Il y a bien plus de réserves probables que de prouvées.
Les hydrocarbures qui ne peuvent pas être exploités par des méthodes classiques sont les
hydrocarbures non conventionnels : schistes bitumineux, sables bitumineux, gaz de houille.
Les réserves sont considérables 5 fois plus que les réserves en huile probables.
Plus des 2/3 des réserves des huiles conventionnelles sont localisées au Moyen Orient.
Bilan du tout carbone dans la croûte :
82% dans les carbonates. 18% de carbone organique.
Comment peut-on conserver la matière organique ?
La quantité de matière organique générée par les plantes qui peut être conservée dans les sédiments
est de 1% environ.
Les géochimistes utilisent des solvants pour séparer les 2 fractions importantes de la matière
organique :
Kérogène : fraction insoluble dans ces solvants. Matière première qui se transforme en bitume.
Bitumes : fraction de la matière organique soluble dans ces solvants. Il y a des asphaltènes, des
résines et des hydrocarbures (C, H).
Les types de kérogène : graisses, protéines, sucres et lignine.
Les lipides et les protéines sont relativement pauvres en oxygène.
Les sucres et la lignine sont pauvres en hydrogène.
Les plantes supérieures sont riches en lignine.
Les phytoplancton n'ont pas de lignine mais sont riches en protéines.
La matière organique est classifiée en trois grandes catégories :
matière organique lacustre : de type 1 H/C élevé O/C faible.
matière organique de type 3 H/C faible O/C élevé Kérogène terrestre.
La matière organique marine. Qu'est-ce qui influence ce dépôt ?
Comparaison de la carte de productivité primaire et de la carte du carbone organique total.
Il y a des différences : dans la mer noire la quantité de matière organique est très élevée alors que la
productivité primaire est moyenne.
Plusieurs facteurs agissent pour préserver la matière organique :
profondeur de dépôt. Plus la tranche d'eau est importante, plus les particules mettent du
temps à décanter, plus elles sont dégradées moins elles sont conservées*
La granulométrie du sédiment : plus il est fin meilleure conservation. **
Le taux de sédimentation : si le taux augmente, la préservation de matière organique
augmente. Lorsque l'organisme est rapidement recouvert de sédiments il est mieux conservé.
Les conditions REDOX : O2
production primaire
* 0 et 100 m maximum de productivité. Les particules sédimentent, se décantent, et sont dégradées
avec utilisation du dioxygène présent dans l'eau.
Sous une certaine profondeur il y a une zone où il n'y a plus d'O2 utilisé pour dégrader la matière
organique qui a sédimenté.
Les eaux profondes sont relativement bien oxygénées.
Entre -200 m et -1000 m, on a une zone à oxygène minimum. C'est dans cette profondeur que l'on a