LA PRÉPARATION AU RISQUE DE PANDÉMIE GRIPPALE
LA PRÉPARATION AU RISQUE DE PANDÉMIE GRIPPALE
L'organisation des soins, les mesures de protection
Face à un tel risque sanitaire, il est important de se
doter de repères, pour s'informer régulièrement et pour
décider des actions à mener si la situation l'exigeait.
Des documents spécifiques sont à la disposition des
professionnels de santé, qui couvrent tous les champs de
lutte contre une pandémie grippale.
LES RECOMMANDATIONS AUX ENTREPRISES
pour la continuité des activités économiques et la
prévention sanitaire en période d'endémie
Par l’ampleur de ses conséquences, la grippe pandémique
peut constituer une menace redoutable, non seulement
sur le plan humain mais aussi sur le plan de l’organisation
de la société et de la vie économique.
Un objectif fondamental sera alors de concilier la
continuité des activités du secteur privé (comme du
secteur public) et la protection de la santé des salariés,
dans l’intérêt du bon fonctionnement de la société dans
son ensemble.
Face à une pandémie dont les conséquences sanitaires
seraient limitées, l’objectif sera d’assurer un
fonctionnement de l’entreprise ou de l’administration le
plus proche possible des conditions normales. Il
appartiendra à chacun, du chef d’entreprise ou de service
à l’ensemble des employés, d’adopter un comportement
solidaire afin que l’activité soit aussi peu perturbée que
possible.
Une démarche d'anticipation est préconisée, passant
par l'élaboration d'un « PLAN DE CONTINUITÉ »
Cette démarche doit prévoir à la fois les modes
d'organisation spécifiques et la protection des
personnels présents sur les lieux de travail.
Elle concerne aussi bien les grandes entreprises que les
PME et les TPE, d'autant que les petites entreprises
seront souvent plus sensibles à un environnement
perturbé. Fortement recommandée pour les collectivités
territoriales et les entreprises, l'élaboration du plan de
continuité est obligatoire pour les administrations de
l'État.
Le plan de continuité doit être fondé sur un examen des
conséquences vraisemblables de la pandémie sur l’activité
habituelle, sur l’identification et la hiérarchisation des
missions devant être assurées en toutes circonstances,
de celles pouvant être interrompues pendant une à deux
semaines et de celles pouvant l’être de 8 à 12 semaines.
Les ressources nécessaires à la continuité des activités
indispensables seront ensuite évaluées : moyens humains
(en termes d’effectifs et de compétences) et moyens
matériels, affectations financières, conseil juridique, etc.
Une part essentielle du plan sera consacrée aux mesures
de protection de la santé des personnels.
Pour en savoir plus
consulter en ligne
la fiche G1
la fiche G1
du Plan gouvernemental
GRIPPE AVIAIRE ET RISQUES PROFESSIONNELS
GRIPPE AVIAIRE ET RISQUES PROFESSIONNELS
La réglementation relative à la prévention du risque
biologique est applicable, dès lors que la nature de
l'activité peut conduire à exposer les travailleurs à des
agents biologiques. Ces dispositions de prévention du
risque biologique, y compris des zoonoses, sont fondées
sur le classement des agents biologiques en quatre
groupes, selon l'importance des risques d'infection qu'ils
présentent pour les travailleurs et pour la collectivité
(article R. 231-61-1 du code du travail).
Pour la santé humaine, les influenzavirus de type A sont
actuellement classés dans le groupe de danger 2 pour
l'homme. Ce classement, déjà ancien, n'a pas prévu
l'émergence d'agents biologiques nouveaux tels que
l'agent du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) ou
maintenant le virus influenza aviaire hautement
pathogène H5N1 transmissible à l'homme. Comme cela a
été fait à l'instigation de l'OMS pour le Coronavirus
responsable du SRAS, il est prudent - dans l'attente
d'un éventuel arrêté de classement en groupe 3 -
d'appliquer au virus influenza H5N1 les mesures de
prévention visant les agents biologiques du groupe 3, en
particulier les mesures de prévention des risques
professionnels lors de d'isolement des oiseaux ou
volailles contaminés ou susceptibles de l'être.
En pratique, ce sont les entreprises qui ont une activité
directement liée aux oiseaux qui sont visées, néanmoins
les entreprises du BTP peuvent être concernées
lorsque des salariés interviennent sur des lieux
fréquentés par les oiseaux (couvreurs, poseurs
antennes...) En cas d'épizootie, appliquer les conseils
de prudence vis-à-vis des oiseaux malades ou morts. On
peut s'inspirer de la fiche pratique « Que faire lors de
la découverte d'un oiseau mort ».