Les Tirailleurs Sénégalais - Marc

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Les Tirailleurs
Sénégalais
(1857-1962)
2. Les Régiments
www.troupedsdemarine.org
www.beau-geste.com/new.htm
Les tirailleurs sénégalais sont un corps de militaires constitué au sein de l’Empire colonial français en 1857, principal élément de la
« Force noire ». En 1914-1918, ce sont environ 200 000 "Sénégalais" de l’AOF qui se battent dans les rangs français, dont plus de
135 000 en Europe. 30 000 d’entre eux y ont trouvé la mort, et nombreux sont ceux qui sont revenus blessés ou invalides. Les troupes
levées en Afrique du Nord, théoriquement non noires, comprenaient en fait aussi des Africains noirs (15 000 noirs au Maroc, pour 30
000 soldats environ), qui servent sous les ordre de Mangin]. En 1857, Louis Faidherbe, gouverneur général de l’Afrique occidentale
française, en manque d’effectifs venus de la métropole sur les nouveaux territoires d’Afrique, pour faire face aux besoins générés par
la phase de colonisation, crée le corps des tirailleurs sénégalais. Le décret fut signé le 21 juillet 1857 à Plombières-les-Bains par
Napoléon III. Jusqu’en 1905, ce corps intègre des esclaves rachetés à leurs maîtres locaux, puis des prisonniers de guerre et même
des volontaires ayant une grande diversité d’origines. Les sous-officiers proviennent généralement de l’aristocratie locale. Les
tirailleurs sénégalais ne sont pas nécessairement sénégalais, ils sont recrutés dans toute l’Afrique. Certains Sénégalais, nés Français
dans les quatre communes françaises de plein exercice du Sénégal, ne sont pas considérés comme tirailleurs mais l’égalité avec les
blancs n’était pas encore la règle. Lors de la Première Guerre mondiale, de nombreux Africains sont morts sur les champs de bataille
français de la Première Guerre mondiale. Jacques Chirac, en tant que président de la République française, dans son discours pour le
90e anniversaire de la bataille de Verdun, avait évoqué 72 000 combattants de l’ex-Empire français morts entre 1914 et 1918,
« fantassins marocains, tirailleurs, d’Indochine (Cochinchine, tirailleurs anamites). Marsouins d’infanterie de marine ». Sur ce point,
les chiffres sur le nombre des soldats des armées coloniales et impliqués au front entre 1914 et 1918, divergent. Après la guerre
franco-allemande de 1870, en pleine préparation de la guerre 1914-1918, en 1910, le colonel Mangin dans son livre « La force
noire » décrit sa conception de l’armée coloniale, alors même que Jean Jaurès publie de son côté « L’armée nouvelle » où s’exprime
le besoin de chercher ailleurs des soldats que les Français ne pouvaient fournir en suffisance en raison d’une baisse de la natalité. Le
Général de brigade Reglat a en outre précisé le 11 novembre 2007 à Libreville que « les rigueurs de l’hiver étant insupportables pour
ces « indigènes » habitués à vivre dans des pays chauds, ils seront transférés en hiver à Fréjus avant de repartir combattre au
printemps au front aux côtés des régiments métropolitains (...) ». L’officier supérieur français a ajouté que « près de 600 000 soldats
« indigènes » de l’armée coloniale et de l’armée d’Afrique - dont près du tiers de tirailleurs sénégalais, participeront aux combats de
la 1ère guerre mondiale. Près de 57 000 d’entre eux ont été tués. Plus de 14 000 ont été portés disparus. Et il faut ajouter le nombre
de ceux qui sont morts de maladies ou qui ont été décimés par la rigueur du climat (...) ».
Le nombre total des Sénégalais mobilisés pendant la deuxième guerre mondiale est estimé à 179 000 hommes, et celui des Sénégalais
engagés dans les combats en métropole à quelque 40 000. Jusqu'au 25 juin 1940 qui clôture la campagne de France avec l'entrée en
vigueur du cessez-le-feu, trois jours après la signature de l'armistice franco-allemand, les Tirailleurs sénégalais se battent avec
bravoure sur tous les fronts contre l'Allemagne nazie. Pour leur bravoure et leur efficacité dans la campagne de France, les Tirailleurs
sénégalais se voient décerner plusieurs décorations et citations tant individuelles que collectives, dont celles-ci parmi tant d'autres :
Le 1er bataillon du 6e RICMS, les 53e et 57e RICMS sont cités à l'ordre de l'armée. Le drapeau du 53e RICMS reçoit l'inscription
"Airaines 1940" (ce fait est suffisamment exceptionnel pour être mentionné, car les inscriptions attribuées au titre de la campagne de
1940 sont rares). Le 53e RICMS va démontrer une ténacité incroyable et retenir les troupes allemandes jusqu’au 7 juin. Les horreurs
de la guerre ne font pas défaut à cette bataille, des prisonniers sont exécutés, on n’oubliera pas les 26 sénégalais exécutés à Airanes et
les 86 autres corps trouvés au Saut-du-Loup. Pour le Débarquement de Provence les Français vont jouer un rôle plus important que
pour celui de Normandie. Les troupes françaises vont comprendre différentes unités provenant du « CEF » et d'unités stationnées en
Corse ou en attente en Afrique du Nord .Le général Juin quitte son commandement le 23 juillet 1944 pour pouvoir s’occuper du
Débarquement de Provence. Cette force française est placée sous le commandement du Général de Lattre de Tassigny et devient la
1re Armée Française forte de 5 divisions d'infanterie et 2 divisions blindées. L’une des Divisions est la 9e DIC du général Magnan,
qui comprend :
• le 4e RTS, colonels Cariou puis Bourgund.
• le 6e RTS, colonel Salan.
• le 13e RTS, colonels Chrétien puis Voillemin.
• le RICM (Régiment d'Infanterie Coloniale du Maroc), lieutenant-colonel le Puloch, unité de reconnaissance.
• le RCCC (Régiment Colonial de Chasseurs de Chars), lieutenant-colonel Charles sur tanks destroyers M10 .
• Le RACM (Régiment d’Artillerie Coloniale du Maroc) constitué par :
o le GT1 avec le I/RACM rattaché au 4e RTS.
o le GT3 avec le II/RACM rattaché au RICM.
o le GT2. avec le III/RACM rattaché au 6e RTS.
Regiments de Tirailleurs Senegalais mai 1940
1e RTS
Senegalais -Active
AOF
AOF
AOF
AOF
2e DM
Maroc
Saint Louis
2e RTS
Senegalais -Active
Kati
3e RTS
Senegalais -Active
Fes / Oudja / Taounat
4e RTS
2e DIC
Senegalais -Active
Toulon / frejus
5e RTS
Senegalais -Active
RFST
Tunisie
3e DM
Maroc
AOF
AOF
Sfax / Monastir
6e RTS
Senegalais -Active
Rabat / Casablanca / Marrakech /
Agadir
7e RTS
Senegalais -Active
Dakar
8e RTS
Senegalais -Active
2e DIC
Toulon / Marseille
9e ...
10e RTS
88e DIA Tunisie
Senegalais -Active
La Goulette / Tunis / Bizerte
11e RTS
Senegalais -Active
181e
DIA
Oran
12e RTS
Senegalais -Active
Algerie
1e DIC
La Rochelle / Saintes
13e RTS
Senegalais -Active
181e
DIA
Algers / Orleansville / Mostaganem
Alger , Kolea ,
Orleansville
1 Bn a Oran
14e RTS
Senegalais -Active
1e DIC
Mont de Marsan / Tarbes
15e RTS
Senegalais -Active
183e
DIA
Philippeville / Djidjelli / Biskra
16e RTS
Senegalais -Active
Philippeville , Djidjelli,
Biskra
4e DIC
Montauban / Cahors / Castelsarrasin
17e RTS
Senegalais -Active
192e DI
Levant
Damas
18e RTS
88e DIA Tunisie
Senegalais -Active
Gabes
19e ...
20e ...
21e ...
22e ...
23e ...
14e CDAC
24e RTS
Senegalais -Active
4e DIC
Perpignan / Sete
25e RTS
Senegalais -Res A
8e DIC
Samp de Souge
26e RTS
Senegalais -Res A
8e DIC
27e RICMS Mixtes Reserve B
juin 40
28e RICMS Mixtes Reserve B
juin 40
RTS du
tchad
13e Cie de
pionniers
Senegalais
AEF
Fort Lamy
Insignes mai 1940
alain.adam.perso.cegetel.net/Regiments%20fran...
AEF
Liste des unités de tirailleurs sénégalais
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(38 RTS)
Du 1er au 20e RTS (17)
• 1er régiment de tirailleurs sénégalais
• 2e régiment de tirailleurs sénégalais
• 3e régiment de tirailleurs sénégalais
• 4e régiment de tirailleurs sénégalais
• 5e régiment de tirailleurs sénégalais
• 6e régiment de tirailleurs sénégalais, ouvre la route à la libération de Toulon, en septembre 1944
• 7e régiment de tirailleurs sénégalais Origine du 25e R.T.S.
• 8e régiment de tirailleurs sénégalais
• 10e régiment de tirailleurs sénégalais
• 11e régiment de tirailleurs sénégalais
• 12e régiment de tirailleurs sénégalais
• 13e régiment de tirailleurs sénégalais
• 14e régiment de tirailleurs sénégalais
• 15e régiment de tirailleurs sénégalais
• 16e régiment de tirailleurs sénégalais
• 17e régiment de tirailleurs sénégalais
• 18e régiment de tirailleurs sénégalais
Du 21e au 40e RTS (12)
• 21e régiment de tirailleurs sénégalais
• 22e régiment de tirailleurs sénégalais
• 23e régiment de tirailleurs sénégalais
• 24e régiment de tirailleurs sénégalais
• 25e régiment de tirailleurs sénégalais, qui se distingue à Chasselay, dans le Rhône, les 19 et 20 juin 1940
• 26e régiment de tirailleurs sénégalais
• 27e régiment de tirailleurs sénégalais
• 28e régiment de tirailleurs sénégalais
• 31e régiment de tirailleurs sénégalais
• 32e régiment de tirailleurs sénégalais
• 34e régiment de tirailleurs sénégalais
• 36e régiment de tirailleurs sénégalais
Du 41e au 60e RTS (3)
• 43e régiment de tirailleurs sénégalais
• 45e régiment de tirailleurs sénégalais
• 51e régiment de tirailleurs sénégalais
Du 61e au 80e RTS (6)
• 61e régiment de tirailleurs sénégalais
• 62e régiment de tirailleurs sénégalais
• 63e régiment de tirailleurs sénégalais
• 64e régiment de tirailleurs sénégalais
• 75e régiment de tirailleurs sénégalais
• 78e régiment de tirailleurs sénégalais
Bataillons de marche (13)
• 1er et 2e bataillons du 24e régiment de marche de tirailleurs sénégalais
• 13e bataillon de marche de tirailleurs sénégalais
• 26e bataillon de marche de tirailleurs sénégalais
• 27e bataillon de marche de tirailleurs sénégalais
• 28e bataillon de marche de tirailleurs sénégalais
• 29e bataillon de marche de tirailleurs sénégalais
• 30e bataillon de marche de tirailleurs sénégalais
• 31e bataillon de marche de tirailleurs sénégalais
• 32e bataillon de marche de tirailleurs sénégalais
• 1er bataillon de marche d'Afrique occidentale française
2e bataillon de marche d'Afrique occidentale française
3e bataillon de marche d'Afrique occidentale française
Le 13e régiment de tirailleurs sénégalais comprenait également un bataillon de marche.
Régiment de Tirailleurs sénégalais du Cameroun
Régiment de Tirailleurs sénégalais de la Côte française des Somalis
Régiment de Tirailleurs sénégalais de Guinée
Tirailleurs sénégalais du Levant
Régiment de Tirailleurs sénégalais du Maroc
Régiment de Tirailleurs sénégalais du Niger
Bbataillon de tirailleurs sénégalais de l'Oubangui-Chari
Bataillons de Tirailleurs sénégalais de renfort
• 1e BTSR
• 2e BTSR
• 3e BTSR
Régiment de Tirailleurs sénégalais du Soudan
Régiment de Tirailleurs sénégalais du Tchad
Voir aussi [1]'L'hymne des Africains
Liens externes historique de quelques régiments
RICMS Régiment d'Infanterie Coloniale Mixte Sénégalais – (un bataillon européen et deux sénégalais)
RMIC Régiment Mixte d'Infanterie Coloniale (un bataillon européen et deux sénégalais ou indochinois)
•
•
1st Colonial Infantry Division
The 1st Colonial Infantry Division (French: 1e Division d'Infanterie Coloniale, 1e DIC) was a French Army formation prior to
World War I and during World War II.
Prior to the start of World War I, the division was composed of[1]:
•
5th Colonial Infantry Regiment
•
6th Colonial Infantry Regiment
•
21st Colonial Infantry Regiment
•
23rd Colonial Infantry Regiment
However, in the re-organisation immediately prior to World War I, the division was disbanded, with the 5th and 6th Colonial Infantry
Regiments going to the French 14th Corps, and the 21st and 23rd Colonial Infantry Regiments going to the French 1st Colonial
Corps[2].
During the Battle of France in May 1940 the division was made up of the following units:
•
3rd Colonial Infantry Regiment
•
12th Senegalese Tirailleurs Regiment
•
14th Senegalese Tirailleurs Regiment
•
71st Reconnaissance Battalion
•
1st Colonial Artillery Regiment
•
201st Colonial Artillery Regiment
It was an active division which existed during peacetime. The Sengalese Tiailleurs Regiments contained troops from French West
Africa. The Colonial Infantry and Artillery Regiments were made up of French troops who had volunteered to serve overseas if
needed.
References
1. ^ [1] french: LES TROUPES COLONIALES EN 1914 (english: "COLONIAL TROOPS IN 1914"). Accessed 2009-08-23.
Archived 2009-09-04.
2. ^ [2] french: Ordre de bataille de l'armée française le 1er août 1914 (english: "Battle order of the French Army on August
1, 1914")
9e division d'infanterie coloniale
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Période
15 juillet 1943
Composée
de
4e Régiment de Tirailleurs Sénégalais 6e Régiment de Tirailleurs Sénégalais 13e Régiment de Tirailleurs
Sénégalais
Régiment d'Infanterie Coloniale du Maroc Régiment d'Artillerie Coloniale du Maroc
Devise
Toujours et partout
Guerres
Seconde Guerre mondiale
La 9e division d'infanterie coloniale (ou 9e DIC) a été créée le 15 juillet 1943, en Afrique du Nord, avec des unités coloniales venue
de l'Afrique occidentale française ou qui tenaient garnison au Maroc et en Algérie. De nombreux évadés de France ayant gagné
l'Afrique du Nord par l'Espagne vinrent grossir ces unités. À l'époque, la 9e DIC était en majeure partie composée d'africains venus
de tous les territoires de l'AOF. La 9e DIC était l'une des composantes de la Première Armée française du général de Lattre de
Tassigny.
Création 15 juillet 1943 : création de la 9e division d'infanterie coloniale
Devise Toujours et partout
Chefs de corps
• 15 juillet 1943 : général Joseph Magnan
• 25 décembre 1944 - 20 février 1945 : Général Salan
La Seconde Guerre mondiale
• 17-20 juin 1944: transportée en Corse, la division, sous les ordres du général Magnan, s'empare en quatre jours de l'Ile
d'Elbe.
• 16-17 août 1944 : elle s'embarque à Ajaccio et arrive en vue des côtes de France. Elle est intégrée dans la Première armée
française du général de Lattre.
• 20 août 1944 : les premiers éléments débarquent1, ceux du 6e RTS et du RICM renforcés par un groupe de commandos et
un groupement de chars, s'engagent en direction de Toulon.
• 21 août 1944 : Solliès-Ville, le Coudon et la Farlède sont occupés.
• 22-23 août : la bataille se poursuit avec violence pour la possession de La Valette où l'ennemi, solidement retranché,
oppose une résistance opiniâtre. La Valette est cependant prise le lendemain et des éléments du RICM poussent sur Toulon.
• 24-27 août 1944 : la ville de Toulon est attaquée à l'Est par le groupement du 6e RTS et les chars. Le fort d'Artigues fait
l'objet d'une âpre lutte. L'artillerie s'approche à quelques centaines de mètres du fort et ouvre des brèches si importantes
qu'elles précipitent la reddition. Au Nord et à l'Ouest, le 4e RTS, après avoir relevé les unités de la 3e DIA, attaque à son
tour par le quartier Valbourdain et les Arènes. C'est dans les forts que la défense s'incruste. Ceux de Sainte-Catherine et de
Lamague tombent les premiers, le 25 août. Dans ce dernier fort, après un pilonnage sévère de l'artillerie divisionnaire, le 3e
bataillon du 4e RTS put faire plusieurs centaines de prisonniers sans essuyer de pertes. Le fort de Malbousquet cède le 26,
après une défense acharnée. Des combats de rue livrent peu à peu l’Arsenal et le centre de la ville. Les résistances doivent
être réduites une à une à La Mitre dans le quartier du Mourillon, et à Saint-Mandrier. Le 26 août, les points d'appui de la
Mitre, le fort de Six-Fours et les ouvrages de la presqu'île de Sicie se rendent successivement. Le lendemain, c'est le tour de
la presqu'île de Saint-Mandrier, qui tombe écrasée par les feux puissants de l'artillerie divisionnaire renforcée par une
groupement lourd américain, par les "bombings" et les tirs des vaisseaux de guerre. Sa chute achève la conquête de Toulon.
La veille, la division défilait en pleine ville, en présence des ministres de la Guerre et de la Marine et du général d’armée de
Lattre de Tassigny. Au cours de ces premières opérations sur le sol de France, dix mille prisonniers et un matériel
important sont capturés par la division. Le nombre des ennemis tués dépasse un millier.
• Septembre 1944 : à peine regroupée, la Division reprend sa marche en avant. Un premier bond la porte dans la région de
Voiron. Elle doit continuer vers Pontarlier et le Lomont, mais les mouvements sont retardés, parfois même arrêtés par le
manque d'essence. Les unités les plus avancées du RICM, auquel est venu se joindre le régiment colonial de chasseurs de
chars, ont déjà repris le contact de l'ennemi dans le Doubs. C'est seulement le 25 et le 26 septembre que les derniers
éléments rejoignent le gros dans la boucle du Doubs où le manque d'essence et de munitions avait empêché de forcer la
résistance de l'ennemi. Le 27 septembre, la division étend son front et prend à son compte le secteur tenu à sa droite par la
3e DIA jusqu'à la frontière suisse. Elle est renforcée par deux bataillons de FFI, le bataillon de la Grande-Chartreuse,
remplacé plus tard par le bataillon de Franche-Comté et le bataillon de Cluny. La vie de la division devient alors celle d'une
grande unité en secteur : opérations locales, patrouilles, duels d'artillerie, tirs de harcèlement de part et d'autre. La saison
s'avance. Le froid et la pluie rendent inéluctable le remplacement des Sénégalais. Or, la relève et la mise en réserve d'une
grande unité, qu'exigerait normalement cette transformation, est un luxe que l’armée française ne peut se permettre. C'est
donc sur place que la division se transforme, se "blanchit", en incorporant des engagés volontaires attirés par le renom des
troupes coloniales. Et c'est avec ces jeunes engagés dépourvus d'instruction militaire que la 9e DIC poursuit la campagne.
L'instruction est donnée en ligne, au gré des circonstances et de la vie en secteur. La volonté des recrues et la valeur des
cadres suppléent aux insuffisances. Les 6e, 21e, et 23e régiments d’infanterie coloniale prennent donc la suite des 4e, 6e et
13e régiments de tirailleurs sénégalais. Cependant la 9e DIC est requise pour appuyer l'offensive que les Alliés poursuivent
sur tout le front. Dès les premiers jours de novembre, l'action se dessine. Les Vosges, ayant opposé leur barrière à l'avance
de l'armée française, c'est par la trouée de Belfort que celle-ci cherche la percée. Son régiment de reconnaissance atteint le
Rhin et, fin novembre, la division participe à la libération de Mulhouse. Le front se stabilise ensuite dans ce secteur
jusqu'au 20 janvier 1945, date à laquelle la 1re Armée française a repris son offensive afin de réduire la Poche de Colmar.
La 9e DIC s'empare durant cette offensive des cités ouvrières situées au nord de Mulhouse au prix de lourdes pertes. À la
fin de ces combats, la 9e DIC rejoint Lauterbourg, dans le nord de l'Alsace, avant de traverser le Rhin le 2 avril 1945. Elle
participe à la prise de Karlsruhe (le 4 avril), de Rastatt, de Baden-Baden et ouvre la route du Wurtemberg au 1er corps
d'armée.
Composition Lors de la Seconde Guerre mondiale Commandant de l’infanterie divisionnaire : Général Morlière
• 4e régiment de tirailleurs sénégalais
• 6e régiment de tirailleurs sénégalais
• 13e régiment de tirailleurs sénégalais
• 6e régiment d'infanterie coloniale (*)
• 21e régiment d'infanterie coloniale (*)
• 23e régiment d'infanterie coloniale (*)
• Régiment d'infanterie coloniale du Maroc
• Régiment d'artillerie coloniale du Maroc
• Régiment colonial de chars de combats
• 71e bataillon de génie
• 2e régiment artillerie coloniale d'Afrique occidentale [2e RAC-AOF]
À ces unités s'ajoutaient un groupe des forces terrestres antiaériennes, le train divisionnaire, les services de l'intendance et de la santé
et enfin les transmissions. Note (*) les 6e, 21e et 23e régiments d'infanterie coloniale remplacent respectivement les 4e, 6e et 13e
régiments de tirailleurs sénégalais. Sources et bibliographie De Lattre de Tassigny, Histoire de la première armée française - Plon 1949. 8otes et références ↑ Stéphane Simonnet, Atlas de la Libération de la France, éd. Autrement, Paris, 1994, réimp. 2004 (ISBN
2-7467-0495-1), p 29
L'après Seconde Guerre mondiale La 9e DIC (formée par le 4e, 6e et 13e RTS) partecipa aux opérations en Dien Bien-Phu
En juillet 1963, la 9e brigade d'Infanterie de Marine est créée en Bretagne. Le 1er janvier 1976, la 9e brigade devient la 9e division
d'Infanterie de Marine (9e DIMa) rattachée à la Force terrestre d'intervention, puis à la Force d'Action Rapide (FAR) à partir de 1983.
Le 1er juillet 1999, la 9e DIMa est devenue la 9e brigade légére blindée de marine.
Troupes Sénégalaises en Indochine
www.indochine-souvenir.com/insignes/itaf.htm
28e BTS - 30e BTS - 31e BMTS (Bataillon de marche) - 3e Bon motorisé AOF
6e RTS 13e RTS – 24e RTS – 1er RAC AOF
1er régiment de tirailleurs sénégalais
(Saint-Louis)
(1884-1948)
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Période
1884 – 1948
Inscriptions sur
l’emblème
SENEGAL-SOUDAN 1890 DAHOMEY 1892 CÔTE-D'IVOIRE 1893-1895 MADAGASCAR 1895
CONGO-TCHAD 1900 MAURITANIE 1904-1913 MAROC 1908-1913 GRANDE GUERRE 19141918 GUERRE 1939-1945
Guerres
Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale
Décorations
Légion d'honneur Croix de Guerre 1914-1918 4 palmes
Le 28 juillet 1820 crée la Compagnie noire du Sénégal. Il 3 décembre 1853 2 compsagnies noires (Sénégal et Gorée). 21 juillet 1857
Bataillon de Tirailleurs Sénégalais. En 1880 création d’un 2e Bataillon. Le 31 aout 1884 les deux Bataillons forment le Régiment de
Tirailleurs Sénégalais. Le 7 mai 1900 il devient 1er Régiment de Tirailleurs Sénégalais (1er RTS) de garnison è Saint-Louis. Le 14
juillet 1914 il participe au défilé de Longchamp e don drapeaux est décoré de la Légion d’honneur. Du 21 mars 1919, par décision le
43ème Bataillon de tirailleurs sénégalais, titulaire de quatre citations à l’ordre de l’armée, se voit attribuer la fourragère aux couleurs
du ruban de la Médaille militaire. Formation constituée pour le conflit, le bataillon est dissous le mois suivant. Sa Croix de Guerre
1914-1918 avec quatre palmes et sa fourragère sont alors transmises au 1er Régiment de tirailleurs sénégalais. Le 2 septembre de
1930 devient le 1er Régiment Mobile de Tirailleurs Sénégalais, mais le 31 mai 1940 il redevient 1er Régiment de Tirailleurs
Sénégalais. 1948: dissous puis recréé comme groupe de commandos de l'afrique occidental Française. Le 1er juillet de la même année
devient le 4e Bataillon colonial de commandos parachutistes (4e BCCP). Stationné à Dakar de 1954 à 1955 dissous en 1957, devient
le 7e RPIMa. Le 1er avril 1965 réorganistion des forces stationnées outre-mer au sein du 1er RIAOM, héritier du 1er régiment de
tirailleurs sénégalais dont il porte son drapeau. Il sera dissous le 31 juillet 1974. Le 23e BIMA y séjour actuellement au camp Bel-Air.
De 1945 à nos jours En 2006, Abdoulaye Wade, président de la République du Sénégal, finance la fabrication d’une nouvelle
réplique du drapeau. Destiné à rejoindre le 21e Régiment d’Infanterie de Marine à Fréjus, régiment gardien des traditions des troupes
indigènes, ce nouveau drapeau doit remplacer le drapeau du 6e RTS, largement marqué par l’usure du temps1. Les neuf inscriptions
de batailles brodées sur la soie de l’emblème du 1er RTS, la croix de la Légion d’honneur, la croix de guerre avec quatre palmes et la
fourragère aux couleurs de la médaille militaire accrochés à sa cravate, témoignent désormais à Dakar comme à Fréjus, des sacrifices
consentis par les tirailleurs, les sous-officiers et les officiers, africains et français, frères d’armes, qui ont servi glorieusement au sein
de l’armée française pendant plus d’un siècle
Drapeau et devise Il porte dans ses plis les inscriptions suivantes2 :
Décorations Sa cravate porte l'ordre de la Légion d'honneur, de la Croix de Guerre 1914-1918 avec quatre palmes, puis il porte la
fourragère aux couleurs du ruban de la Médaille militaire. Le drapeau reçoit la légion d'honneur à Longchamps le 14 juillet 1913,
par decret est signé par le président Raymond Poincaré le 23 février 1913.
8otes et références
1. ↑ Musée des troupes de marine, route de Bagnols en Forêt - BP 94 83608 FRÉJUS cedex
2. ↑ Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les
drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des
armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007
Sources et bibliographie historique du 1er RTS
2e régiment de tirailleurs sénégalais
(Kati)
Régiment de tirailleurs sénégalais du Soudan
(1892-1946)
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Période
Inscriptions
l’emblème
1892 – 31 décembre 1946 Kati
sur SOUDAN 1890 DAHOMEY 1892 CÔTE-D'IVOIRE 1893-1895 MADAGASCAR 1895 CONGO
1900 TCHAD 1900 MAROC 1908-1918
Crée par décret du 23 avril 1892 avec le nom de Régiment de Tirailleurs Soudanais. Activé le 1er juiller à partir des 6
compagnies du RTS (Régiment de Tirailleurs Sénégalais) en opération au Soudan et de 2 compagnies auxiliaures indigènes
• 7 mai 1900: Renommé 2e Régiment de Tirailleurs Sénégalais , garnison de tradition à Kati
• 2 septembre 1939: Renommé 2e Régiment Mobile de Tirailleurs Sénégalais
• 1er avril 1940: Rédevient 2e Régiment de Tirailleurs Sénégalais
• 1er octobre 1940: Devient Régiment de Tirailleurs Sénégalais du Soudan
• 31 décembre 1946: Dissolution (donne naissance à des Bataillons autonomes)
otes et références ↑ Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles
sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des
armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007
Bibliographie Historique du 2e Régiment de Tirailleurs sénégalais, 1892-1933, Armée française, Paris, 1934, 208 p.
Sources et bibliographie ↑ Service Historique de la Défense, Décision 8° 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007
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Bataillon Autonome du Soudan-Est - Bataillon Autonome du Soudan Occidental
Régiment de Tirailleurs Sénégalais du Soudan
3e régiment de tirailleurs sénégalais
(1900-1958)
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Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Novembre 1894 : Régiment Colonial du Madagascar (1 btn haoussa, 1 btn malgache, 1 btn de la Réunion)
Juin 1896 : Régiment Colonial de Madagascar avec 2 bataillons de tirailleurs africains
7 mai 1900 3e Régiment de Tirailleurs Sénégalais
1er février 1911 donne naissance au 4e RTM
1912-1926 Cote d’Ivoire, Dahomey et Togo
31 decembre 1926 dissous
1928: Devient 8e Bataillon de Tirailleurs Sénégalais
1er juillet 1937: Redevient 3e Régiment Tirailleurs Sénégalais au Maroc
15 novembre 1940: Dissout
25 avril 1944: Recréation du 3e Régiment de Tirailleurs Sénégalais en Tunisie
30 avril 1946: Devient 1er Bataillon du 3e RTS
15 mai 1948: Redevient 3e Régiment de Tirailleurs Sénégalais en Tunisie
30 novembre 1958 il est en Algérie où il devient 63e RIMa
4e régiment de tirailleurs sénégalais
(Toulon)
(1923-1946)
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Période
1923 – 31 décembre 1946
Fait partie de
2e DIC
Garnison
Toulon
Inscriptions sur l’emblème SOUDAN 1890 DAHOMEY 1892 CÔTE-D'IVOIRE 1893-1895
MADAGASCAR 1895 CONGO 1900 TCHAD 1900 MAROC 1908-19181925-1926 TOULON 1944
1er mai 1923: Création du 4e Régiment de Tirailleurs Coloniaux à Toulon par changement d’appellation du 4e RIC
1er avril 1926: Renommé 4e Régiment de Tirailleurs Sénégalais
Juillet 1940: Dissolution
1er mars 1940: Recréation du 4e Régiment de Tirailleurs Sénégalais en AOF : en grande partie disparu dans le naufrage
du Sidi bel Abbes le 20 avril 1943 : reconstitué en Algérie à compter du 25 avril 1943.
• 1er novembre 1944: Devient 21e Régiment d'Infanterie Coloniale suite au blanchiment de la 9e DIC avec des FFI
• 1er juillet 1945: Recrée à Toulon 4e Régiment de Tirailleurs Sénégalais
• 16 fevrier 1946: Dissolution
• 1er juillet 1948 reconstitué
• 31 mars 1949 – donne naissance au 4e RIC
1940 Du 10 mai au 25 juin 1940, Le 10 mai 1940. L'Allemagne lance son offensive à l'Ouest. Lorsque l'Allemagne nazie lance son
offensive à l'Ouest, le Grand Quartier Général dispose, sur le front de France, de huit divisions d'infanterie coloniale (DIC) dans
lesquelles sont incorporés les régiments de Tirailleurs sénégalais (RTS), les fantassins des régiments d'infanterie coloniale et les
artilleurs des régiments d'artillerie coloniale. Plusieurs régiments de Tirailleurs sénégalais (RTS) sont engagés sur le front : les 4e, 8e,
14e, 16e, 24e, 25e et 26e RTS et des bataillons du 12e RTS. les Tirailleurs sénégalais sont sur tous les fronts. Pendant la campagne de
France (10 mai - 25 juin 1940), les Tirailleurs sénégalais combattent avec acharnement les formations allemandes souvent mieux
équipées. Ils sont présents dans tous les secteurs du front : les Ardennes, la Somme, la Meuse, l'Aisne, en Champagne, sur la Loire, le
Rhône, ... Le 4e RTS participe à la défense de Menton contre les troupes italiennes.
1944 – 1945 Le 4e RTS (colonels Cariou puis Bourgund) fait partie de la 9e DIC.
Le 1er novembre 1944, sur décision ministérielle, le 4e RTS devient le 21e RIC (Régiment d'Infanterie Coloniale). Entre temps, les
troupes d'origine africaine ont été remplacées par des FFI de divers provenances.
otes et références
1. ↑ Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les
drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des
armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007
Liens internes
• Cheikou Cissé (1890-1933)
• Liste des unités de tirailleurs sénégalais
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5e régiment de tirailleurs sénégalais
(Maroc)
(1921-1958)
Inscription "Beni Derkoul - Le Bibane"
1 janvier 1921: Création du 1er Régiment de Tirailleurs Sénégalais du Maroc, héritier du 1er RICM. Formé au Maroc avec les
10e, 11e et 15e BTS au Maric respectivement depuis 1912, 1913, 1914
26 février 1926 devient 5e Régiment de tirailleurs sénégalais de garnison au Maroc
15 novembre 1940 dissous
1er février 1943 reconstité
30 novembre 1958 Devient 65e RIMa en Algérie
6e régiment de tirailleurs sénégalais
(1913-1958)
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Le 6e Régiment de Tirailleurs Sénégalais (ou 6e RTS) est un régiment constitué sous la IIIe République. Il se distingua lors de la
libération de Toulon (1944).
• 1913: Création du 2e Régiment Mixte d'Infanterie Coloniale du Maroc formé avec les 19e, 22e et 23e BTS créés au
Maroc de 1914 à 1916
• 1er janvier 1921: Renommé 2e Régiment de Tirailleurs Sénégalais du Maroc
• 25 février 1926: Renommé 6e Régiment de Tirailleurs Sénégalais
• 1er novembre 1944: donne naissance au 6e Régiment d'Infanterie Coloniale
• 15 avril 1946 : dissolution. Ses hommes sont versés dans le 18e Groupement de Compagnies Sénégalaises de garde de
prisonniers de guerre de l'Axe.
• 1er juin 1946: Recréation du 6e Régiment de Tirailleurs Sénégalais par changement d'appellation du 11eRégiment de
Tirailleurs Sénégalais
• 1958: devient 66e RIMa en Algérie
Colonels/chef-de-brigade 30/05/1944 - 25/12/1944: Raoul Salan (**)
(*) Officier qui devint par la suite général de brigade. (**) Officier qui devint par la suite général de division.
Rattachements 9e Division d'Infanterie Coloniale: 15 juillet 1943 - 1er Novembre 1944
Seconde Guerre mondiale
• novembre 1942 : garnison à Fes et Marrakech
• 1943 : stationne en Corse
• 17-18 juin 1944 : débarquement à l'île d'Elbe
• 15 août 1944 : débarquement de Provence
• 20-26 août 1944 : libération de Toulon
• mi-novembre 1944 : liquidation de la poche du Doubs
• fin novembre-début décembre : élimination des dernières poches de résistance allemande dans le Haut-Rhin (Village-Neuf,
Huningue, Loechle et Kembs)
• fin janvier-début février 1945 : liquidation de la poche de Colmar (flanc sud)
Faits d'arme faisant particulièrement honneur au régiment Libération de Toulon : il ouvre la route à la libération de Toulon,
appuyé par le régiment d'artillerie coloniale du Maroc et le groupement de chars Beaufort, de la 1re DB. Les combats durent 6 jours
(20-26 août 1944), et le régiment a 107 tués et 467 blessés. Le 27, c'est le 6e RTS qui ouvre le défilé de la libération à Toulon. Cela
lui vaut une citation à l'ordre de la Ire armée par le général de Lattre : Unité ardente et manoeuvrière qui, sous les ordres du colonel
Salan, chef d'une haute intelligence tactique, d'un sang froid et d'un courage remarquables, a, dès son débarquement en France, du
20 au 21 août 1944, en six jours de combat ininterrompus et d'une violence sans cesse accrue, vaincu la défense nord-est de Toulon,
rejetant l'ennemi de Solliès-Ville, Solliès-Pont, La Farlède, La Valette, le poursuivant jusque dans la place et lui imposant au sixième
jour la reddition du fort d'Artigues, dont la chute marqua un moment décisif dans l'enlèvement de la place forte. (*) Bataille portée
au drapeau du régiment. Le général Jean Gracieux a servi au 6e RTS en 1943-1945.
A Diem Bien Phu avec la 9e DIC
15e régiment de tirailleurs sénégalais
(Algérie)
(1919-1962)
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Période
1919 – 1962
Inscriptions sur l’emblème Tunisie 1942-1943 A.F.N 1952-1962
Décorations
la Croix de Guerre 1939-1945 avec Etoile de Vermeil.
Le 15 Régiment de Tirailleurs Sénégalais (ou 15e RTS) est un régiment français.
• 1er avril 1919: Création du 15e Régiment de Tirailleurs Sénégalais en Algérie à partir des:
o 108e Bataillon de Tirailleurs Sénégalais
o 109e Bataillon de Tirailleurs Sénégalais
o 113e Bataillon de Tirailleurs Sénégalais
er
• 1 mai 1923: Rénommé 15e Régiment de Tirailleurs Coloniaux
• 22 février 1926: Redevient 15e Régiment de Tirailleurs Sénégalais
• 1946: Devient 13e Régiment de Tirailleurs Sénégalais
• 1946: Redevient 15e Régiment de Tirailleurs Sénégalais
• 1958: le 1er décembre il devient 75eRIMa, il achèvera sa mission lors de l’évacuation d’Oran.
• 1962: le 30 septembre il sera dissous à Sissonne.
• Lors de sa création, le 1er avril 1919, par la fusion des 108e, 109e, et 113e Bataillons de tirailleurs sénégalais de la Division
de Constantine, le 15eRTS est défini comme « un des plus jeunes régiments indigènes. » Il présentera la particularité
d’avoir été le seul régiment des Troupes Coloniales en garnison permanente en Algérie, et ce, jusqu’à sa dissolution le 30
septembre 1962.
Colonels/chef-de-brigade
• Le Lieutenant-Colonel GATEAU
• Le Commandant GONDALMA
• Le Colonel MORLIERE
Historique des garnisons, combats et batailles du 15e RTS
• On peut constater que, dès sa création, le 15eRTS a une implantation très dispersée sur la région constantinoise. Au cours
de son existence, les différents chefs de Corps ne cesseront de se plaindre de cette particularité qui rend difficile le maintien
de la cohésion. En mai 1919, un détachement de renfort part pour l’armée d’Orient et un autre pour le Maroc. Entre 1919 et
1920, le régiment est amené à fournir de nombreux détachements, soit pour des tournées de police, soit pour des gardes de
camps, dans le Constantinois, puis dans l’Aurès.Création de la nouba en septembre 1919. Le 15eRTS reçoit son drapeau qui
est présenté aux troupes le 27 janvier 1921. Emplacement des unités du corps au 1er février 1922. Etat-major du Régiment
et C.H.R. Philippeville, 1er Bataillon. Etat-major, 1eCie, 2eCie, C.M.I. Djidjelli, 3eCie El Milia, 2eBataillon en entier à
Biskra avec des détachements à El-Kantara, Touggourt et El-Oued. Le 3eBataillon, l'état-major, 9eCie, 10eCie, CM3
Philippeville, la 11eCie à Collo.
Entre-deux-guerres Le 1er mai 1923, la dénomination de tirailleurs sénégalais est changée pour celle de tirailleurs coloniaux
jusqu’au 28 février 1926, date à laquelle le régiment reprend sa première dénomination. Le Commandement Supérieur des Troupes
Noires, dont dépendait le régiment depuis sa création, étant supprimé le 1er janvier 1924, le corps est rattaché à la 7e Brigade
d’Infanterie d’Algérie à Sétif.
• La Campagne du Maroc. Le 18 avril 1925, le 2e Bataillon du 15eRTC part pour le Maroc par voie ferrée à destination
d’Oujda et le Commandant GONDALMA en prend le commandement à Guercif le 29 avril 1925. Ce bataillon comprend 4
compagnies ayant chacune un groupe de mitrailleuses. La CM2 reste à Biskra comme unité administrative et la 10e
compagnie forme la 4e compagnie du bataillon. Principales actions menées par le Bataillon, l'attaque de Bibane le 13 mai et
le 25 mai 1925. L'organisation et défense du poste de Fez El Bali (mai - août 1925). L'organisation et défense du poste de
Kella dès Sless (mai - août 1925). L'attaque de Sker le 11 septembre 1925. L'attaque de Bou Azzoun et Moulaye Djenane le
12 septembre 1925.
e
Seconde Guerre mondiale
• Un détachement du régiment part en renfort pour la métropole où il devient le 3/33e RICMS. Il participe aux combats de
Dury, Hébécourt, Sauflieu, Gratteponche et subit de durs bombardements. Pendant cette campagne, les Africains se sont
distingués par leur moral élevé, leur discipline, malgré le manque de ravitaillement et les longues marches sous les
bombardements.
• La Campagne de Tunisie (Novembre 1942-juin 1943). Le 15eRTS, stationné en Algérie, ne quitta pas l'Afrique du Nord
durant la seconde guerre mondiale. Par contre, il prit une part active à la campagne de Tunisie (19e Corps d’Armée
français, Général Koeltz) où il s'illustra sous le commandement du Colonel MORLIERE. Cet épisode, le plus glorieux vécu
par le régiment, est malheureusement peu connu. Et pourtant, le 15e RTS a été l’un des premiers régiments français à
reprendre le combat. Dès le 9 novembre 1942, lendemain du débarquement des Alliés en Afrique du Nord, le 2e Bataillon
quitte Constantine pour le front du Nord Tunisien alors que le même jour, les premiers avions allemands se sont posés à
Tunis- El-Aouïna. Son action, au cours de cette campagne, comporte trois phases : Le Sud Tunisien (novembre 1942-fin
février 1943). La défensive (mars et avril 1943). L’offensive (avril-mai 1943)dans le cadre de la Division de Marche
d'Oran. Soit au total 51 militaires dont les tombes, qui s’échelonnent de la région de Gafsa à celle du Djebel Mansour ou du
Zaghouan, constituent la trace glorieuse suivie par le 15eRTS dans les combats de Tunisie.
De 1945 à nos jours [modifier]
L’Algérie de 1954 à 1962, ce sera enfin 8 ans de guerre, pour l’essentiel dans le Massif de Collo. Le 15eRTS, devenu 75eRIMa le 1er
décembre 1958, achèvera sa mission lors de l’évacuation d’Oran ; il sera dissous à Sissonne le 30 septembre 1962.
Drapeau Le 15eRTS reçoit son drapeau qui est présenté aux troupes le 27 janvier 1921. Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis,
les inscriptions suivantes1,2 : Tunisie 1942-1943 A.F. 1952-1962. Sa cravate est décorée de la Croix de guerre 1939-1945 avec
étoile de Vermeil.
Insigne L’insigne type 1 (15e RTS) a été créé en 1949 et la demande d’homologation présentée le 29 avril 1947 par le Général
Duché, commandant le 10e région militaire. L’homologation a été accordée le 29 octobre 1947 par D.M. n°10 780 EMA/3.I.
L’insigne type II est la reprise du type I avec changement de sigle (75eRIMa) ; il n’a pas été homologué. Le phénix, appelé aussi
oiseau de feu, est un animal fabuleux de la grandeur d’un aigle, aux ailes rouges et dorées qui, dans la mythologie égyptienne, vivait
plusieurs siècles, se brûlait lui-même sur un bûcher et renaissait de ses cendres, A l’époque chrétienne, il est devenu le symbole de la
résurrection. Dans la mythologie chinoise, sa légende est liée à l’invention de la musique et de la danse.
Décorations
15e REGIMENT DE TIRAILLEURS SENEGALAIS: « Magnifique Unité de combat (qui, sous les ordres du Colonel MORLIERE,
lancé contre les forces de l’Axe dès le début de la campagne de Tunisie, y a montré une ardeur et une ténacité dignes d’éloges. S’est
distingué au combat de SIDI N’SIR le 21 novembre 1942, mettant l’ennemi en fuite par une brillante contre-attaque, lui détruisant 4
chars et s’emparant de matériel et de prisonniers. Le 22 février 1943, à Aïn El Amra a interdit à l’adversaire le débouché du plateau
de Bouchebka, rétablissant la situation et faisant par son attitude résolue, la plus grande impression sur les forces américaines prêtes à
la retraite. A terminé la campagne avec l’attaque victorieuse du Djebel Mansour le 25 avril 1943 et, du 7 au 13 mai, du Massif du
Zaghouan, capturant plusieurs centaines de prisonniers et s’emparant d’un matériel considérable. »
Cette citation comporte l’attribution de la Croix de Guerre 1939-1945 avec Etoile de Vermeil3. Citations dans les combats de Tunisie
(Novembre 1942-juin 1943). Reçu 16 à l’ordre de l’Armée, 7 à l’ordre du Corps d’Armée, 25 à l’ordre de la Division, 49 à l’ordre de
la Brigade, 136 à l’ordre du Régiment. Soit un total de 233 citations. Néanmoins, le rôle et les mérites du Régiment ne seront
reconnus que tardivement, et avec réticence. Il suffira pour s’en convaincre de se reporter à l’historique de son drapeau. Ce total, qui
sera repris dans les correspondances futures relatives à l'inscription << Tunisie >> au drapeau du régiment.
Sources et bibliographie
1. ↑ Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les
drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des
armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007
2. ↑ Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et
services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie
3. ↑ REPUBLIQUE FRANCAISE GUERRE 1939-1945. CITATION DECISION N°7. Le SECRETAIRE D’ETAT AUX
FORCES ARMEES « GUERRE » CITE A L’ORDRE DU CORPS D’ARMEE. Fait à Paris, le 30 janvier 1950. Signé :
Max LEJEUNE
16e régiment de tirailleurs sénégalais
(Montauban)
(1919-1945)
Période
1919 – 1 er Juillet 1945
Inscriptions sur l’emblème Levant 1920-1921 Maroc 1925-1926
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1er avril 1919: Création du 16e Régiment de Tirailleurs Sénégalais en Tunisie à partir des:
o 114e Bataillon de Tirailleurs Sénégalais
o 115e BTS
o 116e Bataillon de Tirailleurs Sénégalais
o 137e Bataillon de Tirailleurs Sénégalais
er
1 mai 1923: Rénommé 16e Régiment de Tirailleurs Coloniaux
1926: Redevient 16e Régiment de Tirailleurs Sénégalais de garnison à Montauban
Juillet 1940: Dissolution
1er juin 1943: Récréation du 16e Régiment de Tirailleurs Sénégalais au Maroc
1er Mars 1944 : dissous
16 septembre 1944 : recréé à Marseille
1er juillet 1945: Dissous, transformé en 22e Régiment d'Infanterie Coloniale
17e régiment de tirailleurs sénégalais
(1919-1944)
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1er avril 1919: Création du 17e Régiment de Tirailleurs Sénégalais en Algérie à partir des:
o 111e Bataillon de Tirailleurs Sénégalais
o 118e Bataillon de Tirailleurs Sénégalais
o 135e Bataillon de Tirailleurs Sénégalais
er
1 mai 1923: Rénommé 17e Régiment de Tirailleurs Coloniaux
21 février 1926: Redevient 17e Régiment de Tirailleurs Sénégalais
31 janvier 1944: Devient 17e Régiment Colonial du Génie
Inscription sur l’embleme : Levant 1920-1921
18e régiment de tirailleurs sénégalais
(Rufisque. Sénégal)
(1er juillet 1920- 15 février 1946)
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1920 – Création du Régiment Sénégalais à Rufisque
1er juillet 1920: Renommé 18e Régiment de Tirailleurs Sénégalais
30 avril 1923: Rénommé 18e Régiment de Tirailleurs Coloniaux
22e février 1926: Redevient 18e Régiment de Tirailleurs Sénégalais
30 juin 1945: Devient 43e Régiment d'Infanterie Coloniale
1er juillet 1945 – Formé un nouveau 18e RTS
15 février 1946 - dissous
19e régiment de tirailleurs sénégalais
(Saint-Louis. Sénégal)
(19 mai 1920 – 7 novembre 1921)
24e régiment de tirailleurs sénégalais
(Perpignan)
(1923-1955)
Création et différentes dénominations
• 1er mai 1923: Création du 24e Régiment de Tirailleurs Sénégalais à partir du 24e Régiment d'Infanterie Coloniale
• 1923: Rénommé 24e Régiment de Tirailleurs Coloniaux
• 22 février 1926: Redevient 24e Régiment de Tirailleurs Sénégalais à Perpignan
• Juillet 1940: Dissous
• 1er mai 1948: 24e Régiment de Marche de Tirailleurs Sénégalais
• 30 novembre 1948 : donne naissance au 24e RIC (Carcassonne et Perpignan)
• 1er décembre 18948 : reformé comme 24e RMTS et destiné en Indochine
• 1er octobre 1954 : 24e RTS
• 31 mai 1955: Dissolution en Indochine
Campagne du Maroc 1925-1926 ses trois bataillons font partie de groupements mobiles différents.
Février 1939 affecté a la garde de la frontière avec l'Espagne, puis à la garde des camps de réfugiés d'Argelès, de St Cyprien et
du Barcarés, des Forts de Bellegarde, Mont-Louis et Collioure.
1939 en Lorraine. Hivernage dans le Sud de la France 1940 retour en Lorraine en Mars. Offensive Allemande se porte sur Amiens
combats d'Aubigny 24 au 27 mai 1940, puis combats de l'Oise 8 au 10 juin où il disparait.
Recréé en 1947 le 24e RTS part pour l'Indochine comme Régiment de Marche de Tirailleurs Sénégalais (RMTS) à deux
bataillons formant corps. Ce sera le seul régiment de tirailleurs créé après la guerre en Métropole et le seul régiment de tirailleurs
sénégalais présent sur ce théâtre d'opérations extérieures aux côtés d’une dizaine d’autres bataillons venus de l’AOF et de l’AEF.
Drapeau du régiment [Il porte dans ses plis les inscriptions suivantes1: « Maroc 1925-1927 » « Indochine 1949-1954 »
Devise Marche sempre mai moriem Marchons toujours, nous ne mourrons pas
Décorations Citation à l'ordre de l'Armée. Campagne de 1940 pour le 1er bataillon Citation a l'ordre de l'Armée. Campagne
d'Indochine pour la 2e compagnie du 1er Bataillon décembre 1949
otes et références
1. ↑ Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les
drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des
armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007
Lien externe http://www.troupesdemarine.org/traditions/histoire/hist009.htm
25e régiment de tirailleurs sénégalais
(16 avril – 31 juillet 1940)
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Le régiment a été créé le 16 avril 1940 (colonel Bouriand) au camp de Souge près de Bordeaux à partir de tirailleurs provenant de
trois dépôts d'A.O.F (le 1er bataillon a été formé à Thiaroye (Sénégal, 30 km au nord de Dakar), le 2e à Ouakam (banlieue de Dakar)
et le 3e à Ségou (Région de Bamako, ethnie bambara, Mali). Avec son régiment frère, le 26e RTS et un régiment d'infanterie
coloniale, il constitue une des éléments majeurs de la 8e DIC mise sur pied à Souge, près de Bordeaux en 1940. A laquelle, il est
rattaché le 30 avril à la 8e D.I.C. Le 15 mai, la division est dirigé sur Montélimar. Le 15 juin cette dernière quitte la Drôme pour
rejoindre le théâtre d'opération du Nord-Est et laisse en route le 25 RTS à Lyon au profit de l'armée des Alpes. Les premiers et
deuxième bataillons sont rattachés au groupement du général Mesmay et combattront « sans esprit de recul » dans les Mont d’Or
Lyonnais . Le 3e bataillon est rattaché au groupement du Colonel de Bissy, dépendant lui-même du groupement Général Cartier.
Les 19 et 20 juin 1940, les Allemands du 16e corps blindé se dirigent sur Lyon par la RN-7 d’Orléans et par la RN-6 de Dijon. Les
négociations d'armistice ont commencé dans la clairière de Rethondes. Il faut gagner du temps en couvrant les arrières de l'armée du
général Olry qui, jusqu'à maintenant contient la poussée italienne sur les Alpes. Pour cela et en raison du fait que Lyon est déclarée
"ville ouverte", deux lignes de défense successives ont été, en hâte, mises sur pied. L'une au nord de Lyon (groupement de Mesmay)
et l'autre au niveau des Préalpes (Vercors-Chartreuse... – groupement Cartier). Il s'agit de retarder au maximum l'avance allemande
en attendant les signatures des armistices franco-allemand (22 juin 1940) et franco-italien (24 juin 1940). Au nord de Lyon, le 25e
régiment de tirailleurs sénégalais, seule unité vraiment opérationnelle, est le pivot du système de défense. Il tient avec deux bataillons
en tête, 20 km de front dont seulement cinq couverts par le lit de la Saône. Ce régiment occupe l'espace entre la Saône d'Albigny et
l'Azergues (affluent de la Saône) et interdit la RN-7 de l'Arbresle à Dardilly, la RN-6 de Lissieu-Montluzin à Limonest. Après de
violents combats, quelques débris des deux bataillons engagés en première ligne, s’exfiltrent et rejoignent Saint-André-en-Vivarais
où l’application de l’armistice, le 24 juin à minuit les surprend. Ces deux bataillons avaient reçu l'ordre de combattre sans « esprit de
recul ». Le 19 juin, à Montluzin (commune de Lissieu) les Allemands sont stoppés à cinq cents mètres devant le couvent. Après
quelques heures d'affrontements, les Français sont submergés. Les Allemands envahissent le couvent et tuent ou achèvent tous les
soldats africains. Les Européens de l'infanterie coloniale faits prisonniers subissent le même sort pour avoir commandé à des Noirs.
Le lendemain, l'ennemi est surpris à Chasselay par une partie du 1er bataillon (la 3e compagnie). Le capitaine Gouzi qui n'est plus en
mesure de s'exfiltrer vers le Vivarais avec les rescapés de son unité et avec l'accord de ses subordonnés, décide de ne pas se rendre et
de se battre jusqu'au bout. Jusqu'à épuisement de leurs munitions, retranchés dans le château du Plantin, ils se battent farouchement.
Après deux heures de combats, ils sont faits prisonniers. Les soldats allemands (régiment d’infanterie Groβdeutschland) séparent les
prisonniers en deux colonnes successives, les Blancs marchent en tête, les Africains suivent qui prennent le chemin du village des
Chères. Au lieu-dit "Vide-Sac", les deux colonnes de prisonniers sont stoppées dans leur déplacement. Les Allemands ordonnent aux
Blancs de se coucher par terre. Quant aux Noirs, l'ordre leur est intimé de s'égayer dans le champ qui jouxte la route. C'est alors, que
des chars allemands postés ici, à cet effet, ouvrent le feu sur eux à la mitrailleuse de bord et que les survivants de la tuerie sont
ensuite achevés, écrasés sous les chenilles des chars. Actuellement, un tata (enclos où l'on inhume les héros morts au combat) a été
construit sur cet emplacement (il s’agit d’une initiative privée, réalisée par souscription en 1942). Il contient les corps de cent quatrevingt huit soldats africains et de cinq légionnaires, morts pour la France.
Citation : Mama Syniobo – 25e RTS Tirailleur Excellent tirailleur, observateur de la section. Plein de courage et d’entrain endiablé,
a été du plus bel exemple pour sa section, au combat des Échelles, le 24 juin 1940. Fait prisonnier à trois reprises différentes, a réussi
à chaque fois à s’évader et à reprendre le combat. En dernier lieu, a traversé à la nage, tout équipé, une rivière torrentueuse sous le
feu de l’ennemi et a rejoint une unité française puis, enfin, son bataillon.
Citation à l'ordre du Corps d'Armée : "Ferbos, aspirant au 25e RTS Aspirant de réserve, chef de section d'engins. Au combat de
Sault-Brénaz, le 20 juin 1940, a fait l'admiration unanime de ses chefs et de ses subordonns européens et indigènes, par son calme,
courage et sang-froid sous les feux ennemis d'infanterie et d'artillerie. A, par son action personnelle, empêché l'ennemi de jeter un
pont de bateaux sur le Rhône. S'est à nouveau particulièrement distingué au combat de Les Echelles, le 24 juin, où, par le feu ajusté
de ses mortiers, il a réussi à ralentir très sérieusement l'infanterie ennemie et est intervenu efficacement contre les engins blindés". Le
présent ordre comporte l'attribution de la Croix de Guerre avec étoile vermeil. 12 octobre 1940.
• Tata (nécropole) et Chasselay (Rhône)
• article sur le 25e RTS au combat de Sault Brénaz en juin 1940 [1]
Bibliographie
• Julien Fargettas, Le massacre des soldats du 25e régiment de Tirailleurs Sénégalais : région lyonnaise, 19-20 juin 1940,
mémoire de maîtrise, Université Jean Monnet, Saint-Étienne, 2000
26e régiment de tirailleurs sénégalais
(25 avril – 31 juillet 1940)
27e régiment de tirailleurs sénégalais
(1940)
487e Régiment de pionnier sénégalais (RPS)
(16 mars 1940 – 31 juillet 1940)
623e Régiment de pionnier sénégalais (RPS)
(16 mars 21940 – 31 juillet 1940)
32e Bataillon de Marche de Tirailleurs Sénégalais
Régiment de Titrailleurs Sénégalais de la Côte d’Ivoire
(RTSCI)
(1er octobre 1940- 31 juillet 1946)
Régiment de Titrailleurs Sénégalais de la Côte d’Ivoire (1.10.1940-31.7.1946 donne naissance à un Bataillon autonome)
Bataillon Autonome de la Côte d'Ivoire
3e Régiment de Tirailleurs Sénégalais
Régiment de tirailleurs sénégalais du Tchad
(RTST)
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Période
1910 – Juin 1997
Ancienne dénomination
Bataillon Indigène du Chari
Inscriptions sur l’emblème
TCHAD 1900 OUADAÏ 1909 BORKOU-E88EDI 1913 CAMEROU8 1914 - 1916
KOUFRA 1941 FEZZA8 1942 SUD-TU8ISIE8 1943
Guerres
Seconde Guerre mondiale
Commandant historique
Colonel Philippe Leclerc de Hautecloque
En 1900 creés le Bataillon du Chari et le Bataillon mixte du Tchad. Le 24 novembre les deux Bataillons forment le Régiment des
Tirailleurs Sénégalais du Tchad. En 1943 il dionne naussance au RMT. Le 1er décembre 1958 devient le 70e Régiment
d'Infanterie de Marine. Régiment de réserve durant les années 1970, il dérive du régiment de marche du Tchad et est localisé à
Montlhéry.Il est dissous en juin 1997 au camp des Loges, au début de la professionnalisation de l'Armée française, et surtout suite à
la prise en compte de la fin des doctrines héritées de la Guerre froide.Chef de corps 20/11/1940: Colonel Leclerc de Hauteclocque
les noms des batailles inscrites sur son DrapeauIl porte dans ses plis les inscriptions suivantes1:
liens externes [modifier]
• Liste des unités de tirailleurs sénégalais
• 1er régiment d'infanterie de marine
• 2e régiment d'infanterie de marine
• 3e régiment d'infanterie de marine
• 4e régiment d'infanterie de marine
• 21e régiment d'infanterie de marine
• régiment d'infanterie-chars de marine
• régiment de marche du Tchad
• 1er régiment d'artillerie de marine
• 11e régiment d'artillerie de marine
• 3e régiment d'artillerie de marine
• 1er régiment parachutiste d'infanterie de marine
• 2e régiment parachutiste d'infanterie de marine
• 3e régiment parachutiste d'infanterie de marine
• 8e régiment parachutiste d'infanterie de marine
• (fr) Site des troupes de marine
• (fr) Site de l'Ordre de la Libération
Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur l'Infanterie de marine.
8otes références ↑ Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles
sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des
armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007
Régiment de marche du Tchad
Le Régiment de marche du Tchad descend directement du Régiment de Tirailleurs Sénégalais du Tchad (RTST), créé en 1900 au
Tchad pour œuvrer à la pacification de cette région déchirée par les guerres tribales au début du 20ème siècle dans le Ouaddaï et le
Bourkou-Ennedi. Le RTST luttera contre les allemands au Cameroun pendant la première Guerre Mondiale. Le 1er mars 1941, le
Régiment de Tirailleurs Sénégalais du Tchad sous les ordres du colonel Philippe Leclerc de Hauteclocque s’empare avec d’autres
unités telles que des méharistes, des Corps Francs d’Afrique et des bataillons coloniaux, du fort El Tag tenu par les italiens devant
l’oasis de Koufra. Le serment que prononce Leclerc au soir de cette première victoire redonne espoir à des millions de français. «
Jurez de ne déposer les armes que lorsque nos couleurs, nos belles couleurs, flotteront de nouveau sur la cathédrale de Strasbourg. »
Les années 1942 et 1943 sont marquées par la conquête du Fezzan face aux armées italiennes installées en Libye et par la campagne
du sud-tunisien contre les unités allemandes de la 90ème Division de Panzer. Il s’agit de soutenir l’avancée des forces blindées
britanniques. Malgré des équipements inadaptés et un armement très léger, la détermination des hommes de Leclerc leur offre
plusieurs fois la victoire. Le Régiment de marche du Tchad forme ensuite le noyau dur de la 2ème DB lors de sa création à Temara,
au Maroc, à la fin de l’année 1943. Il reçoit en dotation du matériel américain avec notamment les fameux Half-Track, engins
chenillés et blindés de transport de troupes qui vont jouer un rôle déterminant les mois suivants quand ils libéreront la France et
poursuivront la guerre jusqu’au cœur de l’Allemagne. Le Régiment de marche du Tchad, commandé par le colonel Dio, débarque en
Normandie le 1er août 1944. le 14 août, il s’empare de la ville d’Alençon. Le soir du 24 août il entre en premier dans Paris que
l’ensemble de la 2ème DB libère le lendemain. En septembre-octobre 1944 le RMT passe par les Vosges et la Lorraine pour entrer
dans Strasbourg le 23 novembre. Le serment de Koufra est tenu. Les marsouins de Leclerc participent ensuite à la réduction de la
poche de résistance de Colmar entre le 25 novembre 1944 et le 10 février 1945. Aux cotés de la 3ème D.I US, l’épopée se termine le
4 mai 1945 à Berchtesgaden par la prise du « Nid d’Aigle », quartier résidentiel d’Hitler et des hauts dignitaires nazis dans les Alpes
autrichiennes. Mais si la guerre est fini en Europe, elle se poursuit en Asie, d’abord contre les Japonais puis contre les nationalistes
vietnamiens. En août 1945, Le 4ème bataillon du régiment de marche du Tchad est constitué à cette occasion et intégré au sein du
groupement de marche de la 2ème DB commandée par le lieutenant-colonel Massu. Jusqu’à sa relève en décembre 1946, le régiment
de marche du Tchad luttera contre le viêt-minh de Cochinchine jusqu’à Hanoi et ses environs. Le Régiment de marche du Tchad a
ensuite, pendant près de 50 ans, accueilli et formé les appelés du service national dans le cadre de la conscription. Avec une opération
de maintien de l’ordre au Maroc entre 1955 et 1957 ainsi qu’une petite participation à l’opération Daguet lors de la 1ère guerre du
Golfe, il n’avait pas eut l’occasion de s’illustrer sur les théâtres extérieurs. Depuis 1995, avec la professionnalisation des armées et
l’instabilité du contexte international, le rythme opérationnel du régiment de marche du Tchad s’est considérablement développé. Les
projections en opérations extérieures font aujourd’hui partie de son quotidien. Lieutenant RAMBLADO
Régiment de Marche du Tchad
Régiment mécanisé des Troupes de Marine.
Ce sont donc des "Marsouins" qui remplaceront les personnels de l'Armée de l'Air après la décision de dissoudre la BA
132; les Troupes de Marine l'ancienne "coloniale" font partie des personnels de l'Armée de Terre.Ils sont plus
spécialement destinés aux interventions sur des théâtres d'opérations extérieurs, Outre-Mer . Le Régiment de Marche du
Tchad, basé actuellement à Noyon dans l'Oise devrait déménager dans les prochains mois, la décision définitive est
attendue pour fin Juillet 2008. C'est un soulagement pour tous les acteurs élus de ce dossier et pour les commerçants de
la place qui sont implantés au sud de la ville. 1200 militaires de l'Armée de terre viendront s'installer et compenseront, à
peu près, les effectifs actuels de la Base Aérienne qui sont d'envion 1300 hommes et femmes. Son histoire:Ce nouveau
Régiment a été le seul à rejoindre en bloc le Général De Gaulle en 1940 et il a participé à la libération de Strasbourg;il
appartient à la 2ème brigade mécanisée. Son ancienne dénomination était"Le Régiment de tirailleurs Sénégalais du
Tchad" qui s'est distingué à la bataille de Koufra en Libye mais aussi à Fezzan et dans le Sud de la Tunisie de 1941 à
1943;il a également participé à la libération de Paris. Comme tous les Régiments des Troupes de Marine, il célèbre tous
les 31 août la bataille de Bazeilles et les colmariens auront l'occasion d'y être invités probablement l'année prochaine.
images jpg-Insignes des troupes de Marine,du Régiment de Marche du Tachad,-AMX 10, équipant le Régiment.
Régiment de Guinée
(1940-1943)
Régiment des Tirailleurs Sénégalais de Guinée (RTSG) - 1er novembre 1940 – 31 décembre 1943
Une mission au profit des anciens combattants a été organisée en Guinée forestière en juin 2005. Le but était d’aller à la rencontre
des anciens combattants et veuves de guerre en Guinée forestière, pour leur apporter reconnaissance et soutien. Autour de l’attaché
de défense français, la délégation était composée de : El Hadj Moussa Mara, président de l’office national des anciens combattants
de la Guinée M.Hubert Orditz, trésorier chef de bataillon Michel Perillou, coopérant militaire docteur Christine Delalande,
médecin de l’Ambassade. Les anciens combattants et veuves de guerre. Par-dessus tout, c’est la fidélité, l’attachement à la France,
la joie et la fierté de toute une population d’anciens et de veuves qui ont profondément émus les participants. Ils ont un âge
généralement compris entre 75 et 85 ans. Ils ont principalement participé aux conflits d’Indochine et d’Algérie. Leurs souvenirs
restent étonnamment précis notamment lorsqu’ils parlent de leurs anciens chefs, qui appartiennent pleinement à leur histoire
personnelle. Ils ont gardé d’une manière étonnante tous les réflexes du soldat, à commençer par le salut et la présentation
réglementaire, avec le maintien d’un garde à vous plein de dignité. Ils se plaignent peu et la fierté se lit sur leur visage notamment
lorsque l’on prend le temps de parcourir leurs vieux documents et livrets religieusement empaquetés. Ils ont des besoins modestes et
d’une nécessité évidente liée à leur grand âge. Par exemple, une simple canne ou une paire de béquilles peut transformer la vie de
l’un de ces anciens. Les veuves sont très belles dans leurs tissus traditionnels et semblent d’un âge très avancé et difficile à définir.
Peu d’entre elles s’expriment en français. Leurs visages lumineux reflètent un mélange de noblesse et de gravité.
Bataillons Autonomes de la Basse- et de la Haute-Guinée – Régiment de Guinée
Régiment du Gabon
(1 janvier 1912 – 31 décembre 1919)
France-Gabon-Première guerre mondiale-Force noire Gabon : le général de brigade Claude Reglat
rend hommage à la "Force Noire"Date de parution : dimanche 11 novembre 2007. LIBREVILLE,
11 novembre (Infosplusgabon) - Le général de brigade Claude Reglat a rendu dimanche au Camp
de Gaulle de Libreville, un vibrant hommage aux tirailleurs sénégalais encore appelés « Force
Ioire » et constituée de régiments composés pour la plupart de soldats sénégalais. A ces soldats
sont venus s’ajouter ceux du Mali, de Haute Volta (actuel Burkina Faso), du Tchad, de Guinée, de
toute l’Afrique occidentale française et aussi de l’Afrique équatoriale française. « Cette année, il a
été beaucoup question de la « force noire », notamment à l’occasion des fêtes de Bazeilles à Fréjus,
fin août-début septembre (...). Car il s’agit d’entretenir le souvenir de la contribution, de l’héroïsme
et du sacrifice des soldats des colonies, de la France d’Outre-Mer », a expliqué le général de
brigade Reglat. « Le régiment du Gabon comptait en 1914 plus de 1500
Régiment de Tirailleurs Sénégalais du 8iger
(RTS8)
(1940-1946)
Régiment de Tirailleurs Sénégalais du Niger
Bataillon Autonome du Niger Nord - Bataillon Autonome du Niger Ouest
Goupe Nomade de Timetrine
Régiment de Tirailleurs Sénégalais des Confins Nigériens (RTSCN) créé le 1 octobre 1940, le 1er mars 1941 devient
Régiment de Tirailleurs Sénégalais du Niger (RTSN), le 1er juillet 1942 renommé Régiment de Tirailleurs Sénégalais
des Confins Nigériens. Le 21er juiller 1943 Régiment de Tirailleurs Sénégalais du Niger (RTSN), le 31 décembre 1946 dissous, il
donne naissance à 2 Bataillons autonomes et à 1 Groupe Nomade, dissous enj 1950.
1er octobre 1941: Création du Régiment de Tirailleurs Sénégalais du 8iger
1950: Dissolution
Régiment de Tirailleurs Sénégalais du Cameroun (RTSC)
(1915-1925)
Bataillon de Tirailleurs du Cameroun (BTC)
“J’y suis j’y reste”
Régiment de Marche des Tirailleurs Sénégalais du Cameroun constitué pour la campsagne du Camerioun, le 1er juillet 1916 devient
Régimernt de Tirailleurs Sénégalais du Cameroun (RTSC). Dissous le 31 décembre 1925, donne naissance au Bataillon de Tirailleurs
du Cameroun
De nationalité centrafricaine, Dominique Kosseyo est né vraisemblablement en 1919, à Kanago, dans le district de Bria en OubanguiChari, de parents cultivateurs. Incorporé à Bria, pour trois ans, à la 3ème Compagnie du Bataillon de Tirailleurs de l'Oubangui en mai
1938, il est muté le mois suivant à la 1ère Compagnie ; le 2 septembre 1939, il passe à la 4ème Compagnie Mixte de Dépôt. Affecté
au Détachement de Renfort n° 2 pour la métropole, il embarque à Bangui le 11 mars 1940 et débarque à Brazzaville quelques jours
plus tard. Affecté au Dépôt de Guerre du Moyen-Congo, il passe à la 2ème Compagnie de Marche le 26 juin 1940. Tirailleur de 2ème
classe, il passe à la France Libre le 29 août 1940, date de ralliement du Moyen-Congo, et est affecté au Bataillon de Marche n° 1, dès
sa formation en septembre 1940. Il prend part à la campagne du Gabon où, le 25 octobre 1940, devant Lambaréné, il est blessé par
balle. Hospitalisé, il est, à sa sortie de l'Hôpital, affecté à la 2ème Compagnie du Bataillon du Pool de Brazzaville. Le 14 juillet 1941,
il est le premier Africain à recevoir la Croix de la Libération des mains du général de Gaulle, à Brazzaville. Le 1er septembre 1941, il
passe au Dépôt de Guerre du Moyen-Congo puis, le 28 avril 1942, à la 10ème Cie du Régiment de Tirailleurs du Cameroun. Le
1er janvier 1943, la 10ème Compagnie devient la 2ème Compagnie du Bataillon de Marche n° 9 qui est envoyé à Djibouti où il
débarque en avril 1943. Là, Dominique Kosseyo est à nouveau blessé en service commandé dans un accident de camion, le 1er
septembre 1943. En octobre 1943, il est muté à la Compagnie Lourde du BM 9 et stationne à Beyrouth jusqu'à la fin des hostilités.
Libéré du service actif, au bout de 7 ans et trois mois, il devient cultivateur à Bria. En 1947, caporal de réserve, il reçoit la Médaille
Militaire à titre exceptionnel. Dominique Kosseyo est décédé le 9 mars 1994, dans sa ville natale de Bria où il a été inhumé.
L’Honneur et la Fidélité : Intia Baguidi
En 1941, Intia Baguidi a vingt ans et est employé chez un résident français du nom d’André Eudes à Parakou. Animé d’un farouche
esprit patriotique, fidèle à son patron et apprécié de lui, il décide de quitter le confort de sa situation pour défendre sa patrie. Il
convainc avec peine son employeur et s’engage fin décembre 1941 au régiment de tirailleurs sénégalais du Dahomey-Togo.
Commence alors pour lui une aventure humaine qui va changer le cours de sa vie. Après ses classes à Cotonou, il rejoint Casablanca
en bateau à l’été 1942 et est affecté au 13ème RTS. Avec cette unité, il se déplace à Oran, puis Alger, et participe aux combats de la
Méditerranée, notamment en Corse. Il appartient au corps expéditionnaire qui débarque le 17 juin 1944 sur une plage de l’Ile
d’Elbe... “Pendant cette opération, chacun avait son rôle. Moi, j’étais grenadier-voltigeur et tireur lance-flamme. Je devais utiliser
mon armement pour briser les “borocos” et les barbelés que l’ennemi avait installés pour empêcher le passage. Je me souviens des
bruits, des tirs, de la peur de certains sur le bateau. Je me souviens du sous-lieutenant qui a hurlé “ Intia, c’est toi qu’on attend !”.
Alors, j’ai bondi et, pour moi, l’affrontement a vraiment commencé. J’ai joué du lance flamme et lancé mes grenades, j’ai couru, j’ai
continué à lancer. Subitement, je suis tombé, j’avais mal au menton, je sentais du sang plein ma bouche. Je me souviens de
l’infirmier au dessus de moi sur la plage. Puis, j’ai perdu connaissance... J’ai eu la chance, avec nombre de camarades, d’être
rembarqué le jour même et évacué sur la Corse le lendemain...”. Là, un médecin militaire lui dit de ne jamais accepter de se faire
amputer de la mâchoire, s’il ne voulait pas ressembler aux estropiés de la face de 1918. La leçon a porté, car, quitte à fuir l’hôpital
comme il le raconte avec truculence, il n’a jamais souscrit à cette proposition renouvelée des médecins qui l’avaient en charge.Et il a
conservé son sourire. Il n’oublie pas non plus la visite du général De Gaulle en Corse et l’entretien privé qu’il a eu avec lui. De
retour au pays en 1945, le 1ère classe Baguidi est démobilisé et rendu à la vie civile. Il rejoint André Eudes, son ancien employeur,
puis se met à son compte en montant un petit restaurant. Il est intégré par concours dans la gendarmerie, au sein de laquelle il sert son
pays de 1956 à 1964. Français ou Béninois, il conserve au cœur un immense amour de son pays. Après une longue recherche
personnelle et deux ans de catéchuménat, dans la nuit du 7 avril 2007, Intia Baguidi a reçu le baptême des mains de monseigneur
Assogba, archevêque de Cotonou. A 86 ans, il a choisi le prénom chrétien d’Eudes. Un ultime clin d’œil de fidélité à celui qui fut son
patron et son ami pour l’éternité...
INTIA BAGUIDI est : Chevalier de la Legion d’honneur ; Médaille militaire ; Croix de guerre 39-45 avec palme ; Croix du
combattant volontaire 39-45 ; Croix du combattant ; médaille des blessés ; médaille commémorative 1939-1945 ; médaille
du corps expéditionnaire français d’Italie 1943-1944 ; membre de l’Union des Blessés de la Face “Les Gueules Cassées”.
Bataillon Tirailleurs Sénégalais du Dahomey
Régiment de marche de Tirailleurs Sénégalais du Dahomey (2.9.1893-1894)
Régiment de Tirailleurs Sénégalais du Dahomey (21.11.1940-31.12.1943) s’est appelé RTS du Dahomey-Togo et
Régiment de Tirailleurs du Dahomey
Le bataillon des Tirailleurs Somalis
Formé à Majunga (Madagascar), le 11 mai 1916 à partir de recrues de la Côte française des Somalis, le bataillon est rassemblé à
Fréjus, le 10 juin 1916. Les Somalis constituent en octobre 1916 une unité de marche rattachée au RICM. Formant le troisième
bataillon de ce régiment, les Somalis font une entrée en guerre remarquée en participant à l’assaut sur le fort de Douaumont, le 24
octobre 1916. La reprise du fort a un retentissement considérable. Le drapeau du RICM est décoré de la croix de la Légion d’honneur
et obtient sa troisième citation, à l’ordre de l’armée. Les 2ème et 4ème compagnies de Somalis, associées au RICM dans le texte de
cette citation, reçoivent également la croix de guerre avec palme. En mai 1917, ils prennent part à l’attaque du Chemin des Dames ;
le bataillon obtient sa première citation, à l’ordre de la division. Le bataillon participe ensuite à la bataille de l’Aisne, remporte au
sein du RICM la victoire de la Malmaison, le 23 octobre 1917, et obtient sa première citation à l’ordre de l’armée. En mai et juin
1918, les Somalis participent à la troisième bataille de l’Aisne, au Mont-de-Choisy, et en juillet, à l’attaque de la 10ème Armée du
général Mangin lors de la deuxième bataille de la Marne. En août et septembre 1918, le bataillon somali combat sur le front de
l’Oise. En octobre, pour la deuxième fois, il est cité à l’ordre de l’armée et obtient le droit au port de la fourragère aux couleurs du
ruban de la croix de guerre. Sur 2 434 tirailleurs recrutés en Côte des Somalis, 2 088 sont venus combattre en Europe ; 517 d’entre
eux sont morts pour la France. Quant au nombre des blessés, les chiffres connus varient entre 1 000 et 1 200 blessés. Au cours de la
Seconde Guerre mondiale, le bataillon de marche somali est réorganisé et équipé en Tunisie puis rejoint Antibes début 1945. Il est
regroupé avec les bataillons de marche n° 14 et n° 15 pour former le régiment de marche d’Afrique équatoriale française et somalie,
qui, au sein du Détachement d’armée de l’Atlantique commandé par le général de Larminat, réduit la “poche de Royan”. Au cœur
d’un secteur puissamment fortifié par les Allemands, le bataillon toujours en pointe dans le dispositif remplit toutes les missions qui
lui sont confiées et atteint tous ses objectifs au prix de 41 tués (5 Européens et 36 tirailleurs) et 106 blessés (10 Européens et 96
tirailleurs) ; pertes totales : 147 hommes sur un effectif de 860. Le général de Gaulle décerne une citation à l’ordre de l’armée au
bataillon somali et, le 22 avril 1945, au cours d’une prise d’armes sur le terrain d’aviation de Soulac, il décore le fanion du bataillon.
Le bataillon somali est dissous le 25 juin 1946. Le patrimoine de tradition du bataillon somali est confié à la garde du 5ème
RIAOM. Cinq inscriptions de batailles, deux décorations et la ceinture rouge des troupes indigènes illustrent aujourd’hui la mémoire
des tirailleurs somalis qui se sont engagés au service des armes de la France. Youssouf Aptidon Darar est né en 1921, à Djibouti. Fils
de pêcheur , il se lance très jeune dans le commerce de détail. Il fuit son pays au début de la guerre et rejoint l’Ethiopie pour
s’engager en 1941 au sein des FFL et participe à la libération de Djibouti fin 1942. Le bataillon somali est alors recréé à partir des
élément des FFL, aux ordre du chef de bataillon Bentzmann. Youssouf y est nommé caporal le 1er avril 1943. Déterminé, remarqué
par ses chefs, il se prépare avec son unité à rejoindre en 1944 le corps expéditionnaire qui va partir en France. Il est nommé sergent
en février 1944. Il touche le sol métropolitain à Antibes où il ronge son frein pendant plusieurs semaines. Enfin, le 26 mars 1945, il
est engagé dans les combats de la Pointe de Graves, en Gironde, où il se couvre de gloire avant de passer en force le Gua et de liberer
Soulac. “Sous-officier courageux et discipliné, s’est particulièrement distingué à la tête de son groupe de combat lors de la réduction
de la Pointe des Graves, faisant preuve d’une bravoure exemplaire au cours de l’offensive finale des 14 et 20 avril 1945”. Démobilisé
en 1946, M . Aptidon est demeuré aux service de la France comme député à l’ assemblée territoriale et ministre des affaires
intérieures e la CFS. Aujourd’hui, à 86 ans, animé d’une grande simplicité et un large sourire fendant son visage, il garde fidèlement
et avec fierté la mémoire de ce qu’il a côtoyé il y a soixante ans. Et un amour indéfectible pour la France. Fait chevalier de la Légion
d’honneur par le président de la République française le 25 août 2004, il est président des anciens combattants.
Régiment de tirailleurs sénégalais de la Côte française des
Somalis
Le régiment de tirailleurs sénégalais de la Côte française des Somalis (ou RTS CFS) est un régiment constitué sous la IIIe
République.Création et différentes dénominations 22 février 1915 : création de la compagnie de tirailleurs somalis 6 mars 1916 :
devient le 6e bataillon de marche somali (6e BMS), comprenant 1400 Somalis, 200 Yéménites, 75 Comoriens et 25 Abyssins 16
juin 1916 : devient le 1er bataillon de tirailleurs somalis (1er BTSo), intégré au RICM 23 janvier 1919 : dissolution du bataillon, à
l'exception d'une compagnie, intégrée au 1er RMM 1932 : dissolution de la compagnie 1933 : recréation de la compagnie, à Djibouti,
avec des volontaires et des anciens 8 octobre 1935 : création du régiment de tirailleurs sénégalais de la Côte française des
Somalis, qui intègre la compagnie Historique des garnisons, combats et batailles du RTS CFS 1916 : garnison à Majunga 1916 :
transfert à Fréjus 24 octobre 1916 : reprise du fort de Douaumont, lors de la bataille de Verdun, au sein du RICM 1919 : la
compagnie est en garnison à Majunga 1933 : Djibouti
Milice de la Côte Française des Somalis
Garde Territoriale des TFAI (Territoire Français des Afars et des Issas)
1er Régiment Mixte de Madagascar (1er RMM)
(Tananarive)
(1885-1958)
1er RMM Tananarive – 2e RMM Diego Suarez
12 février 1885 Compagnie Sakalave
3 mai 1892 Corps de tirailleurs de Diégo Suarez
13 janvier 1895 Régiment de tirailleurs malgaches
6 juin 1897 1er régiment de tiraiulleurss malgaches à Tananarive
1er juillet 1926 1er régiment mixte de Madagascar
Novembre 1942 dissous
1 janvier 1946 récréé le 1er bataillon du RMM
31 décrembre 1947 devient bataillon Mixte de Madagascar (BMM)
1er octobre 1957 recréé comme 1er régiment mixte d’outre-mer
30 novembre 1958 Devient 29e RIMa
2e Régiment Mixte de Madagascar (2e RMM)
(Diego Suarez)
(1903-1947)
19 septembre 1903 3e Régiment de tirailleurs malgaches
30 avril 1926 Bataillon de tirailleurs malgaches de Diego Suarez
1 juillet 1926 2e Régiment mixte de cMadagascar
Novembre 1942 dissous
1 janvier 1946 reconstitué comme 2e régiment mixte de Madagascar
31 décembre 1947 donne naissance au 2e bataillon mixte de Madagasacar
Régimement de Tirailleurs Malgache (RTM)
(1897-1937)
6 juin/10 octobre 1897 2e régiment de tirailleurs malgaches
1er juillet 1926 Régiment de tirailleurs malgaches
30 mai 1937 réduit à un bataillon (BTM) à Tamatave
1er Régiment de chasseurs malgaches
(1916-1921)
1 novembre 1916 12e Bataillon de tirailleurs malgaches de marche
Avril 1918 12e bataillon de marche malgache
20 aout 1918 1er bataillon de chasseurs malgaches
2 septembre 1918 12e bataillon de chasseurs malgaches
1er janvier 1919 1er Régiment de chasseurs malgaches
30 octobre 1921 dissous
4e Régiment de Tirailleurs Malgaches
(1 février – 12 juin 1911)
Issu du 3e RTS. Donne naissance à un BTS de Madagascar
41e Régiment de Tirailleurs Malgaches
(1923-1933)
1 octobre 1923 41e régiment de tirailleurs coloniaux a Fontenay-le Comte
8 juillet 1925 41e régimewnt de tirailleurs coloniaux de marche
1er septembre 1926 41e régiment de tirailleurs malgaches
1931 donne naissance au 41e RMIC (41e RIMa)
30 avril 1933 dissous
42e Régiment de Tirailleurs Malgaches
(1927-1933)
1 septembre 1927 42e RTM
1931 42e Régiment Mixte Malgache
30 avril 1933 transformé en 42e Bon de mitrailleurs malgaches
1er RMM.(Madagascar) - Bataillon de Tirailleurs Malgaches - Bataillon Européen de Madagascar
2e Bataillon Mixte de Madagascar
Chéchia de Tirailleur Malgache – 2e BTS Madagascar
21e Régiment d’infanterie de Marine (21e RIMa)
Régiment gardien des traditions des troupes indigènes
Ensigne – écusson - drapeau du régiment. - Fourragères aux couleurs de la Médaille militaire avec olives aux couleurs du ruban de la
croix de guerre (1914-1918) (1939-1945) , puis fourragère aux couleurs de la Croix T.O.E.
Insigne du 21e RIC - Insigne du 21e RIMa - Losange de bras des TDM - insigne de la 8e division d'infanterie. - insigne de la 31e
brigade.- insigne de la 6 Brigade légére blindée.
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Période
17 janvier 1901
Fait partie de
6e brigade légère blindée (6eBLB)
Garnison
Fréjus Quartier Lecocq
Ancienne dénomination
21e RIC
Couleurs
rouge et bleu
Devise
Croche et tient
Inscriptions sur l’emblème
Bomarsund 1854 Saïgon 1859 Puebla 1863 Tuyen-Quang 1885 Champagne 1915 Somme 1916
L'Aisne 1917
Reims 1918 Colmar 1944 Leimersheim 1945 Indochine 1945-1954 AFN 1952-1962
Anniversaire
Bazeilles
Équipement
92 Véhicules de l'avant blindées (VAB) 16postes de tir Milan 6 Mortiers de 81mm 24 Eryx 4
PGM Hécate II
Décorations
Croix de guerre 1914-1918 4 palmes Croix de guerre 1939-1945 3 palmes
Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieures 2 palmes et 1 étoile
Le 21e régiment d'infanterie de marine est une unité de l'armée française, issue, par filiation, du 2e RIMa puis du 2e RIC de
garnison l'un des plus anciens et des plus décoré des régiments des troupes de marine.
Création et différentes dénominations
• 1899 : création du 2e RIMa (2e régiment d'infanterie de marine de garnison).
• 1901 : le 2e RIMa devient 2e RIC (2e régiment d'infanterie coloniale de garnison).
17 janvier 1901 : création du 21e RIC (21e régiment d'infanterie coloniale).
Juillet 1940 : le régiment est anéanti
1er septembre 1940 : nouvelle création du 21e RIC dans le cadre de l'armée d'armistice
8 novembre 1942 : dissolution
1er novembre 1944 : 4e régiment de tirailleurs sénégalais devient le 21e RIC
22 mars 1955 : nouvelle dissolution
16 mai 1955 : nouvelle création du 21e RIC
1er décembre 1958 : devient le 21e RIMa (21e régiment d'infanterie de marine).
Historique des garnisons, combats et bataille [Il devient le 21e RIC le 17 janvier 1901 à Paris. Un bref passage au Maroc lui permet
de justifier sa vocation coloniale. En 1914 il est en garnison à Paris et appartient à la 5e brigade coloniale de la 3e DIC.
Première Guerre mondiale Le 21e RIC est engagé principalement en Champagne, sur la Somme et au Chemin des Dames et obtient
4 citations. Le 24 novembre 1918, il reçoit la fourragère aux couleurs de la Médaille militaire.
1914
• juin 1914, le 21e RIC est au camp de Maisons-Laffitte
• Opérations des IIIe et IVe Armées et du Corps de Cavalerie Sordet:
o 22 août : Bataille des Frontières, combats de Rossignol
o 24 août : Saint-Vincent
• Bataille de la Marne:
o 6-7 septembre : Ecriennes, Vauclerc
o sud de Vitry-le-François
1915
• Champagne
o 16-23 février : Fortin de Beauséjour
• Bataille de Champagne
o 25 septembre : Main-de-Massiges, Côte 191
1916 Bataille de la Somme
• Juillet-septembre : Ebesquincourt, Dompierre, Assevillier, Rancourt, Belloy-en-Santerre, Villiers Carbonel, Horgny
1917
• 17-20 mars : entre Somme et Oise
• le chemin des Dames
o 16-17 avril : l'Ailette
o 5-9 mai : Mont des Singes
o 28-29 juillet : Hurtebise
1918
• 27-31 mai : Combats sous Reims
• 1er juin : Combats sous Reims
• 15 juillet : Combats sous Reims
• 7-9 octobre : Bazancourt
• 11-19 octobre : Retourne, Aisne
• Herpy
Entre-deux-guerres Au cours des vingt années de paix le 21e RIC retrouve les marches, les exercices de tirs et les séjours en camp
en compagnie du 23e RIC avec qui il a traversé les dures épreuves de la première guerre mondiale. Les deux régiments frères ont
également les charges de service de garnison que leur appartenance à la place de Paris impose : détachement d'honneur, défilés,
remise des décorations, funérailles nationales des généraux Foch et Joffre. De 1920 jusqu'à la déclaration de guerre de 1939, le 21e
occupera à Paris les cantonnements suivants :
• État major, compagnie hors rang et 2e bataillon : Clignancourt
• 1er bataillon : Ivry puis Saint-Denis
• 3e bataillon : Bicêtre.
Les cadres du régiment reprennent également le rythme des séjours Outre-mer. Ce sont des départs pour le Levant, Madagascar,
l'AOF, l'Algérie, le Maroc, la Chine, les missions auprès des armées étrangères tchèques et polonaise. Certains mois, ce sont jusqu'à
30 officiers qui quittent le régiment pour les colonies.
Seconde Guerre mondiale
• Juillet 1940 : disparition au combat par destruction totale du régiment, anéanti avec son chef de corps, le colonel Cazeilles
il sauve néanmoins son drapeau.
• 01/09/40 : recréation du 21e régiment d'infanterie colonial de l'Armée d'Armistice
• 08/11/42 : dissolution
• 01/11/44 : le 21e RIC est recréé sur la base du 4e Régiment de Tirailleurs Sénégalais (blanchiment du 4e RTS)au sein de la
9e division d'infanterie coloniale (9e DIC) la première armée du général de Lattre de Tassigny. La bataille des mines de
potasse d'Alsace, la Poche de Colmar, la libération d'Ensisheim, de Leimersheim, de Rastatt, sont autant de nouveaux titres
de gloire.
• Le général Vial a commandé la 1re Compagnie du 21e RIC en 1944-1945. À la tête de son unité, lors de l'attaque de la cité
Sainte-Barbe en Alsace le 3 février 1945, il a été grièvement blessé et a perdu la vue.
Après guerre Du 1er novembre 1949 au 8 avril 1955 il passe de l'état de bataillons autonomes à BM/21e RIC (bataillon de marche).
Après la Libération de la France et la campagne d'Allemagne, il sert en Indochine française où le régiment découvre les rizières
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d'Indochine. De nouveau dissout le 22 mars 1955, il est recréé le 16 mai 1955 en tant que 21e RIC. Le 1er décembre 1958 il devient le
21e Régiment d'Infanterie de Marine en (FFA, puis les djebels d'Algérie) Après les campagnes d’Indochine et d’Algérie, où il gagne
2 nouvelles citations. En garnison à Sissonne dans l'Aisne depuis 1963 il appartenait à la " 8e division d'infanterie " jusqu'en 1980. En
garnison à Fréjus en 1980, depuis 1981 il appartenait à la " 31e brigade " qui possédait des escadrons d'AMX 10 RC, avec le 2e
régiment étranger d'infanterie, la brigade est dissoute en 1984 . Actuellement le régiment appartient à la 6e brigade légère blindée, le
musée des troupes de marine est installé au 21e RIMa à Fréjus. Le régiment résolument tourné vers l'avenir, le 21e RIMa peut-être
engagé sur le théâtre Centre-Europe dont il reçoit une citation à l'ordre de la brigade au Kosovo en 1999, il peut être projeté outremer ou remplir des missions de service publique en métropole. Il est également le gardien des traditions des Troupes de Marine. Doté
d'un matériel de dernière génération et d'installations fonctionnelles.
Missions extérieures Depuis 25 ans, il a acquis une extraordinaire expérience sur tous les théâtres d'opérations du monde :
• 1979 : Tchad
• 1980 : Gabon
• 1981, 1982 1983 : Liban
• 1984 : Opération Manta au Tchad
• 1985 : Gabon Bangui
• 1986 : Nouvelle Calédonie République centrafricaine Tchad
• 1987 : Tchad et République centrafricaine
• 1988 : Nouvelle Calédonie Bangui
• 1989 : Gabon Guyane Bangui
• 1990 : Tchad Gabon Daguet
• 1991 : Le Golfe (Division Daguet), Tchad Et Zaire
• 1992 : Rwanda, Gabon, Rca
• 1993 : Djibouti, Sarajevo (Forpronu) Tchad Gabon Rwanda
• 1994 : République de côte d'ivoire
• 1995 : Sarajevo, Ex-Yougoslavie
• 1996 : Ex-Yougoslavie (Ifor) Et Centre-Afrique
• 1997 : Centre-Afrique
• 1998 : Tchad
• 1999 : Macédoine - Kosovo (K-For)
• 2000 : Liban - Bosnie - Sénégal
• 2001 : Mitrovica - Kosovo - Sénégal
• 2002 : Kaboul - Mazar-E-Sharif - Afghanistan + Côte d'Ivoire
• 2003 : République de Côte d'Ivoire
• 2005 : Kosovo + Côte d'Ivoire
• 2006 : Cote d'Ivoire + Nouvelle Calédonie
• 2007 : Guyane + Tchad + Senegal
• 2008 : Tchad + Sénégal + Kosovo
Traditions [modifier]
La fête des troupes de marine
Elle est célébrée à l'occasion de l'anniversaire des combats de Bazeilles, ce village qui a été quatre fois repris et abandonné sur
ordres, les 31 août et 1er septembre 1870.
Et au Nom de Dieu, vive la coloniale
Les Marsouins et les Bigors ont pour saint patron Dieu lui-même. Ce cri de guerre termine les cérémonies intimes qui font partie de
la vie des régiments. Son origine est une action de grâce du révérend Père Charles de Foucauld, missionnaire, voyant arriver à son
secours les unités coloniales un jour où il était en difficulté avec une tribu locale.
Devise [modifier]
Croche et tient, la devise du régiment, définit sa conduite au feu. « Croche », l'unité reconnaît l'ennemi puis se précipite pour le
saisir à la gorge ; « tient », elle fixe et immobilise sa prise malgré ses soubresauts.
Insigne [modifier]
Le marsouin « croche » sur le terrain et « tient » sa position sans faillir à sa tradition, face à l’ennemi bataille de Bazeilles.
Le surnom de "marsouin a été donné aux soldats de marine au temps de Richelieu par les marins de la "royale".
Drapeau [modifier]
Sa cravate est décorée de la Croix de guerre 14-18 avec quatre palmes, de la Croix de guerre 39-45 avec trois palmes et de la Croix
de guerre des Théâtres d'opérations extérieures avec deux palmes et une étoile.
Citations :
• 4 citations à l'ordre de l'Armée en 1914-1918 (1915, 1917, 1918)
• 3 citations à l'ordre de l'Armée en 1939-1945 (1940, 1944, 1945)
• 2 citations à l'ordre de l'Armée TOE en Indochine (1948, 1950)
• 1 citation à l'ordre de la brigade Kosovo (1999)
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes 1:
• Bomarsund 1854
• Saïgon 1859
• Puebla 1863
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Tuyen Quang 1885
Champagne 1915
Somme 1916
L'Aisne 1917
Reims 1918
Colmar 1944
Lemersheim 1945
Indochine 1945-1954
AF8 1952-19622
Ses marsouins ont droit au port de la fourragère aux couleurs de la médaille militaire reçu le 24 novembre 1918, avec olives aux
couleurs des croix de guerre 1914-1918 et 1939-1945 reçu le 18 septembre 1946 et de la fourragère aux couleurs de la Croix de
guerre des Théâtres d'opérations extérieures reçu le 12 juillet 1955.
Chant [modifier]
Marsouin viens ton pays t'appelle
Sur ton drapeau lettres d'or étincellent
Si tu as pour lui que ta seule vie à donner
Sache qu'il faut savoir la sacrifier
Toujours fidèle à la Coloniale
Tu es marsouin sache te faire respecter
Croche et tient sera ta devise
Tâche de ne jamais l'oublier
21 Troupe de Marine
Dans la foi la sérénité
21 Troupe de Marine
Dans l'amitié d'unité
21 Troupe de Marine
Les Marsouins sont tous décidés
21e de Marine
Ses Marsouins sont toujours prêts
Chefs de corps [modifier]
21e RIC [modifier]
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21e RIMa [modifier]
1980 - 1982 : colonel Accary3
???? - 1985 : colonel Demerges
1985 - ???? : colonel Letourneur4
...
1992 - 1994 : colonel Philippe Tracqui.
1996 - 1998 : colonel Boré
1998 - 2000 : colonel Loeuillet
2000 - 2002 : colonel Marill.
2002 - 2004 : colonel Castre
2004 - 2006 : colonel Duhau.
2006 - 2008 : colonel Collignon5
2008 - 2010 : colonel De Mesmay.
Subordinations Le régiment est subordonné à la 6e brigade légère blindée elle même composante de la force d'action terrestre.
Composition Le 21e RIMa s'articule aujourd'hui autour de neuf compagnies :
• quatre compagnies de combat (n° 1 à 4),
• une compagnie d'éclairage et d'appuis (CEA),
• une compagnie de commandement et de logistique (CCL)
• une compagnie de base et d'instruction (11e compagnie ou CBI)
• deux compagnies de réserve (n° 5 et 6)
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1re compagnie de combat
2e compagnie de combat
3e compagnie de combat 4e compagnie de combat
Compagnie d'éclairage et d'appui Compagnie de commandement et de logistique 11e compagnie ou CBI 5e compagnie de réserve
6e compagnie de réserve
Missions Régiment d’infanterie motorisée sur véhicules de l’avant blindés, le 21e RIMa a pour missions prépondérantes
l’intervention outre-mer, l’engagement en Europe et la défense du territoire national.
Véhicules
• Peugeot P4,
• Véhicules de l'avant blindés (VAB),
• Camions TRM 2000 et TRM 4000 Renault,
• Véhicules blindés légers (VBL).
Armement
• Fusils Famas,
• Missile Milan,
• Lance-roquettes anti-char Apilas,
• Canons de 20 mm,
• Fusil FR-F2
• Fusil PGM de calibre 12,7,
• Missile Eryx,
• Mortiers de 81 mm LLR,
• Mitrailleuse légère FN Minimi de calibre 5,56,
• Lance-grenades individuels
Stationnement 21e régiment d'infanterie de marine Quartier Lecocq - BP 94 Route de Bagnols en Forêt 83 608 Fréjus Cedex
Tel : 04 94 17 87 99
Sources et bibliographie
• Erwan Bergot, La coloniale du Rif au Tchad 1925-1980, imprimé en France : décembre 1982, n° d'éditeur 7576, n°
d'imprimeur 31129, sur les presses de l'imprimerie Hérissey.
• Pierre Dufour, 21e régiment d'infanterie de marine, éditions Lavauzelle, 2007 - ISBN 978-2702510612
otes références
1. ↑ Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les
drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des
armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007
2. ↑ Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et
services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie
3. ↑ Premier chef de corps du 21e RIMa à Fréjus, le colonel Accary est maintenant général de brigade et 1er adjoint au maire
de Fréjus.
4. ↑ Le colonel Letourneur saluait de la main gauche à cause d'un handicap à la main droite.
5. ↑ Le colonel Collignon cesse en 2008 ses fonctions pour occuper le poste d'officier de liaison à l'African Center for
Stratégic Studies à Washington aux États-Unis.
Liens externes [modifier]
Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur l'Infanterie de marine.
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Abel Mangin - Février 2007 - 21° RIC - Historique de la Guerre de 1914-1918
Le 21e RIMa sur le site de la défense
Le 21e RIMa sur le site des troupes de marine
Site des troupes de marine
Site du musée des troupes de marine de Fréjus
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6e compagnie de réserve du 21e RIMa
5e compagnie de réserve du 21e RIMa
21e RIMa - CCS - 1983 - CEA du 21e RIMa
FMSB Liban
21e RIMa - UBI
21e Rima - 1re
Compagnie
21e RIMa 2e Compagnie
2e Compagnie du 21e
21e RIMa - 2e Cie RIMa - 1993 - HARPON DAGUET
21e RIMa - 3e
Compagnie
21e RIMa - 3e Cie Almandin 3
21e RIMa - 3e
Compagnie - Sénégal
2000
21e RIMa - 3e
Compagnie - 2002 Mostar - Bosnie
21e RIMa - 3e
Compagnie HERACLES Afghanistan
21e RIMa - 4e Cie
21e RIMa - 4e Cie - 1997 21e Rima 4e Cie - 1999
- Almandin 3 - Bangui
TRIDENT Kosovo
4e Compagnie du 21e
RIMa - Division
SALAMANDRE
21e RIMa - 5e
Compagnie
21e Régiment
d'Infanterie de Marine 6e Compagnie
21e RIMa - 7e Cie
VAB - 21e RIMa lors du défilé du 14 juillet 2008 sur les Champs-Élysées à Paris.
21e RIMa - 8e
Compagnie
LES SALAMA8DRES DE LA 5
IGEM O TIMEAT
1- La 5ème Compagnie HIER
La 5ème Compagnie du 2/21ème RIC est issue de la 5ème Compagnie du 4ème Régiment de Tirailleurs Sénégalais créée en
1941 aux Camp Xavier LO8G à Rufisque (Sénégal). Elle est commandée par le Capitaine RERSARD. En janvier 1943, elle
débarquera à Casablanca, puis dirigée sur l’Algérie pour y être équipé avec du matériel américain. Le 24 avril 1944 elle est dirigée
vers la Corse d’où elle embarquera pour les opérations de l’île d’Elbe. Revenue en Corse elle s’y préparera pour le débarquement en
Provence. Elle participe à ce débarquement dans le cadre de la 9ème DIC ; marche sur Toulon dont elle prendra une part active à la
chute de la place forte. Elle portera ensuite les armes sur les rives du Doubs où le 1er novembre 1944 le 4ème RTS devient le 21ème
RIC. Des engagés volontaires pour la durée de la guerre remplace les troupes noires. Les cadres européens restent en place, le
transfert des équipements et des armes s’opèrent sur le terrain. Cette opération unique dans les annales de l’Armée française
s’effectue en première ligne dans le Doubs. La 5ème Compagnie du 4ème RTS devient la 5ème Compagnie du 21ème RIC et sera
commandé par le Capitaine MALLEGARIE. Le 15 novembre 1944 elle est engagée dans l’offensive en tête de son bataillon dans la
vallée du Doubs, elle s’empare des Forges de Bourguignon, de Bourguignon de Mathay et de Mandeure. Elle entre en Alsace et
parvient au sud de Mulhouse, pénètre dans la forêt de la Hardt au lieu dit Pont de Bouc, le choc est rude le bataillon y perd une
compagnie entière – la 6ème Compagnie – il est retiré momentanément du front. Le Capitaine MALLEGARIE blessé est remplacé
par le Capitaine BRIN. Le 3 février 1945, l’offensive générale reprend au nord de Mulhouse, le 2/21 est remis en ligne, la 5ème
Compagnie s’empare de la cité de Pulversheim puis effectue une tête de pont sur la Thur et investie la cité d’Ingersheim. Elle
franchira l’Ill sur canots pneumatiques et marchera en direction du Rhin. Début mars elle tiendra position sur la rive du Rhin au sud
de Strasbourg. Le 2 avril 1945, dans le cadre du CT 21, elle franchira le Rhin derrière le 1er Bataillon à Leimersheim (Allemagne).
Le 4 avril 1945, elle entre dans Karlsruhe puis s’infiltre dans la ligne Siegfried à Forsheim. Elle s’empare de Durmersheim et
participe aux durs combats de Rastatt. Le 17 avril 1945, elle entre dans la Forêt Noire et prend les crêtes et s’empare des localités de
Bergach, Bruch, Biberach. Au mois de mai elle est sur les bords du Danube et tient le secteur de Liptingen Ober. Le 10 novembre
1945, dans le cadre du CEFEO, elle embarque à Marseille sur le S/S Amherst Victory et débarque à Saïgon le 6 décembre 1945. La
compagnie est immédiatement engagée dans les opérations de dégagement de Saïgon dans le secteur de Gia Dinh. Elle y subira ses
premières pertes en hommes. Elle va être engagée dans le secteur de Ben Cat et d’Hoc Mon jusqu’à son incorporation dans le
groupement qui est prévu pour le débarquement au Tonkin – opération « BENTRE » - elle embarquera les 26 et 27 février 1946 sur
le croiseur Tourville et débarquera à Haiphong le 11 mars 1946. Le 6 avril 1946, la 5ème Compagnie sera dirigée sur l’Annam et
embarquera sur le croiseur Tourville à destination de Hue. Elle débarque à Touranne et fait mouvement sur Hue où elle s’installe à
l’hôtel Morin. Dans la nuit du 19 au 20 décembre 1946, la cité impériale de Hue est assiégée par les troupes du général GIAP.
L’attaque est menée avec l’appui de mortiers de 81m/m et des canons de 75m/m. Les Viets tentent de déloger nos unités implantées
dans la ville. La bataille de Hue est commencée, elle durera 45 jours. Aux ordres du Capitaine ICHON, la Compagnie dès le début de
l’année 1947 connaît des combats au corps à corps, le ravitaillement se déroulant par parachutages : les pertes seront lourdes. La
5ème Compagnie tiendra sa position jusqu’à l’arrivée de la colonne composée du 3/23ème RIC et de la 13ème DBLE qui brisera
l’étau viet le 4 février 1947. Les combats sont portés à l’extérieur de la ville, la 5ème Compagnie s’installe à An Lo et poursuit les
opérations dans le secteur de Dien Khan et sur la RC N°1, sur le grand lac et vers la mer. En 1948, aux ordres du Lieutenant
BRAGEUX, la Compagnie participe à l’opération « JACQUELINE », puis occupe les postes de Thanh- Tan- Phuong ; Dat- DoPhuong ; Phuoc Tich. En janvier 1949, la 5ème Compagnie est regroupée au PC du bataillon à la citadelle de Hue. En 1950, de cette
base opérationnelle la Compagnie opére sur la RC N°1 et les PK23 et 38. En 1951, la 5ème Compagnie sera engagée dans l’opération
« CATAPULTE » à la poursuite du régiment viet N°101 dans le secteur de Trong Xa et Dinh Xa. Au cours de cette opération elle
investie le village de Than Huong mais doit se replier sous la contre attaque Viet, laissant sur place de lourde perte. Le 31 mars 1953,
le 2/21ème RIC est dissout et devient le 30ème BVN. Source : Journaux de marche de Régiment pour l’essentiel. Les éléments
concernant le Fanion fut fourni par le Colonel Yves de RASILLY ancien de la 5ème Compagnie. Il y a eu aussi un travail de mémoire
effectué par l’ADC (ER) Paul BIGARIET. Le réalisateur de ce dossier est l’ADC (ER) André DESTELLE de l’AIA 21.
2- La 5ème Compagnie AUJOURD'HUI Aujourd'hui, la 5ème Compagnie du 21 est une Unité de Réserve des Régiments
Professionnalisés (URRP). Comprenant près de 100 personnels, sa mission consiste à intervenir dans le cadre de conflits de basse
intensité. A ce titre, elle est amenée à effectuer du contrôle de zone ce qui se traduit par des missions opérationnelles comme les
opérations " feux de forêt - HEPHAISTOS ". Afin d'être prêt " dans la foulée " à partir sur le terrain, un entraînement spécifique est
conduit pendant des périodes de 3 à 5 jours organisées tous les mois et demi. Bénéficiant d'un taux d'encadrement très élevé, et
composée d'hommes possédant tous une double compétence (civilo-militaire), la 5 donne son maximum afin de répondre aux
exigences des défis de demain :
•
2002 : outre les périodes d'instruction, de nombreux cadres et marsouins de la 5 sont partis en mission de 2 semaines pour
vigipirate. En outre plusieurs CCH sont partis outre-mer, (MCD à Djibouti et MCD en Nouvelle-Calédonie)
•
2003 : la 5 a été sollicitée par le Régiment pour des renforts vigipirate, encadrer la préparation militaire commando, pour
des départs plus nombreux en Afrique et au Kosovo. Comme vous le remarquez chacun peut servir et donner selon ses
motivations et ses disponibilités, la priorité étant donnée à l'instruction et à la préparation du contrôle opérationnel.
•
2006 : Opération Licorne dans laquelle la Compagnie a fourni plusieurs éléments.
2007 : la 5 a été envoyée sur une mission Vigipirate dans un port lyonnais et au sein d'un aéroport international. Par
ailleurs, un détachement a participé au stage régimentaire spécialisé dans le perfectionnement des techniques de combat en zone
urbaine.
•
2008 : Un groupe a participé à la Mission ANTARES, tandis que des personnels isolés ont rejoint les forces de la KFOR au
Kosovo. Un autre groupe a été incorporé dans les Compagnies du 21 pour servir de plastron à l'exercice régimentaire.
•
2009 : la 5 a pris en compte, outre ses activités habituelles, la formation des nouvelles recrues de la réserve lors de la
Formation Militaire Initiale Réserve (FMIR) et les Préparations Militaires destinée à toute personne désireuse de connaître la vie
militaire. Elle a également renforcé le dispositif Vigipirate de la 6ème Compagnie, l'instruction des PMC des classes
préparatoires en Lycée Militaire, renforcé les effectifs de gardes. Certains de ces éléments sont partis en complément individuel
des compagnies d'active en OPEX (Kosovo, CI, ...). La 5 s'est également vue confier la Garde au Drapeau lors des festivités du
14 juillet à St Raphaël et Marseille (photos en lien) .
8ous sommes prêts à vous accueillir si vous vous sentez l'âme à servir dans la bataille ou la tempête.
•
www.21rima-5.fr/5.html
Milice Côte
Française des
Somalis
1°RMM.(Madagascar) Groupe Nomade du n° : G 1242
Bataillon Autonome
Timetrine
Bataillon Autonome de la Côte d'Ivoire
de Basse Guinée
n° : G 1094
Bataillon Autonome
Bataillon Autonome de Haute Guinée
du Dahomey
Bataillon Autonome Bataillon Autonome Bataillon Autonome
du Niger Nord
du Niger Ouest
du Soudan-Est
Bataillon Autonome Bataillon de Marche
n° 1 - AOF
du Soudan
Occidental
Bataillon de Marche n° : G 899
n° 2 - ACF
Bataillon de Marche
n° 3 - AOF en
Indochine
26e Bataillon de
Marche de
Tirailleurs
Sénégalais
28e Bataillon de
27e Bataillon de
Marche de Tirailleurs Marche de
Tirailleurs
Sénégalais
Sénégalais
32e Bataillon de
Marche de
Tirailleurs
Sénégalais
32e Bataillon de
Marche de
Tirailleurs
Sénégalais
2e Bataillon de
Marche de
Tirailleurs
Sénégalais du
Levant
13e Bataillon de
Marche de
Tirailleurs
Sénégalais
29e Bataillon de
Marche de
Tirailleurs
Sénégalais
30e Bataillon de
Marche de
Tirailleurs
Sénégalais
Bataillon de
Tirailleurs du
Cameroun
Bataillon de
Tirailleurs
Sénégalais du
Dahomey
Bataillon de
Bataillon de
Tirailleurs
Tirailleurs
Sénégalais du Niger Sénégalais n° 1
1er Bataillon de
Tirailleurs
Sénégalais
Bataillon de
Tirailleurs
Sénégalais n° 2
n° : 594
Bataillon de
Tirailleurs
Sénégalais de
Renfort N°2
Régiment de Guinée Régiment de
Tirailleurs du
Cameroun
1er Régiment de
Tirailleurs
Sénégalais
2e Régiment de
Tirailleurs
Sénégalais
n° : H 716
3e Régiment de
Tirailleurs
Sénégalais
3e Régiment de
Tirailleurs
Sénégalais
4e Régiment de
Tirailleurs
Sénégalais
5e Régiment de
Tirailleurs
Sénégalais
n° : H 314
5e Régiment de
Tirailleurs
Sénégalais
5e Régiment de
Tirailleurs
Sénégalais
n° : H 766
6e Régiment de
Tirailleurs
Sénégalais
6e Régiment de
Tirailleurs
Sénégalais
6e Régiment de
Tirailleurs
Sénégalais
7e Régiment de
Tirailleurs
Sénégalais
7e RTS - Groupe
d'Escadrons de
Chars
8e Régiment de
Tirailleurs
Sénégalais
10e Régiment de
Tirailleurs
Sénégalais
11e Régiment de
Tirailleurs
Sénégalais
12e Régiment de
Tirailleurs
Sénégalais
n° : 650
13e Régiment de
Tirailleurs
Sénégalais
14e Régiment de
Tirailleurs
Sénégalais
15e Régiment de
Tirailleurs
Sénégalais
16e Régiment de
Tirailleurs
Sénégalais
17e Régiment de
Tirailleurs
Sénégalais
18e Régiment de
Tirailleurs
Sénégalais
n° : H 667
24e Régiment de
Tirailleurs
Sénégalais
24e Régiment de
Tirailleurs
Sénégalais
Régiment de
Tirailleurs
Sénégalais du
Cameroun
3e Régiment de
Tirailleurs
Sénégalais du
Maroc
Régiment de
Tirailleurs
Sénégalais du Niger
Régiment de
Tirailleurs
Sénégalais du
Soudan
Régiment de
Tirailleurs
Sénégalais du
Tchad
n° : H 653
2e Bataillon Mixte
de Madagascar
n° : G 900
Bataillon Européen de
Madagascar
Bataillon de
Tirailleurs
Malgaches
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