204 Genou
• soit par une libération sous arthroscopie : exion stagnant aux
alentours de 80° à 90° environ ;
• soit par une grande libération de l’appareil extenseur : exion
restant inférieure à 80° environ.
L’indicationdecetyped’interventionsdoitêtrerééchiecarellesne
constituent pas une panacée :
• ilfautavoirl’adhésiontotaledupatientsouspeinedeconduireàun
échec ;
• ilfautêtresûrquelepatientneprésentepasdesyndromedou-
loureux régional complexe de type 1, ou attendre d’être en phase
froide ;
• ilexisteunedifférenceimportanteentrelesamplitudesobtenuesau
bloc opératoire et celles qu’on observe au lit du malade : cette régres-
sion immédiate, qui atteint classiquement 30°, est aussi accompagnée
d’une perte d’extension, puis suivie d’une phase de progression qui
s’étendsurplusieurssemainesaucoursdelaquellelaexionainsique
l’extension sont difciles à obtenir ;
• cesinterventionspeuventêtretraumatisantespourlessurfacesarti
culaires et les tissus mous périarticulaires mais aussi psychologique-
ment, d’où la nécessité d’un véritable travail d’équipe pour prendre en
charge le patient.
Il faut rechercher systématiquement des signes de laxité ou d’instabi-
lité à la remise en charge même si le genou est raide par ailleurs.
Les principales complications des fractures de l’extrémité inférieure
du fémur sont récapitulées dans le tableau 13.2.
Clinique
Le patient présente :
• ungrosgenoutrophiqueavecunehémarthroseprécoceetdevolume
important ;
• unecuissetuméée,ecchymotique,voiredésaxée;
• unemobilisationactiveetpassiveimpossible;
• uneimpotencefonctionnelletotale;
• souventuntableaupolyfracturairedanslecadred’unaccidentdela
voie publique.
Examens complémentaires
Les radiographies, demandées en urgence, comprennent :
• unclichédubassindeface;
• desclichésdugenoudefaceetdeprol,etdetroisquartquiconrment
le diagnostic (gure 13.5) ;
• desclichéspourlesautresatteintesfracturaires.