LA VIE
DE LA
CLINIQUE
Le bilan d’extension de la maladie
est systématiquement réalisé, associant
selon les cas : l’échographie abdominale,
le scanner, l’IRM (pour les tumeurs du
rectum ou les métastases hépatiques), et
le PET SCAN. Le patient sera informé
et accompagné dans la compréhension de
son diagnostic.
L’évaluation générale de ses antécédents,
de son état nutritionnel, cardiaque, res-
piratoire… sera un préalable à la décision
chirurgicale et à la précision du schéma
thérapeutique défi nit en réunion de
concertation pluridisciplinaire qui réunit
chaque semaine un médecin oncologue,
un radiologue, les gastroentérologues et
les chirurgiens.
AUTONOMISATION
RAPIDE DU PATIENT
Les cancers du côlon non métastatiques
seront opérés par colectomies segmentaires
dans la plupart des cas. Ces interventions
sont désormais couramment pratiquées par
voie coelioscopiques quelle que soit la loca-
lisation de la tumeur (droite, transverse ou
gauche). Ceci permet une autonomisation
rapide du patient et un retour à domicile
précoce (souvent moins d’une semaine).
Dans la plupart des cas, les stomies et les
préparations coliques ne sont pas néces-
saires.
Les cancers du rectum sont opérés d’em-
blée en cas de petite tumeur. Pour les stades
plus évolués ou avec des adénopathies vues
sur l’IRM, une radiochimiothérapie sera le
plus souvent réalisée avant la chirurgie qui
aura lieu 6 à 8 semaines après la fi n de la
radiothérapie. Là encore, la cœlioscopie a
toute sa place permettant de retirer le rec-
tum en partie ou totalité et de procéder à
son remplacement par un réservoir colique.
Les stomies seront faites selon le montage
chirurgical réalisé.
Bienvenue
Dr Christian
Chatel,
chirurgien
thoracique et
vasculaire
Dr Rachid
Garmi,
chirurgien
maxillo-facial
Dr Antoine
de Gayffi er,
chirurgien
gynécologue
Dr Stéphane
Dumon,
anesthésiste
réanimateur
Départ
Dr Jean
Michel
Bezombes,
chirurgien
ophtalmologue
Dr Christian
Mourrut,
gastro-
enterologue
Dr Frédéric
Micouleau,
stomatologue
CHIRURGIE DU PIED À LA POLYCLINIQUE MONTRÉAL
Zoom sur 3 techniques
DR ARNAUD KELECHIAN
La chirurgie du pied a la réputation d’être douloureuse. Cela a
poussé les chirurgiens à développer des techniques moins invasives
et les anesthésistes à recourir aux analgésies loco régionales.
Actuellement, trois techniques font parties de l’arsenal thérapeutique
dans la chirurgie du pied.
PALMARÈS
RÉGIONAL
DES MEILLEURS
ÉTABLISSEMENTS
DE SANTÉ EN FRANCE
La polyclinique Montréal au top 10
des meilleurs hôpitaux et cliniques
de la région Languedoc-Roussillon
pour les spécialités suivantes
SUITE DE LA P. 1
La clinique en chiffres 2012
14 124 actes médicaux chirurgicaux
dont 59% en ambulatoire
1 530 chimiothérapies
195 patients pris en charge
au sein de l’unité de soins palliatifs
75 médecins
200 salariés
Chirurgie de
la cataracte
5e sur 10
Chirurgie
des varices
3e sur 10
LA CHIRURGIE CONVENTIONNELLE
Cette chirurgie consiste en un abord traditionnel
avec exposition de la zone opératoire large pour
la correction de l’hallux valgus et des pathologies
des orteils latéraux. Elle a l’avantage d’avoir fait
la preuve de son efficacité et de sa fiabilité mais
également d’une morbidité relative à l’agression
inévitable des tissus mous. Son aspect invasif lui
fait préférer de plus en plus les deux nouvelles
techniques.
LA CHIRURGIE MINI-INVASIVE
La chirurgie mini-invasive se situe à mi-chemin
entre les techniques conventionnelles et les tech-
niques percutanées. Elle est principalement uti-
lisée pour corriger l’hallux valgus. Elle consiste
en la réalisation d’une ostéotomie en chevron
fixée. L’abord chirurgical est limité au maximum
ce qui implique que certains gestes sont réalisés
sans contrôle de la vue. Les techniques radiosco-
piques sont nécessaires pour améliorer la préci-
sion de la technique. Cette technique est préférée
à la méthode conventionnelle car elle est moins
agressive.
LA CHIRURGIE PERCUTANEE
Depuis 2002, la France a connu l’essor des tech-
niques percutanées : elles consistent à réaliser
des gestes sur les parties molles et des ostéoto-
mies, mais cette fois-ci à travers une moucheture
cutanée avec l’aide de bistouris spécifiques et de
fraises motorisées. Le geste est contrôlé pendant
l’intervention par la radiographie télévisée (fluo-
roscopie). Cette technique percutanée est utilisée
couramment dans le service pour le traitement de
la griffe des orteils latéraux, pour la bunionnette
(déformation en miroir de l’hallux valgus sur la
face latérale du pied) ou en complément d’une
chirurgie de l’hallux valgus. Pour le moment,
cette technique ne peut être pratiquée exclusive-
ment dans le traitement de l’hallux valgus car elle
n’offre pas suffisamment de garantie de stabilité
dans la correction de cette pathologie.