fiche_presed_2014 projet Arborisk - AMRUGE Côte d`Ivoire

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ARBORISK
Projet de partenariat rénové pour la recherche au service
du développement de la Côte d’Ivoire (C2D)
(Novembre 2014 – Novembre 2016)
Equipe coordinatrice concernée (+ adresse) : ARBORISK, Laboratoire de
transmission entomologique, équipe Maladies émergentes et ré-émergente, Institut Pierre
Richet, BP 1500 Bouake, Côte d’Ivoire, tel : +225 05 64 14 77.
Intitulé du projet :
Résumé
Depuis plusieurs années, la santé humaine est menacée par l’apparition de pathologies
causées par des virus transmis par des insectes vecteurs, notamment les moustiques.
Toutefois, seule une centaine d’entre eux est connue pour causer des infections
symptomatiques plus ou moins graves chez l’homme. Ces infections sont regroupées sous
l’appellation d’« arboviroses » et les plus importantes en santé publique sont la dengue, le
chikungunya et la fièvre jaune, toutes trois transmises par des moustiques du genre Aedes.
Plusieurs facteurs, tels que les changements climatiques, l’urbanisation non contrôlée,
l’explosion démographique, les transports internationaux (aériens, terrestres ou maritimes)
favoriseraient la circulation des virus et des vecteurs à travers le monde. L’absence d’outils
prophylactiques et thérapeutiques efficaces contre ces infections arbovirales sont souvent
évoqués pour expliquer ces phénomènes d’émergence rapide et seule la lutte anti-vectorielle
apparaît être le seul outil préventif efficace.
Le projet ARBORISK se focalisera sur l’étude du risque de transmission de 4 arboviroses
majeures, aujourd’hui considérées comme les plus importantes en santé publique et à fort
risque de ré-émergence en Afrique, et en particulier en Côte d’Ivoire et au Burkina-Faso : la
fièvre jaune, la dengue, le chikungunya et la fièvre à Zika, qui sont toutes transmises par des
moustiques du genre Aedes, notamment par Aedes aegypti et potentiellement par Ae.
albopictus. Avec la présence de ces différents vecteurs et celle des arbovirus en provenance
des pays de la sous-région, dans des agglomérations de grandes tailles, le risque de
propagation de des arboviroses pourrait dès lors augmenter en Côte d’Ivoire, et menacer les
pays voisins ; comme le Burkina-Faso
Devant ces risques accrus de circulation et de transmission des arboviroses, il apparaît
nécessaire de se doter de nouvelles méthodes et indicateurs afin de surveiller et de détecter
l’apparition de ces infections virales. Le projet ARBORISK propose une approche
multidisciplinaire et pluri-institutionnelle pour évaluer le risque de transmission des
arboviroses en zones urbaines de Côte d’Ivoire et du Burkina-Faso, en suivant l’axe AbidjanOuagadougou. Ce projet se décompose en 7 objectifs spécifiques, multi-disciplinaire, et
intégrés (anthropologie, entomologie, épidémiologie, virologie, immunologie et géorgraphie)
Dernière mise à jour : le 23 octobre 2014
qui nécessiteront la collaboration de plusieurs partenaires, ivoirien, burkinabé et français:
CRD, IPCI, IRD, IRSS, IPR, CEMV et INHP.
Outre ces objectifs scientifiques, qui permettront de développer des connaissances
nouvelles, le projet ARBORISK ambitionne de renforcer les capacités de ses acteurs dans
les différents domaines concernés par des collaborations nationales et internationales, pour
les institutions impliquées en Côte d’Ivoire.
La réalisation du projet permettra principalement la mise en place d’un réseau associant de
nombreux scientifiques ivoiriens, bukinabé et français aux acteurs de la lutte contre les
arboviroses (INHP). Ce réseau scientifiques-acteurs pourra permettre ensuite une meilleure
gestion des épidémies d’arboviroses en cas de survenue et le déploiement d’une lutte plus
efficace. En effet, devant des cas suspectés ou identifiés d’arboviroses en Côte d’Ivoire, le
Ministère de la santé pourrait alors s’adresser au « réseau ARBORISK » pour la mise en
place d’une stratégie efficace de détection du risque d’expansion de l’épidémie et l’initiation
d’une lutte anti-vectorielle pertinente.
Objectifs
Objectif général
Ce projet vise à évaluer le risque de transmission des arboviroses (dengue, chikungunya,
fièvre jaune et zika), par une approche pluridisciplinaire, en zones urbaines de Côte d’Ivoire
et du Burkina-Faso.
Objectifs spécifiques
•
•
Pour répondre à cet objectif général, le projet ARBORISK propose une approche
multidisciplinaire et pluri-institutionnelle, permettant de définir des objectifs spécifiques en
fonction des différentes disciplines mobilisées. Le projet Arborisk se décompose ainsi en 7
objectifs spécifiques et complémentaires :
• 1. Evaluer auprès des acteurs sociaux (institutionnels, soignants, populations), les
perceptions, les savoirs populaires ou professionnels et les pratiques de soins
préventives, prophylactiques ou curatives relatives aux entités nosographiques
potentiellement en lien avec des arboviroses ;
• 2. Identifier les espèces Aedes vectrices des arboviroses et déterminer leur distribution
spatio-temporelle;
• 3. Evaluer le risque de transmission des arboviroses par les vecteurs du genre Aedes,
par détermination des indices stégomyiens et le taux d’infection virale;
• 4. Evaluer la prévalence des différents arbovirus au sein des populations cibles;
• 5. Mesurer le niveau du contact Homme-Vecteur par l’utilisation du biomarqueur salivaire
d’exposition;
• 6. Cartographier le risque des arboviroses à différentes échelles spatiales et
temporelles ;
• 7. Evaluer la sensibilité des Aedes aux insecticides et la bio-efficacité des larvicides
Dernière mise à jour : le 23 octobre 2014
Domaines scientifiques
Atelier projet Arborisk : 1 et 4 eme
trimestre.
Entomologie médicale, épidémiologie,
géographie, immunologie, socioanthropologie, virologie
Rapport du projet : 1 et 4 eme trimestre
Formation qPCR vecteur / IRD/
MIVEGEC : 2 eme trimestre
Comité éthique : 1 er trimestre
Partenariat et bénéficiaire
Année 2 (2016) : Site d’étude : Bouake &
Aboisso
No. Equipes
bénéficiaires
No. Chercheurs
(hommes/femmes)
No Chercheurs
Nord
No. Chercheurs
Sud
Programme identique à celui de année
précédente pour les objectifs 1 à 7.
7
13 (10 / 3)
Analyses statistiques : 3 derniers
trimestres
3-
Année 3 (2017)
10-
Analyses statistiques : 1 er trimestres
Atelier projet Arborisk : 2 eme trimestre
Rapport du projet : 2 et 4 eme trimestre
Dotation
globale
recherche, missions, équipements)
(répartition
:
Spécificités du projet
130 000 € (85 274 410 F CFA)
Recherche : 62 025.27 €
Missions : 49 537.00 €
Équipements : 7281.50 €
Chronogramme
Année 1 (2015) : Site d’étude : Abidjan et
Bobo-Dioulasso
Objectif 1 (socio-anthropologie) : 1 er
trimestre
Objectif 2 (Entomologie médicale) : 3
premiers trimestres
Objectif 3 (Indice et taux d’infestation des
vecteurs) : 3 eme trimestre
Objectif 4 (prévalence des arbovirus chez
les populations) : 2 eme trimestre
Objectif 5 (Biomarqueurs salivaire) : 2
eme trimestre
Objectif 6 (cartographie) : 2 premiers
trimestres
Objectif 7 (sensibilité des Aedes aux
insecticides) : 2 et 3 eme trimestre.
Analyses statistiques : 3 derniers
trimestres.
Le projet ARBORISK ambitionne de
renforcer les capacités de ses acteurs
dans les différents domaines concernés
par des collaborations nationales et
internationales, pour les institutions
impliquées en Côte d’Ivoire.
1) Développement de connaissances
nouvelles
La réalisation de chaque objectif
spécifique permettra le développement de
connaissances
nouvelles
sur
l’identification et l’évaluation de la
transmission des arboviroses pour les
institutions ivoiriennes intégrées au projet.
Une grande force du projet ARBORISK est
que ces connaissances concerneront
plusieurs
disciplines
scientifiques
(anthropologie, virologie ,entomologie,
épidémiologie,immunologie et géographie.
2) Renforcer les capacités des équipes
ivoiriennes
Par l’utilisation de la biologie moléculaire,
dans l’identification des arbovirus au
niveau des moustiques vecteurs.
Dernière mise à jour : le 23 octobre 2014
3) Le projet envisage la réalisation de
formation et de perfectionnement de
membres du projet (IPR, CEMV, IPCI) au
biomarqueur salivaire, grâce à l’appui de
l’IRD-MIVEGEC. Ceci, pour mesurer le
niveau du contact Homme-Vecteur.
Les activités du projet ARBORISK
pourraient permettre la réalisation d’autres
thèses
en
entomologie,
virologie,
anthropologie ou géographie, qui seraient
de la même manière co-encadrées par les
chercheurs du projet, du Sud et du Nord
(IRD-MIVEGEC).
Au cours de ce projet des études seront
faites sur les TDR d’identification de
arboviroses afin de valider ou non ces
TDR.
Résultats de recherche/Faits
marquants
Analyser, pour chacune des aires
socioculturelles, des entités nosologiques
populaires (populations, institutionnels et
soignants) en rapports avec des
arboviroses.
Identifier les espèces d’Aedes présentes
avec leur distribution spatiale dans chaque
site d’étude.
Connaitre la typologie des gîtes larvaires
liés aux différentes espèces dans les sites
d’étude.
Connaitre les indices entomologiques et
les taux d’infection virale des vecteurs
dans les sites d’étude
Connaissance du statut des Aedes par
rapport aux principaux insecticides utilisés
en LAV
Activités transversales
Valorisation, colloque, formation, innovation…
Avant le début des activités, un atelier
sera organisé pour l’harmonisation des
actions des différents intervenants aux
projets
- Un deuxième atelier (Mi-parcours) sera
organisé pour la restitution des résultats à
mi-parcours du projet et la formation à la
rédaction des articles scientifiques.
- Enfin un atelier de restitutions des
résultats définitifs et de bilan du projet
sera organisé.
- Un séminaire de formation théorique et
pratique à l’utilisation des biomarqueur
comme méthode d’évaluation de la lutte
anti-vectorielle.
- La valorisation des travaux se fera sur le
plan individuel à travers la rédaction de
mémoires de stage de Master 2 et de
thèses de doctorat. Elle se fera également
par la rédaction d’articles scientifiques et
par la participation à des congres
internationaux.
Perspectives :
Mettre en place un réseau scientifiquesacteurs « réseau ARBORISK » qui pour
permettre une meilleure gestion des
épidémies d’arboviroses.
Identifier la présence d’Aedes albopictus
dans les sites d’étude (ou absence)
Séroprévalence des populations des sites
d’étude par rapport aux différents virus
Contact
Nom du coordonnateur + mél + tél
Valider les TDR (DENV, CHIKV) comme
outil diagnostic de terrain
Dr ADJA Akré Maurice
Transfert de technologie (IRD)
biomarqueur salivaire Aedes à IPR
Email : [email protected]
Tél: 00 225 05 64 14 77
du
Institut Pierre Richet /Université FHB
Spatialisation des risques et Production de
cartes thématiques
Dernière mise à jour : le 23 octobre 2014
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