INFO RDS ___________________________________________________________________________________________________________ Le bulletin d'information du réseau régional des déléguées et délégués sociaux juillet-août 2014 Bienvenue dans le réseau ! Voici les nouvelles et les nouveaux délégué(e)s sociaux qui ont suivi la formation de base les 29, 30 et 31 mai dernier. Leurs noms ne sont pas en ordre d’apparition sur la photo. Les formateurs étaient Steeve Poulin (coordonnateur) et Danielle Castonguay. • Du SCFP 1500 : Patrick Roy, Pierre-Luc Girard, Stéphane Rivard; • Du SQEES 298 : Denise Paradis; • Du SEPB 574 : Denise Noël; • Du STTP : Lucille Lehoux; • Des Métallos 9471: Roger Labbé, Éric Dancause; • De UNIFOR 1044 : Gilbert Gilbert. 2 Voici la suite du texte qui est paru le 6 mai 2014 sur le site Hoffingtonpost.com sous la plume de Lindsay Holmes. Bonne lecture. « Je souffre d’anxiété... » la suite Les symptômes physiques peuvent survenir de façon inattendue. L'anxiété ne fait pas que gangrener l'esprit: des symptômes physiques peuvent aussi émaner des troubles anxieux. Une étude néo-zélandaise datant de 2007 portant sur des participants atteints d'inflammation du système digestif suggère un lien entre les troubles anxieux et le développement du syndrome du colon irritable. Le fort taux de stress communément associé à l'anxiété peut aussi provoquer des symptômes allant de l'urticaire et l'éruption cutanée en passant par les vertiges et l'assèchement des muqueuses. La peur a une autre signification Quand on fait face à l'anxiété, toutes les peurs sont amplifiées à un niveau extrême -- et il n'est pas toujours possible de s'en débarrasser. Prendre l'avion ou entrer dans une pièce pleine d'étrangers peut s'avérer insurmontable, et il n'existe aucune solution rapide pour y remédier. Comme l'indique la pédopsychiatre Allison Baker, nous sommes tous mal-à-l'aise face à l'incertitude. Cependant, les personnes souffrant de troubles anxieux connaissent une peur plus profonde. “Nous faisons tous l'expérience de l'anxiété à un certain niveau,” avait précédemment déclaré Allison Baker à nos collègues américains du HuffPost. “Elle nous aide à nous préparer à parler en public et nous motive à répéter et faire nos gammes; tout le monde sait à quoi ressemble cette expérience. Le trouble anxieux, c'est quand ces petits tracas deviennent une expérience chronique quotidienne.” Pour aider une victime à surmonter ce qui la terrifie, de nombreuses personnes tentent d'éviter les déclencheurs de cette anxiété. Néanmoins, d'après Todd Farchione cette empathie peut aussi renforcer les mécanismes de peur. “C'est une situation complexe -- vous voulez qu'on comprenne votre mal, mais cela peut amener votre famille et vos amis à faire en sorte de vous accomoder, ce qui peut être une mauvaise chose,” indique-t-il. Les proches peuvent se montrer sensibles à la peur de la personne concernée, en faisant en sorte par exemple de débarrasser leur maison de tout microbe ou en évitant les situations effrayantes pour ne pas provoquer d'anxiété. “Ça n'est d'aucune aide -- en réalité ça alimente la peur,” explique Todd Farchione. “[Par cette attitude], on montre que la peur est valide et rationnelle, ce qui peut aussi être problématique.” Être anxieux, ce n'est pas juste être stressé. Quand vous dites à quelqu'un que vous avez des troubles anxieux, sa première réaction est d'essayer de comprendre ce que vous vivez (même si stress et anxiété peuvent être différents en fonction de chaque personne). Cette expression d'empathie est une réaction naturelle, mais comme le savent les personnes atteintes de troubles anxieux, ce n'est pas toujours de la plus grande utilité. Des études ont montré que le stress est une émotion contagieuse. En tentant d'absorber la souffrance de quelqu'un -- même si c'est avec des intentions positives -- selon Keith Humphreys, professeur de psychiatrie à l'université de Stanford, on fait plus de mal que de bien. “Il est important de ne pas peser l'un sur l'autre,” a déclaré Keith Humphreys au HuffPost américain. Suite page 3 3 “Si les deux personnes sont anxieuses, elles peuvent mutuellement aggraver leur anxiété. Si la personne a du mal à contrôler son anxiété, essayez de ne pas prendre son mal pour vous même si vous pensez que ça pourrait lui venir en aide.” À quel point il peut être fatiguant de trop penser (mais vous ne pouvez rien y faire). C'est un cercle vicieux: vos pensées deviennent vos peurs et vos peurs deviennent vos pensées. Mais en être obsédé peut avoir ses conséquences, selon une étude publiée dans la revue PLOS One. Des chercheurs ont découvert que ruminer des pensées négatives est l'un des plus grands déclencheurs de dépression et d'anxiété et la réaction psychologique à un événement est encore plus déterminante que l'événement en lui-même. Todd Farchione suggère de chercher de l'aide si la personne concernée est trop perdue dans le négatif. “Ces émotions [que ressentent les personnes atteintes d'anxiété] sont réelles,” explique-t-il. “Elles n'ont pas été créées dans leur tête.” Votre phobie peut être un sujet d'amusement. Comme le rappelle Todd Farchione, nous sommes nombreux à prendre plaisir à à taquiner les personnes atteintes de phobies, par exemple en montrant une image d'araignée à un individu atteint d'arachnophobie. Qu'on ait ou non l'intention de se montrer cruel, Todd Farchione recommande d'explorer son côté empathique avant de faire une blague. “Pensez au fait que ces peurs, aussi irrationnelles et difficiles à comprendre soient-elles, s'avèrent tout à fait réelles pour la personne concernée,” déclare-t-il. “Il est préférable de la considérer avec courtoisie et respect.” Le sentiment de gêne qui peut accompagner un flacon de pilules Un stigmate peut être lié au traitement des troubles émotionnels et mentaux par les médicaments -- et ceux qui passent par les médicaments pour surmonter leur anxiété connaissent probablement ce sentiment de gêne qui accompagne l'absorption de pilules. Comme l'écrit Tom Wootton, conférencier et auteur spécialisé en santé mentale, Tom Wootton dans son blog sur Psychology Today, le stigmate est un signe de plus de la peur de l'incertitude. “On peut avoir peur de beaucoup de choses, mais la pire des peurs concerne ce que l'on ne connaît pas,” écrit-il. “La combinaison de peur et d'ignorance est si puissante que beaucoup de gens pensent que la peur n'est qu'un mot de plus pour désigner l'ignorance ... Mais lorsque l'on comprend la peur et le rôle qu'elle joue dans notre cas, on peut en faire un outil plutôt que de la laisser nous détruire.” Todd Farchione tient à souligner qu'il existe toujours une façon de surmonter l'anxiété, que ce soit par les médicaments, la thérapie ou les deux. Il existe différentes méthodes de traitement -- il s'agit juste de trouver ce qui marche le mieux pour soi. “Il est possible de trouver de l'aide et il existe plus d'une option à portée,” dit-il. “On peut s'en sortir. Il n'y a pas de raison que quelqu'un doive souffrir autant.” 20 ème conférence annuelle...des suites J’ai reçu de nouvelles affiches et la présentation Power Point qu’a effectuée la caporale Isabelle Michaud. Si vous êtes parmi les personnes qui ont participé à la conférence et n’avez pas eu votre affiche ou vous désirez recevoir sa présentation, contactez-moi. 4 Pensée « Je ne m’intéresse qu’aux qualités des gens. J’ai moi-même des défauts, alors comment me permettre de juger ceux des autres. » M. Gandhi Pour rejoindre le coordonnateur -téléphone Pour les internautes 418-622-4911 avec boîte vocale -télécopieur 418-623-9932 Reductiondesmefaits.aitq.com -courriel [email protected] (correspondance confidentielle) Bonne exploration! Bonnes vacances ! La voilà, elle est arrivée parmi nous cette période de repos. Je profite de l’occasion pour vous souhaiter une belle pause estivale remplie d’activités avec les vôtres. Elle vous permettra de faire le plein d’énergie et aussi de soleil pour mieux participer aux prochaines activités du réseau ! Je serai absent du bureau entre le 18 juillet et le 18 août. Bonnes vacances à toutes et à tous ! Steeve