
La polyclinique Montréal vient de faire l’acquisition d’un nouvel équipement de pointe
pour le traitement focal du cancer localisé de la prostate. Ce dispositif «Focal one»
traite uniquement la zone de la prostate atteinte par le cancer, préservant ainsi la
qualité de vie du patient.
Avec 71 000 cas diagnostiqués chaque
année, le cancer de la prostate est le
plus fréquent chez l’homme, devant le
cancer du poumon et du côlon. Pour traiter
ce cancer, on avait tendance à traiter toute
la prostate (chirurgie ou prostatectomie ra-
dicale, radiothérapie externe, curiethérapie
et ultrasons focalisés). « Quand le cancer
est localisé, il est main-
tenant possible d’agir
sur la zone atteinte au
millimètre près. Plus be-
soin de traiter toute la
prostate », explique un
des urologues. Montréal
est actuellement le seul
établissement de santé
dans le département à
utiliser cette technique
de pointe.
Ultrasons
Piloté par ordinateur, le dispositif médical
délivre les ultrasons de haute intensité par
l’intermédiaire d’une sonde endorectale. La
chaleur intense, provoquée par la focalisa-
tion des ultrasons diffusés à travers la pa-
roi rectale, détruit le tissu à l’intérieur de la
zone ciblée. Ce dispositif est le premier au
monde dédié à la thérapie focale (destruction
de la zone tumorale uniquement). Il associe
l’imagerie par IRM pour localiser les tumeurs,
les ultrasons focalisés à haute intensité et
l’échographie de contraste pour valider le
traitement.
« Focal one » peut être indiqué en première
intention pour les patients porteurs d’un
cancer localisé stade T1-T2 (Gleason 6 ou 7,
PSA inférieur à 15) selon leur âge et leur état
général; en traitement de rattrapage pour les
patients présentant une récidive locale d’un
cancer de prostate initialement traité par ra-
diothérapie.
Outre le fait d’être une révolution technolo-
gique, le principal avantage de ce traitement
s’adresse aux patients en préservant leur
qualité de vie. Non inva-
sive, la technique évite
toute incision et limite
les complications inhé-
rentes au traitement du
cancer de la prostate.
« L’érection est préservée
et l’incontinence est évi-
tée dans 98 % des cas »
ajoute l’urologue. Le trai-
tement dure entre 30 mi-
nutes et 2 heures et peut
être réalisé sous anes-
thésie loco-régionale (ra-
chianesthésie). «Focal one» permet ainsi un
traitement local précis en une session mais il
est également répétable si nécessaire.
Polyclinique Montréal, Carcassonne
Innovation dans le traitement
du cancer de la prostate
Polyclinique Montréal,
Carcassonne
Un service d’urgence
rénové pour accueillir
20 000 passages par an
Les travaux de rénovation
du service d’urgence sont
achevés. Les patients
accueillis en urgence
disposent d’un espace
d’accueil ambant neuf et doté
d’un sas de sécurité, devenu
par ailleurs obligatoire par le
Plan blanc. «Nous souhaitions
améliorer la séparation de la
zone administrative de la zone
des soins. Outre le confort
évident, il est nécessaire de
préserver la confidentialité
des échanges et l’intimité de
chacun », déclare Jean-Pierre
Perrigaud, directeur de la
polyclinique.
De plus, et pour faire face à
une progression du nombre
de passages aux urgences,
un septième box de soins est
ajouté. Les 20 000 passages
par an peuvent être pris
en charge de façon plus
performante.
Polyclinique Montréal,
Carcassonne
Certification HAS réussie
pour Montréal
C’est en mars dernier que
la Polyclinique Montréal a
reçu les experts visiteurs de
la Haute autorité de santé
pour passer l’épreuve de la
version 2014 de la certication
des établissements de
santé. «Nous sommes ers
d’obtenir une nouvelle fois
un résultat d’excellence
(certication classée A) qui
traduit le haut niveau de qualité
de notre établissement. La
certication est l’affaire de
tous, médecins et personnels.
Même le patient est au
cœur du processus! Notre
4e certication sans aucune
réserve ni recommandation,
s’inscrit dans la lignée des
trois dernières et atteste du
travail au long cours de notre
établissement dans le domaine
de la qualité et la gestion des
risques pour le bénéce des
patients du territoire de santé
Ouest Audois.»
Un quatrième urologue s’installe à la Polyclinique Montréal de Carcassonne
L’activité d’urologie se développe à
Montréal avec certes l’utilisation de «Focal
one» mais surtout l’arrivée d’un quatrième
urologue. L’activité se retrouve concentrée
avec la création de nouveaux cabinets
au troisième étage de l’établissement.
Aujourd’hui seuls trois appareils « Focal
one » xes sont installés en France
à Lyon, Paris et Nantes. Le groupe
MédiPôle Partenaires, auquel appartient
la Polyclinique Montréal, a fait l’acquisition
d’un appareil mobile déployé sur une
dizaine d’établissements du groupe, dont
Carcassonne.
Outre le fait d’être
une révolution
technologique, le
principal avantage
de ce traitement
s’adresse aux patients
en préservant leur
qualité de vie.
La Réhabilitation accélérée après chirurgie (RAAC), associée aux techniques
chirurgicales peu invasives, permet des suites opératoires plus simples, plus
confortables et plus courtes.
La Réhabilitation accélérée après chirurgie
(RAAC) est un ensemble de mesures desti-
nées à optimiser la prise en charge des pa-
tients an de leur permettre une récupération
rapide après la chirurgie.
La RAAC est originaire des pays scandinaves
et fut initialement utilisée dans la chirurgie di-
gestive dans les années 90. La RAAC s’est
rapidement étendue à la chirurgie orthopé-
dique et a démontré son efcacité en termes
de réduction de morbidité et de satisfaction
des patients. Tous les protocoles RAAC
mettent le patient au centre de sa prise en
charge, il devient un acteur de son parcours
de soins. La mise en place de ce protocole
sur le site de la Polyclinique Le Languedoc a
nécessité plusieurs mois pour sa réalisation
avec une formation des équipes médicales
et paramédicales générant une rediscussion
des pratiques de chacun pour les standardi-
ser en mode RAAC.
La réussite de la RAAC dépend avant tout du
patient : sa participation est obligatoire. En
pré-opératoire, il est informé des détails de
la prise en charge (modalités de la chirurgie,
de l’anesthésie, de l’hospitalisation à venir
et son rôle dans les soins). L’information est
orale, écrite et de nombreuses fois répétée,
en faisant intervenir de multiples acteurs du
programme (chirurgiens, anesthésistes, se-
crétaires, inrmiers, kinésithérapeutes).
Le patient est admis le jour de son interven-
tion. L’anesthésie et la chirurgie de hanche
sont classiques cependant, l’acte opéra-
toire est complété par l’injection d’un cock-
tail anesthésique local in situ. Au décours
de l’intervention, aucun drainage de la plaie
opératoire n’est mis en place.
Le patient est mobilisé précocement dès son
retour en service traditionnel. Les premiers
pas sont effectués le jour de l’intervention,
les cathéters sont retirés rapidement, an
qu’il puisse déambuler en tenue civile : l’ob-
jectif étant de «démédicaliser» le patient.
Il pourra sortir de la clinique le surlendemain
(J+2).
Les premières expériences RAAC à la Poly-
clinique Le Languedoc ont été très positives
et nous incitent à poursuivre ce protocole
qui, par mesure de sécurité, reste limité au
sujet ASA 1 et 2 de moins de 75 ans.
Au vu de ces débuts prometteurs, nous pré-
voyons de l’appliquer prochainement aux ar-
throplasties de genou.
Le projet de coordination du parcours patient en cancérologie de la Polyclinique Le
Languedoc voit le jour sous l’intitulé «MédiFil d’Ariane»
Ce projet est né au croisement de deux élé-
ments :
• les recommandations des différents plans
cancer insistent de plus en plus sur la né-
cessité « d’accompagner la personne ma-
lade pour ne pas la laisser planifier seule son
parcours de soins (…) et ce, grâce à une
coordination et des échanges d’information
accrus entre professionnels ».
• la Polyclinique, qui propose une offre de
soins large et pluridisciplinaire pour les pa-
tients atteints d’une pathologie cancéreuse,
manque quelquefois de moyens de coordi-
nation entre les différents acteurs de la prise
en charge.
C’est pourquoi il a été décidé de créer un
poste d’inrmière de coordination en can-
cérologie (IDEC) au sein de la Polyclinique.
Christelle occupe ce poste depuis le mois
d’août 2016. Ses missions principales sont
d’accompagner le patient et sa famille tout
au long de son parcours thérapeutique et
d’améliorer la coordination de sa prise en
charge en insistant sur les liens entre la ville
et la Polyclinique.
Intervenant juste après l’annonce médicale
de la pathologie cancéreuse, Christelle est
l’agent coordonateur dédié aux différentes
étapes du parcours des patients en cancé-
rologie. Elle assure le lien entre les différents
séjours hospitaliers et les séjours à domicile,
ainsi que la coordination des soins de sup-
port (psychologue, assistante sociale, asso-
ciation de patient, etc.).
Polyclinique Le Languedoc, Narbonne
La chirurgie arthroplastique de hanche en mode
RAAC à la Polyclinique Le Languedoc
Polyclinique Le Languedoc, Narbonne
Projet « MédiFil d’Ariane »
Christelle IDEC
Responsable du projet
«MédiFil d’Ariane»
ide.coordinatrice@
polyclinique-lelanguedoc.fr
Tél. : 04 68 65 33 54
N’hésitez pas à la contacter
pour plus d’informations.
Ce dispositif «Focal One» va être
également pratiqué à la Polyclinique Le
Languedoc à Narbonne, qui bénéciera
elle aussi comme à Carcassonne de cet
appareil mobile. Les premiers patients
traités avec ce nouveau procédé seront
accueillis les 25 et 28 novembre 2016.
Polyclinique Montréal,
Carcassonne
24 enfants intoxiqués pris
en charge simultanément
Fin 2015, c’est un bus entier
qui amenait 24 enfants
touchés par une intoxication
par inhalation. Il ne s’agissait
pas d’un test de gestion de
crise du Plan blanc mais d’une
réalité à laquelle les équipes
du service des urgences
dans un premier temps et
ceux des services de soins
ad hoc ont su répondre.
Une réassurance des
compétences et performance
de l’établissement en situation
extraordinaire !
Narbonne HAD intervient sur le narbonnais
depuis 5 ans maintenant. Cette structure
permet aux patients atteints de pathologies
diverses (soins post chirurgicaux spéci-
ques, grande dépendance, prise en charge
de la douleur, de pansements complexes,
soins palliatifs et accompagnement de n de
vie, etc.) un retour précoce au domicile
en garantissant un suivi médical et
paramédical identique à celui d’une
structure d’hospitalisation. L’HAD
intervient également au sein
des EHPAD et des établisse-
ments médico-sociaux.
Les prises en charge sont
initiées par un médecin trai-
tant ou par un spécialiste.
L’équipe de coordination
évalue la faisabilité de la
prise en charge en se ren-
dant au domicile du patient.
L’équipe médicale de Nar-
bonne HAD assure la coordi-
nation entre les praticiens hos-
pitaliers et les médecins traitants
an d’assurer la continuité des
soins. Elle est composée d’un médecin an-
giologue spécialisé en plaies et cicatrisation
et d’un médecin spécialisé en soins palliatifs
et prise en charge de la douleur.
Polyclinique Le Languedoc, Narbonne
La qualité d’une prise en charge
hospitalière, le confort du domicile
24h/24 - 7j/7
L’équipe pluridisciplinaire
Narbonne HAD,
composée d›un
médecin coordinateur,
d’infirmières et d’aides-
soignants, assure une
astreinte 24h/24. Elle
est également assistée
d’une psychologue, d’une
assistante sociale, et peut
être amenée à travailler en
partenariat avec l’infirmière
et le kinésithérapeute
libéral du patient. Inscrite
dans une démarche
d’amélioration de la qualité,
Narbonne HAD participe
à la dynamique de
développement des prises
en charge à domicile
souhaitée par le ministère
de la Santé.
7 rue Michel-Ange,
11100 Narbonne
Tél. : 04 68 32 82 43
secretariat.had@
polyclinique-lelanguedoc.fr
www.polyclinique-
lelanguedoc.fr