INTRODUCTION
Cette étude historique a pour principaux objectifs de reconstituer l’histoire du parc, de ses différents
propriétaires et du paysage dans lequel il a évolué jusqu’aujourd’hui.
Elle servira de base de référence, aussi bien pour sa conservation en tant que patrimoine classé que pour
y intégrer de nouvelles fonctions, voire de nouveaux aménagements.
Dans cette même optique, les conclusions de l’étude déboucheront sur une série de pistes de
recommandations.
L’aventure de la recherche documentaire
Le parc étant peu connu des historiens et des bruxellois en général, la documentation ou les données à
son sujet se sont avérées peu nombreuses au départ, sinon lacunaires.
Des recherches approfondies, principalement dans les archives de différents Services communaux, aux
Archives de la Ville de Bruxelles, aux Archives de l’Etat de Belgique, à l’Institut Géographique
national, au service Cartes et plans de la Bibliothèque Royale de Belgique ainsi qu’au service du
Cadastre du Ministère des Finances, ont permis de rassembler une certaine quantité de documents de
référence.
Une visite poussée de la maison Hap, et notamment de ses greniers, nous fit découvrir, avec l’aide de
ma collègue chargée de l’étude historique des décors intérieurs de la maison Hap, l’historienne d’art
Marie-Pierre Dusausoy, un important et inopiné fonds d’archives - 25 caisses, plus de 800 documents et
autres objets - qui fut sauvegardé, et dont les documents d’urgence ont été inventoriés aux fins d’être
directement exploitables pour nos études.
De fil en aiguille, les recherches se poursuivirent à Louvain-la-Neuve, où le reste du fonds familial nous
attendait, contenant entre autres plus de deux cent photographies anciennes de la famille, de la maison
et du jardin Hap.
Que s’était-il passé ?
La bibliothèque des Hap avait été mise en caisses et descendue dans les caves de la maison Hap en
1993. Madame Monique Verpreeuwen, la veuve de Jean Hap, avait en effet émis le souhait de léguer à
l’UCL la bibliothèque, ainsi que les archives familiales des Hap.
Quinze années après son décès, une de ses nièces prévint l’université du legs de feue madame Hap.
Le centre de dépôt, de tri et de redistribution de dons de livres Cerfaut-Lefort de Louvain-la-Neuve fut
chargé du transfert de la bibliothèque et de trois caisses d’archives, cela en décembre 2003.
Vraisemblablement le reste des archives resta par après dans la maison, pour des raisons qui nous sont
pour l’instant encore inconnues.