Le Warung dans tous ses états
C'est un peu avant la tombée de la nuit que les warung investissent les « trottoirs » de la ville : une table ou deux, quelques
tabourets, un éclairage de fortune, le tout à côté du wok dans lequel, d'un warung à l'autre, viennent sauter riz, légumes,
nouilles, viandes ou produits de la mer. Ces petites échoppes sont tellement nombreuses qu'on se demande comment les
cuisiniers arrivent à « faire leur beurre ».
Secret de leur réussite : l'hyper spécialisation !
Si l'un est connu pour son nasi goreng (ou riz frit), un plat malais composé de riz agrémenté de légumes, de viande ou
encore de crevettes le tout servi avec de la pâte de piment, son voisin le sera pour son nasi campur (riz frit aux variétés), et
le troisième choisira de se spécialiser dans les sate, petites brochettes de viandes servies avec une sauce aux cacahuètes.
Pas besoin de publicité, le bouche à oreille marche à plein régime et les warung ne désemplissent pas jusqu'à l'heure de
fermeture, entre deux et quatre heures du matin.