Génétique Médicale – Révisions/Annales
17/12/14
BOUTON Natacha L2
CR : CHABERT Julie
Génétique Médicale
Pr. Beroud, Pr. Boudjarane, Pr. Busa
14 pages
Révisions/Annales
Remarque du prof : « ne cherchez pas des hypothèses compliquées, si c'est tiré par les cheveux il faut douter de
votre interprétation »
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Plan :
A. Sujet d'examen 2011-2012
B. Sujet d'examen 2011-2012 – deuxième session
C. Sujet d'examen 2012-2013
D. Sujet virtuel d'examen génétique
E. Sujet d'examen 2013-2014
F. Bilan des corrections
Génétique Médicale – Révisions/Annales
A. Sujet d'examen 2011-2012
NB : Les questions 1 à 7 se rapportent à l'énoncé ci-dessous, et des notions traitées en cours. Les questions 8 à
17 se rapportent à des notions traitées en cours.
Monsieur X et Madame Y vous consultent pour un conseil génétique.
Monsieur X a un cousin (M) qui est atteint d'une galactosémie. La galactosémie est une maladie récessive
autosomique qui atteint un enfant sur 40 000. Il existe une hétérogénéité génétique.
Madame Y est apparentée à deux hommes (I et J) qui sont décédés d'une dystrophie musculaire de
Duchenne (maladie récessive liée à l'X qui atteint un garçon sur 4000).
Question 1. Concernant le risque de Monsieur X et Madame Y d'être hétérozygote pour la galactosémie,
quelle(s) proposition(s) est (sont) exacte(s) ?
A: Le risque pour Monsieur X d'être hétérozygote pour la galactosémie est de 1/4.
B: Le risque pour Monsieur X d'être hétérozygote pour la galactosémie est de 1/8.
C: Le risque pour Madame Y d'être hétérozygote pour la galactosémie est celui de la population générale.
D: Le risque pour Madame Y d'être hétérozygote pour la galactosémie est de 1/100.
E: Le risque pour pour Madame Y d'être hétérozygote pour la galactosémie est 1/200
Question 2 . Quel est leur risque d'avoir un enfant atteint de la maladie?(choix simple)
A: 1/4
B: Le risque de la population générale.
C: 1/3200
D: 1/1600
E: 1/6400
Question 3 : Concernant la dystrophie musculaire de Duchenne, quelle(s) proposition(s) est (sont)
exacte(s) ?
A: La mère de Madame Y n'a aucun risque d'être conductrice puisque son fils W est sain.
B: La mère de Madame Y a un risque sur deux d'être conductrice.
C: Madame Y a un risque sur 2 d'être conductrice pour la dystrophie musculaire de Duchenne.
D: Madame Y a un risque sur 4 d'être conductrice pour la dystrophie musculaire de Duchenne.
E: Madame Y a un risque sur 8 d'être conductrice pour la dystrophie musculaire de Duchenne.
Question 4. Quel est le risque pour Monsieur X et Madame Y d'avoir un enfant atteint de dystrophie
musculaire de Duchenne, avant toute analyse moléculaire ? (choix simple)
A: 1/2.
B: 1/4.
C: 1/8.
D: 1/16.
E: Il dépend du statut de Monsieur X.
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Question 5. Madame Y est enceinte.Vous demandez une analyse moléculaire qui montre qu'elle est
porteuse de la mutation du gène DMD identifiée chez ses oncles à l'état hétérozygote. Elle souhaite
réaliser un diagnostique prénatal. Que lui proposez-vous ? (choix multiple)
A: Un prélèvement de sang maternel pour détermination du sexe fœtal.
B: Un prélèvement de trophoblaste pour détermination du sexe fœtal.
C: Une amniocentèse pour étude du caryotype fœtal.
D: Un prélèvement de trophoblaste pour recherche de la mutation si le sexe fœtal est masculin.
E: Un diagnostic préimplantatoire.
Question 6. Quels sont les critères qui permettent d'accepter une interruption médicale de grossesse pour
motif fœtal ?
A: S'il y a une certitude que le fœtus est atteint d'une affection d'une particulière gravité incurable au moment
du diagnostic.
B: S'il y a une forte probabilité que le fœtus soit atteint d'une affection d'une particulière gravité incurable au
moment du diagnostic.
C: Si le médecin traitant en fait la demande.
D: Si la femme enceinte en fait la demande.
E. Si l'âge de la grossesse est inférieur à 26 semaines d'aménorrhée.
Question 7. Madame Y est donc conductrice de la myopathie de Duchenne (cf question 5), et la mutation
familiale est connue. Un diagnostic prénatal par analyse directe est donc possible, mais on décide de
compléter avec une étude indirecte par sécurité. On étudie donc par PCR fluorescente deux marqueurs
microsatellites intra-géniques, DysA et Dys B, dont les allèles possibles sont respectivement : pour DysA :
1,2,3,4 et pour DysB : 5,6,7,8. Les résultats bruts (haplotypes non ordonnés) sont les suivants :
MmeY M. W Mère de Mme Y Grand-mère (maternelle) de Mme Y
Allèles obtenus pour DysA 2,3 1 1,2 2,3
Allèles obtenus pour DysB 7,8 5 5,7 6,7
Après reconstruction des haplotypes, et en l'absence de recombinaison, quelle(s) proposition(s) est (sont)
exacte(s) ?
A: L'haplotype du père de Mme Y est (par déduction) : 2(DysA) 7(DysB)
B: L'haplotype du père de Mme Y est (par déduction) : 3(DysA) 8(DysB)
C: L'haplotype du grand-père maternel de Mme Y est (par déduction) : 1(DysA) 5(DysB)
D: L'haplotype du grand-père maternel de Mme Y est (par déduction) : 2(DysA) 7(DysB)
E: L'haplotype morbide (lié à la maladie) est : 2(DysA) 7(DysB)
Question 8. A propos du génome humain, quelle(s) proposition(s) est (sont) exacte(s) ?
A: Le génome humain comporte le génome nucléaire et le génome mitochondrial.
B: Le génome humain n'inclut pas le génome mitochondrial.
C: Le génome humain est constitué en majorité d'ADN codant.
D: Le nombre total de gènes se situe au delà de 250 000.
E: Il existe une variabilité naturelle du nombre de chromosomes entre individus sains.
Question 9 : Concernant le diagnostic moléculaire des maladies génétiques, quelle(s) proposition(s) est
(sont) exacte(s) ?
A: Dans la majeure partie des cas, il n'est pas nécessaire pour établir un diagnostic de certitude.
B: L'approche de type « diagnostic direct » consiste à rechercher des mutations constitutionnelles délétères.
C: Le séquençage direct (selon la méthode de Sanger) est une approche de type « diagnostic direct ».
D: En routine diagnostique, l'approche de type « diagnostic direct » est la plus utilisée.
E: les méthodes de séquençage à haut débit permettent d'identifier les même types de mutations que le
séquençage direct selon la méthode de Sanger.
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Question 10. Concernant l'interprétation de données mutationnelles, quelle(s) proposition(s) est (sont)
exacte(s) ?
A: Les mutations de type « faux-sens » ont théoriquement pour effet le remplacement d'un acide aminé par un
autre au niveau de la protéine codée.
B: Les mutations de type « non-sens » ont théoriquement pour effet le remplacement d'un acide aminé par un
autre au niveau de la protéine codée.
C: La conséquence des insertions et/ou délétions de nucléotides dépend de la conséquence sur le cadre de
lecture.
D: Les mutations de type « faux-sens » sont toujours pathogènes.
E: Les mutations de types « non-sens » peuvent conduire à la synthèse d'une protéine tronquée.
Question 11. Concernant l'interprétation de données mutationnelles, quelle(s) proposition(s) est (sont)
exacte(s) ?
A: Toute variation de séquence localisée en région codante est pathogène.
B: Il existe une nomenclature officielle pour décrire les données mutationnelles.
C: Les mutations délétères en séquence codante ont un effet plus sévère que les mutations délétère en séquence
non codante.
D: L'effet délétère d'une variation de séquence en région codante peut consister en un impact fonctionnel au
niveau de l'ARN messager et/ou de la protéine codée par le gène muté.
E: L'interprétation de données mutationnelles peut nécessiter la recherche de la variation de séquence dans une
population contrôle (« témoins sains »).
Question 12. Concernant l'hétérogénéité des maladies génétiques, quelle(s) proposition(s) est (sont)
exacte(s) ?
A: L’hétérogénéité génétique est définie par la multiplicité des gènes impliqués dans la survenue d'une même
maladie (d'un même phénotype).
B: L'hétérogénéité génétique est définie par la diversité des maladies provoquées par les anomalies d'un même
gène.
C: L’hétérogénéité allélique est définie par la multiplicité des gènes impliqués dans la survenue d'une même
maladie (d'un même phénotype).
D: L’hétérogénéité allélique est définie par la multiplicité des mutations possibles dans un même gène.
E: Pour le gène CFTR, impliqué dans la mucoviscidose, il existe certaines mutations récurrentes fréquentes.
Question 13 : Concernant la chromatine, quelle(s) proposition(s) est (sont) exacte(s) ?
A: Elle correspond au contenu du noyau cellulaire.
B: Elle est constituée uniquement d'euchromatine.
C: Son composant primaire est le nucléofilament.
D: Elle est organisée en territoire chromosomique.
E: Elle caractéristique des cellules eucaryotes.
Question 14. Le caryotype humain permet de diagnostiquer :
A: Les maladies autosomiques récessives.
B: les aneuploïdies.
C: les triploïdies.
D: les maladies récessives liées au chromosome X.
E: les mutations ponctuelles.
Question 15. Une trisomie 21 par translocation robertsonienne est :
A: une anomalie par non disjonction méiotique.
B: une anomalie de structure équilibrée.
C: une anomalie de structure déséquilibrée.
D: donne une formule à 46 chromosomes.
E: nécessite la réalisation du caryotype des parents.
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Question 16. La non disjonction chromosomique :
A: explique l'apparition des anomalies de structure.
B: explique l'apparition des anomalies de nombre.
C: survient le plus fréquemment en méiose équationnelle.
D: explique 90% des trisomies 21.
E: explique l'apparition des trisomies 13 et 18.
Question 17. Concernant le mécanisme d'inactivation du chromosome X , quelle(s) proposition(s) est
(sont) exacte(s) ?
A: Un seul chromosome X est actif par cellule.
B: L'inactivation se fait au hasard.
C: L'inactivation se transmet de façon clonale.
D: Il s'agit d'un mécanisme de régulation épigénétique.
E: L'inactivation touche la structure de l'ADN.
Correction
Éléments importants de l'énoncé :
Galactosémie
maladie récessive autosomique → seuls les homozygotes mutés sont malades
atteint un enfant sur 40 000 → q² = 1/40000 donc q = 1/200 et Hz = 1/100
Dystrophie musculaire de Duchenne
deux hommes (I et J) qui sont décédés → mutation familiale, transmise
récessive liée à l'X qui atteint un garçon sur 4000 : q² = 1/4000
Question 1: ACD
A : Les parents de M. X sont hétérozygotes donc sont à
1, chacun des grands-parents est à 1/2 de risque, donc
l'oncle est toujours à 1/2 et X est à 1/4 .
C : Vrai, elle n'est pas apparentée à quelqu'un qui a la
galactosémie.
Question 2 : D
D: 1/4 * 1/4 * 1/100 (c'est-à-dire risque du père d'être hétérozygote multiplié par le risque de la mère d'être
hétérozygote, multiplié par le risque qu'ils transmettent tous les deux l'allèle muté.
Question 3 : BD
La mère de I et J est conductrice obligatoire, donc sa
fille est à 1/2 et donc Mme Y a 1/4.
Question 4 :D
D: C'est une maladie liée à l'X, donc il n'y a que les
garçons qui sont atteints :
1/2 (d'avoir un garçon) * 1/2 *1/4
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