Economie Politique Générale Solutions des exercices supplémentaires Second quadrimestre Remarque : Les exercices supplémentaires sont un outil pour les étudiants afin de tester leur connaissance de la matière et se préparer aux interrogations ainsi qu’aux examens. Ce document ne comprend pas les résolutions de ces exercices mais uniquement leurs solutions. Des séances de guidance et de permanence sont organisées, entre autres, pour permettre aux étudiants de comprendre les raisonnements sous-jacents à la résolution des exercices supplémentaires. 1 Séance 11 : Données Macroéconomiques Soit une économie fermée dans laquelle (en millions de $) : C = 1.000 FBCF = 400 st = -50 G = 200 Ti = 50 Subsides = 100 Am = 100 Rémunérations des salariés = 1.000 Rémunérations des indépendants = 200 Loyers, dividendes, intérêts, etc. = 600 (dont intérêt de la dette publique = 300) Déflateur du PNB = 1,1 Population = 500.000 habitants A partir de ces données, calculez les postes suivants : a) PNBpm ; 1550 b) PIBpm ; 1550 c) PNNpm ;1450 d) PNBcf ;1600 e) PNNcf ;1500 f) PNBpm réel par tête (en 1.000 $). 3,1 2 VRAI ou FAUX a) un stock est une variable économique qui se mesure sur un intervalle de temps tandis qu'un flux est une variable économique qui se mesure en un instant donné ; F b) le déficit public est un stock alors que la dette publique est un flux ; F c) le déficit public est un flux qui vient grossir un stock ; V d) le revenu net des facteurs de production (Rnet) correspond, pour une économie, aux paiements au Reste du Monde diminués des revenus reçus du Reste du Monde ; F e) la balance des services ne comprend pas le Rnet ; F f) la balance des opérations courantes (BOC) correspond à la globalisation de la balance commerciale, de la balance des services et de la balance des transferts ; V g) dans certains pays, le solde de la balance des services est plus ou moins égal au Rnet et le solde de la balance des transferts est proche de zéro. Il en résulte, alors, que la différence entre la BOC et les Rnet donne une bonne approximation de la balance commerciale ; V h) les intérêts de la dette publique font partie du produit national net au coût des facteurs (PNNcf) ; F i) les transferts aux ménages (B) et les impôts directs (Td) ne font pas partie du revenu national (RN) ; V j) les dépenses de sécurité sociale ainsi que l'aide extérieure sont exclues du calcul du produit national net aux prix du marché (PNNpm) ; V k) l'épargne nette du secteur privé sert à financer la partie du déficit public qui ne l’est pas par le reste du monde ; V l) les revenus du capital constituent le poste le plus important de la balance des capitaux à long terme. F Les postes suivants sont exclus du calcul du PNB : m) n) o) p) q) les salaires des professeurs ; F les dépenses de sécurité sociale ; V le salaire d'un vendeur de voiture d'occasion ; F le travail fourni par une femme au foyer ; V les champignons récoltés lors d'une promenade bucolique. V 3 Séance 12 : Marché du Travail Déterminez la ou les affirmations exactes: a) La théorie du salaire d’efficience montre qu’il peut être plus avantageux pour une firme d’offrir des salaires nominaux plus élevés que le salaire nominal qui assure l’équilibre sur le marché du travail ; V b) Du chômage involontaire peut être observé si les salaires nominaux sont rigides à la baisse et sont supérieurs au salaire nominal d’équilibre ; V c) La rigidité à la baisse des salaires nominaux peut s’expliquer par l’aversion au risque des travailleurs et par la neutralité au risque des employeurs ; V d) Si les salaires nominaux s’ajustent toujours pour garantir l’équilibre sur le marché du travail, alors le chômage existant est volontaire et frictionnel ; V e) On dit que le niveau de plein emploi est atteint pour un pays lorsqu’il n’y a plus de chômage frictionnel. F f) Aucune des propositions ci-dessus n’est exacte. F Considérons les fonctions d'offre et de demande de travail suivantes: Ls L = 20 et Ld Wr = 20 - 1/2 L (Wr en euros) Déterminez la ou les affirmations exactes: a) A l'équilibre, le salaire réel vaudra 10 €; V b) Si le salaire réel se fixe à 7 €, la demande de travail sera excédentaire. V Suite à un choc négatif sur la demande de travail, on obtient l'équation suivante : Ld Wr = 16 - 1/2 L (Wr en euros) Alors, on peut affirmer qu'au nouvel équilibre : c) Les niveaux de salaire réel et de travail restent inchangés par rapport à l'ancien équilibre ; F d) Le salaire réel passe à 6 € et le niveau d'emploi d'équilibre augmente ; F e) Aucune des 4 propositions ci-dessus n'est exacte. F 4 Supposons une économie où les salaires nominaux sont parfaitement flexibles à la hausse comme à la baisse. Parmi les propositions ci-dessous, quelles sont celles qui vont entraîner un déplacement de Ls en Ls' ? W réel Ls' Ls Ld L a) Une augmentation autonome (exogène) du produit marginal du capital ; F b) Une augmentation générale des prix dans l'économie considérée (avec absence d'illusion monétaire dans le chef des ménages) ; F c) Une augmentation du nombre de femmes désirant travailler ; F d) Une diminution du montant moyen des allocations de chômage versées par la Sécurité Sociale ; F e) Aucune des propositions ci-dessus n'entraînera un déplacement de Ls en Ls'. V VRAI ou FAUX : a) La demande de travail est optimale lorsque le produit marginal en valeur du travail est égal au salaire réel ; F b) A salaire nominal constant, lorsque les prix augmentent, le salaire réel diminue et la demande de travail augmente ; V c) Le salaire réel est toujours égal au produit marginal en valeur du travail ; F d) Le choix de la quantité de travail offerte par les travailleurs dépend du salaire réel ; V e) Lorsque le salaire réel diminue, l'effet de substitution poussera les travailleurs à augmenter leur temps de loisirs ; V f) Le signe de la pente d'une droite d'offre de travail repose sur le postulat d'un effet de revenu dominant; F g) L'équilibre sur le marché du travail est atteint lorsque toute la population active a trouvé un emploi. Cependant, cette situation est fort peu probable en raison de l'existence du chômage frictionnel ; V h) A l'intersection de l’offre et de la demande de travail il n'y a pas de chômage ; F i) Le taux de chômage naturel correspond au taux de chômage volontaire ; F j) Lorsque les salaires sont parfaitement flexibles, le seul chômage observé est de type involontaire ; F k) Le pouvoir des syndicats et la théorie de l'insider - outsider qui est liée à ce pouvoir sont deux des caractéristiques qui expliquent la faible importance du chômage involontaire en Europe ; F l) Le taux de chômage frictionnel augmente lorsque le pourcentage de personnes trouvant un emploi chaque mois diminue ; V m) Le taux de chômage frictionnel dépend notamment du pourcentage de travailleurs qui quittent ou perdent leur emploi au cours d'une période de temps donnée. V 5 Séance 13 : Demande Agrégée Intérieure Alberto vit trois périodes de même durée : En première période, il est étudiant et gagne 1 000 € En deuxième période, il est salarié et gagne 100 000€ En troisième période, il est retraité et gagne 10 000€ Le taux d’intérêt et le taux d’inflation sont nuls. A chaque période sa fonction de consommation keynésienne est la suivante : C = 14 500 + 0,5 Y Calculez la consommation d’Alberto à chaque période et l’héritage qu’il laissera à ses enfants (c’est à dire, l’argent qui lui restera à la fin de la troisième période). C1 = 15.000 S1 = -14.000 C2 = 64.500 S2 = 35.500 C3 = 19.500 S3 = -9.500 Déterminez la ou les affirmations exactes : a) Sa consommation de survie vaut 14 500, ce qui signifie qu’il ne consommera jamais moins, quel que soit son revenu. V b) Si sa consommation était conforme à la théorie de Modigliani il consommerait plus en deuxième période. F c) Si sa consommation était conforme à la théorie de Modigliani il ne laisserait pas d’héritage. V Vous venez d’être nommé Ministre des Finances de votre pays pour deux ans. Votre prédécesseur vous laisse en cadeau une dette publique de 150 milliards de €. Cette dette affiche un taux d’intérêt réel de 10%. Votre Premier Ministre vous donne pour mission de rembourser l'intégralité de la dette pour la fin de votre mandat. Votre service d’étude vous donne les informations suivantes : G1 = 100, T1 = 120, G2 = 105 (milliards de €) Déterminez le montant des taxes que vous devrez prélever la deuxième année pour remplir votre mission. 264.5 6 Supposons une fonction de coût distortionnaire convexe d'équation CD = 4t2Y. Le revenu national (Y) vaut 5.000 millions d’euros en basse conjoncture et 6.000 millions d’euros en haute conjoncture. Les probabilités d’être en haute ou basse conjoncture sont identiques. Par ailleurs, les taux de taxation de basse et haute conjoncture sont respectivement de 40 et 20%. Déterminez la ou les affirmations exactes : a) le gain de lissage de l'impôt vaut 218 millions d’euros ; V b) le gain de lissage de l'impôt vaut 605 millions d’euros. F Considérons que le revenu de plein emploi dans l’économie est de 5.500 millions d’euros et que le gouvernement dépense G = 5.500 millions d’euros quelle que soit la conjoncture. Ce dernier mène donc une politique : c) expansionniste en basse conjoncture ; F d) non expansionniste en basse conjoncture ; V e) aucune des 4 propositions ci-dessus n'est exacte. F VRAI ou FAUX : a) dans la décision de consommation intertemporelle, le taux d'intérêt réel et la richesse sont négativement corrélés ; V b) l'effet de revenu accompagnant une baisse du taux d'intérêt réel a un impact négatif sur la consommation d'un emprunteur ; F c) l'effet de substitution accompagnant une hausse du taux d'intérêt réel a un impact ambigu sur l'épargne d'un prêteur ; F d) l'effet de revenu accompagnant une hausse du taux d'intérêt réel a un impact négatif sur la consommation d'un prêteur ; F e) l'effet total accompagnant une baisse du taux d'intérêt réel a un impact positif sur l'épargne d'un prêteur ; F f) selon la théorie du « revenu permanent de Friedman », la propension marginale à consommer est constante dans le temps ; F g) selon l'approche keynésienne, la propension marginale à épargner est constante dans le temps; V h) selon les études empiriques de Kuznets, la propension marginale à consommer est égale à la consommation moyenne et est constante dans le temps ; V i) selon l'approche théorique de Modigliani, les niveaux de consommation varient beaucoup dans le temps et ce, suite aux « cycles de vie » ; F j) la plupart des théories modernes de consommation font l'hypothèse fondamentale de marchés parfaits pour les capitaux. Ceci implique, notamment, l'absence de contraintes de liquidités pour les agents économiques ; V k) le choix optimal de la quantité de capital est déterminé par l'égalisation du produit marginal du capital (PMK) avec le taux d'intérêt nominal augmenté du taux de dépréciation du capital (d) ; F l) les tailles du budget et du déficit de l'Etat forment, ensemble, un indicateur parfait de la politique suivie par un gouvernement ; F m) le maintien d'un budget équilibré à tous moments est, sans aucun doute, un bon choix de politique économique ; F n) la contrainte de budget intertemporelle de l'Etat souligne le fait que la valeur actualisée des déficits primaires doit compenser la dette publique initiale ; F o) le timing des impôts a une influence directe sur les décisions de consommation. F 7 Séance 14 : Demande agrégée extérieure Déterminez, à l’équilibre, l’excédent d’épargne sur les investissements d’une économie ouverte dont les caractéristiques sont les suivantes: C = 25 + 0,25 Yd et vaut 350 milliards de € à l’équilibre BOC = 100 milliards de € G = 400 milliards de € t = 0,2 S – Inet = 175 milliards de € Considérons que la BOC et le budget de l’Etat d’une petite économie ouverte sont tous deux en équilibre. A partir de l’équation macroéconomique fondamentale, déterminez la ou les affirmations exactes pour cette petite économie : a) L’épargne privée y est plus importante que l’investissement ; F b) Une augmentation des subsides sera sans effets sur la BOC, toutes autres choses étant égales par ailleurs ;F c) Une augmentation des subsides entièrement compensée par une augmentation des taxes indirectes sera sans effets sur la BOC, toutes autres choses étant égales par ailleurs ; V d) Une augmentation des subsides sera sans effets sur la BOC si, dans le même temps, les ménages réduisent leur épargne ;F e) Aucune des propositions ci-dessus n'est exacte.F Considérons une économie ouverte avec Etat. Une amélioration des termes de l'échange des principaux partenaires commerciaux de cette économie a les conséquences suivantes : a) L'économie considérée voit ses propres termes de l'échange s'améliorer ; F b) Si cette amélioration des termes de l'échange des principaux partenaires commerciaux est perçue comme temporaire, la BOC de l'économie considérée va se détériorer ; V c) Si cette amélioration des termes de l'échange des principaux partenaires commerciaux est perçue comme permanente, la BOC de l'économie considérée va se détériorer de manière très importante ; F d) La compétitivité de l'économie considérée a tendance à s'améliorer ; V e) Aucune des propositions ci-dessus n'est exacte. F 8 VRAI ou FAUX : a) une balance des opérations courantes (BOC) déficitaire implique une augmentation des avoirs extérieurs nets ; F b) une BOC excédentaire signifie que le pays vit au-dessus de ses moyens ; c) une BOC déficitaire signifie que l'épargne nette privée et publique est insuffisante au niveau national ; V d) dans une petite économie ouverte sans Etat et avec mobilité parfaite des capitaux, si le taux d'intérêt réel national (r) est inférieur au taux d'intérêt réel mondial (r*), la BOC est déficitaire; F e) le taux d'intérêt réel mondial est déterminé par l'égalisation entre l'offre mondiale de fonds disponibles et l’investissement mondial ; V f) une hausse du taux d'intérêt réel mondial entraîne une amélioration de la BOC d’une petite économie ouverte ; V g) si un choc sur les investissements provoque un déplacement de la droite d'investissement vers la gauche, alors celui-ci a trois effets possibles: diminuer l'excédent de la BOC, provoquer un déficit de la BOC ou aggraver le déficit de la BOC ; F h) un choc sur l'output d'un pays est généralement perçu comme étant permanent ; i) à partir d'une situation d'équilibre, un choc temporaire affectant les termes de l'échange de manière positive (amélioration) provoquera un surplus de la BOC et une augmentation des avoirs extérieurs nets ; V j) une hausse de l'indice des termes de l'échange dénote une détérioration de ceux-ci (les prix à l'importation augmentent plus vite que les prix à l'exportation) ; F k) A taux de change fixe, lorsqu'un pays a une inflation plus élevée que le reste du monde dans son ensemble, la monnaie de ce pays connaît une appréciation réelle ; V l) un pays qui voit ses termes de l'échange s'améliorer peut, à partir d'un même panier d'exportation, se payer plus de biens et services importés ; V m) le service de la dette extérieure d'un pays est d'autant plus élevé que le taux d’intérêt y est faible ; F n) la demande agrégée d'un pays correspond à l'absorption (A) augmentée de la demande extérieure nette ; V o) la Belgique est une petite économie ouverte ayant un degré d'ouverture au commerce international fort élevé. V 9 Séance 15 : La Monnaie Un épargnant dépose une somme d'argent auprès de la banque HYPO. A la fin de la période considérée, les prêts de l'ensemble du système bancaire, consécutifs à ce dépôt, ont augmenté de 2.350 €. Si le coefficient de trésorerie est de 20%, quel sont les montants respectifs du dépôt initial et du dépôt final (sans fuite en billets) ? Di = 587,5 Df = 2937,5 La banque Ribapas reçoit un dépôt de 3.000 €. Les gestionnaires de la banque ont déterminé un coefficient de trésorerie de 10%. A l'issue de la première étape de la création monétaire, 20% des montants prêtés par la banque Ribapas sont redéposés auprès de cette dernière. Déterminez le montant total des crédits que cette banque a pu octroyer à la fin de la deuxième étape (sans fuite en billets). Crédit Total : 2700 + 486 = 3186 Les réserves de l'ensemble du système bancaire belge sont de 52,34 millions de €. Sachant que le coefficient de trésorerie est de 11%, quel est le montant total des prêts que l'ensemble des banques commerciales belges ont pu accorder ? (sans fuite en billets) ? a) impossible à déterminer avec les données disponibles car cela dépend de la politique de prêt du secteur bancaire belge ; F b) 475,8 millions de € ; F c) 423,5 millions de € ; V d) 458,2 millions de € ; F e) en outre, le dépôt final s'élève à 475,8 millions de €; V f) en outre, le dépôt final s'élève à 528,2 millions de €. F Les banques commerciales belges doivent détenir au moins 6% de leurs dépôts sous forme de réserves et le public conserve, en général, un tiers de ses dépôts sous forme d'argent liquide. Si le stock de monnaie M1 dans l'économie s'élève à 3 milliards d’euros, déterminez le multiplicateur du stock monétaire (multiplicateur bancaire) ainsi que la valeur de la base monétaire. Multiplicateur = 3,39 H = 885 10 VRAI ou FAUX : a) le rôle de « prêteur en dernier ressort » attribué aux Banques Centrales vise à atténuer les effets de paniques dus à des problèmes de liquidités rencontré par une ou plusieurs banques ; V b) plus un actif est liquide, plus sa fonction de réserve de valeur est importante ; c) le cours légal confère la fonction de moyen de paiement à un actif ; V d) un prêt hypothécaire accordé à un client apparaît au passif du bilan d'une banque commerciale ; F e) l'agrégat monétaire M1 est toujours supérieur à la base monétaire ; V f) l'agrégat monétaire M1 est plus grand que l'agrégat M3 ; F g) la valeur du paramètre cp a tendance à augmenter au cours du temps ; F h) le compte courant d'un client d'une banque commerciale figure à l'actif du bilan de cette dernière ; F i) lorsque le coefficient de trésorerie n'est pas imposé par les autorités monétaires, il est fixé par les gestionnaires de la banque en fonction du taux d'intérêt, du risque de retrait des dépôts, des régulations bancaires, etc. ; V j) le multiplicateur bancaire est – sauf cas extrêmes – supérieur à l'unité ; V k) la vente de certificats de trésorerie par la Banque Centrale diminue le nombre de billets en circulation, tandis que l'achat de ces mêmes certificats par la Banque Centrale augmente le nombre de billets au passif du compte de la Banque Centrale ; V l) les opérations d'open market visent, dans le chef de la Banque Centrale, à acheter ou à vendre des Bons du Trésor. Ces opérations font varier les dépôts auprès de la Banque Centrale des banques commerciales qui participent à ces opérations ; V m) lorsque la Banque Centrale augmente son taux d'escompte, le crédit aux banques commerciales est plus onéreux. Ces dernières vont alors prêter plus afin de rentabiliser leurs activités, ce qui aura pour conséquence une augmentation de la masse monétaire ; F n) lorsque la Banque Centrale modifie le coefficient de trésorerie, elle influence le stock monétaire ; V o) à chaque crédit correspond une création de monnaie scripturale. V 11 Séance 16 : Monnaie et Marché des Changes Gustave a placé une somme de 800.000 livres sterling en euros pendant un an. On ne connaît pas le taux d'intérêt du placement en euros mais on sait, par contre, qu'il a obtenu, au terme de cette année, un rendement de 20% en £. Sachant que le taux de change de l'Euro était, en début d'année, de e = 0,6 et que l'Euro s'est apprécié de 10% au cours de l'année, déterminez le taux d'intérêt dont Gustave a bénéficié pour ce placement. Taux d’intérêt en euros : 9,1% Calculez le taux de change réel du DM en Francs suisses (FS) à partir des données suivantes : Anné e Taux de change e (1 DM = e FS) 1982 0,235 85,9 92,5 0.253 1983 0,258 89,6 95,6 0.275 1984 0,264 94,3 97,9 0.274 1985 0,265 100,0 100,0 0.265 1986 0,314 103,4 99,8 0.303 1987 0,34 107,8 100,1 0.316 IPC en Suisse IPC en Allemagne Taux de change réel IPC = indice des prix à la consommation 12 VRAI ou FAUX : a) le taux de change effectif détermine la valeur de l'unité monétaire nationale par rapport à la monnaie de notre principal partenaire commercial ; F b) le taux de change bilatéral est la valeur d'une monnaie d'un pays considéré par rapport à un panier de monnaies pondérées selon leur importance dans le commerce extérieur de ce même pays ; F c) l'offre des devises sur le marché des changes est uniquement déterminée par les recettes d'exportation ; F d) lorsque le cours de l’Euro par rapport à des devises étrangères augmente, la demande d'importation (dans l’Euroland) augmente et, généralement, la demande de devises augmente ; V e) lorsque le cours de l’Euro par rapport à la monnaie d’un autre pays diminue, les pays de la Zone Euro voient leur compétitivité par rapport à l’autre pays s'améliorer, ce qui mènera nécessairement à une augmentation de nos recettes d'exportations en provenance de ce pays; F f) si, en Belgique, l'inélasticité de la demande d'importation est forte, une dépréciation de la £ augmentera la demande de £ sur le marché des changes belge ;F g) l'appréciation du US$ favorise les exportations belges vers les Etats-Unis et provoque généralement une augmentation de l'offre de US$ sur le marché des changes en Belgique ; V h) le marché des changes est à l'équilibre lorsque la balance commerciale est à l'équilibre ; F i) le taux de change fixe est déterminé par les forces du marché ; j) le système de changes instauré après les accords de Bretton Woods est de type flottants puisque ceux-ci étaient déterminés par les forces du marché ; F k) actuellement, les taux de changes entre les grandes devises internationales sont fixes ; F l) sous un régime de taux de change fixe, un pays qui subit un choc inflationniste voit sa compétitivité se détériorer ; V m) les exportations sont fonction du taux de change réel tandis que les importations sont fonction du taux de change nominal ; F n) lorsque la PPA entre deux pays est vérifiée, le différentiel d'inflation entre ces pays est nul, quelque soient les taux de change réels et nominaux ; F o) une dévaluation entraîne toujours une baisse des termes de l'échange du pays concerné, ce qui provoque une détérioration de la balance commerciale à long terme de ce même pays. F p) Le Venezuela est un petit pays exportateur de pétrole. Si ses termes de l’échange s’améliorent, cela entraînera une amélioration de sa balance courante à court terme, mais une détérioration à moyen terme. F 13 Séance 17 : Multiplicateur – Modèle IS-LM Le Papouland est une petite économie. A l'équilibre, elle a un revenu national (RN) de 7 milliards de $ et des investissements (I) de 1.500 millions de $. La consommation autonome (a) s'élève à 740 millions de $. Les dépenses de l'Etat (G) s'élèvent à 1.130 millions de $ et sont financés par un impôt (t) dont le taux est de 30%. Enfin, la BOC accuse un déficit de 500 millions de $ et la propension moyenne à importer (m) vaut 0,1. A l'équilibre, déterminez la valeur des exportations, de la consommation des ménages, de la propension marginale à consommer par rapport au revenu disponible, de la propension marginale à consommer par rapport au revenu national et du multiplicateur du revenu national. X = 200 C = 4870 C/Y = 0,84 mult = 1,96 Considérons la situation à court terme (prix rigides) d'une économie fermée représentée par les courbes IS et LM suivantes : LM i A G F B E D C IS Y Caractérisez les points A à G en exprimant si ils sont des points d'équilibre ou de déséquilibre sur les différents marchés (marché des biens et services, marché monétaire et marché obligataire). Lorsqu'un déséquilibre est observé, spécifiez s'il y a excès d'offre ou excès de demande. En A : Equilibre sur le marché des biens et services Déséquilibre sur le marché monétaire : offre excédentaire de monnaie 14 Déséquilibre sur le marché obligataire : demande excédentaire d’obligations En B : Déséquilibre sur le marché des biens et services : offre excédentaire Equilibre sur le marché monétaire Equilibre sur le marché obligataire En C : Equilibre sur le marché des biens et services Déséquilibre sur le marché monétaire : demande excédentaire de monnaie Déséquilibre sur le marché obligataire : offre excédentaire d’obligations En D : Déséquilibre sur le marché des biens et services : demande excédentaire Déséquilibre sur le marché monétaire : demande excédentaire de monnaie Déséquilibre sur le marché obligataire : offre excédentaire d’obligations En E : Equilibre sur le marché des biens et services Equilibre sur le marché monétaire Equilibre sur le marché obligataire En F : Déséquilibre sur le marché des biens et services : demande excédentaire Equilibre sur le marché monétaire Equilibre sur le marché obligataire En G : Déséquilibre sur le marché des biens et services : demande excédentaire Déséquilibre sur le marché monétaire : offre excédentaire de monnaie Déséquilibre sur le marché obligataire : demande excédentaire d’obligations 15 Déterminez la ou les affirmations exactes relatives au graphique ci-dessous qui représente une droite LM et une droite IS ainsi que deux couples (i,Y) notés A et B : LM i B A IS Y a) au point A, le marché des biens et services est en équilibre mais il y a excès de demande d'encaisses réelles sur le marché monétaire ; V b) au point A, le marché des biens et services est en équilibre mais il y a excès d'offre d'encaisses réelles sur le marché monétaire ; F c) au point B, le marché monétaire est en équilibre mais il y a excès de demande sur le marché des biens et services ; F d) au point B, le marché monétaire est en équilibre mais il y a excès d'offre sur le marché des biens et services ; V e) aucune des propositions ci-dessus n'est exacte. F 16 VRAI ou FAUX : a) en économie ouverte, si la demande agrégée a pour équation DA = + Y, alors à correspond le montant total des dépenses autonomes et à la propension marginale à consommer ; F b) une augmentation du taux d'imposition augmente la valeur du multiplicateur ; F c) le multiplicateur nous permet de savoir de combien la production (Y) varie suite à une modification d'une ou de plusieurs composantes de la DA ; V d) une augmentation équivalente des dépenses publiques et des impôts ne modifie pas DA et, donc, Y ; F e) la DA cohérente est le niveau de la DA qui tient compte de l'effet multiplicateur ; V f) la DA cohérente est le niveau de production ou de revenu (Y) pour lesquels la DA est égale à la consommation (C) ; F g) l'intersection des courbes IS et LM donne le niveau de DA cohérente avec l'équilibre sur le marché du travail ; F h) la droite IS représente le lieu des combinaisons de i et de Y qui assurent l'équilibre sur le marché des biens et services et sur le marché monétaire ; F i) la droite LM représente le lieu des combinaisons de i et Y qui assurent l'égalité, en termes réels, entre l'offre de monnaie et la demande d'encaisses ; V j) la droite IS représente l'ensemble des combinaisons de i et Y pour lesquelles l'élasticité de Y par rapport à i est constante ; F k) les mouvements le long de la droite IS traduisent les variations du revenu d'équilibre suite à des déplacements de DA causés, eux-mêmes, par des variations du taux d'intérêt nominal ; V l) la courbe de DA cohérente avec l’équilibre monétaire donne les différentes combinaisons du niveau des prix et du revenu pour lesquels la DA est égale à la production courante et ce, une fois que le taux d'intérêt nominal est fixé au niveau requis pour maintenir le marché monétaire en équilibre ; V m) à prix constant, la droite Yd de DA cohérente avec l’équilibre monétaire se déplace vers la droite lorsque le stock de monnaie augmente ; V n) l'effet d'encaisses réelles se manifeste par une augmentation de la consommation lorsque la valeur des encaisses réelles détenues par les particuliers augmente ; V o) l'effet d'encaisses réelles augmente la sensibilité de Yd par rapport au prix. V p) le marché monétaire est en équilibre lorsqu'on se trouve sur la droite Yd. V q) sur le graphique ci-dessous, si l'économie se trouve dans la zone 1, l'offre de monnaie est supérieure à la demande de monnaie alors que la demande de biens et services est inférieure à l'offre de biens et services ; V r) sur le graphique ci-dessous, si l'économie se trouve dans la zone 4, l'offre de monnaie est inférieure à la demande de monnaie et la demande de biens et services est inférieure à l'offre de biens et services ; F i LM 1 4 E 2 3 IS Y 17 Séance 18 : Demande Agrégée – Equilibre Macroéconomique On considère une situation initiale d'équilibre macroéconomique caractérisée par le point E sur le graphique suivant : i A B D C E G H I F J K L Y a) en quel point d'équilibre se retrouvera-t-on, à long terme, si l'économie venait à subir un choc d'offre positif ; F b) en quel point d'équilibre se retrouvera-t-on, à court terme, si l'économie venait à subir un choc de demande négatif ; I c) en quel point d'équilibre se retrouvera-t-on, à très court terme, si l'économie venait à subir un choc de demande négatif ; G d) en quel point d'équilibre se retrouvera-t-on, à long terme, si l'économie venait à subir un choc d'offre positif accompagné d'un choc de demande négatif ; L e) en quel point d'équilibre se retrouvera-t-on, à long terme, si l'économie venait à subir un choc d'offre négatif accompagné d'un choc de demande positif ; A f) en quel point d'équilibre se retrouvera-t-on, à long terme, si l'économie venait à subir un choc d'offre positif accompagné d'un choc de demande positif. C 18 Soit une économie représentée par les graphiques ci-dessous. On suppose que cette économie est soumise à un choc exogène qui provoque une augmentation des prix. (ECONOMIE FERMEE) a) déterminez la situation initiale (avant l'augmentation des prix), c.-à-d. ISo, LMo et l'équilibre initial (sur les deux graphiques) ; i3, Y4 P1 b) déterminez l'effet de l'augmentation des prix, c.-à-d. les éventuelles nouvelles droites IS ou LM et le nouvel équilibre (sur les deux graphiques) et ce, en l'absence d'effet d'encaisses réelles ; i4 Y1 P2 c) déterminez l'effet de l'augmentation des prix, c.-à-d. les éventuelles nouvelles droites IS ou LM et le nouvel équilibre (sur les deux graphiques) et ce, en présence de l'effet d'encaisses réelles. I2 Y1 P2 19 Soit le graphique suivant : P C A B 2 1 3 4 5 6 C B A Y La demande agrégée cohérente avec l'équilibre monétaire (Yd) se déplace suite à une baisse du stock monétaire nominal (M). Alors: a) b) c) d) la droite AA représente la droite Yd initiale ; V la droite BB représente la droite Yd initiale ; F la droite CC représente l'offre macroéconomique de long terme ; V la droite CC représente l'offre macroéconomique de court terme. F Toujours suite à cette baisse de M : e) à très court terme, on se retrouvera au point : 2 f) à court terme, on se retrouvera au point : 3 g) à long terme, on se retrouvera au poin t: 6 20 VRAI ou FAUX : a) dans l'optique d'une offre agrégée de long terme, on peut dire que l'offre d'encaisses réelles, le taux d'intérêt nominal, les prix, la production (l'output), l'emploi et le chômage ne sont pas affectés par une augmentation du stock monétaire nominal ; F b) dans l'optique d'une offre agrégée de long terme, une variation de l'offre nominale de monnaie donne lieu à un pourcentage de variation équivalent pour les salaires nominaux et le niveau des prix ; V c) le marché du travail est en équilibre en tous points de l'offre agrégée de long terme ; V d) dans l'optique d'une offre agrégée de long terme, la politique budgétaire a, principalement, pour conséquences d'augmenter les prix et de provoquer une faible augmentation de la production ; F e) l'offre agrégée est déterminée par l'équilibre sur le marché des capitaux ; F f) l'offre agrégée de long terme est élastique par rapport aux prix ; F g) le marché du travail n'a aucune influence sur l'équilibre macroéconomique lorsqu'il n'y a pas de chômage involontaire ; h) à long terme, un choc positif sur DA n'aura d'effets que sur le niveau des prix et laissera la production, les salaires réels et l'emploi inchangés ; V i) un choc négatif sur l'offre agrégée entraîne une hausse des prix et de la production ; F j) la stagflation est un phénomène caractérisé par de la déflation en période de récession ; F k) les investissements influencent à la fois la DA et l'offre agrégée ; V l) l'offre agrégée de court terme est parfaitement inélastique en raison de la rigidité des salaires à la baisse ; F m) l'emploi peut, à court terme, excéder son niveau naturel (= le plein emploi) en raison des phénomènes d'illusion monétaire et d'inflation surprise ; F n) l'équilibre macroéconomique de court terme implique l'équilibre sur le marché des biens et services, sur le marché monétaire, sur le marché du capital et sur le marché du travail. 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