Explo pancréas

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ZADRO Charline interne en radiologie
PLAN
Généralités
Embryologie
Physiologie
Anatomie
Radioanatomie
Pathologies
GENERALITES
Organe abdominal unique
Glande, annexée au tube
digestif
2ème plus grosse glande après
le foie
Avoisine les 20 cm chez
l’homme, 4 cm de large et 2
cm d’épaisseur.
Pèse entre 50 et 150 grammes
Fonction endocrine et
exocrine (99% de la masse)
glande amphicrine
EMBRYOLOGIE
Développement à partir de
deux bourgeons à partir du
tissu endodermique duodénal
(intestin primitif antérieur ):
un ventral (1), contiguë à
l’ébauche hépatique (2)
un dorsal (3)
Bourgeonnement entre le 25
et 30ème jour de vie
embryonnaire.
Croissance plus importante de
l’ébauche dorsale qui
constituera la majorité de la
glande, centrée par un canal
excréteur : canal de Santorini.
EMBRYOLOGIE
Rotation sus jacente de
l’ébauche ventrale qui suit
celle du duodénum à partir de
la 5eme semaine
Les deux bourgeons
fusionnent et se disposent en
position latérodorsale au
niveau du futur cadre
duodénal.
La partir ventrale deviendra la
partie inférieure de la tête du
pancréas. Elle est draînée par
le canal de Wirsung, qui dans
90 % devient canal excréteur
unique par fusion avec le
canal de Santorini.
EMBRYOLOGIE
Anomalies embryonnaires :
Persistance du canal accessoire de Santorini (10%)
Persistance de deux ébauches distinctes : pancréas divisum
Mal rotation et formation d’un pancréas annulaire.
HISTOLOGIE
Pancréas endocrine :
îlots de LangerHans :
petits amas cellulaires
tunnelisés par de
nombreux capillaires
fenêtrés.
Composés de 3 types des
cellules A, B et D :
Les cellules B (centrales
dans l’îlot): insuline
Les cellules A : glucagon
Les cellules D :
somatostatine
Les cellules PP
PHYSIOLOGIE
« deux pancréas » : un pancréas exocrine et un pancréas
endocrine = glande amphicrine.
Pancréas exocrine :
99% du poids du pancréas
Sécrétion de Bina sous l’action de la sécrétine (via duodénum),
environ 2L par jour permet d’activer les enzymes pancréatiques
et d’alcaliniser les sucs gastriques acides
Sécrétion des enzymes pancréatiques +++ : lipase, amylase,
enzymes protéolytiques…
Les sécrétions s’écoulent dans les canaux et se déversent dans le
duodénum.
Si insuffisance sécrétoire (pancréatite chronique) : mal digestion,
mal absorption et mal nutrition.
PHYSIOLOGIE
Pancréas endocrine :
1% du pancréas mais capital ++
10% de la circulation sanguine produits de sécrétion
libérés dans la circulation sanguine
Insuline ( c. Béta) : hormone hypoglécymiante ( si manque :
diabète)
Glucagon (c. Alpha) :hormone hyperglycémiante
Somatostatine (c. Delta) :augmente la motilité intestinale,
de la vésicule… et inhibiteur de la sécrétion d’insuline et de
glucagon
(Polypeptide pancréatique)
ANATOMIE
ANATOMIE
Le pancréas
Organe profond de
situation rétropéritonéale
en avant des gros
vaisseaux (aorte et veine
cave inférieures, veines
rénales, artère et veine
mésentérique supérieure).
Entre la 12eme vertèbre
thoracique et la 3eme
vertèbre lombaire.
Axe en haut et à gauche
vers le hile splénique
Concave en arrière
Segmenté en 4 parties
ANATOMIE
La tête :
partie la plus large, située à
l’interieur du cadre duodénal.
Rapport : en haut avec les
éléments du pédicule
hépatiques, à droite, par le
duodénum, à gauche par les
vaisseaux mésentériques.
Le crochet ou petit pancréas de
Winslow : prolongement
inférieur, venant au contact du
3eme duodénum et en arrière
des vaisseaux mésentérique et
de la racine du mésentère.
La lame rétroportale, tissu
pancréatique, filets nerveux,
petit vaisseaux, en avant de
l’aorte, à l’origine de l’artère
mésentérique supérieur.
ANATOMIE
L’isthme ou col du
pancréas :
Segment rétréci qui
sépare la tête du corps.
Situé an avant de l’axe
veineux
mésentéricoporte,
légèrement à droite de
la ligne médiane, entre
la veine mésentérique
supérieure en arrière et
l’artère
gastroduodénale en
avant.
ANATOMIE
Le corps :
En avant du billot
rachidien, oblique vers le
haut, la gauche et
l’arrière.
La queue :
Continue dans la
direction du corps après
le croisement avec
l’artère et la veine
spléniques.
ANATOMIE
Anatomie modale des canaux
pancréatiques
Canal pancréatique principal :
canal de Wirsung.
Il parcourt toute la longueur du
pancréas, en recevant des
canaux dits secondaires,
courts, perpendiculairement.
Calibre d’environ 3 mm.
Rejoint le canal cholédoque à
la partie basse de la tête
pancréatique pour former le
sphincter commun d’Oddi
Il se termine dans la partie
ampullaire à la partie basse et
interne du 2eme duodénum,
en regard de la papille
principale ( ou majeure)
Canal accessoire de Santorini
(se jette dans la papille mineure)
ANATOMIE
Variation de la jonction des
conduits biliaires et
pancréatiques
ANATOMIE
La vascularisation artérielle
Elle est triple, provenant de l’artère gastroduodénale,
l’artère mésentérique supérieure et l’artère splénique.
Séparée en deux réseaux :
Vascularisation céphalique : commune au duodénum et à la
partie basse de la voie biliaire,
Vascularisation corporéoduodénale, commune à la rate.
ANATOMIE
La vascularisation céphalique :
Arcades
pancréaticoduodénales
antérieure et postérieures,
branches des 4 artères
pancréaticoduodénales
venant de l’
’ artère
gastroduodénale ( pour les
antéro et postéro
supérieures) et de l’
’ artère
mésentérique supérieure
(APD antéro et postéro
inférieures).
permettent d’assurer
une collatéralité entre le
tronc coeliaque et l’AMS en
cas de sténose des vaisseaux
(cf ligament arqué)…
ANATOMIE
La vascularisation
corporéocaudale :
Par l’artère splénique,
qui donne les artères
pancréatiques dorsales
et l’artère grande
pancréatique, qui
s’anastomosent avec
l’artère pancréatique
inférieure provenant de
l’artère mésentérique
supérieure.
v
ANATOMIE
La vascularisation veineuse :
Céphalique : par 4 veines pancréaticoduodénales,
homonymes aux artères.
La veine pancréaticoduodénale postérosupérieure s’abouche
directement au bord droit de la veine porte.
La VPD antérosupérieure se jette dans le tronc gastrocolique de
Henlé
Les deux VPD inférieures se jettent dans la veine mésentérique
supérieure.
Corporéoduodénale : dans la veine splénique
porte par le tronc splénomésaraïque.
veine
ANATOMIE
Draînage lymphatique :
Ganglions
périduodénopancréatiques,
mésentérique supérieurs,
rétrocholédociens, hépatiques
communs pour la portion
céphalique.
Ganglions du hile splénique
pour la partie
corporéoduodénale.
Ganglions interaorticocaves
pour l’ensemble du pancréas.
Innervation : sympathique
(douleurs) par les nerfs
splanchniques et
parasympathique par le nerf
vague ( sécrétion. Exocrine)
ANATOMIE
ANATOMIE
ANATOMIE
RADIO ANATOMIE
Plusieurs modalités pour explorer le pancréas :
Échographie/échoendoscopie : utilise les ultras sons, non invasifs.
TDM : utilise les rayons X. Irradiation +++
Sans puis après injection de produit de contraste iodé
Temps artériel au mieux à 40 secondes pour l ’évaluation optimale
du pancréas, sauf pour certaines tumeurs (endocrines : 30 secondes).
Temps portal à 70 secondes.
Utiliser pour bilan de pancréatites aigues/chroniques, cancer du
pancréas, lésions kystiques -avec beaucoup d’incidentalome sur
scanner fait pour autre chose-.
IRM : électromagnétique. Non invasif. CI habituelles ( pacemaker,
métal intra oculaires, claustrophobie).
++ pour surveillance de lésions kystiques, caractérisation de lésions
kystiques ou tissulaire et étude des voies biliaires et des canaux
excréteurs +++ (bili IRM).
RADIO ANATOMIE
Echographie :
TDM
RADIO ANATOMIE
TDM
RADIOANATOMIE
IRM
BILI IRM
PATHOLOGIE
Du pancréas endocrine :
Le diabète : pas de diagnostic d’imagerie mais
clinicobiologique
Pas de particularité à l’imagerie, parfois atrophie
Prescription d’examen complémentaire pour rechercher des
cancers pancréatiques pouvant être à l’origine d’un diabète
Cas particulier : transplantation pancréatique chez le
diabétique de type 1 (souvent concomitante d’une
transplantation rénale). Scanner pour recherche de
complications ( vasculaire, collections…)
PATHOLOGIE
Pancréatite aigue
Affection du pancréas se traduisant par une autodigestion
enzymatique.
Tableau douloureux ++ épigastrique, nausées,
vomissements, iléus réflexe, parfois signe de choc +
augmentation de la lipase >3N
2 causes principales :
Pancréatite biliaire secondaire à une lithiase vésiculaire ou des
voies biliaires
Pancréatite alcoolique
Mais nombreuses autres causes ( TUMORALE ++, iatrogène
post chirurgie ou CPRE, médicamenteuse, virale,
héréditaires…
PATHOLOGIE
Intérêt de l’imagerie :
Dans les 24 heures :
Echographie
abdominale à la
recherche d’une cause
lithiasique ( pancréatite
de type B) :
PATHOLOGIE
Dans les 48h-72 heures : TDM abdominopelvienne
SPC si pas de cause retrouvée ( lithiase enclavée non vue à
l’écho ? Mais souvent non vue au scanner…
Temps injectés : recherche de complications vasculaires +++ (
souvent AP 70 suffit), souvent plus tardives (15 jours)
But : rechercher des complications aigues ( nécrose
pancréatique, coulées de nécroses, lésions vasculaires, abcès
et collections).
Les pseudokystes n’apparaissent généralement qu’au bout
de 21 jours.
Permet de mettre en évidence la gravité de la pancréatite (
avec les données cliniques et biologiques) -> traitement
PATHOLOGIE
Score de Balthazar
Stade A : normal
Stade B : hyperthrophie de la glande pancréatique
Stade C : infiltration du mésentère
Stade D : au moins une coulée de nécrose
Stade E : deux coulées de nécrose ou des collections
Peuvent s’ajouter des scores de nécrose ( score de
Lagarde…)
Toujours avec scores clinique : RANSON, IMRI, APACHEII
Stade C
Stade E
STADE D
LITHIASIQUE
TUMORALE
PATHOLOGIE
Pancréatite chronique
Fibrose progressive du parenchyme pancréatique
90 % secondaire à l’alcool, parfois auto immun,
mucoviscidose…
Souvent Pancréatite Chronique Calcifiante
Pancréatite chronique obstructive ( plus rare) : sténose post
traumatique, malformations…
Complications : pseudo kystes et leurs complications
propres, poussées de pancréatite aigue, diabète et
malabsorptions ( pancréas endo et exocrine).
PSEUDOKYSTES
PCC
PATHOLOGIE
TUMEURS DU PANCREAS
Tumeurs kystiques
Du pseudokystes à diverses tumeurs bénignes, malignes, à
potentiels malin ( cystadénomes séreux, mucineux, tumeurs
endocrines…)
Tumeurs solides
Adénocarcinome ++
Tumeurs endocrines
Métastases
Rôle de l’imagerie : diagnostique (écho, scanner, IRM ++), pré
thérapeutique ( résécabilité de tumeurs), suivi ( post
Duodénopancréatectomie dans les adénocarcinomes du
pancréas).
PATHOLOGIE
Tumeurs kystiques
Cystadénome mucineux
TUMEURS KYSTIQUES
MUCINEUX
SEREUX
PATHOLOGIE
Tumeurs solides
Protocole :, SPC , ARTERIEL +++ (30 à 40
sec), et PORTAL
Ex de l’adénocarcinome
Tumeurs parfois peut visible (isodense)
ou hypodense spontanément, peu
réhaussée
Dilatation d’aval et d’amont à la
tumeur : dilatation des voies biliaires
extra et intra hépatiques et distension de
la vésicule et dilatation du wirsung +++
Métastases : hépatiques, ganglionnaire,
carcinose péritonéale, poumon…
PATHOLOGIE
TUMEURS NEURO ENDOCINES
CONCLUSION
Pancréas, organe unique de fonction capitale tant au
neiveau endocrine qu’exocrine
Siège de pathologie diverses notamment la prancréatie et
les tumeurs, et le diabète
Intérêt de l’imagerie : échographie, TDM ++, IRM ++
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