L’EFFET DE L’APESANTEUR
Problématique : En quoi l’entrainement physique d’un individu influe-t-elle sur la
performance musculaire en situation d’apesanteur puis sur son état au retour sur Terre ?
•I- Introduction
Tous nos gestes sont soumis à la force de pesanteur terrestre ainsi que notre corps et
nos muscles. Lorsque nous pratiquons le sport et que nous nous musclons, nous
exerçons notre corps à résister aux forces extérieures tel que la pression de l’air mais
surtout la pesanteur terrestre. Nos muscles nous servent donc à résister aux forces
qui nous sont soumises tel que le poids de notre corps qui est fonction de notre
masse par rapport à l’attirance terrestre. Mais si toutes les forces qui nous étaient
soumises disparaissaient comment réagirai nos muscles ?
•II- L’apesanteur, des effets multiples
•A) Fibres musculaires
En apesanteur on remarque une augmentation de la fatigabilité musculaire. Dans les
muscles eux-mêmes on observe une conversion des fibres de types I, lentes et
responsable de la posture et de l’endurance en fibre de types II, plus rapide et
explosive. Une expérience c’est concentrée sur les muscles extenseurs utilisés pour
support de la posture et l'activité locomotrice. Ces muscles subissent une réduction
dans leur masse s'associant avec la perte du nombre total de protéines et de fibres.
Le résultat est qu'entre 25 et 46% de la masse musculaire peut-être perdu chez les
muscles antigravitationnels comme le soléaire, qui est composé en grande partie des
fibres musculaires de types I. Le processus d'atrophie est donc dû à une réduction
dans le diamètre des fibres affectées desquels chaque muscle est composé. Cela
montre que les fibres lentes sont plus sensibles que celles qui sont rapides.
•B) Expression des gènes et protéines
On observe également une modification des protéines dès les premières seconde de
l’entrée en apesanteur, cela est dû aux gènes qui cessent de s’exprimer ou qui vont
s’exprimer différemment en apesanteur, par exemple la protéine MLC2 qui renforce
la force de contraction grâce à un apport en phosphore se retrouve déphosphorisé
dans l’espace, diminuant ainsi notre force de contraction, cela est dû au gène qui
code la protéine de MLC2 qui est modifier. On remarque aussi des anomalies de la