uMadame Lucie Raymond est serveuse
depuis10ans.L’emploi qu’elle exerceest très
exigeant.Elle doitdemeurerdebout des
journéesentièresàrépéterlesmêmes
mouvements.“Dèslespremièresjournées,
j’aicommencéàressentirdesdouleurs au
cou,audos,aux genoux,aux coudes,
partout !” Aucours destroisdernières
années,son étatde santés’étaitgrandement
détérioré. “C’étaitépouvantable !Lem
atin
lorsquej’essayaisde me lever,j’avais
l’impression d’avoir90ans.
Jem
ed
emandais
commentj’allaisréussiràpasseràtravers ma
journée de travail” ajoute-t-elle.
uPour réussiràc
almers
adouleur,elle prend des
anti-inflammatoires.“Ça ne m’apportaitqu’un
soulagementàcourt terme” dit-elle. Puis,elle
entend parlerduSULFATE de GLUCOSAMINE
d’Adrien Gagnon. “Jevoyaisdesgensdansles
publicitésd’Adrien Gagnon quidisaientquele
SULFATE de GLUCOSAMINE ça avait
fonctionné pour eux.Pour moi,cen’étaitquede
lapublicité. Jen’avaispasde «PREUVES »queça
fonctionnait.Jusqu’aujour oùj’airencontré,par
hasard,deux personnesquiavaientutiliséle
SULFATE de GLUCOSAMINE d’Adrien Gagnon.
Cespersonnesétaientpour moi,lapreuvevivante
quelep
roduitfonctionnait.Ça m’aconvaincu
d’en prendrem
oi aussi” confie-t-elle. Après
environ 3ou4mois,elle ressentlesbienfaits de la
GLUCOSAMINE d’Adrien Gagnon. “Aulever,
j’avaismoinsde douleur.J’étaisde plus en plus en
forme” ajoute-t-elle. Madame Lucie Raymond a
commencép
ars’adonneràlamarche,puiselle a
faitduvélo,dupatin àrouesalignées,duski de
fond etmême dus
ki alpin. “L’hiverdernier,j’ai
faitduski alpin avecmon fils.Ça faisaitdes
annéesquej
en
’en avaispasfait.Cetempsde
qualitéq
uejepasseavecmon garçon,je le doisau
SULFATE de GLUCOSAMINE d’Adrien Gagnon”
conclue-t-elle.
3142030A
ACTUEL
La méditation peut
avoirdeseffets...
physiologiques
BOUDDHISME
suitedelapage une
Lerespectcroissantdumonde
scientifiquepour labiologie de la
méditation aétébien illustrérécem-
mentparlatenued’unsymposium
auMassachusetts InstituteofTech-
nology(MIT)réunissantquelques-
unsdesmeilleurs chercheurs en
neuroscienceseten sciencesducom-
portementetdesmoinesbouddhis-
testibétains,dontle dalaï-lamaen
personne. «La recherche ne faitque
commencer,maisnous sommesdéjà
en passededécouvrirdeschosesex-
trêmementfascinantes»,affirme Jon
Kabat-Zinn,professeur émériteen
médecine àl’École de médecine de
l’UniversitéduMassachusetts et
pionnierde larecherche sur lesef-
fets de laméditation surlasanté.
En2500 ansd’histoire,le boud-
dhisme aconcentrésesénergiesà
formerl’espritetàmieux compren-
drel’étatmentaldubonheur,àdé-
termineretdésamorcerlessources
d’émotionsnégativesetàcultiver
desétats émotifscommelacompas-
sion afin d’améliorerle bien-être
personneletsocial.
La pratiquebouddhistemetl’accent
sur lamodification àlong terme de
l’activitémentale plutôtquesur les
résultats àcourtterme. Etc’est l’im-
pactneuronaletphysiquedeces
modificationsàlong terme,après
desannéesde pratiqueintense,qui
intriguetantleschercheursocciden-
taux.
«Danslatradition bouddhiste,ex-
pliqueM.Davidson,laméditation
est équivalenteaux sportsen Améri-
queduNord. Ils’agitd’une famille
d’activitésvariées.»
Cespratiquesméditativesfontap-
pelàdesqualitésmentalesdifféren-
tes,selon lespraticiensbouddhistes.
Leschercheurs duWisconsin,par
exemple,seconcentrentsur troisfor-
mescommunesde méditation.
«Tout d’abord,il yal’attention ex-
clusive,danslaquellelesmoines
s’entraînentàseconcentrersur un
seulobjetpendantde longuespério-
des»,préciseM.Davidson.
«Deuxièmement,vous avezce
qu’on pourraitappelerlacompas-
sion volontaire. Lesmoinesprati-
quentcelatous lesjours avecdes
exercicesparticuliers :ilsvisualisent
desévénements négatifsquiprovo-
queraienten eux dessentiments de
colèreoud’irritabilité,puisils
transformentlasituationimaginée
en yinsufflantl’antidotedelacom-
passion. Ilsprétendentquec’est aus-
sifacile quecela»,dit-il en claquant
desdoigts.«La dernièreforme de
méditations’appelle présenceouverte .
C’est unétatdanslequel on prend
consciencedelapensée,de l’émo-
tion,de lasensation présenteensoi,
sansyréagird’aucune façon. Ilsdé-
criventcelacomme unétatde
consciencepure. »
Lefaitquelecerveaupuisseap-
prendre,s’adapteretseresculpterau
niveaumoléculaireenfonction de
l’expérienceetd’exercicessuggère
quelaméditation laissepeut-êtreun
résidubiologiquedansle cerveau
—résiduquipourraitêtrecaptéet
mesurégrâceaux technologiesmo-
dernes.«Celas’intègrebien dansla
recherche en neurosciences,explique
StephenKosslyndeHarvard,et
nous étudionsaussilamémoirespa-
tiale deschauffeurs de taxietl’oreil-
le absoluedesconcertistes.Sivous
faitesquoi quecesoithuitheures
parjour pendant20ans,même si
vous êtesjoueur de ping-pong,votre
cerveauvaforcémentêtredifférent
de celuidevotrevoisin.»
JonathanD.Cohen,expert en con-
trôlecognitif etde l’attention àPrin-
ceton,est intriguéparl’idée quecer-
tainsadeptesdubouddhisme sont
capablesde resterconcentréspen-
dantdespériodesprolongées.
«Nous avonstoujours pensé—et
lesexpériencesen laboratoirelecon-
firment—queleshumainsontune
durée d’attention limitée,dit-il.
Lorsquenous essayonsde nous con-
centrerpendantlongtemps,comme
doiventle fairelescontrôleurs aé-
riensparexemple,celademande un
effort considérable etstressant.Dans
le bouddhisme,on apprendàdiriger
son attention avecsouplesse. Les
moinesparlentde cetétatd’attention
soutenueetciblée comme quelque
chosed’agréable etnondestres-
sant.»
Effets physiologiques
Les«expériencessur lesmoines»
de l’UniversitédeMadison commen-
centàrejoindreune poignée de peti-
tesétudessuggérantquelamédita-
tionbouddhistepeut avoirdeseffets
non seulementémotionnelsmais
aussiphysiologiques.Ainsi,le pou-
voirde laméditation pourraitaussi
êtreexploitéparlesnon-bouddhis-
tespour réduirelestress etdésamor-
cerlesémotionsnégatives,tout en
améliorantlesfonctionsimmunitai-
res.
Choseintéressante,lessujets boud-
dhisteseux-mêmessonttout àfait
prêts àaccepterune explication
scientifiquedeleurs pratiques.«Le
bouddhisme,comme lascience,est
fondé sur l’expérienceetl’étude,
plutôtquesur le dogme »,explique
MatthieuRicarddansuncourriel. La
religion peut sepensercomme «une
sciencecontemplative»,écrit-il,
ajoutant:«LeBouddhaatoujours
ditqu’il ne faut pasacceptersesen-
seignements parsimple respectpour
lui,maisqu’il faut redécouvrirlavé-
ritéparnotrepropreexpérience. »
Méditation etpsoriasis
Depuislacréation de laClinique
de réductiondustress àl’École de
médecine de l’UniversitéduMassa-
chusetts en 1979,Kabat-Zinn etses
collèguesonttraité16000 patients
etenseigné àplus de 2000 profes-
sionnelsde lasantélestechniques
de la«méditation de conscience»,
forme de méditation inspirée parle
bouddhisme quiviseune conscience
parfaiteet«neutre» duprésent
comme antidoteaustress.
Aucours desdernièresannées,le
D rKabat-Zinn apublié une série de
curieusespetitesétudesmontrant
quelespersonnestraitéespour le
psoriasisguérissentquatrefoisplus
vitesiellesméditent; quelesper-
sonnesatteintesde cancerquimédi-
tentontune perspectiveaffective
bien meilleurequecelle d’ungroupe
témoin ;etquenon seulementla
méditationsoulage lessymptômes
de patients souffrantde crisesd’an-
goisseetde douleurs chroniques,
maisquelesavantagespersistent
pendantquatreansaprèslaforma-
tion initiale. Pour l’instant,lascience
de laméditation est encorereléguée
dansunpetitcoin culturel entre
l’oxymoron etquelquechosedeplus
solide. «Nous en sommesencoreau
tout début »,admetM.Davidson,
quiajouteque«lavastemajoritéde
larecherche sur laméditation n’est
passérieuse. »Maisune étude bien
conçueetpubliée en juilletparMM.
Davidson,Kabat-Zinn etleurs collè-
guessemble indiquerquelesujet
est àtout le moinslégitime.
llllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll
COMPRIMÉS
Sclérose
sur le Web
Missur pied parlaSociétécanadien-
ne de lascléroseenplaquesàl’inten-
tiondesjeunesde 18 ansdontunpa-
rentest atteintde lamaladie,le site
www.lacoloniesp.ca est bourré
d’informations,d’activitésrigolotes,
de lienssuper-cool etpas«ortho »
pour deux sous.Lebulletin Lesnerfs!
ainsiqu’unclavardage sontaccessi-
blesen tout temps,àmoinsqu’on ne
préfèreallervoirlesk-vécus ouvéri-
fiers’il yade quoi d’9 sur le site.
Pour lesaînés
Lecombatquotidien aveclesdéda-
lestéléphoniquesautomatisés
pourraêtreallégé àcompterd’au-
jourd’huipour lesaînésde lagran-
de région de Montréal. Ceux-ci
ainsiqueleurs aidants naturels
peuventdorénavantappelerlali-
gne téléphoniqueRéférence-aînés
oùune véritable personne pourra
leur fournirdesrenseignements de
basedanslesdomainesde lasanté,
desservicessociaux etgouverne-
mentaux (fédéraux,provinciaux,
municipaux)ainsiquedesservices
régionaux,communautaireset
d’utilitépubliquequileur sont
destinés.Leserviceseraaccessible
dulundi auvendredi de 9h à
16h30 au(514) 527-0007.
Chimio moins
dommageable
SantéCanadavientd’approuver
une nouvelle option thérapeutique
pour lesfemmesquidoiventsubir
une chimiothérapie contreuncan-
cerdusein. LeCaelyx offrel’avan-
tage de présenterdesrisquesré-
duits de dommagesaucoeur et
d’effets secondairescomme laperte
descheveux etladiminution des
globulesblancs.Onestime que
21100 femmesrecevrontundia-
gnosticde cancerdusein en 2003
etque5300 femmesmourrontde ce
cancerdurantl’année. Aucours de
savie,une femme sur neufrisque
d’avoiruncancerdusein. ..