la methode mezieres chez une patiente fibromyalgique

Mémoire de fin de formation à la méthode Mézières
LA METHODE MEZIERES CHEZ UNE
PATIENTE FIBROMYALGIQUE
Franck Margerin (8)
« Mieux connaitre pour mieux traiter »
FOUGERAT-DELEFORGE Julie AMIK Promotion 2010-2012
- 2 -
GLOSSAIRE :
C vertèbre cervicale
EIAS épine iliaque antéro supérieure
HAS haute autorité de santé
MI membre inférieur
MS membre supérieur
OMS Organisation mondiale de la santé
RI rotation interne
RE rotation externe
SCOM sterno Cleido occipito mastoïdien
REMERCIEMENT
Je tiens à remercier tous les enseignants de l’AMIK pour leur dynamisme et leur plaisir à partager leur
savoir sur la méthode Mézières et leur pratique professionnelle.
Merci beaucoup à Madame L, ma patiente pour sa collaboration dans ce travail.
Merci enfin à mes collègues et mon mari pour leurs échanges d’idées et leur patience.
- 3 -
PLAN
A. PRESENTATION DE LA FIBROMYALGIE Page 4
1. La définition selon OMS 1990 :
2. L’épidémiologie
3. Description de la maladie
4. Les répercussions sur la vie professionnelle et personnelle
5. Les critères de diagnostic
B. PRESENTATION DE LA PATIENTE Page 7
1 La présentation de la patiente
2 Les antécédents
3 L’anamnèse
4 La demande de la patiente
5 - Les médicaments et l’hygiène de vie
6 Les activités professionnelles et les loisirs
7 Les douleurs
8 Le profil psychologique
9 La fatigue et le sommeil
10 Les radios
C. LE BILAN KINESITHERAPEUTIQUE Page 11
1 Observation debout position normale
2 Profil droit et gauche
3 La respiration
4 Dos
5 Observation debout pieds joints
6 Penché en avant
7 Position couché
8 Mise en tension des membres
9 Mon diagnostic kinésithérapique et mes objectifs
D. LA PREMIERE SEANCE Page 13
E. BILAN DES SEANCES ET MES RESSENTIS Page 14
F. CONCLUSION Page 16
G. BIBLIOGRAPHIE Page 17
- 4 -
A. PRESENTATION DE LA FIBROMYALGIE
Du latin Fibra (fibre), et du grec myo (muscle) et algo (douleur)
1. La définition selon Organisation Mondiale de la Santé 1990
La fibromyalgie ou syndrome polyalgique idiopathique diffus est une maladie caractérisée par un
état douloureux musculaire chronique (myalgie diffuse) étendu ou localisé à des régions du corps
diverses. Elle se manifeste notamment par une allodynie (la survenue d’une douleur déclenchée par un
stimulus qui est normalement indolore) tactile et une asthénie (fatigue) persistante.
En 1992 la fibromyalgie est reconnue comme une maladie rhumatismale non spécifique alors qu’elle
était auparavant considérée comme une maladie psychiatrique par les médecins.
2. L’épidémiologie
En France, selon HAS, une étude (1) de 1986 montre que la prévalence du syndrome fibromyalgique
est de 2.2% de la population générale soit environ 680 000 personnes. Il est à noter que la prévalence
d’une maladie rare est de 1/1000, nous sommes donc en présence d’un syndrome beaucoup plus présent
qu’une maladie rare. La fibromyalgie touche principalement les femmes entre 30 et 50 ans.
3. Description de la maladie :
Ces manifestations n’ont à ce jour pas d’explications physiopathologiques et ne s’accompagnent pas
d’anomalies biologiques. Plusieurs facteurs sont susceptibles de déclencher la fibromyalgie comme une
susceptibilité génétique, une vulnérabilité psychologique, des troubles du métabolisme de la sérotonine
ou encore une infection, des microtraumatismes musculaires, un traumatisme cervical, des événements
affectifs (divorce, décès…). Avant de faire le diagnostic, le médecin écarte des causes traumatiques,
rhumatismes et d’affections endocriniennes, cancéreuses ou infectieuses.
a) Principalement la douleur : (2) « La douleur, toujours étendue et diffuse, peut
débuter au cou et aux épaules, pour s’étendre ensuite au reste du corps, notamment,
au dos, au thorax, aux bras et aux jambes. Elle est permanente mais aggravée par les
efforts, le froid, l’humidité, les émotions et le manque de sommeil, et s’accompagne
de raideur matinale. La distinction entre douleur articulaire et musculaire est d’autant
plus difficile que les patients ont l’impression d’un gonflement des zones
douloureuses et de paresthésies des extrémités en l’absence de tout signe objectif
d’atteinte articulaire ou neurologique »
b) La fatigue (asthénie) : Elle est constante et quotidienne. Elle provoque chez le
patient une intolérance à l’effort physique ou intellectuel.
c) Des troubles du sommeil : Ceux-ci se caractérisent par des nuits courtes non
réparatrices. Le patient présente des difficultés à s’endormir et des réveils nocturnes.
- 5 -
d) Des troubles anxieux et dépressifs : « Mal-être » Nous ne savons pas à ce jour
s’ils sont la cause ou la conséquence de la maladie. Mais le stress, la nervosité,
l’émotivité, voire aussi le repli sur soi et la déprime sont des symptômes fréquents.
e) Le colon irritable: le patient présente des ballonnements, des perturbations du
transit intestinal et douleurs abdominales
f) Les autres Symptômes fréquents :(3)
Maux de tête, évocateurs s’ils sont d’apparition récente,
La vessie irritable avec envie fréquente d’uriner,
Les règles douloureuses et irrégulières,
La sensibilité exagérée au froid avec quelquefois un syndrome de Raynaud,
La nécessité d’un déverrouillage matinal,
L’impression subjective de gonflement des points douloureux,
Les fourmillements des mains et des pieds,
Les bourdonnements d’oreilles (acouphènes),
Le syndrome des jambes sans repos,
Les crampes des mollets,
Une frilosité,
L’hypoglycémie,
Les engourdissements,
Les troubles de l’équilibre,
Les problèmes sexuels,
Les douleurs de type sciatique,
Une transpiration exagérée,
Un manque de souffle survenant par accès,
Une bouche sèche.
4. Les répercussions sur la vie personnelle et professionnelle (3)
Sur le plan professionnel, le patient est vite fatigué et présente des douleurs ; son travail devient
pénible malgré des arrêts répétés durant la journée, d’où une difficulté à se maintenir dans l’emploi. Sur
le plan familial, les patients souffrent essentiellement de la méconnaissance et de l’absence de
reconnaissance de la maladie par les proches. Etant donné une vie professionnelle et personnelle très
perturbée, le patient finit par s’isoler malgré lui.
5. Les critères de diagnostic :
L’examen physique est généralement normal. Il n'existe pas encore de test courant, spécifique et
fiable à 100% pour la validation de la fibromyalgie. Le diagnostic repose donc sur un diagnostic
différentiel.
1 / 17 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !