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Le marché boursier américain connaît une avancée
remarquable depuis un an et cette tendance devrait se
poursuivre au cours de l’été. Les conditions préalables
à une nouvelle progression demeurent les taux d’intérêt
historiquement bas, l’amélioration constante de l’économie
mondiale, la faible inflation et le redressement des bénéfices
des entreprises. Toutefois, comme les marchés n’évoluent
jamais de façon linéaire, du moins pendant une période
prolongée, nous prévenons les investisseurs d’être prudents
à court terme. Au plan technique, le marché semble être
suracheté et de nombreux investisseurs cherchent des raisons
de réaliser des profits. Même si l’économie prend rapidement
du mieux en 2010, nous pourrions entrer dans une longue
période de croissance inférieure à la tendance dès 2011, ce
qui aurait des incidences négatives sur les marchés boursiers.
L’économie mondiale reprend du terrain, comme le montre le
bond appréciable de la production industrielle et du commerce
mondial. En fait, la croissance de l’économie américaine cette
année risque davantage d’être supérieure aux prévisions plutôt
qu’inférieure. Les pressions déflationnistes permettent aux
banques centrales des pays du G7 de maintenir leur taux
directeur respectif à des niveaux extrêmement bas, ce qui
est favorable à l’expansion économique et à la réévaluation
continue des actifs risqués. Le regain de confiance des
consommateurs et des entreprises, la reconstitution des
stocks et la reprise cyclique des dépenses d’investissement
des entreprises vont vraisemblablement stimuler la croissance
au cours des mois à venir. L’économie poursuivra son ascension
et les cours boursiers grimperont, tant et aussi longtemps que
les taux demeurent à des niveaux très expansionnistes.
Tôt ou tard, la Réserve fédérale devra resserrer sa politique
monétaire, ce qui pourrait entraîner une brève correction
généralisée du marché boursier. Par la suite, le marché devrait
renouer avec sa tendance haussière, dans quel cas nous
serions intéressés à acheter. Un marché baissier ne débute
généralement pas avant que le resserrement de la politique
monétaire des banques centrales tire à sa fin.
Bien que nous soyons optimistes à l’égard des actions
américaines pour les trois à six prochains mois, les pronostics à
long terme sont assombris par des inquiétudes concernant la
dette publique croissante et une rechute du marché américain de
l’habitation. Au cours des 18 derniers mois, l’endettement du
secteur privé a été remplacé par l’endettement du secteur public.
Les ratios dette/PIB de la plupart des pays du G7 sont maintenant
à des niveaux inacceptables et sans doute insoutenables. Une
plus grande austérité budgétaire et des augmentations d’impôts
seront nécessaires pour ramener les déficits à des niveaux
acceptables. Les conséquences pourraient être une croissance
économique inférieure à la tendance, une concurrence accrue
et une baisse des revenus et des marges bénéficiaires, aucune
n’étant de bon augure pour les marchés boursiers.
Nous sommes aussi préoccupés par la situation du marché
américain de l’habitation et ses incidences sur le secteur
bancaire. Le nombre de saisies se situe toujours à des niveaux
records, les mesures fiscales du gouvernement pour les
acheteurs d’une première maison prendront bientôt fin et
les taux des prêts hypothécaires à 30 ans sont en hausse.
À notre avis, deux éléments importants de notre stratégie de
portefeuille devraient procurer des rendements supérieurs aux
investisseurs au-delà de 2010. D’abord, comme la part des
revenus de dividendes devrait représenter une part sans cesse
croissante du rendement total, elle devrait être accentuée dans
les portefeuilles. Ensuite, nos perspectives à long terme ne sont
pas favorables à une stratégie « d’achat et de conservation » –
les investisseurs doivent adopter une approche plus tactique. Ce
second élément va à l’encontre du vieux principe selon lequel
il ne faut pas chercher à anticiper l’évolution des marchés.
Toutefois, l’histoire nous enseigne qu’il n’est pas dans l’intérêt
des investisseurs d’être entièrement investis dans les actions en
tout temps. La répartition de l’actif constitue un déterminant
crucial, le plus important en fait, du rendement à long terme
des placements.
Stratégie boursière américaine
Mise à jour de la stratégie
PAUL DANESI, CIM – DIRECTEUR GÉNÉRAL, GROUPE CONSEIL EN PORTEFEUILLES