Notion de chirurgie oncoplastique dans le
traitement conservateur du cancer du sein
Pour commencer, petit rappel historique :
La chirurgie oncologique mammaire initiale consistait en la mammectomie
élargie de Halstedt emportant le sein, le muscle pectoral et les ganglions.
C’est en 1960, grâce à l’association avec la radiothérapie, que la notion de
traitement conservateur dans la chirurgie du cancer du sein a été introduite.
Les années 80’ voient avec l’amélioration des techniques de dépistage, une
augmentation des lésions mammaires de petites tailles et de là, une
augmentation du nombre de traitement conservateur.
Dans les années 90’, les indications de traitements conservateurs sont élargies
aux lésions infiltrantes de plus de 2 cm.
Limites du traitement conservateur ?
Le problème principal du traitement conservateur est dans le compromis entre
une exérèse large de la lésion avec des marges d’exérèse saines et un résultat
esthétique satisfaisant.
Ce problème est d’autant plus vrai pour les tumeurs des quadrants inférieurs et
internes, et que de nos jours, nos patientes opérées d’un cancer du sein
gardent le plus souvent une espérance de vie importante.
C’est pourquoi, dans les années 90’ des techniques chirurgicales basées sur la
chirurgie plastique ont été adaptées dans les traitements conservateurs du
cancer du sein.
Les techniques les plus connues sont les techniques en T inversé, en J, en L, ou
encore du sillon sous mammaire.