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II- Ecriture des gènes et des allèles :
II-1 Ecriture des gènes :
Par convention, chez l'Homme le nom d'un gène dérive le plus souvent de sa
fonction biochimique ou du phénotype de la maladie. L'allèle responsable de la
maladie est appelé délétère, morbide, malade ou pathologique. Le symbole d'un gène
est indiqué sur une seule ligne, sans indices ni exposant, en lettres majuscule, en
italique, accolés sans ponctuation par exemple pour la Dystrophie Musculaire de
Duchenne le gène s'écrit DMD.
Les séquences d'ADN en copie unique ne correspondant pas à un gène sont
désignés par la lettre D (de DNA), suivi du numéro de chromosome de provenance
puis d'un S (de single locus) et du numéro d'ordre de la séquence assignée au
chromosome de provenance (numéro d'enregistrement), D12S5 correspond à la 5
eme
séquence attribuée au chromosome 12.
II-2 Ecriture des allèles :
CHEZ LES MAMMIFERES ET LES VEGETAUX, l'allèle autosomique dominant est
écris en majuscule et l'allèle autosomique récessif en minuscule en gardant toujours la
même lettre pour le même caractère, exemple pour la couleur du petit pois la couleur
jaune contrôlée par un allèle dominant s'écris J et la couleur verte contrôlée par un
allèle récessif s'écrit j.
Pour les caractères gonosomiques (portés par X ou par Y), la lette représentant
l'allèle est placée en exposant ou en indice, soit du X soit du Y. Par exemple pour
l'hémophilie qui est un caractère récessif lié à X, l'allèle de l'hémophilie s'écrit : X
h .
Pour les caractères codominants ou avec absence de dominance la lettre représentant
l'allèle est écrite en indice de la lettre majuscule C. Exemple pour la codominance
entre la couleur rouge et blanche de mirabilis jalappa les allèles sont représentés
respectivement par Cr et C
b.
Dans le cas particulier des groupes sanguins A B O où il
y a polyallèlisme, on constate une codominance entre A et B et une dominance de "A"
et de "B" par rapport à "O", pour cette raison les allèles "A" et "B" s'écrivent I
A
et I
B
et
l'allèle "o" i
o
ou i.
CHEZ LA DROSOPHILE, l'étude porte surtout sur l'observation du mode de
transmission des mutations induites d'une génération à une autre. On définit pour
cela l'allèle sauvage qui est l'allèle le plus répondu dans la nature et l'allèle mutant,
moins abondant. L'écriture de l'allèle se base sur la première lettre (ou deux lettres)
de l'allèle mutant quel que soit leur position, celles-ci sont écrites en majuscules si la
mutation est dominante, en minuscule si la mutation est récessive. L'allèle sauvage
est indiqué par un plus en exposant (plus pour plus abondant) le signe plus n'existe
pas chez le mutant. Deux exemples illustrent ce cas :