En savoir plus sur le projet d’HKIE « Aider les vietnamiennes à développer
leurs propres cultures dans un souci d’autonomie et de santé publique… »
Environ 2 milliards de personnes souffrent de malnutrition, c'est à dire de carences en vitamines, minéraux et nutriments
essentiels. Ces carences augmentent le risque de mortalité infantile et provoquent des retards de développement physiques et
psychiques irréversibles. La carence en Vitamine A reste la première cause de cécité des enfants.
Le programme de Production Alimentaire Améliorée a été créé et développé par HKI et ses partenaires locaux ces vingt
dernières années afin d’assurer la sécurité alimentaire, nutritionnelle et sanitaire des communautés ciblées. Ce programme a
prouvé son succès : diminution de la prévalence de la carence en Vitamine A et de l’anémie chez les femmes et les jeunes
enfants, augmentation de la consommation de fruits et légumes riches en micronutriments et de protéines animales.
Le but essentiel de cette action au Vietnam est d’autonomiser les communautés afin qu’elles soient capables de continuer à
gérer les activités par elles-mêmes, une fois les équipes retirées du terrain. Ceci est rendu possible par l’établissement d’un
réseau de communautés et un système de services disponible dans les Fermes Modèles sécurisant un accès continu aux intrants
de qualité pour la production d’aliments tels que les légumes, les fruits, les volailles, les œufs et les poissons.
Ce projet, s'adressant essentiellement aux femmes, vise l’amélioration de la sécurité alimentaire et de l'état nutritionnel des
ménages vulnérables dans les provinces de Son La, au nord-ouest du Vietnam en développant les activités dont :
Former les propriétaires de 20 Fermes Modèles à la production agricole et l’élevage de qualité, qui deviendront centres
de ressources et pépinières ;
Améliorer la qualité et la productivité alimentaire des 200 ménages ciblés tout au long de l'année grâce à des
technologies adaptées et durables ;
Autonomiser les femmes et leurs communautés.
Ce projet, réussi, a pour vocation d’être développé et répliqué dans d’autres régions en situation d’insécurité alimentaire au
Vietnam.
En savoir plus sur
La carence en vitamine A est la première cause de cécité des enfants et contribue dans une
large mesure à la mortalité infanto-juvénile. Depuis plus de 25 ans, HKI met en place des
campagnes nationales de supplémentation en Vitamine A. Celles-ci visent le taux de
couverture préconisé par l’OMS, soit 80% minimum des enfants de moins de 5 ans et des
femmes en post-partum. Afin d’apporter une solution durable à ce problème, HKI met en
place des initiatives innovantes telles que la Production Alimentaire Améliorée pour
permettre aux populations visées d’avoir une alimentation équilibrée et riche en
micronutriments.
Tous les programmes HKI sont mis en place dans des zones extrêmement démunies. Dans
la plupart des cas, HKI est invitée par les partenaires gouvernementaux à venir travailler
dans des zones où les infrastructures existantes ne permettent pas de répondre à un
problème critique de santé oculaire et/ou de nutrition
Plus globalement, les deux grands axes d’intervention d’HKI sont la lutte contre la cécité
(cataracte, maladies tropicales négligées (onchocercose et trachome), rétinopathie
diabétique, erreur de réfraction, carence en Vitamine A) et la lutte contre la malnutrition
(carences en micronutriments – Vitamine A, fer, zinc, iode, etc.). Pour cela, HKI institue des
programmes tels que la fortification des aliments de consommations courantes en
vitamines et minéraux, la bio-fortification ou la Production Alimentaire Améliorée.
HKI est une organisation spécialisée dans le transfert de compétence. Par conséquent, elle
se focalise sur le renforcement des capacités des partenaires sur le terrain qui assureront
l’amélioration des infrastructures locales et leur pérennité.
www.hki.org/working-worldwide/hki-europe/
32 avenue de l’Opéra - 75002 Paris
01 42 98 30 73 / www.ideas.asso.fr
Ces cultures vivrières
permettent aussi d’avoir un
impact sur la société rurale
vietnamienne en donnant un
rôle aux femmes qui iront
vendre le surplus de leur
production, et développeront
leur autonomie et l’économie
de ces régions.