Des cartes pour comprendre le monde

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Thème 1 : Clés de lectures pour un monde complexe DES CARTES POUR COMPRENDRE LE MONDE Introduction : La géographie est la science qui a pour objet la description et l'explication de l'aspect actuel, naturel et humain, de la surface de la Terre. Actuellement, la géographie est du monde est très complexe, et le concept qui permet le mieux de décrire l’aspect actuel du monde est celui de mondialisation. Question 1-­‐2 : Mais cette complexité du monde est une nouveauté (questions 1-­‐2). Après la Seconde Guerre mondiale, la lecture du monde était relativement simple. Dans le cadre de la guerre froide, elle était fondée sur une logique binaire de blocs ou d’ensembles géographiques contrastés, souvent opposés. On pouvait distinguer : • Des blocs de nature idéologique et géostratégique : rivalité Est-­‐Ouest des années de la Guerre Froide. Les pays du Sud, qui n’appartiennnent à aucun des blocs sont regroupés sous l’appellation de Tiers Monde. • Des ensembles géographiques de nature économique et géopolitique : pays riches développés au Nord et pays en développement du Sud. Questions 3-­‐4 : Une nouvelle représentation du monde s’impose à partir de la fin des années 1980, avec l’effondrement du bloc communiste de l’Est. Dès lors, l’économie se mondialise avec la croissance des investissements à l’étranger, l’internationalisation de la production et l’essor des échanges. La division Nord-­‐Sud devient la principale clé de lecture du monde. L’économie mondiale gravite principalement entre trois pôles que l’on nomme la Triade : Amérique du Nord, Europe de l’Ouest et Japon/Corée du Sud. Questions 5-­‐6 : Toutefois, cette division est de moins en moins pertinente car de nombreux pays émergent au Sud. De nombreux pays, dits émergents, se sont posés progressivement en concurrents de l’Occident. Ces pays (Chine, Brésil, Inde, Afrique du Sud) sont déjà des puissances régionales et aspirent à jouer un rôle géopolitique primordial à l’échelle du monde. Ainsi les principaux pôles qui structurent l’économie mondiale sont de plus en plus nombreux. Dès lors, on parle de monde polycentrique ou d’économie multipolaire. Le monde actuel est donc complexe et polycentrique. On ne peut plus le diviser en 2-­‐3 catégories de pays. Les découpages sont désormais multiples : pays développés, pays en développement, puissances émergentes, aires régionales… Le monde de ce début de XXIe siècle est un monde complexe. Les cartes sont un outil utile pour le comprendre, mais ils faut toujours savoir les interpréter avec un esprit critique (surtout dans le cadre d’une étude de document en examen de bac !) 1 Plan du cours : I.
Outils techniques pour analyser les cartes II.
Quatre clés de lecture du monde I.
Outils techniques pour analyser les cartes Une carte n’est jamais une représentation exacte et fidèle de la réalité. Au contraire, on la construit pour simplifier et mieux comprendre cette réalité. Du coup, toute carte reflète la vision du monde de son créateur à travers les choix de représentations qu’il fait… Elle n’est donc jamais neutre. Les choix de représentation peuvent être simplement pratiques, mais ils peuvent aussi véhiculer des messages politiques. Il faut donc savoir critiquer et analyser les cartes ! Voici un certain nombre d’outils pour analyser les cartes : 1) Le choix de la projection La Terre est ronde. Du coup, pour la représenter sur une surface plane (une carte), on est obligés de déformer en partie les distances ou les formes des continents. Ainsi, une carte est une projection, c’est-­‐à-­‐dire une représentation à plat d’une planète ronde. Il existe différents modes de projection dont voici quelques exemples : • La projection de Mercator : c’est la projection que nous utilisons le plus. Elle étire les surfaces du globe sur les diagonales. Du coup, plus les surfaces des continents s’éloignent du centre, plus elles sont déformées. Ainsi, l’Amérique du Sud paraît plus petite que le Groenland alors qu’elle est 8x plus grande. L’Afrique a l’air toute petite alors qu’elle est plus grande que l’Inde, la Chine, les Etats-­‐Unis, l’Europe et le Japon réunis… En conséquence, cette projection donne l’impression que les pays du Sud sont plus petits que les pays du Nord, comme s’ils avaient moins d’importance… • La projection de Peters : On projette la mappemonde sur un cylindre qui l’englobe puis on déroule le cylindre. Cette projection permet de prendre en compte la taille réelle des continents, mais les contours des continents sont déformés. Elle est considérée comme moins « politiquement incorrecte » que la projection de Mercator car elle redonne leur importance aux pays du Sud. • La projection de Buckminster-­‐Fuller : Cette projection est centrée sur le pôle Nord. Du coup, les continents ont la bonne taille mais ils sont beaucoup trop éloignés les uns des autres, les distances ne sont pas respectées. Par ailleurs, elle donne plus d’importance au Nord. • La projection azimutale équidistane : Elle est aussi centrée sur le Pôle Nord, mais elle permet permet de représenter les distances et contours des pays du Nord de manière efficace. Par contre, elle déforme complètement les pays du Sud, qui du coup sont représentés comme moins importants. Le choix d’utiliser telle ou telle projection n’est donc pas neutre : la plupart des projections utilisées donnent beaucoup plus d’importance au Nord qu’au Sud… La projection de Mercator, qui est la plus connue, met l’Europe au centre et grossit la taille de ce continent. Cela est à remettre dans le contexte de la colonisation. Pendant des siècles, l’Europe a été politiquement et économiquement plus puissante, alors elle a diffusé une carte du monde qui la représente comme plus grosse, sans fondement géographique. 2 2) Le choix du centre : Comme la Terre est ronde, il n’existe pas de centre du monde. Pour faire une carte, on doit donc choisir quelle partie du monde on met au centre. A nouveau, ce choix n’est pas neutre. La plupart des projections utilisées en géographie placent l’Europe ou le Nord au centre, comme s’ils étaient plus importants. Attention : le choix de la projection ou du centre est souvent politique, mais il peut aussi être simplement pratique. Si l’on veut par exemple parler de l’influence de la culture européenne sur le reste du monde, il est logique de placer ce continent au centre. Si on fait une carte des flux économiques entre pays du Nord, il est aussi logique de placer le Nord au centre… 3) Le type de carte Voici quatre types de carte à connaître : • La carte descriptive : elle représente des phénomènes spatiaux (présence de pétrole, zone de pèche, route, forêt, etc.) • La carte analytique : elle représente des statistiques (nombre d’habitants, PIB…) • La carte de synthèse : une carte qui comprend à la fois des phénomènes spatiaux et des statistiques. • La carte par anamorphose : c’est une carte qui ne respecte pas les surfaces des territoires. La taille des surfaces dépend du phénomène analyse. En général, une carte par anamorphose est aussi une carte analytique. 4) Le traitement des données Le choix de l’indicateur, des données, des figurés ou encore des couleurs sont autant d’outils supplémentaires à analyser. Le cartographe les choisit car il cherche à dire quelque chose de précis sur un phénomène (voir exemple sur le PowerPoint). 5) La source Quand on analyse une carte, il faut évidemment toujours prendre en compte sa source : auteur, lieu de publication, date, provenance des données… Cela permet de saisir plus facilement l’objectif politique de l’auteur. En général, les données les plus fiables proviennent des Organisations Internationales comme l’ONU ou l’OMS, qui ont des centres de données importants, et sont considérés comme neutre. Par contre, si l’auteur de la carte est une ONG environnementale, il est plus probable que le message véhiculé soit plus directement politique. Une carte de la déforestation dans le monde sera construite de manière à choquer l’opinion. De même, les Etats cherchent souvent à faire de la propagande avec les cartes. Une carte de la Guerre Froide russe sera forcément fort différente d’une carte américaine… II.
Quatre clés de lecture pour comprendre le monde Comme nous l’avons vu, le monde de ce début de XXIe siècle est un monde complexe. Pour tenter d’appréhender la mondialisation, il existe quatre clés de lecture du monde principales. • Géopolitique 3 • Géoéconomique • Géoculturelle • Géoenvironnementale Attention : ces diverses lectures ne sont jamais totalement séparées les unes des autres, la culture par exemple a des conséquences politiques, économiques environnementales… Donc il faut savoir croiser ces lectures. a. Des cartes géopolitiques La clé de lecture géopolitique fait l’analyse territoriale des rapports de force et des rivalités entre des acteurs (Etats, guérillas, Organisations Internationales…). Elle analyse à la fois la force militaire et diplomatique des acteurs, et identifie les principales puissances internationales : • Les principaux indicateurs de la force militaire sont les armées, le budget militaire, mais aussi le type d’arme possédé. Ainsi, les pays qui possèdent l’arme atomique sont considérés comme les plus puissants militairement. • Pour voir la force diplomatique d’un pays, on regarde si il a une position importante dans la gouvernance mondiale (G20, ONU, OMC…) ou si il possède beaucoup d’ambassades et de consulats. Carte 1 : Un Etat « du seuil » a pratiquement acquis la capacité de fabriquer la bombe atomique. Un Etat « proliférant » est un Etat qui essaye aujourd'hui de se doter de la bombe atomique. • Quelle puissance dispose du budget militaire le plus important? Exerce-­‐t-­‐elle une présence mondiale? • Quelles sont les puissance nucléaires officielles ? • Quelles est la principale organisation militaire mentionnée ? Quand a-­‐t-­‐elle été créée ? Quels principaux Etats dominent ces Organisations ? • Pourquoi a-­‐t-­‐on utilisé cette projection et ce centre ? (Pour montrer le rôle militaire mondiale des Etats-­‐Unis). Idées clés : La hiérarchie des puissances actuelle est un héritage des dernières guerres mondiales, mais elle témoigne aussi des recompositions à la fois politiques et économiques en cours. Ainsi, certains pays émergents comme la Chine ont une puissance politique de plus en plus importante. Les Etats-­‐Unis sont toujours le seul Etat qui dispose de tous les attributs géopolitiques de la puissance à l’échelle mondiale. On dit donc que c’est une superpuissance. Carte 2 : • Où se trouve le siège de l’ONU ? Pourquoi ? • Qui sont les membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU ? Pourquoi ceux-­‐
ci et en quoi cela est-­‐il révélateur des déséquilibres politiques mondiaux ? • Où est-­‐ce que l’ONU intervient principalement ? Idée clé : Les membres du Conseil de Sécurité de l’ONU sont principalement des pays du Nord. Cette situation les dote d’un poids important dans la géopolitique mondiale, elle les dote de puissance car ce sont principalement eux qui vont décider d’envoyer des missions d’intervention et de maintien de paix dans d’autres pays. Ils ont la donc possibilité d’intervenir sur la situation politique des autres pays. 4 Carte 3 : • Quels sont les pays qui appartiennent au G8 ? • Quels pays rejoignent le G20 à partir de 1999 ? Quels sont les critères pour adhérer au G20 ? Sont-­‐ils économiques, démographiques, basés sur la taille du territoire ou géopolitiques ? • En quoi la composition du G20 est-­‐elle représentative des recompositions géopolitiques en cours ? Idées clés : Le G20 et le G8, où siègent toutes les principales puissances sont parmi les principaux lieux de mise en pace d’une gouvernance économique mondiale. Le G20 reflète les recompositions géopolitiques en cours car il inclut les principaux pays émergents. b. Des cartes géoculturelles La mondialisation a trois impacts principaux sur le domaine de la culture : • La circulation croissante des éléments culturels (langues, religions, musiques, littératures, modes, cuisines, etc.) provoque une uniformisation de la culture. Autrement dit, les cultures seraient de plus en plus semblables, de la musique pop au McDonald. • Comme ce sont les pays occidentaux qui dominent actuellement la mondialisation, cette uniformisation est aussi appelée occidentalisation, dans le sens où toutes les cultures deviendraient petit à petit une copie de la culture occidentale… • Dans les faits, beaucoup de cultures résistent à cette uniformisation en mettant justement en avant leurs différences. Du coup, paradoxalement, la mondialisation provoque aussi une diversification culturelle. Carte 1 : • Où le football est-­‐il né ? En quoi ce lieu de naissance permet-­‐il d’expliquer la diffusion mondiale de ce sport ? • En quoi peut-­‐on dire que le football est un sport mondial ? • Quel est le type de carte ? Quel indicateur la carte utilise-­‐t-­‐elle ? Cet indicateur est-­‐il pertinent pour juger de la diffusion du football dans les pays pauvres ? Idée clé : La diffusion planétaire du football témoigne de l’uniformisation culturelle de la planète. Elle montre aussi que cette uniformisation se fait dans le sens d’une occidentalisation de la planète. Carte 2 : • Quelles sont les principales religions ? • Quelle église connaît une forte expansion mondiale ? Dans quelles régions s’étend-­‐t-­‐
elle surtout ? • Les indicateurs utilisés permettent-­‐ils de saisir les évolutions de la diversité religieuse dans le monde ? Idée clé : La religion est un bon exemple pour voir comment l’uniformisation, la diversification et l’occidentalisation opèrent simultanément dans la mondialisation. La mondialisation fait qu’il y a de plus en plus de religions partout dans le monde. Même dans les Etats occidentaux qui sont de plus en plus athées, la diversification religieuse augmente. Mais le catholicisme très répandu au Sud témoigne de l’occidentalisation historique du monde, tandis que la poussée des Eglises évangéliques démontre que cette occidentalisation continue à opérer. 5 c. Des cartes géoéconomiques Les indicateurs géoéconomiques sont extrêmement nombreux en géographie. Les deux principaux sont le PIB, qui mesure la richesse d’un Etat, et l’IDH, qui mesure son niveau de développement. Toutefois, ces deux indicateurs sont statiques, il ne permettent pas de saisir les évolutions dans le temps, ni les flux économiques qui sont de plus en plus nombreux avec la mondialisation. D’autres indicateurs prennent de l’importance : le commerce international (importations, exportations), la présence de Firmes Transnationales, les Investissements Directs à l’Etranger… Carte 1 : • Quelles sont les cinq premières puissances économiques mondiales ? Où se situent les Etats les moins développés ? A quel niveau se situe la Chine en termes de RNB ? d’IDH ? • Quel avantage présente le choix d’une anamorphose ? Idées clés : Le monde présente de très forts contrastes de richesse (PIB) et de développement (IDH). Il est toutefois de plus en plus difficile d’opposer simplement un Nord riche à un Sud pauvre car il y a de plus en plus de pays émergents. Du coup au lieu de parler du Sud au singulier, on parle plutôt aujourd’hui des Suds pour souligner la variété des degrés de développement qui caractérise cette partie du monde. La plupart des pays émergents sont considérés comme tels à cause de leur RNB ou PIB élevé, mais ils sont en fait peu développés si l’on considère leur IDH. En fait, les pays émergents sont aujourd’hui les plus inégalitaires de la planète (une minorité de riches très riches et une majorité de pauvres très pauvres). Carte 2 : • Où se situe le siège de la CMA-­‐CGM ? Déduisez-­‐en sa nationalité. • Quelle est la principale route maritime mondiale ? Quelles sont les principales façades maritimes mondiales ? • Citez 5 pays où la CMA dispose de nombreuses agences. • Pourquoi la carte est-­‐elle centrée sur l’Europe ? Est-­‐ce approprié pour rendre compte de la montée en puissance de la façade maritime de l’Asie Orientale ? Carte 3 : • Quels sont les principaux producteurs d’automobiles en 1969 et en 2012 ? Quel est le continent le plus affecté par la baisse de production automobile ? • Quels facteurs peuvent expliquer l’évolution des localisations de la production automobile ? A quels pays cela profite-­‐t-­‐il ? • Pourquoi la carte ne montre-­‐t-­‐elle pas tous les pays producteurs d’automobiles ? Idées clés : Il y a trois grands pôles qui dominent la production industrielle et les échanges commerciaux : l’Europe, l’Amérique du Nord et l’Asie Orientale, ce sont les trois pôles de la Triade. La mondialisation contemporaine s’appuie sur la NDIT (Nouvelle Division Internationale du Travail) qui explique l’essor grandissant des échanges maritimes (révolution des transports) et les évolutions de la production industrielle (délocalisations). 6 L’Asie Orientale occupe une plus de plus en plus importante dans l’économie mondiale : elle devient l’atelier du monde (c’est là que se fait la majorité de la production industrielle mondiale). Sa façade littorale regroupe le plus grand nombre de ports mondiaux. Grâce à cela, la Chine est devenue la seconde puissance économique du monde. d. Des cartes géoenvironnementales À l’heure de la mondialisation, l’environnement est un phénomène absolument mondial qui ne peut être résolu à l’échelle des Etats, mais nécessite la coopération entre ceux-­‐ci. Les principales causes de la dégradation de l’environnement sont : • La croissance démographique qui augmente la pression sur les ressources naturelles de la planète (forêts, eau, pétrole…). • La diffusion du mode de vie occidental très polluant basé sur la surconsommation. • Ces deux facteurs entrainent le réchauffement climatique. Carte 1 : • Quels sont les principaux Etats émetteurs de CO2 ? Quels sont les pays qui émettent peu de CO2 ? • Quels sont les pays qui se sont engagés à limiter ou à réduire leurs émissions de CO2 ? Quelle est la puissante dominante au Nord qui n’a pas ratifié le protocole ? Les principaux signataires sont-­‐ils des pays développés ou en voie de développement ? • La carte fournit-­‐elle des informations sur l’évolution des émissions de CO2 par pays ? Idée clé : ce sont les pays développés qui polluent le plus. Le développement auquel aspirent tous les pays du monde représente donc une menace pour l’environnement. C’est pour cela qu’actuellement, plutôt que de parler de développement, on parle de favoriser le développement durable. Carte 2 : • Dans quelles régions se trouvent les principales ONG de protection de la nature ? De quels pays sont-­‐elles originaires ? • Les pays dans lesquels les ONG interviennent sont-­‐ils des pays en voie de développement ou des pays développés ? Qu’est-­‐ce que cela nous indique sur les rapports Nord-­‐Sud ? Idées clés : Le but du développement durable est de réduire les inégalités sociales, de favoriser le développement économique et tout en protégeant la planète. Le développement durable prend de l’importance avec l’implication d’Organisations Internationales comme l’ONU, des ONG et à la multiplication de conférences internationales au cours desquelles sont débattues des questions comme l’épuisement des ressources, la pollution, le changement climatique (protocole de Kyoto). Toutefois, beaucoup de pays émergents ou en voie de développement s’élèvent contre ces démarches de protection de l’environnement qu’ils considèrent comme étant la manifestation de nouveaux rapports de domination du Nord sur le Sud (le Nord voudrait les empêcher de se développer, il leur impose des mesures de protection qu’il ne respecte pas, il leur fait payer le prix de la dégradation de l’environnement qu’il a lui-­‐même causée, etc.) Les lectures géopolitiques, géoéconomiques et géoculturelles sont donc nécessaires pour comprendre la lecture géoenvironnementale. N’oubliez donc jamais l’importance de croiser toutes ces lectures pour comprendre un phénomène dans son ensemble ! 7 
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