Autisme Ensemble 44- siège social 2 Route de Clisson 44200 Nantes-tel : 06.04.09.26.45
Le combat d’une mère pour aider son fils autiste,
maltraité !!!!!
B. DUPIN a 2 fils : l’Aîné Konogan, 12 ans à ce jour, et Efflamm, autiste de 10
ans.
Pour faire court :
1/ Il y a ceux qui rangent les autistes dans les déments et donc considèrent que
seul un traitement psychanalytique leur est applicable. Pour eux, les mères,
installées dans le déni de la pathologie (il faut comprendre refus de voir les choses en
face) sont qualifiées tour à tour de maltraitantes, mères frigo, mères crocodiles etc … le
résultat est que, les enfants se retrouvent enfermés dans des camisoles chimiques et
généralement isolés de leur milieu familial totalement ou partiellement. Il faut savoir qu’à
ce jour cette position est majoritaire en France à l’inverse des autres Pays Européens et
de l’Amérique du Nord (Canadiens ….etc.).
2/Ceux qui, conformément aux dernières données acquises de la science,
d’ordre internationales, reconnaissent que l’autisme est une maladie
neurologique, et non psychiatrique, selon la CIM 10 (Classification Internationale des
Maladies – 10
e
révision) et la Haute Autorité de Santé (Recommandation de bonnes
pratiques pour le diagnostic et l'évaluation de l'autisme et des autres troubles
envahissants du développement chez l’adulte de juillet 2011).
De plus, la Haute Autorité de Santé (HAS) et l’Agence nationale de l’évaluation et de la
qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux (Anesm) ont publié le 8
mars 2012 des recommandations de bonnes pratiques sur les interventions éducatives
et thérapeutiques coordonnées chez l’enfant et l’adolescent avec autisme ou autre
Troubles Envahissants du Développement (TED), l’approche psychanalytique a été
écartée car jugée non appropriée. http://www.anesm.sante.gouv.fr.
Le calvaire de 2 enfants, au milieu de tout cela :
Séparation des parents en novembre 2005 puis divorce en janvier 2009 : la
résidence des 2 enfants a été fixée au domicile de la mère, à Nantes par jugement
prononcé le 29 janvier 2009.
Quelques mois après, le Papa saisit le Juge aux Affaires Familiales du Tribunal de Grande
Instance d'Ile et Vilaine afin, notamment, de voir transférer la résidence des enfants à
son domicile, en Bretagne.
Le 10 décembre 2009 : notification d'un jugement ordonnant le transfert de la
résidence des enfants chez leur papa, décision essentiellement fondée sur les termes
d'une lettre adressée au Juge aux Affaires Familiales par un pédopsychiatre de l’hôpital
de jour, qui prenait en charge Efflamm à cette époque. Mesure prise en dépit du
jugement du 16 juin 2009, du tribunal du contentieux de l’incapacité (TCI) de Rennes
décidant qu'Efflamm est orienté en milieu scolaire ordinaire avec une auxiliaire de
vie pour l’année 2009/2010.
Le motif de la perte de la garde des 2 enfants : « La mère est dans le déni de la
pathologie de son fils Efflamm », alors qu’elle n’a fait que demander un suivi médical,
social et éducatif pour son fils qui soit conforme aux dernières données de la science….
Ainsi Efflamm est hospitalisé depuis 7 ans en hôpital de jour, sachant par
ailleurs qu’il peut-être sujet au packing* et à la pataugeoire*. Au lieu de
bénéficier d’une rééducation de type comportementaliste selon les
recommandations HAS et ANESM.