1. DENOMINATION DU MEDICAMENT Co-Amiloride Teva 5/50 mg comprimés 2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE Les substances actives sont le chlorhydrate d’amiloride dihydraté et l’hydrochlorothiazide. Chaque comprimé contient 5,68 mg de chlorhydrate d’amiloride dihydraté (correspondant à 5 mg de chlorhydrate d’amiloride anhydre) et 50 mg d’hydrochlorothiazide. Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1. 3. FORME PHARMACEUTIQUE Comprimés. Le comprimé peut être divisé en doses égales. 4. DONNEES CLINIQUES 4.1. Indications thérapeutiques Hypertension : Chez les patients sous traitement de longue durée, on observe une diminution de la tension sanguine, ainsi que l’apparition d’une perte excessive de potassium. Œdème cardiaque : L’effet positif sur l'équilibre potassique peut s’avérer important, en particulier chez les patients digitalisés. Cirrhose hépatique, s’accompagnant d’ascite et d’œdème : Une diurèse satisfaisante se rétablit, s’accompagnant d’une diminution de la perte de potassium et d’un risque réduit d'alcalose métabolique, ainsi qu’un meilleur maintien de l’équilibre électrolytique. 4.2. Posologie et mode d’administration Posologie Hypertension: La posologie recommandée est de 1 comprimé par jour. On ne peut utiliser le CoAmiloride Teva qu’en administration unique ou associée à d’autres antihypertenseurs, tels que les médicaments d'action centrale et les bêta-bloquants. Si l’on utilise le Co-Amiloride Teva en association avec d’autres antihypertenseurs, il peut être nécessaire de réduire leur posologie. Les deux posologies seront adaptées par la suite. Œdème cardiaque : La dose initiale de Co-Amiloride Teva est de 1 comprimé par jour. Si nécessaire, on peut augmenter la posologie, mais il ne faut pas dépasser une prise de 2 comprimés par jour. Dès l'obtention de la diurèse, on essaiera de réduire la posologie du traitement d'entretien. Celui-ci peut s’effectuer de manière périodique. 1/12 Cirrhose hépatique accompagnée d’ascite : On débutera le traitement par une faible dose de CoAmiloride Teva (1 comprimé par jour). Si nécessaire, on peut augmenter progressivement la posologie jusqu’à l’obtention d’une diurèse efficace, sans dépasser une prise de 2 comprimés par jour. Les doses d’entretien peuvent être inférieures aux doses requises pour initier la diurèse. Dès la stabilisation du poids, on essaiera donc de réduire la posologie quotidienne. Chez les patients cirrhotiques, une réduction progressive du poids est particulièrement souhaitable, afin de réduire la possibilité de réactions indésirables, survenant lors d’un traitement par diurétiques. La posologie maximale pour toutes les indications est de 2 comprimés par jour (= 24 heures). 4.3. Contre-indications - Hypersensibilité aux substances actives ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1 ou aux autres dérivés sulfonamides. Hyperkaliémie (taux sériques de potassium supérieurs à 5,5 mEq/l – voir rubrique « Mises en garde spéciales et précautions d'emploi »). Anurie, insuffisance rénale aigue, affection rénale progressive et sévère (insuffisance rénale modérée à sévère), néphropathie diabétique. Traitement par d’autres diurétiques d’épargne potassique ou par suppléments potassiques (voir rubrique « Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions »). Grossesse (voir rubrique “4.6 Grossesse et allaitement”). Enfants (voir rubrique “4.4 Mises en garde spéciales et précautions particulières d'emploi”). 4.4. Mises en garde spéciales et précautions d’emploi Hyperkaliémie L'hyperkaliémie (taux sériques de potassium supérieurs à 5,5 mEq/l) constitue le risque principal des médicaments d’épargne potassique (voir rubrique « Contre-indications »). S’ils sont associés à un thiazide, ils peuvent provoquer tant une hypo-, qu’une normo- ou qu’une hyperkaliémie. La présence d’une insuffisance rénale ou d’un diabète sucré renforce ce risque d’hyperkaliémie. Chez les patients atteints d’affections cardio-pulmonaires, il faut être extrêmement prudent lorsqu’on instaure une thérapie d’épargne potassique. Lors du traitement, une hyperkaliémie survient surtout chez les personnes âgées et chez les patients souffrant d’une cirrhose hépatique ou d’un œdème cardiaque, mais aussi chez les patients atteints d’une affection rénale connue, chez ceux gravement malades ou chez ceux sous traitement diurétique radical ; un contrôle des taux plasmatiques de potassium, un ECG et un examen clinique (paresthésies, relâchement musculaire, fatigue, bradycardie, choc) sont nécessaires. Dans ce groupe de patients, on a mentionné des cas de décès. Il ne faut pas associer le Co-Amiloride Teva avec une administration de suppléments potassiques ou un régime riche en potassium, sauf en cas d’hypokaliémie sévère et/ou réfractaire. Néanmoins, si l’administration de suppléments potassiques s’avère nécessaire, il faut régulièrement contrôler la kaliémie. En cas d’hyperkaliémie, il faut arrêter immédiatement l’administration de Co-Amiloride Teva, et prendre éventuellement des mesures visant à réduire la kaliémie. Altération de la fonction rénale Si la clairance de la créatinine est inférieure à 30 ml/min, les thiazides ne sont pas efficaces. Chez les patients présentant un taux sanguin d’urée supérieur à 60 mg/100 mg (BUN > 30 mg/100 ml, Blood Urea Nitrogen, azote uréique sanguin), ainsi qu’une créatinémie supérieure à 1,5 mg/100 ml, ou 2/12 chez les diabétiques, il est préférable de ne pas administrer le Co-Amiloride Teva, sans un contrôle strict et régulier des taux sériques d’électrolytiques et de BUN. Lorsqu’on administre un médicament d’épargne potassique à des patients présentant une altération de la fonction rénale, on renforce la rétention potassique et il est donc possible qu’une hyperkaliémie survienne plus rapidement. Troubles électrolytiques Même si le risque de déséquilibre électrolytique est réduit avec le Co-Amiloride Teva, il faut surveiller attentivement l’apparition éventuelle de signes traduisant des troubles hydriques et électrolytiques, tels que : hyponatrémie, alcalose hypochlorémique, hypokaliémie et hypomagnésémie. Chez les patients présentant des vomissements excessifs ou chez les patients sous perfusion, il est particulièrement important de contrôler les électrolytes sériques et urinaires. Les signes ou symptômes alarmants de troubles hydriques et électrolytiques sont : sécheresse buccale, soif, faiblesse, léthargie, somnolence, nervosité, confusion, crampes ou douleurs musculaires, faiblesse musculaire, hypotension, oligurie, tachycardie et troubles gastro-intestinaux (tels que nausées et vomissements). Une hypokaliémie peut se développer suite à l’administration d’hydrochlorothiazide ou de tout autre diurétique puissant, particulièrement en cas de diurèse brutale, de traitement de longue durée ou de cirrhose sévère. L’hypokaliémie peut sensibiliser le myocarde ou renforcer sa réponse aux effets toxiques de la digitale (notamment, en augmentant la sensibilité ventriculaire). Habituellement, l’hyponatrémie induite par les diurétiques est légère et asymptomatique. Cependant, chez certains patients, elle peut devenir sévère et symptomatique. De tels patients nécessitent une attention particulière et un traitement efficace. Les thiazides peuvent diminuer l’excrétion urinaire de calcium. Ils peuvent causer une augmentation intermittente et légère de la calcémie, en l’absence de troubles connus du métabolisme calcique. Il faut arrêter l’administration de thiazides avant d’effectuer des tests de fonction parathyroïdienne. L’utilisation de l’association amiloride/hydrochlorothiazide nécessite une prudence particulière et un contrôle régulier des taux d’électrolytes, principalement chez les patients ayant un diabète, une insuffisance hépatique sévère, une altération de la fonction rénale, des maladies cardiovasculaires sévères chez les patients âgés ayant une réduction du débit urinaire et chez les patients atteints d’un lupus érythémateux disséminé. Azotémie Le chlorothiazide peut produire ou aggraver une azotémie, principalement en cas d’insuffisance rénale. En cas d’augmentation de l’azotémie ou d’oligurie survenant pendant le traitement d’une affection rénale, il faudra arrêter l'administration du diurétique. Affections hépatiques Chez les patients présentant une insuffisance hépatique ou une affection hépatique évolutive, il faut utiliser les thiazides avec prudence (de faibles modifications de l’équilibre hydrique ou électrolytique peuvent provoquer un coma hépatique). Troubles métaboliques Chez certains patients traités par thiazides, une hyperuricémie peut survenir, ainsi qu'une crise de goutte. Il peut être nécessaire d’adapter la posologie des antidiabétiques, tels que l’insuline. Les thiazides peuvent perturber la tolérance au glucose : chez les diabétiques, les besoins en insuline peuvent se modifier. Un diabète latent peut également devenir manifeste. 3/12 Un traitement par diurétiques thiazides peut s’accompagner d’une augmentation des valeurs plasmatiques de cholestérol et de triglycérides. Chez les diabétiques ou chez les patients où l’on suspecte un diabète, afin de limiter le risque d’hyperkaliémie, il faut déterminer l’état de la fonction rénale, avant de commencer le traitement par Co-Amiloride Teva. Il faut arrêter ce traitement minimum 3 jours avant d’effectuer un test de tolérance au glucose. Chez les patients gravement malades, pouvant être victimes d’une acidose respiratoire ou métabolique (tels que les patients présentant une affection cardio-pulmonaire ou un diabète décompensé), il faut être extrêmement prudent lorsqu’on commence un traitement d’épargne potassique. Une perturbation de l’équilibre acido-basique peut mener à une acidose, s’accompagnant d’une augmentation de la kaliémie. Les thiazides peuvent réduire les taux sériques de PBI (Protein-Bound Iodine, iode lié aux protéines), sans qu’il ne s’agisse d’une affection thyroïdienne. Réactions allergiques On a mentionné des cas d’aggravation ou de résurgence d’un lupus érythémateux disséminé/systémique, consécutifs à l'utilisation de thiazides. Population pédiatrique Chez l’enfant, la sécurité d’emploi de l’amiloride n’est pas établie. Par conséquent, son usage est déconseillé chez ces patients. Ce médicament contient du lactose monohydraté. Ce médicament est contre-indiqué chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares). Ce médicament contient également de l’amidon de blé. L'amidon de blé peut contenir du gluten, mais seulement à l'état de trace, et est donc considéré comme sans danger pour les sujets atteints d'une maladie cœliaque. Ce médicament contient également le colorant azoïque jaune orangé S (E110). Peut provoquer des réactions allergiques. 4.5. Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interaction Lorsqu’ils sont utilisés simultanément, les médicaments suivants peuvent présenter une interaction : Amiloride et hydrochlorothiazide Lithium : En général, le lithium ne peut pas être associé aux diurétiques. Ces derniers diminuent sa clairance rénale et constituent un risque supplémentaire important de toxicité neurologique et cardiaque du lithium. Il faut s’en référer aux notices des médicaments contenant du lithium, avant de prescrire ces produits. Anti-inflammatoires non stéroïdiens : Chez certains patients, l’administration d’anti-inflammatoires non stéroïdiens peut diminuer l’effet diurétique, natriurétique et antihypertenseur des diurétiques. L’administration concomitante d’inflammatoires non stéroïdiens et de diurétiques d’épargne potassique (y compris l'amiloride) peut causer une hyperkaliémie et une insuffisance rénale, en particulier chez les patients âgés. Il faut donc 4/12 surveiller attentivement la fonction rénale et la kaliémie, lorsqu’on administre simultanément l’amiloride et un anti-inflammatoire non stéroïdien. Amiloride On ne peut pas associer le Co-Amiloride Teva avec des suppléments potassiques (sous forme de médication), un régime riche en potassium ou des substituts sodés contenant du potassium, sauf en cas d’hypokaliémie sévère et/ou réfractaire. On ne peut pas utiliser simultanément l’amiloride et d’autres diurétiques d’épargne potassique (voir rubrique « Contre-indications »). Lorsqu’on associe le chlorhydrate d’amiloride avec un inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine, un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II, la ciclosporine ou le tacrolimus, le risque d’hyperkaliémie peut augmenter, principalement chez les patients ayant une altération de la fonction rénale. Par conséquent, lorsqu’on utilise simultanément le Co-Amiloride Teva et l'un des médicaments indiqués en cas d’hypokaliémie établie, il faudra être très prudent et effectuer un contrôle régulier de la kaliémie. Vu l’influence exercée par l’amiloride sur la clairance de la digoxine, il est possible que la réponse à la digoxine se modifie. Hydrochlorothiazide L’alcool, les barbituriques et les narcotiques peuvent potentialiser l’apparition d’une hypotension orthostatique. Antidiabétiques (oraux et l’insuline) : Une adaptation de la posologie des antidiabétiques peut s’avérer nécessaire car l’effet antidiabétique peut diminuer. Autres médicaments antihypertenseurs : L’effet est additif. Il faut arrêter le traitement par diurétiques 2 à 3 jours avant de commencer une thérapie par inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (IECA), afin de limiter le risque d’hypotension, survenant après la première prise. Corticostéroïdes, ACTH : Augmentation de la déplétion électrolytique (en particulier, hypokaliémie). Amines vasopressives (par ex. adrénaline) : La réponse aux amines vasopressives peut diminuer, mais cet effet est cependant insuffisant pour exclure leur utilisation. Myorelaxants non dépolarisants (par ex. tubocurarine) : La réponse aux myorelaxants peut augmenter. Glycosides digitaliques (cardiotoniques) : Les diurétiques peuvent augmenter la toxicité des glycosides cardiotoniques, en diminuant la kaliémie. Anticoagulants oraux : On a suggéré que les thiazides pouvaient contrecarrer l’effet des anticoagulants oraux. 5/12 Résines échangeuses d'anions (colestyramine et colestipol) : La présence de résines échangeuses d’anions réduit l’absorption d’hydrochlorothiazide. Après la prise d’une dose unique, la colestyramine et le colestipol se lient à l’hydrochlorothiazide, et réduisent son absorption au niveau gastro-intestinal de respectivement 85% et 43%. Interactions avec les tests biologiques : Vu leur effet sur le métabolisme calcique, les thiazides peuvent interférer avec les tests de fonction parathyroïdienne (voir rubrique “4.4 Mises en garde spéciales et précautions particulières d’emploi”). 4.6. Fertilité, grossesse et allaitement Chez la femme enceinte en bonne santé, présentant ou non un léger œdème, l’utilisation de diurétiques est contre-indiquée, vu l’exposition de la mère et du fœtus à des risques inutiles. L’administration de diurétiques n’empêche pas le développement d’une toxémie gravidique, et on ignore de façon certaine s’ils sont utiles lors du traitement de cette toxémie. Les thiazides traversent la barrière placentaire et passent dans le sang de cordon. Chez l’homme, des observations indiquent que l’hydrochlorothiazide est nuisible pour l’embryon. Les risques potentiels sont entre autres l’apparition d’un ictère chez le fœtus et le nouveau-né, une thrombocytopénie, ainsi que d’autres effets indésirables éventuels, tels qu’une dépression médullaire, survenant chez l’adulte. L’expérience est limitée en matière d’utilisation d’hydrochlorothiazide pendant la grossesse, en particulier durant le premier trimestre. Les études animales sont insuffisantes. L’hydrochlorothiazide traverse le placenta. Sur base du mécanisme pharmacologique d’action de l’hydrochlorothiazide, son utilisation durant le deuxième et le troisième trimestre peut compromettre la perfusion fœto-placentaire et peut provoquer des effets fœtaux et néonataux comme de l’ictère, des troubles de la balance électrolyte et de la thrombocytopénie. L’hydrochlorothiazide ne doit pas être utilisé pour des œdèmes gestationnels, de l’hypertension gestationnelle ou de la pré-éclampsie en raison du risque de diminution du volume de plasma et d’hypoperfusion placentaire, sans un effet bénéfique sur le cours de la maladie. L’hydrochlorothiazide ne doit pas être utilisé en cas d’hypertension essentielle chez des femmes enceintes excepté dans de rares situations où l’on ne peut avoir recours à aucun autre traitement. Les thiazides passent dans le lait maternel. On ignore si l’amiloride est éliminé dans le lait maternel. Si l’on estime que l’administration de ce médicament est nécessaire, la patiente doit arrêter d'allaiter. De faibles quantités d’hydrochlorothiazide sont excrétées dans le lait maternel. Des doses élevées de thiazides causant une diurèse intense peuvent inhiber la production de lait. L’utilisation de Co-Amiloride Teva est déconseillée pendant l’allaitement. Si l’on utilise Co-Amiloride Teva pendant l’allaitement, la dose doit rester la plus faible possible. 4.7. Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines Les effets de ce produit sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n’ont pas été étudiés. Néanmoins, on estime qu’un effet est improbable. Cependant, en cas de vertiges, de somnolence ou d’une diminution de concentration, on déconseille de conduire des véhicules ou d’utiliser des machines. 4.8. Effets indésirables 6/12 Les effets indésirables mentionnés lors d’un traitement par Co-Amiloride Teva correspondent aux effets secondaires classiquement associés à la diurèse, au traitement par thiazides ou à la pathologie sousjacente. Si l’on compare l’utilisation d’une association amiloride/hydrochlorothiazide à l’administration isolée de ces médicaments, les études cliniques n’ont démontré aucun risque accru d’effets indésirables. Lors de l’utilisation du Co-Amiloride Teva, on mentionne les effets indésirables suivants : Troubles du métabolisme et de la nutrition : Anorexie, modifications de l’appétit, déshydratation, troubles électrolytiques, goutte, hyponatrémie (voir rubrique “4.4 Mises en garde spéciales et précautions particulières d’emploi”), hyponatrémie symptomatique. Affections psychiatriques : Dépression, insomnie, confusion mentale, nervosité, somnolence. Affections du système nerveux : Dysgueusie, vertiges, céphalées, paresthésies, stupeur, perte de connaissance. Affections oculaires : Troubles visuels. Affections de l’oreille et du labyrinthe : Vertiges. Affections cardiaques : Arythmies, tachycardie, angine de poitrine. Affections vasculaires : Bouffées de chaleur (flush), hypotension orthostatique (peut être renforcée par l’alcool, les barbituriques, les anesthésiques ou les médicaments antihypertenseurs). Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales : Dyspnée, congestion nasale. Affections gastro-intestinales : Flatulence, douleurs abdominales, constipation, diarrhées, hémorragies gastro-intestinales, nausées, vomissements, hoquet. Affections de la peau et du tissu sous-cutané : Diaphorèse, prurit, éruption. Affections musculo-squelettiques et systémiques : Douleurs osseuses et dorsales, crampes musculaires, arthralgie. Affections du rein et des voies urinaires : Dysurie, incontinence, nycturie, modifications de la fonction rénale (incluant une insuffisance rénale). Affections des organes de reproduction et du sein : Impuissance. Troubles généraux et anomalies au site d’administration : Faiblesse, fatigue, malaise, soif, douleurs thoraciques. Investigations : Augmentation de la kaliémie (> 5,5 mEq/L). Lésions et intoxications : Intoxication à la digitale. Concernant les composants individuels du Co-Amiloride Teva, on a mentionné les effets indésirables complémentaires suivants : Amiloride : 7/12 Affections hématologiques et du système lymphatique : Anémie aplasique, neutropénie. Affections psychiatriques : Diminution de la libido. Affections du système nerveux : Encéphalopathie, tremblements, somnolence. Affections de l’oreille et du labyrinthe : Acouphènes. Affections cardiaques : Un patient, présentant un bloc cardiaque partiel, a développé un bloc cardiaque complet et des palpitations. Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales : Toux, dyspnée. Affections gastro-intestinales : Possibilité d’activation d’un ulcère peptique préalable, dyspepsie, sécheresse buccale. Affections hépatobiliaires : Ictère. Affections musculo-squelettiques et systémiques : Douleurs de la nuque, douleurs au niveau des membres. Affections de la peau et du tissu sous-cutané : Alopécie, prurit. Affections du rein et des voies urinaires : Polyurie, pollakiurie, spasme vésical. Investigations : Anomalies des tests de fonction hépatique, augmentation de la pression intra-oculaire. Hydrochlorothiazide : Infections et infestations : Sialadénite. Affections hématologiques et du système lymphatique : Agranulocytose, anémie aplasique, anémie hémolytique, leucopénie, purpura, thrombocytopénie. Troubles du métabolisme et de la nutrition : Hyperglycémie, hyperuricémie, hypokaliémie, légères modifications des lipides sériques. Affections psychiatriques : Nervosité. Affections oculaires : Troubles visuels transitoires, xanthopsie. Affections vasculaires : Angéite nécrosante (vasculite, vasculite cutanée). Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales : Dyspnée, incluant pneumonie et œdème pulmonaire. Affections gastro-intestinales : Pancréatite, crampes, irritation gastrique. Affections hépatobiliaires : Ictère (par cholestase intrahépatique). Affections de la peau et du tissu sous-cutané : Photosensibilité, urticaire, nécrolyse épidermique toxique. 8/12 Affections du rein et des voies urinaires : Néphrite interstitielle, glycosurie. Troubles généraux et anomalies au site d’administration : Réactions anaphylactiques, fièvre. Déclaration des effets indésirables suspectés La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via l’Agence fédérale des médicaments et des produits de santé - Division Vigilance - EUROSTATION II - Place Victor Horta, 40/40 - B-1060 Bruxelles - Site internet: www.afmps.be - e-mail: [email protected]. 4.9. Surdosage Concernant un surdosage chez l’être humain, on ne dispose d’aucune donnée. On ignore si l’hydrochlorothiazide et l’amiloride sont éliminables par dialyse. En cas de surdosage, les symptômes prévisibles les plus fréquents sont liés à la déshydratation et aux troubles électrolytiques (hypokaliémie, hypochlorémie, hyponatrémie). Ces symptômes incluent : sécheresse buccale, soif, somnolence, sensation de faiblesse, léthargie, agitation, convulsions, douleurs ou crampes musculaires, hypotension, oligurie, tachycardie et troubles gastro-intestinaux (nausées et vomissements). En cas d’administration de digitaliques, l’hypokaliémie peut renforcer les arythmies cardiaques. La prise en charge constitue en un traitement de soutien et symptomatique. On ne connaît aucun antidote spécifique. En cas de surdosage, il faut interrompre l’administration. Après l’induction de vomissements et/ou le lavage gastrique, il faut contrôler attentivement le patient. Contrôler la tension artérielle et la corriger si nécessaire. En cas d’hyperkaliémie, il faut prendre des mesures efficaces visant à abaisser la kaliémie. 5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES 5.1. Propriétés pharmacodynamiques Classe pharmacothérapeutique : Association d’un diurétique augmentant la perte de potassium à un diurétique d’épargne potassique. Code ATC : C03E A01 Hydrochlorothiazide : Au niveau du tubule distal, l’hydrochlorothiazide inhibe la réabsorption du sodium. Par conséquent, il renforce la natriurèse, qui s’accompagne d'une élimination accrue d'eau, d'ions chlorures et d'ions potassium. Une légère perte de magnésium et de bicarbonates survient également. L’excrétion urinaire de calcium peut diminuer. On ignore le mécanisme permettant à l’hydrochlorothiazide de contrôler l’hypertension. Habituellement, il n’exerce aucun effet sur la tension sanguine normale. Même si ce produit est principalement un médicament salidiurétique, des études in vitro ont démontré qu'il exerçait également un effet inhibiteur sur la carboanhydrase (relativement spécifique pour le mécanisme tubulaire rénal). Au niveau des globules rouges et du cerveau, il semble que 9/12 l’hydrochlorothiazide ne se concentre pas en quantités suffisantes pour y influencer l’activité de la carboanhydrase. Amiloride : Au niveau du tubule distal et lors du passage vers le tube collecteur cortical, l’amiloride empêche la réabsorption de sodium, et par conséquent la sécrétion urinaire de potassium et d'ions hydrogènes, même en l’absence d’aldostérone. Ceci faut suspecter une action directe du médicament sur les tubules. Lors d’un traitement continu, l’excrétion de sodium augmente de façon modérée. Par contre, l’excrétion de chlorures reste principalement inchangée, ce qui réduit le risque d’alcalose hypochlorémique. Association hydrochlorothiazide / amiloride : Il existe un effet additif des effets antihypertenseurs et diurétiques faibles du chlorhydrate d’amiloride, d’une part et de l’effet natriurétique, diurétique et antihypertenseur de l’hydrochlorothiazide, d’autre part. La perte de potassium et de bicarbonates semble également limitée. L‘utilisation de diurétiques peut donner lieu à une perte potassique et/ou à une alcalose métabolique. L’association d’hydrochlorothiazide et de chlorhydrate d’amiloride réduit ou prévient une perte excessive de potassium, de telle sorte que l’administration de suppléments potassiques oraux devient superflue. Chez certains patients, l’association de chlorhydrate d’amiloride et d’hydrochlorothiazide peut considérablement augmenter l’excrétion de sodium, d’une manière imprévisible pour un effet additif. Lors de l’association de ces 2 médicaments, le risque de perturbation de l’équilibre acido-basique est également plus faible, car ils exercent des actions opposées sur l’excrétion d’hydrogène. On a démontré que, vu la présence d’amiloride, le Co-Amiloride Teva provoquait une excrétion de magnésium plus faible que celle induite par les thiazides ou les diurétiques de l’anse, s’ils sont utilisés seuls. 5.2. Propriétés pharmacocinétiques Hydrochlorothiazide : La biodisponibilité de l’hydrochlorothiazide est d’environ 70%. La diurèse commence environ 2 heures après l’administration orale, et le pic est atteint après environ 4 heures. Le taux de liaison aux protéines plasmatiques est d’environ 2/3. Le volume de distribution est un peu plus élevé que le volume hydrique corporel total. L’action diurétique persiste pendant environ 6 à 12 heures. Le temps de demi-vie plasmatique (mesure des taux plasmatiques pendant minimum 24 heures) varie entre 5,6 et 14,8 heures. Il ne subit aucune métabolisation. Dans les 24 heures, minimum 61% de la dose orale sont éliminés par filtration et sécrétion, au niveau du tubule proximal. L’hydrochlorothiazide ne traverse pas la barrière hémato-encéphalique, mais bien la barrière placentaire. Amiloride : L’action d’épargne potassique de l’amiloride survient dans les 2 premières heures suivant l’administration orale. Elle atteint son maximum après environ 6 à 10 heures, et dure plus ou moins 24 heures. Le pic plasmatique est atteint après environ 4 heures, et le temps de demi-vie plasmatique varie entre 6 et 9 heures. La résorption de l’amiloride est d’environ 50% et ne dépend pas de la dose. L’amiloride ne se lie pas aux protéines plasmatiques, et se répartit également selon un volume un peu plus élevé que le volume hydrique corporel total. L’amiloride ne subit aucune métabolisation hépatique, et est sécrétée sous 10/12 forme inchangée au niveau du tubule proximal. Chez les patients souffrant de troubles hépatiques, on ne s’attend donc pas à une accumulation de chlorhydrate d’amiloride, tandis qu'en cas de syndrome hépato-rénal, une telle accumulation est prévisible. Dans les 72 heures suivant l’administration de 20 mg d’amiloride, environ 50% sont éliminés dans les urines, 40 % dans les selles. Association hydrochlorothiazide / amiloride : Généralement, l’association commence à agir dans les 2 à 4 heures qui suivent l’administration. L’effet diurétique et natriurétique atteint son maximum après environ 4 heures, et reste perceptible pendant plus ou moins 24 heures. Cependant, l’action diurétique efficace du médicament ne se maintient que 12 heures. L’activité efficace du médicament persiste du moins 12 heures, et son action d'épargne potassique est perceptible pendant 24 heures. La biodisponibilité du chlorhydrate d’amiloride et de l’hydrochlorothiazide, administrés sous forme de comprimés de Co-Amiloride Teva, s’élève environ à 85% de la biodisponibilité obtenue après l’administration simultanée mais séparée de comprimés de chlorhydrate d’amiloride et de comprimés d’hydrochlorothiazide. Si l’on compare les effets salidiurétiques et diurétique des comprimés administrés séparément et l’effet des comprimés contenant une association de 5 mg de chlorhydrate d’amiloride et de 50 mg d’hydrochlorothiazide, on n’observait aucune différence significative. Sous forme de Co-Amiloride Teva, les temps de demi-vie du chlorhydrate d’amiloride et de l’hydrochlorothiazide ne diffèrent pas de manière significative par rapport à ceux observés lors d’une prise simultanée de comprimés séparés de chlorhydrate d’amiloride et d’hydrochlorothiazide. Dans les 72 heures suivant l’administration de Co-Amiloride Teva, on a retrouvé dans les urines 42% d’amiloride (sous forme inchangée) et 52% d’hydrochlorothiazide (sous forme inchangée). 5.3. Données de sécurité préclinique Aucune donnée disponible. 6. DONNEES PHARMACEUTIQUES 6.1. Liste des excipients Lactose – Amidon de blé – Amidon prégélatinisé – Glycolate d’amidon sodique – Stéarate de magnésium – Jaune orange S (E110). 6.2. Incompatibilités On ne connaît aucun cas d’incompatibilité. 6.3. Durée de conservation 2 ans. 6.4. Précautions particulières de conservation À conserver à température ambiante (15 - 25°C). À conserver dans l’emballage extérieur d'origine, à l’abri de la lumière. 6.5. Nature et contenu de l’emballage 11/12 Plaquette contenant 30, 60 et 120 comprimés. Emballage unitaire. Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées. 6.6. Précautions particulières d’élimination Pas d’exigences particulières. 7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE Teva Pharma Belgium S.A. Laarstraat 16 B-2610 Wilrijk 8. NUMERO DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE BE201074 9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION / DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION A. Date de première autorisation : 22.03.1999. B. Date de dernier renouvellement : 22.03.2004. 10. DATE DE DERNIERE MISE A JOUR DU TEXTE A. Date de dernière mise à jour du résumé des caractéristiques du produit : 08/2015. B. Date de l’approbation du résumé des caractéristiques du produit : 08/2015. 12/12