Diversité du vivant animal
I] Des arborescences pour filtrer l'eau
1) Les spongiaires
Elles sont spécialisés pour filtrer l'eau qui contient sa nourriture (micro organisme, et micro
algues). L'unité de base de filtration d'eau (entre 2 à 6 mm) a pour composante principale le
choanocyte .
L'eau rentre par les porocytes , et circule dans la chambre choanocytaire. Les choanocytes
phagocyte alors la nourriture : son flagelle crée un flux d'eau qui attire les particules
nourrissantes et l'eau dans une sorte de grille, l'eau est évacuée, et les particules sont
phagocytés par le choanocyte, et dans le cas où certains choanocytes sont défavorisés, d'autres
cellules transfèrent la nourriture des unes vers les autres. Si il y a un manque de choanocytes
dans un endroit de l'éponge, les autres se divisent pour combler les trous.
Les spicules (moulés dans les espaces inter-cellulaires) sont des amas silicifiés ou
calcifiés qui se mettent en périphérie de l'éponge, permettant le soutien et la protection de la
colonie, en plus de la défense chimique donnée par les cellules périphériques toxiques.
Les spongiaires n'ont pas de tissus.
Il existe trois types d'organisation des chambres choanocytaires :
Tous les échanges (respiration, excrétion, nutrition) se font au niveau de la cellule, et nécessite le fait que les cellules
doivent être en contact direct avec l'eau. Ainsi, pour multiplier les surfaces d'échanges sans trop augmenter le volumes,
les éponges ont adopté une structure en replis dans certains cas.
Ascon
(une seule chambre) Sycon
(plusieurs chambres qui évacuent
dans un tuyau central)
Leucon
(Plusieurs chambres qui
évacuent dans plusieurs tuyaux,
qui évacuent dans un tuyau)
Atrium primaire
Atrium Secondaire
2) Les cnidaires
a) Anatomie
Par exemple les coraux, les gorgones, les anémones, ou les
méduses.
Les cnidaires possèdent un squelette hydrostatique, c'est l'eau
qu'ils ont à l'intérieur d'eux qui leur donne leur formes.
La grande différence notable est la présence de tissus (cellules liées
entre elles et en communications). Ils ont des tissus composées de
cellules épithélio-musculaire. Ils possèdent deux tissus principaux :
L'ectoderme : en contact avec le milieu
extérieur
L'endoderme : en contact seulement avec la
poche d'eau interne.
La mésoglée (en bleu) sert d'interface entre l'endoderme et
l'ectoderme. Les échange de nourriture se font à travers d'elle. Ainsi,
toutes les cellules de l'organisme sont en contact direct avec
l'appareil digestif. Les fibres des lames basales des tissus se mêlent
à cette mésoglée. La mésoglée sera en quelque sorte le point
d'attache pour les muscles.
On remarquera que les polypes et les méduses sont formées
exactement de la même manières, sauf que les méduses ne sont pas
attachés à un socle. Chez la méduse, la mésoglée est extrêmement
épaisse, ce qui lui donne son aspect gélatineux.
Les cellules de l'ectoderme peuvent sécréter des mucus contenant
Cnidoblastes (ou cnidocystes). On suppose que ces cellules
spécifiques sont issus de l'évolution d'unicellulaires qui capturaient
des proies de la même manière.
Quand la proie touche le cnidocil, le filament urticant pénètre la
proie et les hampes à crochets empêche l'extraction du cnidoblaste.
Le venin sous pression se déversera alors dans la proie. Ces
cnidoblastes se trouvent en grandes quantités au niveau des
tentacules...
Certains animaux sécrètent un mucus qui leur permet de ne pas
être attaqué par les cnidoblastes, le même mucus qui permet aux
tentacules de ne pas s'entre-attaquer.
Les cellules épithéliales de l'endoderme flagellés phagocytes les proies (une fois digérées).
Dans le cas des gorgones, il s'agit de colonies de polypes. Chaque
polypes crée un peu de carbonate de calcium, jusqu créer cette
structure qui se trouve toujours perpendiculairement au courant
pour capter le maximum de proies apportée par le courant.
Le principe est le même pour les coraux, mais à plat. Dans le cas
du corail, il existe un phénomène de symbiose avec des algues
unicellulaires incrustées dans les tissus, d'où la cessité d'être
dans des eaux peu profondes et claires, pour la photosynthèse.
b) Mode de vie
Reproduction : Le polype excrète une méduse qui porte des gonades. Portées par le courant et les vents, les méduses se
rassemblent, et larguent leur gamètes. Après fécondation aléatoire, l'embryon devient planula, qui coule lorsqu'elle
détecte un environnement favorable. Elle se développe pour reformer un polype. Certains polypes ne passent pas par le
stade méduse, et certaines méduses ne sont jamais polypes...
Alimentation : Les cnidaires se nourrissent avec leur tentacules urticantes, capturent des proies et les digèrent.
Respiration et excrétion : Du fait de leur conformation, leur rapport surface/volume leur permet de respirer et
d'excréter simplement par échanges transmembranaires.
Mobilité : Deux muscles permettent la mobilité des cnidaires : circulaires (pour la variation du volume) et longitudinale
(variation de la longueur). Dans le cas de la méduse, l'utilisation combinée de ces deux muscles permet un déplacement
relativement libre dans le milieu marin.
II] De la vie fixée à la mobilité
1) Les cténaires
Ils peuvent se déplacer de façon plus libre. On
observe chez ces espèces les premières dissymétrie
antéro-postérieur, bilatérale, et même dorso-ventrale
pour les cténaires benthiques.
2) Les platyhelmintes (« vers plat »)
Vers plat généralement benthique, avec parfois des organes sensoriels assez évolué (yeux),
composés d'un corps plat ondulé sur les bords, à symétrie bilatérale. Cette conformation lui
permet d'avoir un très bon rapport surface/volume et donc d'avoir plus de zone en contact
avec le milieu extérieur (caractéristique héritée des cnidaires) permettant notamment la
respiration par diffusion. Ils ont un ectoderme sans cuticule, mais recouvert de mucus qui
facilité sa reptation et qui est toxique.
Ce sont des animaux triploblastiques, c'est à dire qu'il ont trois
tissus fondamentaux. Contrairement au cnidaires et spongiaires,
c'est un véritable tissus qui est intercalé entre l'endoderme (qui
forme le tube digestif) et l'ectoderme : le mésoderme.
Il est parcouru par plusieurs tubes digestifs ramifié dans tout le corps, ainsi une coupe contient plusieurs sections de
tube digestif. Cependant, le tube digestif a une unique entrée. Périodiquement, le vers se purge en se contractant, pour
vider complètement son tube digestif.
Ils possèdent également des organes excréteurs les protonéphridies, il n'échange
pas directement avec le milieu extérieur comme les cnidaires et spongiaires. Les
protonéphridies associent convection (transport grâce au courant créé par le
flagelle) et diffusion (à travers les tissus) et sont des sortes d'ampoules flagellées et
ramifiées. Le contenu du mésoderme passe par ces protonéphridies, qui le filtrent
en réinjectant le « bon » dans le mésoderme, et le mauvais dans le milieu extérieur.
Il y a également les première idées de céphalisations avec l'accumulation d'organes sensoriels au niveau d'une zone
localisée du corps (ici des yeux). Le système nerveux est diffus dans tout le corps, ce ont des épithéloneuriens. Dans
ces organismes, tous les organes (système nerveux, digestif, reproductif) sont répartis dans l'intégralité du corps.
En plus des fibres longitudinales (longueur), circulaires (diamètre), il possède des fibres transversales qui permettent de
régler l'épaisseur. L'association de l'action de ses trois fibres combinées permet des mouvements de plus en plus
élaborés, qui nécessite incidemment un système nerveux plus élaboré..
Il existe des formes libres mais aussi parasites des platyhelmintes, donc certains sont des fléaux non encore maîtrisés
(paludisme).
3) Un némathelmintes
C'est un animal tubulaire pseudocœlomate recouvert d'une cuticule (production de
l'ectoderme qui induit toutes les nouvelles caractéristiques par rapport aux
platyhelmintes), maintenant totalement étanche au milieu extérieur, donc protégés,
mais par contre moins favorables à la nutrition, excrétion, respiration.
Le tube digestif parcourt l'intégralité du corps. La nourriture rentre d'un côté,
traverse tout le tube digestif, puis est excrété de l'autre côté du corps. La respiration
se fait également par le tube digestif, qui est le seul contact avec le milieu extérieur,
et l'oxygène est transporté par des proto-hémoglobines contenu dans le liquide qui
baigne les organes.
Les muscles sont ancrés à la cuticule, mais il n'y a plus de fibres circulaires, ni transversales, du fait de la rigidité du
corps. Malgré la présence d'un squelette hydrostatique, les muscles s'appuient principalement sur la cuticule (qui joue en
quelque sortes le rôle d'un ressort, pour effecteur des mouvements d'oscillations (alternance très rapide de contraction
des muscles ventraux et dorsaux). Entre autre, ces mouvement permettent le mouvement des proto-hémoglobines dans
le corps, et donc une bonne oxygénation des organes.
Lors de sa croissance, le vers explose sa cuticule, en sort, et en synthétise une nouvelle à sa nouvelle taille. C'est la
croissance par mue.
II] Métamérisation et sectorisation
1) Les Annélides
On observe l'apparition de pseudopodes, sur un corps tubulaire
adapté au déplacement, avec une tendance à une céphalisation plus
poussée. L'anatomie est basé sur un principe de métamérisation :
un anneau est répété à l'identique tout le long du corps contenant la
chaîne nerveuse ventrale (d'où l'appellation d'hyponeuriens), les
méta néphridies...). Seul les vaisseaux, et le tube digestif (qui est
sectorisé : bouche, pharynx, anus...) ne sont pas métamérisés et
continus. Certains annélides ne possèdent plus, ou que des vestiges
de parapodes.
Le tube digestif tient entre deux poches de liquides (le sac
cœlomique), dont une partie de la membrane s'appuie sur le
muscle : somatopleure, et l'autre qui appuie et maintient le tube
digestif : la splanchnopleure. Le Mésentère le tient tube à la
face dorsale, et entre chaque anneau la zone d'affrontement entre
les poches est le dissépiment. Les vaisseaux sont également tenu
par ce système, et donc s'intercalent entre les sac cœlomiques. Ils
servent en plus de point d'appuis qui s'oppose à la tension des
muscles (ancrés à l'apodème) pour actionner les parapodes. On a
un vestige de squelette hydrostatique. Le mouvement
(péristaltique ou ondulatoire) se fait par alternance de la
contraction des muscles, contrôlé par le système nerveux
métamérisé, mais issu d'un ganglion cérébroïde : à chaque
anneau, la chaine nerveuse ventrale innerve les muscles
On observe également un système branchial au niveau des
parapodes, et l'oxygène est véhiculé par des vaisseaux dans le
reste du corps. Des organes (le tube digestif par exemple)
spécialisés sont maintenant associés à un système circulatoire
clos pour la translocation des molécules d'intérêt nutritif.
Cette fois-ci, l'épuration se fait en deux parties : épuration du sang vers le
liquide cœlomique par les podocytes, puis épuration de ce liquide parles
métanéphridies.
La nutrition se fait par la bouche, et l'excrétion
par l'anus et les métanéphridies. Ils peuvent être
carnassiers, détritivores, filtreur et même
hématophage. Certains sont cependant
sédentaire, et ont à ce moment un régime de
filtreur.
2) Les Arthropodes
De petite taille (30 cm maximum), ils possèdent des
pattes articulées, la musculature s'accroche
maintenant sur les parties rigides de la cuticule, et
pour la mobilité des pattes, les muscles sont
maintenant directement dans les pattes. L'anatomie
n'est plus métamérisé comme précédemment, et il y
a un véritable exosquelette, protégeant toutes les
parties molles internes.
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