée, des
simulacres. Tout ce qui compte, pour Badiou par exemple, c’est l’Idée, ce qu’il appelle
« l’hypothèse communiste ». Et peu importent les victimes (c’est ce que dit Mehdi Belhaj Kacem).
Les philosophes de la tradition, la « philosophie des professeurs », ont donc toujours tendance à
occulter, à amoindrir le Mal et les souffrances, et même de manière plus générale à amoindrir les
choses « concrètes », la « singularité » (chez Kierkegaard) au profit de l’éternel, de l’abstrait, de
l’immuable. C’était déjà le sens de la protestation de Kierkegaard contre la philosophie de Hegel,
qui « réduisait » tous les événements de l’histoire à des étapes sur la route de l’Absolu. Une guerre
n’était pas une guerre, avec ses morts et ses deuils, mais une manifestation de l’Absolu. La
« dialectique » (la pensée philosophie de Hegel) réduisait toute négation (mort, victime,
protestation, rébellion, guerre, maladie) à une simple étape sur le chemin de la réconciliation de
l’absolu avec lui-même. La négation était elle-même niée (« négation de la négation »), pour faire
advenir une nouvelle positivité harmonieuse.
Le mal, forme dégradée du bien, simple « négation » du bien ; plus généralement, le
concret, simple imitation, simple simulacre du « vrai » réel, de l’Idée. Voilà (schématiquement)
l’idée de Platon qui court, selon Mehdi Belhaj Kacem, dans toute l’histoire de la philosophie. Le
nihilisme peut également se définir par là : c’est le moment où l’on prend conscience que les
simulacres « ne sont que » des simulacres, et où on assume cette secondarité. C’est le sens de
l’ironie et de la postmodernité.
b) Ironie, postmodernité et mimesis
Mehdi Belhaj Kacem observe dans la période postmoderne, c’est-à-dire en gros les
XXème et XXIème siècles, et essentiellement depuis les années 1980, le déploiement de l’ironie,
en particulier dans les grands médias. C’est typiquement : « l’esprit Canal+ », « ce n’est que de la
télévision », « de toute façon, tout est dérisoire », « tout le monde est nul et moi compris », « je ne
pense pas vraiment ce que je suis en train de dire », où on se moque de tout, où on se lance à tout
va des « clins d’œil », « rien ne doit être pris au sérieux », on « désacralise » la politique, on invite
des « humoristes » sur les plateaux télé, Ardisson, etc. Philippe Nassif parle de « rire jaune
continu ». Pour Mehdi Belhaj Kacem, l’ironie consiste à « faire semblant de faire semblant ». L’art
contemporain, en particulier, s’échine depuis des décennies à faire semblant de faire semblant
qu’il est subversif. Les artistes proclament ironiquement qu’ils sont nuls, mais comme le dit
Baudrillard, ils sont « vraiment nuls ». Voir la deuxième conférence de la Générale sur ce sujet
(ici).
L’ironie postmoderne, ce sens du dérisoire, n’est que l’assomption du simulacre généralisé
(Baudrillard), du spectacle permanent (Debord), qui assume de n’être que ce qu’il est : imitation
dégénérée d’imitations, relativisme moral et politique, « fatigue de vivre ». L’ironie est donc le
prolongement contemporain du nihilisme : on n’a plus de valeurs ; on joue alors à prétendre les
inverser. L’artiste prétend être indifférent et dérisoire pour faire croire qu’il est rebelle et subversif
(alors qu’il est bien indifférent et dérisoire), joue à celui qui aime cyniquement le fric pour faire
croire qu’il est « au-dessus de tout ça » (alors qu’il aime vraiment le fric), joue à se dire nul pour
faire croire qu’il est génial (alors qu’il est vraiment nul), etc. Là où le nihilisme de Nietzsche aux
années 1980 prétend que les valeurs sont mortes et s’en désole, le nihilisme ironique
contemporain s’amuser à endosser le relativisme pour faire croire à une répétition parodique des
valeurs perdues
Bref, il faut combattre l’ironie postmoderne du « tout est dérisoire ». Cette ironie repose
sur l’idée (assenée depuis des siècles par la philosophie) que les « réalités » concrètes ne sont que
des apparences insaisissables, égales en valeur. Dans la période classique, ces apparences
renvoyaient à une « vraie valeur », à la réalité ultime, le Bien, le Vrai, le Beau. Dans la période
nihiliste, ne subsiste que le jeu des apparences. Il ne renvoie plus à aucune vérité cachée, mais ces
apparences n’en sont pas moins des apparences : ce sont des « simulacres de simulacres » à l’infini,
du faux empilé sur du faux.
C’est ici que Mehdi Belhaj Kacem rencontre le concept de mimesis. La mimesis, ou imitation,
désigne chez les Grecs le travail de l’artiste qui « copie », « imite » la nature. Pour la philosophie
classique, Platon en particulier, l’artiste doit être combattu car il fait des imitations, forcément
dégradées, de la nature, de l’Idée, de l’éternel, etc. Bref, le concept de mimesis a mauvaise presse en
philosophie.
La mimesis est un concept qui est resté cantonné aux études esthétiques (au sein de la
philosophie), mais Mehdi Belhaj Kacem veut l’étendre à toute la philosophie. Car toutes les
actions humaines sont pour lui imitations et parodies : la chasse imite la prédation, la technique et
l’art imitent la nature, le communisme imite la Commune de Paris, etc. L’imitation est un élément
vital du comportement humain. Mehdi Belhaj Kacem veut en donc « inverser le signe » :
l’imitation ne produit pas des copies amoindries (comme le pensait Platon), mais transforme en
répétant ; elle est donc créatrice, et doit être tenue pour une force, et même la seule force de
transformation positive.
La philosophie (depuis Kant), la politique (messianisme révolutionnaire) et l’art (avant-
gardisme) ont prétendu faire « table rase » du passé (Descartes) pour rebâtir à neuf. Cette volonté
extrémiste culmine selon Mehdi Belhaj Kacem avec les massacres organisés par les Khmers
rouges et la Révolution culturelle chinoise (chère à Badiou), avec leurs « dommages collatéraux ».
Il faut donc sortir de cette pensée révolutionnaire, « messianiste ». « Messianisme », pour la
philosophie juive, désigne l’attente du Messie, l’attente du jour où, enfin, tous les problèmes
seront miraculeusement résolus : la philosophie sera débarrassée du nihilisme, la politique de
toutes les souffrances, l’art sera débarrassé du formalisme et du beau, etc. Pour Mehdi Belhaj
Kacem, nous ne pouvons pas simplement attendre la venue du Bien ou de la Révolution, et
prétendre que tout sera résolu comme au royaume céleste. A chaque fois que nous avons cru voir
le Bien arriver, celui-ci s’est transformé en son contraire, en raison de l’absence d’une pensée du
Mal radical (par exemple, la révolution de 1917 engendre Staline). Pour reprendre la phrase
d’Adorno souvent citée par Mehdi Belhaj Kacem, « attendu l’état d’avancement des forces
productives, le monde pourrait être ici et maintenant le paradis », et nous en faisons un enfer. A
chaque fois que nous poursuivons le Bien (communisme, par exemple), nous nous retrouvons en
enfer. Autre phrase d’Adorno : notre tâche politique est de créer « une société qui aurait son télos
dans la négation de la souffrance chez chacun de ses membres ».
La philosophie « révolutionnaire » du dépassement doit donc être combattue, pour Mehdi
Belhaj Kacem, par une nouvelle acception de la notion de mimesis. Plutôt que de vouloir refaire
système à partir de zéro, nous devons « imiter », nous devons comprendre que l’imitation est le
seul moyen de création véritable dont nous disposons.
Le dépassement, idéologie nihiliste-postmoderne par excellence, n’est d’ailleurs pas autre
chose que l’Aufhebung (dépassement-conversation) de Hegel, qui n’est elle-même que la traduction
du concept grec de catharsis, comme l’a vu Lacoue-Labarthe. La catharsis désigne le fait, dans la
tragédie classique et selon Aristote, de « purger ses passions » en « vivant » des événements
terribles, mais sur un mode mimétique, représentés sur une scène de théâtre. L’expérience
cathartique désigne ce moment où le public éprouve la peur, l’horreur, le chagrin, etc., pour des
personnages de théâtre (ou de cinéma), qui « représentent » des personnages réels. Le théâtre
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