Thermodynamique TD1 TSI 2
3
La dilatation de 3% du volume nécessite 100°C pour
l’eau liquide alors qu’elle ne nécessite que 10°C pour
Le modèle de la phase condensée idéale (incompressible
et indilatable) est tout à fait pertinent !
Exercice 3 : Quelques éléments sur les gaz réels
Pour examiner les limites du modèle du gaz parfait, on
fixe une température de travail, et on examine, pour
une mole de gaz, le comportement du produit de la
pression par le volume molaire lorsque varie.
L’expérience donne les résultats suivants pour quelques
corps à 300K (traits plein) et 600K (pointillés) :
1) Représenter la courbe représentative
associée à un gaz parfait.
Il s’agit d’une droite horizontale
2) Quelle est la variation en % avec la loi des gaz
parfait pour 100 bar ? Conclusion.
Les écarts sont :
- En absolu de 0,4 .
- En relatif de 5%
Le modèle du gaz parfait est bien respecté aux
pressions « raisonnables » et est surtout commun à tous
les gaz !
3) Pour modéliser un gaz réel de dihydrogène, on
propose une équation d’état modifiée :
(−)=.
a) Exprimer lim→ et interpréter la
constante (on pourra faire un lien avec
la courbe proposée dans l’exercice1).
b) L’équation précédente rend-elle compte
du comportement du dihydrogène donné
ci-dessus ?
c) Exprimer les coefficients
thermoélastiques et . Que
deviennent-ils si =0 ?
est homgène à un volume molaire et correspond au
volume molaire propre rendant compte de la non inter
pénétrabilité de la matière (rendant comte du principe
d’exclusion de Pauli) : c’est le volume minimale possible
d’un point de vue classique lim→=. (/)/
représente une distance minimale d’approche
Cette équation d’état s’écrit aussi
=+
et
traduit une droite croissante.
Donc =
+ et =−
=
=
()
=
=
=et ces deux coefficients sont
cohérents avec ceux du gaz parfait si =0. Et dans les
deux cas, on a un gaz moins dilatable et moins
compressible.
4) Van Der Valls a proposé une équation d’état
encore plus générale :
(+
)(−)=
a) Dans le cas où =0 , comparer le
comportement d’un gaz de Van Der Valls
à celui d’un gaz parfait. Interpréter ce
comportement en introduisant une
interaction attractive entre particules.
b) Expliquer pourquoi cette équation d’état
rend compte du graphe () de
l’exercice 1.
En fixant =0 alors =
−
on trouve une pression
amoindrie. En effet, les atomes présentent toujours un
caractère polaire (au moins instantané) entraînant un
champ attractif vis-à-vis des autres particules.
Davantage retenues, les particules « heurtent » moins
violement la paroi du réacteur.
La courbe () présente un minimum traduisant les
deux effets précédents : la répulsion à très courtes
distances et l’attraction par ailleurs.
A noter que l’on peut retrouver les coefficients de
thermoélastiques :
- En différenciant à T constant
(+
)(−)=0
(−)++
−2(−)
=0
Soit
=()
()
=()
()()
- Différenciant à P constant :
(−)−2(−)
=