Soft Secrets FR 06

GRATUIT
18+ Réservé aux adultes. Soft Secrets est une édition de Discover Publisher, Pays-Bas
AMSTERDAM
Année 11 – Edition 6-2013
Les fumeurs de cannabis
suisses mis à l’amende
Depuis le 1er octobre 2013, les personnes interpellées avec une quantité de cannabis inférieure à 10 grammes ne sont plus poursuivis par
la justice. Ils doivent à la place payer une amende forfaitaire de 100
francs suisses (80 euros). La nouvelle législation est globalement bien
Par Olivier F
accueillie par les consommateurs et les autorités.
CU PWIN N ER
WWW.PARADISE-SEEDS.COM
Atomical Haze ®
Dans ce numéro:
Contrôle du stress lié à
l'éclairage ›› 19
Comment féminiser
le cannabis ›› 23
L'ascension du
Bubbler! ›› 36
La consommation de cannabis reste illégale. Seuls les individus majeurs qui ne
transportent pas plus de 10 grammes sur
eux sont sanctionnés par une amende
d’ordre. Les identités des contrevenants
sont enregistrées par la police, mais, en
cas de récidive, le montant de l’amende
n'augmentera pas.
Il y-aurait en suisse entre 350’000
et 500’000 consommateurs de
cannabis. Les tribunaux
étaient encombrés par
les 30000 procédures judiciaires
annuelles. La plupart concernaient
des petites quantités et les sanctions prononcées étaient principalement des
amendes. La nouvelle loi devait
permettre une harmonisation des pratiques entre les différents cantons mais un
premier bilan permet de constater que les
disparités subsistent.
Ainsi, comme le révèle le journal suisse 20
Minutes et la SRF, 2 contraventions seulement ont été dressées dans la ville de Bâle
pendant le mois d’octobre. « Toutes les
amendes n'ont sans doute pas été enregistrées dans nos ordinateurs », explique un
porte-parole de la police bâloise.
A Winterthour (ZH), 30 amendes ont été
distribuées depuis l’entrée en vigueur de la
nouvelle loi. En Argovie, ce sont également
30 Amendes dont 7 dans le chef-lieu Aarau.
Dans la plupart de grandes villes, comme
Berne, Zurich, Lucerne ou Saint-Gall, il n’ya
pas de statistiques précises pour
de la consommation de cannabis » qui
explique notamment comment faire pour
échapper à cette contravention. Cette brochure a été imprimée à 5000 exemplaires
uniquement en allemand.
En France, la contraventionnalisation,
que certains appellent aussi dépénalisation, divise les consommateurs de cannabis. Il y-a ceux qui pensent que c’est
une avancée législative toujours bonne
à prendre et ceux qui dénoncent un véritable racket.
Cette mesure avait été proposée plusieurs fois par différents hommes
politiques, à commencer par
le candidat Sarkozy pendant
la campagne présidentielle de
2007. Avant les
élections
de
2012, le maire de
Dijon, François
Rebsamen avait
réitéré cette proposition.
le moment. Même
chose à
Genève ou un problème matériel a ralenti
la mise en place du nouveau dispositif :
« Nous n'avons pas encore reçu les carnets d'amendes appropriés Mais les infractions ont été relevées et les contrevenants
recevront leurs amendes à la maison »,
explique Eric Grandjean, du service de la
police cantonale genevoise.
L'association de défense des consommateurs Legalize It ! vient de publier une
brochure « consacré aux aspects judiciaires
En réalité, la loi française
permet déjà cette contraventionnalisation avec la
transaction douanière. Leur mission est de
surveiller les frontières mais les douaniers
peuvent intervenir sur tout le territoire
français. Contrairement aux policiers, ils
ont le pouvoir d’intercepter et de fouiller
n’importe quel individu ou véhicule en tout
lieu et à toute heure.
Au printemps dernier, sous l’impulsion de
Manuel Valls, le système a été expérimenté
en Seine Saint-Denis et dans 40 cités marseillaises. Des douaniers ont été envoyés
sur place pour dresser des contraventions
aux nombreux acheteurs de cannabis.
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EDITORIAL
Entre deux
feux
Advanced Seeds a croisé l'Auto Biodiesel Mass à l'Auto
Blueberry – deux des génétiques les plus réputées qui ont
remporté de nombreux prix, combinées dans une nouvelle
variété auto-florissante.
Elle a hérité des extraordinaires arôme et parfum en
conservant la senteur citronnée des génétiques de l'Auto
Biodiesel Mass et le goût sucré de baies de la Bleuberry. La
Auto Blue Diesel produit beaucoup de résine possédant des
taux élevés de CBD. Elle se développe très rapidement et
peut être récoltée 60 jours après la germination.
Génétiques:
Rendement:
THC:
Hauteur indoor:
Hauteur outdoor:
Auto Biodiesel Mass x Auto Blueberry
300 - 350 grammes par m2
16%
50 - 85 cm
75 - 120 cm
Photo d'Advanced Seeds
Auto Blue Diesel
Après plus de quarante années de prohibition, les choses n’ont pas vraiment changé : l’usager de cannabis se trouve toujours pris entre deux
feux. Continuellement harcelé par les forces de l’ordre, il peut également être la victime de dangereux criminels. Après un braquage ou un
cambriolage, les cultivateurs ne pourront évidement pas porter plainte,
ni être indemnisés par les assurances. Le fait de consommer des drogues
Par Olivier F
illicites prive le citoyen de la plupart de ses droits.
Durant ces dix dernières années, nous
pouvons même constater que la répression s’est largement intensifiée. En 2003,
une nouvelle loi sur la conduite sous l’emprise de stupéfiants a permis l’utilisation
de tests salivaires à la fiabilité contestée
et la condamnation de plusieurs dizaines
de milliers d’automobilistes malgré le
manque de preuves statistiques et scientifiques sérieuses sur la dangerosité du
cannabis au volant.
Pour les plantations de cannabis, les techniques de détection utilisées par les autorités sont de plus en plus sophistiquées.
Il y-a les caméras infrarouges, l’utilisation
des drones ou du logiciel Google Earth.
Notons tout de même que les dénonciations sont, la plupart du temps, à l’origine
de ces découvertes.
Les rédacteurs de Soft Secrets vous informent sur les différentes techniques de
culture et dans ce numéro, vous trouverez, entre autres, des articles sur la culture
en eau profonde (deep water culture), le
contrôle du stress lié à l’éclairage ou l’utilisation des sels Epsom.
Je voudrais profiter de cette tribune pour
rendre hommage à nos lecteurs qui nous
envoient régulièrement de superbes
photos de leurs plantations. Ces clichés
témoignent de l’évolution de ces dernières
années dans le domaine de la culture
individuelle : des cultivateurs encore plus
performants des plantes toujours plus
De l’autre coté, de nombreux témoignages ou articles de presse relatent ces
faits-divers parfois tragiques : vols de
cannabis, braquages ou séquestrations.
Certains cultivateurs qui habitent des maisons isolées ou faciles d’accès ont eu la
désagréable surprise de voir débarquer
chez eux des hommes armés et encagoulés, voir même, des faux policiers !
Pendant que la France persiste à conserver ce système injuste et archaïque qui
profite tout de même à quelques individus et corporations, le monde du cannabis est en train de vivre une période historique. La légalisation du cannabis récréatif
en Uruguay et dans les états américains
de Washington et du Colorado pourrait
représenter les prémices d’une véritable
révolution qui verrait enfin s’effondrer le
mur de la prohibition au niveau mondial.
L’année 2014 s’annonce particulièrement
intéressante. Nous allons pouvoir observer la mise en place de ces processus de
légalisation totalement inédits. En espérant que ces nouvelles expériences mèneront à une véritable prise de conscience
au niveau international.
Aux quatre coins du monde, la culture du
cannabis se développe et nous apprenons
chaque jour un peu plus sur cette plante
qui ne ressemble à aucune autre. Petite
anecdote : nous avons appris récemment
sur le blog du journaliste Darmon Richter
que la marijuana était en vente libre sur
les marchés de Corée du Nord !
belles, des techniques de culture sans
cesse améliorées et par conséquent, des
récoltes de plus en plus grosses. La qualité
technique des photographies s’est aussi
considérablement améliorée.
Comme chaque année, en cette période,
nous avons reçu de très belles photos
de cultures outdoor venues de plusieurs
régions françaises. Cette rubrique du courrier des lecteurs contribue, sans aucun
doute, au succès de notre magazine.
Bonne lecture et bonne culture à tous !
[email protected]
LE COURRIER DES LECTEURS
5
Le courrier des lecteurs
Salut à toute votre équipe,
Merci pour cette publication francophone. Longue vie à votre
journal !
Voici la photo d'une belle plante prenant le soleil. A coté,
un bouquet de qui sort tout juste du séchage. Cette récolte
provient d'une session indoor sous 400w, les plants sont issus
de boutures. En arrière plan, on peut voir le jardin et d'autres
pieds de Cream Caramel. La photo date de fin août, nous
attendons (impatiemment) la récolte et ne manquerons pas
de vous envoyer une photo.
Lecteurs francophones,
attention!
Ça vous dirait de gagner des graines
FÉMINISÉES de ROYAL QUEEN SEEDS? Alors
envoyez-nous une photo de votre culture
ou de votre plus belle plante de cannabis
sur laquelle on voit clairement un exemplaire de Soft Secrets, et ROYAL QUEEN
SEEDS vous enverra 3 graines féminisées.
Et si sur la photo apparaît également votre
superbe et élégante épouse ou copine
vêtue d'un bikini sexy ou de la belle lingerie, vous recevrez 2x3 graines féminisées.
La photo du mois sera elle récompensée
par 3x3 graines féminisées de première
qualité! Avec les compliments de Soft
Secrets Europe et ROYAL QUEEN SEEDS!
Coucou, tout le monde !
Je vous remercie pour vos nombreux conseils enrichissants.
Voici ma jolie petite culture en extérieur composée de
Durban, Early Skunk et Skunk ainsi que ma copine.
Allez à plus, bonne continuation !
Une jolie forêt dans laquelle on peut faire aussi de belles rencontres…
Envoyez vos photos par mail à france@
softsecrets.nl. Et n'oubliez pas que tous vos
courriers seront traités avec la plus grande
discrétion. Nous ne publions pas les photos
hors sujet et nous n'aimons pas les plantes
au stade végétatif. C'est des grosses têtes
bien grasses que l'on veut voir. Bonne
chance !
Il y-a tout ce qu’il faut dans ce jardin cannabique. De quoi vous
occuper en attendant la récolte.
Bonjour !
Voici ma White
Whidow Big
Bud de chez
Female Seeds
qui a été cultivé
en outdoor ainsi
que mon meilleur compagnon
en train de s'instruire pour sa
future culture...
Big up Soft
Secrets
Même les chats aiment lire Soft Secrets ! C’est vrai qu’en général,
ils aiment beaucoup les plantes. Heureusement, ils ne mangent
que les feuilles
E-mail:
[email protected]
Un grand salut à toute l’équipe de Soft Secrets !
Je vous envoie les photos de mon petit jardin secret et de
ma splendide femme. 12 plantes : 5 Big Budha Cheese, 5
New York Diesel et 2 Pakistan Chitral Kush (j' adore les gouts,
les couleurs et les odeurs). Croissance d'un mois sous turbo
néon 220W et flo sous 400W HPS dans des pots de 5,5L
avec la gamme Plagron Bio. Cette culture est destinée à une
sélection de plantes mères. Les plantes du dessous sont les
boutures des plantes en floraison. Merci pour vos conseils et
bonne continuation à votre journal...
UN FIDÈLE LECTEUR
Un grand bonjour à toute l’équipe de Soft Secrets qui m'a bien
aidé dans mes débuts, il y a quelques années!
Aujourd’hui je voudrais vous présenter un de mes derniers
résultats : 14 plantes (que des boutures) sous 4 lampes de
600w, dans une pièce de 2,70m par 1,20m. 4 variétés: LSD de
Barney's, OG Kush de Dinafem, Blue Cheese de Big Buddha
et une Amnezika de Gualuka. Tout ce p'tit monde venant de
mes pieds mères amoureusement sélectionnés en terre Canna
Professional Plus et airpot. Engrais Advanced Nutrients. 2 kilo
170 en produit fini, ébranché et manucuré bien sûr !
Merci a tous pour votre travail qui fait plaisir à lire !
Un placard à deux étages présente de nombreux avantages, surtout pour les petits appartements.
On voit que tu fais les choses sérieusement et tu obtiens de bons
résultats !
6
Voici ma plus belle
plante : Criminal +
de cher Ripper Seeds
partie 3 mois en
intérieur sous turbo
néon et repiqué en
extérieur mi juin
ainsi que ma femme
revêtue de son dernier ensemble...
Démarrer sa culture
sous lampe en intérieur permet d’obtenir
de bons résultats.
Bonjour,
Voici une photo d'AK-48 et White Whidow de chez nirvana le tout sous 400
watts HPS avec du terreau biobizz et des engrais Hesi. Fin de flo plutôt réussie
je suis assez content du résultat.
Bonne culture a vous !
On ne voit pas bien ta plante sur la gauche mais celle de droite a l’air pas mal
avec des branches secondaires bien développées.
Cher soft secrets,,
Voici ma petite chérie et le résultat de ma culture d'auto AK qui à poussée dns
une box 1m/1m/2m sous une HPS de 400 watts.
En terre, dans des pots de 11 litres, sous engrais Hesi TNT Complex pour la
croissance, Plagron Terra Bloom plus PK 13/14 Bio Nova pour la floraison suivi
d'un rinçage à l'eau d'une semaine, le tout pendant 60 jours à partir de la germination. Impatient de la goûter !
Désolé pour les exemplaires en version papier. on les trouve trop peu chez
nous, mais je ne manque pas de le lire sur le net.
Continuez et merci a vous.
KIKI
Salut, l'équipe Soft Secrets.
Voici mes plantes de Critical Jack en extérieur.
Merci a bientôt.
Joli résultat pour des automatiques. Tu as pu obtenir une bonne récolte en seulement 60 jours !avec des branches secondaires bien développées.
Une fois de plus, tu as su tirer le meilleur de ta culture sur balcon. Tes plantes on
atteint une taille respectable par rapport à la taille des pots.
7
PRODUCT
XXX
FLASH
SOFT SECRETS EN AMÉRIQUE LATINE
Concernant notre projet d'expansion en
Amérique Latine, nous avons le plaisir
de vous annoncer que deux nouveaux
pays viennent de s'ajouter au réseau de
distribution de Soft Secrets: la Colombie
et le Pérou.
Soft Secrets est maintenant distribué
dans cinq pays d'Amérique Latine, ce qui
fait un total de 140 millions de personnes.
Nous profitons de cette opportunité
pour vous remercier, vous les lecteurs du
monde entier, pour votre soutien et votre
confiance. Soft Secrets ne cesse de croître
en qualité et en quantité. Il est maintenant disponible dans toute l'Europe, aux
États-Unis et en Amérique Latine!
L'équipe de Soft Secrets
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Terra Grow et Terra Bloom, assurent un rendement optimal. Avec les engrais
minéraux Terra Grow et Terra Bloom, tu bénéficies d’un pH autorégulant
stable. Tu peux également déterminer la valeur EC de l’eau nutritive. Les
racines absorbent une quantité optimale de nutriments, pour une croissance
rapide de la plante. De plus, avec Terra Grow et Terra Bloom tu peux réagir
rapidement aux besoins nutritifs de la plantes. Les résultats sont visibles dès
la première journée car les racines peuvent absorber directement ces engrais.
Terra Grow est un engrais de base minéral à forte concentration à utiliser pendant la phase de croissance de la plante. Cet engrais liquide offre une fertilisation
optimale pendant la croissance et soutient et stimule le développement d'une
fondation solide. L’engrais Terra Bloom, également minéral, s’utilise pendant la
phase de floraison de la plante. Cet engrais contient des nutriments de base et
stimule la formation des fleurs. Terra Grow et Terra Bloom : en les réunissant, ces
deux produits garantissent une croissance et une floraison optimale ainsi qu’un
rendement maximum !
Les avantages d’Terra Grow et d’Terra Bloom :
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Pour les résultats optimaux, il faut combiner Terra Grow et Terra Bloom avec
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parfaite pour les cultivateurs privilégiant un rendement optimal.
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8
DUTCH PASSION REMPORTE 3 CANNABIS CUPS
SUD-AMÉRICAINES
La culture amateur continue à se répandre
en Amérique du Sud grâce au relâchement
des lois concernant la culture qui permettent
le développement d'une ambiance du style
d'Amsterdam. Dutch Passion y a récemment
remporté trois cups à rajouter à son palmarès.
Leur variété Dutch Cheese a remporté le 1er
Prix à la Cannabis Cup de Rio de Janeiro au
Brésil. La coupe a été remportée grâce aux
points obtenus pour son goût, sa puissance et
son arôme et remise à Beckenbauer, un cultivateur spécialisé dans la culture bio. La Dutch
Cheese a également remporté le 1er Prix
à la 'Revolution Cup' d'Argentine quelques
mois plus tard. Et pour terminer, la classique
outdoor/serre de Dutch Passion, la 'Hollands
Hope', vient juste de remporter la cup de la
catégorie du "Meilleur Hasch" lors de la 'Copa
Del Mar' en Argentine.
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HESI Boost est la toute nouvelle « recette magique » des engrais Hesi : un accélérateur de floraison pour une croissance et une maturation
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Comme tous les produits HESI, HESI Boost se compose exclusivement d’ingrédients de très grande qualité et contient des enzymes de
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Hesi Boost augmente la densité foliaire, en stimulant la croissance de branches secondaires, et en les rendant plus denses. De plus, HESI Boost
augmente la concentration de sucres dans les fruits et renforce les buds. Les conditions générales de la plante sont meilleures, car elle est
moins sensible aux facteurs externes. HESI Boost vous permettra d’obtenir des résultats incroyables : des fleurs plus grandes et plus denses,
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d’arrosage et il peut être utilisé avec d’autres engrais.
HESI Boost est un produit très concentré : le dosage est de seulement 1-2 ml pour 1 litre d’eau. 1litre d’HESI Boost suffit donc pour 500 litres d’eau
d’arrosage.
HESI Boost est disponible en boîtes de 500 ml, 1 litre, 2½ litres, 5 litres et 10 litres.
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système racinaire de la plante
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INTERVIEW
HISTOIRES D’UN CULTIVATEUR DE CANNABIS
De Feije Wieringa
L’OR VERT
Monsieur Silver Haze (un pseudonyme,
bien entendu) a écrit, me semble-t-il,
le premier livre sincère sur les trafics
illégaux des coffeeshops. Un livre beaucoup moins triste que ce que laisse
penser le titre, riche d’anecdotes souvent très amusantes. Mais on y parle
aussi du fait que le sentier d’un cultivateur n’est pas toujours couvert de roses
et de fleurs. Il existe de nombreux livres
sur la culture, mais celui-ci n’a rien a
voir avec la culture en soi : il traite de
ce qu’il est possible d’obtenir lorsqu’on
décide de cultiver cinq petites plantes,
pas pour une utilisation personnelle,
mais pour gérer le tout au gros. Il
parle de toutes les difficultés que l’on
suis dit ‘Pourquoi pas !?’. J’avais vraiment quelque chose à raconter et je
n’avais encore jamais donné mon avis.
Je me suis assis devant le clavier de
mon ordinateur et j’ai tout écrit d’un
seul trait. Plus j’écrivais et plus j’étais
convaincu que mon récit pouvait vraiment être instructif. Et bien que je ne
sois pas un moraliste, je voulais insérer
quand même une sorte d’avertissement : toujours réfléchir avant d’agir. »
« Oui, c’est exact. Je ne suis pas un
idéaliste concernant le cannabis. Ce
que je veux dire, c’est qu’on peut
l’acheter, le fumer, en posséder. Pour
moi, c’était un fait établi. Je le considérais comme un commerce, pas besoin
de porter un masque. Bien entendu, je
savais que de nombreux petits cultivateurs n’étaient pas du même avis, mais
« Du point de vue technique, c’était merveilleux parce que nous – entre temps
j’ai trouvé un associé – avons bien organisé l’activité dès le premier jour. L’espace
était adéquat, les appareils électroniques
excellents, le climat parfait et à la fin
du cycle nous avons obtenu un excellent cannabis et un beau bonus. Mais
bien entendu, au début, on rencontre
crois-moi : de nombreux petits cultivateurs ne fournissaient pas de grands
coffeeshops. Et puis dans ce growshop
on ne vendait rien d’illégal. Tu aurais
pu tout acheter même séparément
dans une jardinerie. Mais je ne suis
pas un craintif et j’ai donc souhaité
cultiver dès le départ à grande échelle
plutôt que le faire dans mon grenier. »
Tout s’est bien passé dès le départ ?
toujours des problèmes inattendus. Sur
la culture, il n’est pas difficile de trouver toutes les informations nécessaires.
Mais ce qui arrive après peut réserver
d’étranges surprises. Je pense que si la
première récolte avait été mauvaise, je
n’aurais pas continué dans ce domaine.
Mais j’avais un bon ami qui possédait un
espace magnifique. Une bonne alimentation électrique, une prise d’air parfaite
Comment as-tu commencé ?
« Bien entendu, je l’explique dans le
livre : c’était dans les années 90, quand
un florin était un florin. Je travaillais
dans le secteur des viandes et je four-
QUOI QU’ON EN DISE, IL FALLAIT BIEN QUE
QUELQU’UN PRODUISE CE CANNABIS : IL NE TOMBE PAS
DU CIEL, MÊME SI CERTAINS SE COMPORTENT COMME SI
C’ÉTAIT VRAI.
rencontre quand on ne cultive pas
seulement cinq petites plantes pour
une consommation personnelle, mais
quand on décide de faire les choses
en grand. Le livre de Silver Haze est un
must aussi bien pour les cultivateurs,
qui peuvent apprendre beaucoup, que
pour les consommateurs qui se rendront compte qu’il n’est pas forcément
évident (pour le moment…) de pouvoir
acheter quelques grammes de cannabis de façon tout à fait légale dans
les coffeeshops. Soft Secrets interview
l’auteur, qui a abandonné le secteur
entre temps, mais qui a suffisamment
de bonnes raisons pour cacher sa réelle
identité. Il purge encore la peine pour
laquelle il a été condamné et préfère
éviter une enquête de la police sur ses
confessions. En tout cas, la réalité est
bien moins romantique que ce que
l’on imagine très souvent et les grands
cultivateurs ont, eux aussi, « du mal à
gagner leur pain ».
Commençons par une question
banale : pourquoi ce livre ?
« Pour différentes raisons. En réalité,
tout a commencé sous l’effet d’un
joint et d’un verre : j’ai raconté à
des amis les situations folles et parfois tristes aussi que l’on rencontre
quand on travaille dans le secteur.
Bien entendu des histoires hors du
commun. Et quelqu’un m’a fait remarquer que j’aurais dû les écrire. Cette
remarque m’a touché, mais je ne suis
pas un écrivain et j’ai laissé tomber.
Plus tard, je me suis lancé, je me
nissais surtout les restaurants. J’avais
beaucoup de Chinois parmi mes clients.
C’était pas mal comme activité, mais
même aux Chinois je ne pouvais pas
demander la lune, j’avais peu de marge
et il fallait toujours ajouter un extra. Je
devais souvent suer plus de dix heures
par jour. Mes clients payaient toujours
moins et toujours plus en retard, j’ai
commencé à leur faire crédit, un peu
comme une banque, mais sans les intérêts bien sûr. Quand un gros client a
fait faillite, j’ai compris que les choses
allaient mal tourner. »
C’est à ce moment-là que tu a pensé
au cannabis ?
« Plus ou moins par hasard, ou bien
c’était mon destin. Un matin, je devais
livrer de la viande à un client, mais il
était en retard. Et comme je n’aime pas
rester immobile, je suis allé faire un
tour. J’ai aperçu une vitrine éclairée.
L’enseigne m’a intrigué : ‘Growshop’.
Je me suis demandé de quel type de
magasin il s’agissait. Bien entendu,
à l’époque je savais que le cannabis
existait, mais j’ignorais complètement
tout se qui se cachait derrière. Je suis
entré dans cette boutique et j’ai commencé à parler avec un type sympa
qui fumait un joint et qui m’a tout
expliqué. Il m’a aussi donné tout un tas
de brochures que j’ai lu attentivement
le soir même. »
Et tu as immédiatement décidé de te
lancer dans ce domaine et de commencer à cultiver à grande échelle ?
11
et le tout géré par ordinateur. C’était plus
facile qu’on ne le pensait. »
Et tu n’as jamais douté de ta morale ?
« Non. Je ne me voyais pas du tout
comme un criminel au sens strict du
terme. Je ne faisais de mal à personne,
j’avais bien payé l’électricité et tous les
autres appareils et je n’embêtait personne. Mon idée était la suivante : les
coffeeshops où il est possible d’acheter
du cannabis sont partout et tout
ce qui sert à sa production s’achète
dans les growshops. Même si j’étais
sûr que les growshops auraient
préféré s’appeler ‘jardineries’, on
parle d’un temps où le mot ‘cannabis’ était beaucoup moins délicat
qu’aujourd’hui. À l’époque on pouvait tranquillement se balader avec
plusieurs centaines de plantes sur
le siège arrière sans que personne
ne réagisse. Et je savais bien que
tous ces coffeeshops qui poussaient comme des champignons
devaient être ravitaillés. Un coffeeshop ne peut pas fonctionner
avec cinq petites plantes dans son
jardin. Quoi qu’on en dise, il fallait
bien que quelqu’un produise ce
cannabis : il ne tombe pas du ciel,
même si certains se comportent
comme si c’était vrai. »
livre, je parle des plus spéciaux, parce
qu’il existe de très nombreuses personnes qui gèrent une plantation sans
problème. Tu les payes, ils sont contents
et tu leur donnes rendez-vous à la prochaine récolte. »
C’est la situation idéale.
« C’est comme ça que ça devrait se passer.
Mais plus une chose grandit et plus elle
est difficile à gérer. L’un des problèmes
on perd une fortune. La solution a donc
été d’installer un générateur caché. A
posteriori c’est amusant, mais sur le
moment, il y avait de quoi se taper la tête
contre un mur. »
Bien évidemment, plus tu grandissais et plus tu devenais célèbre
« Oui. Je n’avais jamais rien raconté à
propos de mon cannabis et quelqu’un
m’a tapoté sur l’épaule dans un bar, à
Et qu’as-tu fait ?
« J’étais un commerçant, je n’ai
jamais utilisé la violence. Dans
ces cas-là, j’ai laissé tomber.
Bien entendu, je ne suis pas
non plus une poule mouillée et
je peux devenir très menaçant
s’il le faut, mais ça n’a jamais
été nécessaire. Je respectais
les accords et la plupart des
personnes à qui j’avais affaire
en faisait tout autant. J’ai parfois été trahi par des faux amis.
C’est triste. L’argent fait parfois
faire des choses étranges aux
personnes. »
Comment as-tu fait pour vendre
du cannabis ?
« Au début je ne savais rien. Je
vendais de la viande, donc je ne
m’étais jamais posé cette question. Mais il y avait un growshop
où l’on pouvait parler un peu et
on entrait assez facilement en
contact avec les clients. Et ne crois
pas qu’il s’agissait toujours de
personnes louches. En général, il
s’agissait de personnes sérieuses
et qui passaient inaperçues. Et
cela vaut aussi pour les prêtenoms. »
Tu as alors commencé à gérer
la culture sur une échelle plus
vaste ?
« Bien entendu. Pour moi, c’était une
affaire. Je l’appelais parfois ‘L’herbe
verte’. Mais pour grandir, il faut trouver les endroits adéquats et ce n’est
pas simple. Il faut avant tout que le
lieu passe inaperçu. Ensuite, il faut
trouver un prête-nom, c’est-à-dire
quelqu’un qui prenne des risques
à ta place en échange d’une partie
des profits et de la mise à disposition d’un lieu. Je fournissais et j’organisais tout, des plantes aux appareils
électroniques. Parfois j’allais arroser
personnellement, même si c’était le
rôle du prête-nom. En général, tout procédait de façon totalement automatique. On
apprenait au fur et à mesure. »
D’après le livre, cela vaut aussi pour
les personnes…
« Surtout en ce qui concerne les personnes. L’une des raisons pour lesquelles
j’ai écrit le livre est que je trouve magnifique de pouvoir parler de toutes les différentes personnes que j’ai rencontrées
dans ce monde. Bien entendu, dans le
mages de l’entreprise. Le cas du groupe
de véritables criminels, les cambrioleurs,
a été plus problématique. Ce sont des
personnes qui observent une plantation,
font des trous dans la clôture depuis
l’extérieur et évaluent la quantité de cannabis qu’il est possible de récolter. Ça
m’est arrivé plusieurs fois et ça m’a coûté
cher. La récolte est perdue, les coupables
ne laissent pas de traces et comme
cultivateur de cannabis tu ne peux pas
t’adresser à la police. Une fois,
il m’est arrivé que le prêtenom s’invente une excuse et
déclare que la récolte avait
tout simplement disparu ; je
l’ai ensuite vu rouler dans une
BMW flambant neuve. »
mineurs est expliqué de façon détaillée
dans le livre, mais je te le résume : le
voisin qui bégaye offre une grange qui
est un taudis pour quelques milliers de
florins par mois, dans un endroit merveilleux. En plaine, pas de curieux ni
de voisins qui épient. Quand tout est
prêt et nous voulons tout brancher, on
apprend que les appareils électroniques
ne sont pas disponibles. Il faut alors vite
trouver une solution et être créatif, parce
qu’avant même de s’en rendre compte,
l’improviste, et m’a dit : ‘Tu t’occupes
de cannabis ?’. Je me suis demandé
comment il faisait pour le savoir, mais
d’un autre côté, je sais aussi que l’on ne
peut pas cultiver sans avoir affaire avec
autrui, et les gens parlent beaucoup. »
Et à la fin tu as été découvert ?
« Hélas… J’ai bien vécu avec
cette activité, mais à un certain
moment tu t’aperçois qu’on
te surveille. En douce, avec de
belles jeunes filles qui essayent
de te faire parler au bar. Pouvoir
passer sans problème à un
barrage de la police, c’est le
signe qu’on te surveille de près.
Et quand des micros ont été
installés dans le growshop où
j’allais souvent, ça a été la fin
de tout. Mais ce sont de beaux
souvenirs, même si je me rends
compte que cela demandait
beaucoup de travail, comme
dans le commerce de la viande.
Dans le commerce du cannabis, l’argent ne tombe pas du
ciel non plus, mais j’ai réussi à
faire de belles choses. Je ne suis
pas mécontent, mais cela ne
me manque pas non plus. Avoir
tous les jours beaucoup d’argent à dépenser au bar, dans
les drogues et avec les femmes,
ça peut devenir ennuyeux. Ou
alors tu te ruines. Je mène à
nouveau une vie honnête et
beaucoup moins stressante. Et
mon livre a déjà été traduit en Anglais,
Français, Espagnol et Allemand. Là aussi
les gens savent que l’homme des trafics
illégaux est toujours la tête de Turc dans
ce système monstrueux. »
www.thegreengold.nl/fr
Mais parfois tout est ruiné
« Il y a eu une inondation et tout un
bâtiment a été inondé. Il s’agit de ta
responsabilité ou d’une erreur du prêtenom. Ce fait, tu le classes dans les dom-
www.bod.fr
www.chapitre.com
www.fnac.com
www.amazon.fr
LE COURRIER DES LECTEURS
Je vous présente mon amie en mode Soft Secrets (clin d’œil) et ses p’tites copines les Super Skunk de la Sensi Seeds.
Merci a l’équipe de Soft, vous êtes les meilleurs et bonne culture a tous vos lecteurs!
Une belle présentation pour tes plants de Super Skunk qui ont l’air bien touffus.
Hello, Soft Secrets et ses lecteurs
Merci pour votre journal, génial. Voici le résultat des graines White Widow et Critical
+ sous Fluo 100W, puis HPS 200W. La Critical + est délicieuse!
Serait-il possible d’avoir une invitation pour ce bal masqué ? Ça a l’air pas mal
13
14
Bonjour à l'équipe Soft Secrets,
Voici ma dernière récolte grâce à vos graines de Critical et de White widow. En plus, une superbe Sweet Deep Grape Fruit, tout ça en présence de ma sublime compagne.
Merci à vous, surtout, changez rien!
SMOKE WEED EVERYDAY
On ne peut être qu’admiratif devant des plantes aussi imposantes. On se croirait presque dans une forêt californienne ! Cette année, c’est sûr, pour toi et ta copine, il y aura de la weed
everyday !
Bonjour,
Il s'agit de la Fruity Spirit de Royal Queen Seeds en terre sous 600 Watts HPS
en septième semaine de flo et à droite la Liberty haze de Barney 's Farm bien
plus en retard malgré un même start-up!
Merci à toute l'équipe.
Tes plantes ont grimpé en hauteur et en plus, les branches secondaires sont bien
développées
Bonjour a tous,
Voici une photo de ma plantation de Critical Jack prêtes a être récoltées, avec ma
belle :1m2 sous 6oo watts avec arrosage en rivière, après 7 semaines de floraison..
Merci et bonne continuation a toute l'équipe de Soft Secrets…
Une bonne utilisation de l’espace. Ce placard a l’air bien rempli.
NORTIKAL AUTO
x 1 = 10€ x 2 = 27€ x 3 = 40€
WIDOW
x 1 = 12€ x 3 = 33€ x 5 = 49€
CHIKA
AUTO
x 1 = 10€ x 3 = 27€ x 5 = 40€
BLUEBBLEGUM
x 1 = 12€ x 3 = 33€ x 5 = 49€
AMNEZIA
x 1 = 11€ x 3 = 30€ x 5 = 45€
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Bonjour a toute l'équipe de Soft Secrets et merci pour vos tutos..
Je vous envoie une photo des mes bébés allant de la Ripper Haze à la Critical
en passant par Jack Herer ou encore Y Gregia..Tout ca sous 400watts HPS, alimentation Biobizz., stade 45 jours de flo. Merci pour vos conseils et en espérant voir apparaitre ma photo dans votre journal, long life à Soft Secrets !
Il n-y a pas de perte de place dans ce placard. Les têtes ne sont séparées que de
quelques centimètres.
Cher soft secrets,
Voici des photos de mes 2 plants poussés sur mon balcon en pot de 7L, un Cheese
et un Critical qui ,malheureusement, n'ont pas pu aller jusqu'a leur maturation
totale du au temps plus que moyen dans notre région française, et au début de
moisissure que cela à entrainé...En espérant que ma copine rattrapera le manque
de maturation... Merci pour tout, amicalement
DAWID...
On aime bien ce genre de présentation, style bouquet de fleurs après une petite
manucure.
Bonjour a tous,
Ça tétonne autour de cette Chica Bomb auto !
vive Soft Secrets. Merci pour vos conseils
A bientôt
Bonjour a toute l'équipe de soft secrets et bravo pour votre travail.
Je vous joins deux photos car je ne savais pas laquelle choisir entre les deux en
espérant être votre photo du mois bien sûr. Voila mon Industrial Plant avec ses
tètes dures comme du cailloux et bien grasses. On peut reconnaitre les gènes de
Northern Lights.
Il n-y a pas ici une grosse quantité de marijuana mais bravo pour la créativité !
En effet, ses têtes ont l’air bien appétissantes.
17
Culture de Critical Jack, Mobydick et Royal Haze de Dinafem sous 400w en
terre, tout ça avec ma petite femme...
Il y-a quelques belles têtes à récolter sur ses plantes qui ont peut être un peu trop
stretché.
Bonjour,
Ci joint quelques photos de mes très chères qui arrivent prochainement à
maturité.
Bonjour à tous les lecteurs
Hello à tous, voila ma culture, indoor, bouture d’Amnésia de World of Seeds,
en hydro plus quelques pots en terre, 3 x 600 watts, gamme Flora Series de
GHE, booster de Master Grower, enjoy !
Ces plantes se sont bien développées mais tu avais de la place pour en mettre un
peu plus.
GANJAMAN EST EN VACANCES EN ALBANIE.
3 x 600 watts en hydro et en terre : une culture grand format et une belle réussite !
C'EST UN SEA OF
GREEN. VISEZ-MOI
TOUTES CES SKUNKS
ET SPECIAL QUEEN.
GASTAUTOR
CLIFF CREMER
VOILÀ DES
FERMIERS, ILS
VONT GAGNER
LEUR JOURNÉE
AVEC MOI.
REGARDEZ: UN
HÉLICOPTÈRE
CARABINIERI!
MERDE, ÇA NE
RESSEMBLE PAS
À DES OUTILS DE
JARDIN ÇA.
SALUT LÀ-BAS!
VOUS AURIEZ
QUELQUES TÊTES
EN TROP?
WAOW! CES
CHAMPS SONT
ENCORE PLUS
BEAUX QUE CEUX
D'AFGHANISTAN.
TIRS
SYMPATHIQUES
J'ADORE
CE PAYS.
OUVREZ LE
FEU!
ENVOYEZ-LE EN
ENFER.
ON DIRAIT QU'ILS
N'ONT JAMAIS VU
UN HOMME DE GANJA
AVANT! C'EST PAS
SI MAL L'AFGHANISTAN
FINALEMENT.
19
CULTURE INDOOR AVANCÉE
Contrôle du stress lié à l'éclairage
Nous savons que dans une culture d'intérieur, il faut le mieux possible
imiter les conditions de la nature et faire en sorte que la balance
penche plus d'un côté que de l'autre. Mieux on imitera les paramètres
Toni13
optimaux, meilleurs seront les résultats obtenus à la fin.
de nos cultures. Si, par exemple, nous
utilisons des lampes de 1000W (elles sont
assez rares), nous pouvons augmenter la
hauteur des plantes.
Cette expérience a été réalisée pour tenter d'imiter le mieux possible les changements de fréquences et d'intensité lumineuse que produisent la nature et pour
voir ce qui se passe dans une culture
d'intérieur. Jamais les plantes n'ont produit tant de résine, en plus d'être dans
des pots de taille moyenne (10 litres), les
têtes sont devenues énormes. Au départ
de trois variétés commerciales de graines
de cannabis avec une application des
mêmes paramètres nutritifs que ces deux
dernières années. Mon but est d'augmenter l'intensité lumineuse à chaque
étape et arriver à un point, la réduire à
nouveau sur la fin.
Cas pratique
Germination sous fluorescente
La culture de ce compte-rendu a été réalisée en terre avec des engrais organiques,
sans CO2 supplémentaire.
Croissance (18/6)
1°
Les graines ont germé dans du papier de
cuisine et ont été plantées dans des pots
d'un litre. Plus tard, elles ont été installées
dans la partie supérieure d'une clone-box
(125x65x120) divisée en deux compartiments. La partie supérieure est généra-
lement utilisée pour l'enracinement des
boutures. La lampe est composée de 2
tubes fluorescents triphosphore de 18W
et d'un tube de type grolux. Elles y restent
pendant 5 jours.
2°
Les plantes passent dans la partie inférieure de la clone-box. La lampe de cet
habitacle est composée de 2 tubes triphosphore de 24W et d'une Grolux de
36W. Là, elles vont encore rester 5 jours.
3°
L'armoire pour mères dont je dispose est
son habitat suivant. Cette armoire mesure
1,2x1,2x2 m et est munie d'une lampe
basse consommation de 200W. Jusqu'à
présent, les besoins hydriques et nutritifs
des plantes ont été faibles et je n'ai pas
dépassé une électro-conductivité (EC) de
plus de 400-500 microsiemens. J'ai profité
du séjour des plantes dans l'armoire pour
leur appliquer (en prévention) du soufre
micronisé. Comme je vis près de la côte et
que je dois cultiver dans une atmosphère
très humide, le risque de voir apparaître
des champignons est élevé. "Mieux vaut
prévenir que guérir."
4°
Après 14 jours, elles sont prêtes pour
leur armoire définitive qui a les mêmes
dimensions que l'armoire pour mères
(1,2x1,2x2). Ici, j'ai installé un ballast
réglable qui me permet de choisir entre
une puissance de 360W et de 600W. Je
Croissance sous fluorescente basse consommation
Dans son habitat naturel, la plante de
marijuana ne dispose pas d'un soleil qui
lui apporte une intensité, une fréquence,
une quantité, etc, … constantes. De sa
germination à sa récolte, la plante va passer par diverses phases "solaires". Et c'est
quand l'intensité et la puissance du soleil
faiblissent et quand les plantes montrent
toute leur splendeur, que, généralement,
commence la formation des têtes. Dans
une culture de marijuana normale, au
départ de graines, on utilise une seule
lampe à spectre mixte. Personnellement,
j'ai utilisé jusqu'à cinq lampes de différents spectres et intensités.
Croissance
t 5VCFGMVPSFTDFOUKPVST
t #BTTFDPOTPNNBUJPOKPVST
t )BMPHÒOFNÏUBMKPVST
Floraison
t 4PEJVNTFNBJOFT
t -FETFNBJOFT
Durant la période de croissance, j'aime
que les plantes atteignent une maturité
sexuelle avancée quand la génétique de
la graine le permet. J'attends de voir les
préfleurs avant de précipiter ma floraison.
Avec des variétés Sativa ou hybrides à prédominance Sativa, évidemment, ces règles
ne fonctionnent pas car elles deviendraient
sinon trop grandes. D'ailleurs, certaines
Sativas doivent être mises directement
sous 12/12 dès la germination.
Pour la culture d'intérieur, nous devons
tenir compte de la puissance dont nous
disposons (250W-400W-600W) ainsi que
du taux de pénétration de la lumière, le
tout régi par la loi de l'inverse du carré
(intensité=lumière initiale/distance au
carré). Cette règle nous dit que l'intensité
de la lumière change en proportion inverse
du carré de la distance, c'est-à-dire: 1 lampe
de 600W à 30 centimètres de distance va
donner 90.000 lumens, à 60 centimètres
de distance, 22.500 lumens et à 90 centimètres de distance, 10.000 lumens.
Selon ces données, laisser les plantes
devenir très grandes n'est pas adapté car
nous aurons des plantes dont les parties
inférieures vont rester faibles à cause du
manque de lumière. La plante va dépenser de l'énergie inutilement. Entre 50 et
70 centimètres, c'est la hauteur générale
Croissance sous halogène métal
Croissance sous halogène métal
20
Dernière période de floraison sous LED
Floraison sous spectre mixte
Peu avant la récolte
14 jours de floraison sous spectre mixte
choisis la puissance minimale que je vais
augmenter petit à petit. Jusqu'à présent,
la plante a peu poussé alors que j'ai
essayé d'allonger sa croissance le plus
possible. A 30 jours, je l'ai transplantée dans son pot définitif qui contient
10 litres de substrat de type "all-mix".
J'ai laissé reposer la plante pendant
quelques jours pour qu'elle récupère du
stress produit par la transplantation et à
35 jours, elle est passée à la floraison. La
conductivité électrique ne dépasse pas
les 700 microsiemens et le pH fluctue de
manière progressive entre 6 et 6.5.
Floraison (12/12)
5°
J'ai choisi une lampe mixte (croissancefloraison) de 600W pour les 2 premières
semaines de floraison. J'ai commencé
avec 360W qui en une semaine a atteint
sa puissance maximale. Cinq jours après le
passage en floraison, j'ai taillé les branches
inférieures et supprimé 2 ou 3 nœuds
pour permettre une meilleure ventilation
et diriger l'énergie vers les zones élevées
de la plante. La floraison a commencé
avec une EC de 900 microsiemens que j'ai
augmentée progressivement pour arriver
à la fin de la 2ème semaine de floraison
à 1200 microsiemens. Le pH a été calibré
sur 6,5-6,6.
6°
De la 3ème à la 4ème semaine incluse,
j'ai utilisé une lampe de 600W spécifique
pour la floraison et qui donne une meilleure intensité lumineuse. J'ai augmenté
la EC à partir des 1200 microsiemens de
départ jusqu'à 1400-1500 microsiemens
avec un pH de 6,7.
7°
A partir de la 5ème semaine et jusqu'à
la fin de la culture qui se situe vers la
10ème semaine, j'ai utilisé une lampe LED
d'une puissance totale de 385W. La dernière semaine de floraison, j'ai éloigné
les lampes du sommet des plantes pour
réduire l'intensité lumineuse. Je peux vous
assurer que les têtes présentaient une
dureté visible et n'étaient en rien aérées.
1800-1900 microsiemens est le maximum atteint dans le programme nutritif
appliqué et les plantes l'ont parfaitement
accepté sans montrer aucun type de surfertilisation ni de carence. Le pH a fluctué
entre 6,7-6,9.
Conclusions
Au total, il y a eu 4 semaines sous sodium
et 6 semaines sous LED. Elles étaient parfaitement mûres à la date de la récolte
donnée par la banque de semences et le
changement progressif du spectre et de
l'intensité lumineuse ne leur ont aucune-
Même les branches les plus basses sont
pleines de résine
ment porté préjudice. Au contraire, cela a
amélioré le résultat final et les plantes ont
donné une excellente production, résineuse comme jamais.
Résultat final: des plantes avec une tête
centrale comme une batte de baseball
22
GUIDE DES VARIÉTÉS
Chem Dawg: la légende a
atteint l'Europe
La Chem Dawg a fait beaucoup de bruit sur le marché états-unien,
depuis l'underground new-yorkais aux dispensaires de Californie. Elle
a reçu de nombreux prix et mentions dans la revue High Times. Cela
fait un moment que Dinafem travaille pour ramener le plus original
de cette génétique en Europe et le résultat, c'est la Dinachem qui a été
Ganjah Selecta
présentée en septembre lors de l'Expogrow.
Nous avons déjà parlé de la dynastie historique de la Chem Dawg sélectionnée
à partir de graines de Chem Dawg trouvées dans un tas d'herbe sinsemilla. Les
plantes ont commencé à être partagées
et croisées ce qui a amené à l'apparition de génétiques très célèbres comme
par exemple: Original Diesel, Headband,
Daywreck Diesel, Underdawg Diesel,
East Coast Sour Diesel, Sour Diesel,
Giesel, OG Kush, Bubba Kush ou New
York City Diesel.
Il faut savoir que ces plantes ont construit
leur célébrité sur leur saveur très particulière avec ses notes huileuses, rances et
fruitées, ainsi que pour leur effet très
intense que l'on peut ressentir après seulement quelques taffes. Plus tard, avec la
vague de l'usage médicale du cannabis
et les analyses qui ont suivi, on a commencé à déceler de grandes quantités
de CBD dans de nombreux individus de
cette lignée, tant en Europe qu'aux Etats
Unis, dont certaines avec une proportion
de 1:1 de THC et de CBD. C'est la même
proportion que le Sativex et donc particulièrement bien adapté pour soigner
toute une série de maladies.
Toutes les Kush d'origine de cette vague
comportent les mêmes effets positifs
et négatifs. Les points positifs, nous
en avons déjà parlé: une saveur douce
et particulière, très puissante et aux
effets médicinaux. En ce qui concerne
les inconvénients, il s'agit d'une plante
pour des cultivateurs expérimentés car
sa croissance est lente et elle est sensible
aux prédateurs et aux maladies, ainsi
qu'aux excès de fertilisation. Mais même
si c'est une plante difficile pour un cultivateur débutant, cette plante est une des
dix plantes les plus appréciées aux Etats
Unis ce qui signifie que ses avantages
pèsent plus lourds dans la balance que
ses inconvénients.
Il faut tenir compte du fait que le marché cannabique états-unien est le plus
mature du monde car on y consomme de
l'herbe depuis le milieu du siècle passé
avec des variétés venant du monde
entier qui ont été croisées et sélectionnées. Durant ces dernières années, l'expérience des clubs médicinaux a permis
aux usagers de faire leur choix parmi
un vaste menu de variétés. Au moment
d'élire leurs favorites, la Chem Dawg
est largement sortie du lot parmi cette
immense panoplie de variétés qu'on
trouve sur le marché états-unien.
Même si certains détails de la généalogie restent flous, voire surréalistes,
l'intérêt à réveiller ces variétés tant au
sein des dégustateurs experts que des
usagers thérapeutiques est indéniable.
Après une investigation sur les sources
d'origines de la généalogie de la Chem
Dawg, la banque de semences Dinafem
est prête pour un croisement d'élite avec
les meilleures de cette mégafameuse
variété. Pour ce travail de sélection et
de reproduction, Dinafem a bénéficié de
génétiques venant de la source, la Chem
Dawg en personne, une légende vivante.
La reproduction a rencontré quelques
problèmes comme une rafle dans l'appartement où elle avait été sélectionnée
définitivement sous forme de semences
d'une Kush élite.
Dinafem a choisi d'une part comme mère
la Chem Dawg d'origine et d'autre part,
la plante pollinisatrice a été sélectionnée
parmi des graines de Guava Chem, une
autre variété de Chemdawg. On nous a
dit au sujet de cette dernière variété que
le clone d'origine avait déjà un certain âge
et qu'il montrait des signes de vigueur
qui ont disparu sur la descendance et ont
compliqué le croisement car c'est une
plante sybarite dont il faut prendre soin
pour obtenir de bons résultats. La force
est récupérée sur le Guava Chem qui a
conservé ses caractéristiques d'origine et
qui a permis d'augmenter considérablement la vigueur grâce à ses graines.
En examinant l'arbre généalogique de la
Guava Chem, on s'aperçoit que le travail
de breeding de la Chemdawg a réussi à
recréer des exemplaires aussi semblables
que possible à la Chem Dawg. De cette
manière, on a pu faire des croisements
et des reproduction entre parents avec
la présence d'autres variétés mais en
sélectionnant dans la descendance, les
plantes les plus semblables à la Chem
Dawg qui ont été à nouveau croisées
avec les plantes d'origine. Le désir
était de reproduire des semences de
la fameuse génétique Chem Dawg, ce
qui donne aussi un regain de vigueur
à cette légende qui n'existait plus que
sous la forme d'un clone depuis de nom-
breuses années. Le résultat est une variété extrêmement homogène, beaucoup
plus vigoureuse que la vieille bouture de
départ mais qui a toutefois conservé une
certaine faiblesse suite aux croisements
endogames qui ont lieu lors du développement du processus.
Dinafem a réalisé des tests avec les croisements entre la Chem Dawg d'origine
et plusieurs Guava Chem sélectionnées
pour leur ressemblance avec la variété
d'origine. La même philosophie a été
appliquée avec la reproduction de la
Guava Chem. De cette manière, Dinafem
a réussi à sortir sur le marché une variété
la plus ressemblante possible au standard de la légendaire Chem Dawg.
Nous avons eu la chance, à Soft Secrets,
de goûter les premières sélections, lors
d'une récente visite dans un des centres
de créations. Elles sont en bonne voie,
les premiers échantillons montrent une
descendance homogène qui a conservé les caractéristiques qui ont fait la
légende de la Chem Dawg d'origine
comme le goût huileux, un mélange
d'essence et de fruits avec une prédominance de pétrole acidulé. A cela
s'ajoute une grande puissance, un effet
intense dans tous les sens du terme.
L'aspect médicinal se pressent lors de la
dégustation même s'il dépend toujours
des croisements définitifs ainsi que des
analyses pour une confirmation finale.
Cette variété a été présentée lors du
festival Expogrow à Irun où les visiteurs
ont eu le privilège de pouvoir acquérir
les premiers exemplaires de la Dinachem,
une génétique qui après avoir fait beaucoup de bruit sur le marché états-unien
est enfin arrivée en Europe pour y établir
un nouveau niveau de qualité.
23
MADE IN HOLLAND
Comment féminiser le cannabis :
EN FAIRE UNE HONNÊTE FEMME
Devil's Harvest Seed Company est une banque de semences située
à Amsterdam. Ses fondateurs ont été assez généreux pour partager
avec nous leurs secrets d'entreprise et nous expliquer comment ils ont
commencé. Dans ce numéro, le team DHSC nous explique comment ils
utilisent la méthode STS (Silver thiosulfate ou thiosulfate d’argent)
pour produire des génétiques de cannabis féminisées, pourquoi ils le
font et comment leurs génétiques sont perçues à travers le monde.
par Sativa Diva
POURQUOI FÉMINISÉE ?
Les graines féminisées sont depuis longtemps un sujet de débat dans l'industrie
du cannabis. Certains prétendent que
c’est la meilleure solution à la fois pour
les petits cultivateurs et pour ceux avec
de grandes parcelles de terrain à couvrir.
D'autres craignent que cela crée peut-être
une sorte de "weed zombie" à cause de
leur origine qui n’est pas naturelle. Alors,
pourquoi une entreprise de semences
décide de faire le saut dans le royaume
des féminisées ? Pour DHSC, c'était «
la demande importante du public et le
succès de ces graines "toutes femelles" ».
Toutefois, ce n'était pas la seule raison. Le
co-fondateur de la société nous explique.
« J'ai commencé moi-même à cultiver
avec des graines féminisées. Donc, je sais
pourquoi les gens qui commencent tout
juste ont besoin de ce type graines :
manque d'espace et de nouvelles saveurs
au bout de quelques mois. Les producteurs en extérieur peuvent obtenir le
bénéfice de l'espace maximisé. Pour les
cultivateurs d’intérieur, l'avantage est de
ne pas avoir à garder une collection de
mères et de clones en stockage constant.
En outre, ils n'ont pas besoin de gérer une
bibliothèque de semences, ce qui n’est
pas toujours évident ».
vous aide pas à développer vos compétences. Cela vous permet juste de
cultiver un plante, une seule fois, et de
recréer quelque chose de nouveau tous
les trois mois ».
En essayant plusieurs techniques de féminisation, DHSC a constaté « qu’avec la
technique trial and error, la méthode STS
semble être la meilleure. De plus, nous
avons discuté avec beaucoup de gens
qui font des graines féminisées et cette
méthode semble être la préférée dans
l’industrie du cannabis. Il semble que ce
soit la plus fiable, elle fonctionne, tout
simplement ». Le STS est un composé souvent trouvé dans les laboratoires photographiques. C’est l’argent qui «verrouille»
le cuivre dans les plantes. Le cuivre est un
(selon la souche et la rapidité de floraison), nous les pulvérisons à nouveau avec
environ trois litres et demi à quatre litres
d'eau distillée mélangée avec la formule
STS. Quinze minutes de pause, puis nous
les pulvérisons à nouveau avec la même
posologie. Puis, sept jours plus tard nous
les pulvérisons une troisième fois avec un
dosage très lourd. Nous utilisons jusqu'à
six litres d'une formule de STS mixte.
Pendant cette période de trois semaines,
le floraison a déjà bien commencé et
nous pouvons voir apparaitre les premiers
caractères hermaphrodites».
« A partir de ce moment, nous prenons des clones femelles après leur
période végétative, nous les mettons
dans la salle et leur présentons les
« La troisième raison : tout simplement
parce que c'était quelque chose de nouveau et que tout le monde pensait que
ça résoudrait leurs problèmes. Mais on
s’est rapidement rendu compte que cultiver uniquement avec des féminisées ne
Après leur phase de croissance, des clones femelles sont introduits auprès des
plants hermaphrodites. Plus tard, lorsque le pollen se libère, les pré-fleurs des
femelles sont imprégnées et produisent ensuite des graines féminisées.
oligo-élément indispensable et son inhibition déclenche "la signalisation d'éthylène" (ethylene signaling) qui fait disparaitre certains traits, comme l'expression
du genre ».
plantes traitées. Les plantes hermaphrodites libèrent leur pollen au bout deux
semaines, soit cinq semaines après le
début de leur floraison. Les nouvelles
plantes femelles qui ont tout juste com-
LE CUIVRE EST UN OLIGO-ÉLÉMENT NÉCESSAIRE. LA
"SIGNALISATION D'ÉTHYLÈNE" PROVOQUE SON INHIBITION
ET RÉPRIME CERTAINES CARACTÉRISTIQUES COMME
L'EXPRESSION DU GENRE.
LE PROCESSUS
« Nous choisissons entre quatre et six
plantes. Nous les prenons à partir d'un
état végétatif et les menons au stade de
la floraison Lorsque nous déclenchons le
cycle des 12 heures de lumière, nous les
arrosons pendant qu'elles sont dans leur
période de nuit avec une forte dose de
formule STS, cinq millilitres pour chaque
litre d'eau distillée. Quand elles sont pulvérisées, nous leur donnons une période
de pause de 15 minutes, puis nous les
pulvérisons à nouveau. Pour 6 plantes,
nous utilisons environ quatre litres d'eau
distillée (avec la formule STS mélangé),
conservée au réfrigérateur ».
Les plantes commencent leur floraison et sont pulvérisées plusieurs fois. Après
quelques semaines, les fleurs hermaphrodites se développent, comme ici sur
une Strawberry Sour Diesel.
« L’arrosage permet aux hormones de
se déclencher, et le début de la floraison
peut commencer. Cinq à six jours plus tard
mencé à développer leurs pré-fleurs
acceptent ce pollen et, par conséquent,
produisent des graines féminisées ».
« Nous enlevons les plantes pulvérisées
au STS de l’espace de culture après sept
semaines de floraison et nous laissons les
plantes femelles terminer leur période de
floraison avec beaucoup d'espace. C'est
donc comme ça que nous faisons. C'est
compliqué, mais ça fonctionne, c'est une
question de timing ».
La génétique n’est pas la seule préoccupation : la qualité de la chambre
de culture et le travail du producteur
contribuent à assurer un succès ou un
échec. Cela aura également une incidence sur la qualité des semences. Pour
cette raison, DHSC tente de produire
24
« Nous ne disons pas que c'est sur à
100% jusqu'à ce que nous les testions.
Et même quand nous faisons l'essai,
nous ne savons pas encore, sur les milliers de graines, si l'une d'entre elles
va produire un hermaphrodite. Nous
essayons de nous adapter au marché
et à la demande du consommateur ».Le
processus de test est obligatoire pour
tout producteur de semences souhaitant survivre dans cette industrie.
Les hermas sont enlevés pour donner plus d'espace aux femelles
pour la fin de la floraison.
« Dès que nous récoltons nos graines,
nous les faisons sécher et commençons
à cultiver. Nous en fournissons à certains
cultivateurs pour les tester immédiatement. Chaque cultivateur va ensuite
nous donner son avis. Par ailleurs, nous
ses graines soigneusement et dans de
bonnes conditions.
« Nous utilisons un mélange organique
de terre et de vers avec de bons nutriments parce que nous voulons offrir
de bonnes graines. Nous utilisons des
tentes de culture. Pour les lampes, ce
sont des HPS de 600w. Nous utilisons ce
qui fonctionne. Jusqu'à ce qu'il y ait une
nouvelle invention, nous n'allons pas utiliser quoi que ce soit d'autre. Les LEDs ne
fonctionnent pas pour la production de
semences. Nous prenons grand soin de
nos plantes. Nous leur donnons tout ce
qui est bon pour elles : les meilleurs nutriDes plants sains et bien développés vont produire des graines
ments et le meilleur substrat. Nous ne le
faisons pas pour améliorer le goût mais viables et robustes.
nous utilisons certaines sortes de guano
et certains composts organiques de base ture ambiante et quand vous les obtenez,
pour lui permettre de grandir naturelle- c'est à vous de réveiller les graines. Pour le
ment. Cela permet d’obtenir des coquilles stockage pendant de longues périodes,
plus dures et plus solides. L’important vous pouvez les mettre dans le réfrigéraest de proposer des graines de qualité teur mais nous ne faisons pas cela parce
supérieure qui pourront être stockées sur que si on les réfrigère et qu’il y-a une
le long terme ».
panne d'électricité, nous perdons tout
notre lot de graines ».
« Une HPS 600w est utilisé sur chaque
mètre où nous mettons généralement « Nous savons aussi par expérience qu'il
entre 12 et 20 plantes dans des pots de est préférable de les stocker à tempésix à onze litres. Nous n'utilisons pas rature ambiante dans un endroit frais,
l'eau du robinet parce que nous ne res- sec et sombre. Dans un récipient hertons pas dans ces lieux trop longtemps. métique, on peut les conserver de trois
Nous ne voulons pas avoir des fuites et à cinq ans, si. En gros, si vous voulez
PENDANT CETTE PÉRIODE DE TROIS SEMAINES, LES
FLEURS SE SONT BIEN DÉVELOPPÉES. LE CARACTÈRE
HERMAPHRODITE COMMENCE ALORS À APPARAITRE
nous n'avons pas trop confiance dans
les robinets, les bouchons et tout ça.
Ce n'est tout simplement pas sûr à
100% pour nous. C'est plus un principe
de précaution. L'eau à Amsterdam est
vraiment bonne de toute façon. Je
pense que si vous comparez les eaux
dans le monde entier, Amsterdam est
connu pour avoir une très bonne qualité d'eau du robinet ».
« Nos graines sont conservées à température ambiante. Si vous souhaitez stocker
vos graines au réfrigérateur sur le long
terme, c'est votre choix en tant que client.
Pour nous, en tant que producteurs de
semences, nous les gardons à tempéra-
faire un entreposage réfrigéré, c'est votre
décision mais il n'est pas recommandé
pour nous de le faire en raison du gros
volume que nous avons ».
HERMAPHRODITES
Ils peuvent faire beaucoup de dégâts.
Alors, de quelle manière le team DHSC
lutte-il contre l’hermaphrodisme ? « En
choisissant de bons clones. Ces sont des
génétiques qui existent depuis longtemps, bien avant les graines féminisées.
Ces clones ont été cultivés à partir de la
génétique d'origine. Donc, nous savons à
100% qu'ils ne sont pas issus d'une plante
féminisée (ce sont des plantes mères sans
traits hermaphrodites existants). »
blème qui pourrait causer des pertes
financières pour les mois à venir et potentiellement contaminer votre espace de
croissance ou de floraison. Cependant,
les problèmes de santé associés à la production de graines féminisées devraient
être plus inquiétants. Une question qui
se pose fréquemment, lors des débats,
est celle de savoir si les personnes ou
les plantes elles-mêmes subissent un
préjudice en conséquence. DHSC met
en garde : « C'est vraiment dangereux
pour la santé car on trouve ce genre
de produit dans les lance-roquettes.
Lorsque les troupes inhalent l’argent,
ils reviennent avec toutes ces maladies.
L'armée a plein de dossiers de personnes
qui respirent ce genre de choses (le
thiosulfate d'argent). Ce sont les gars qui
restent debout à côté du lance-roquettes
toute la journée qui ont fini avec la maladie de l'ancien combattant ».
« Nous portons des masques, des gants
en caoutchouc et des lunettes, ainsi
qu'une combinaison complète. C'est une
question de sécurité. Si on en pulvérise
sur les mains, le produit laisse des taches
de couleur rouille sur votre peau qui
peuvent rester pendant quelques jours.
Il peut aussi vous blanchir la peau. Vous
devez vous rappeler que ce sont des
produits chimiques dangereux. Seules
les entreprises autorisées peuvent acheter ces produits. Vous devez savoir ce
que vous faites. Ce n'est pas pour les
amateurs et ce n'est certainement pas à
laisser à la portée des enfants ».
Des plants sains et bien développés vont pro-
stressons certaines plantes (dans une
pièce, avec une installation basique)
avec des fuites de lumière, en les pulvérisant ou en les laissant exposées à la
lumière 24/24 alors qu'elles devraient
être en floraison. Nous leur donnons
toutes les contraintes susceptibles de
provoquer un début d'hermaphrodisme. Si c’est le cas pour au moins l’une
d’entre elles, cela signifie alors que cette
variété a des caractéristiques que nous
n'aimons pas ».
« Certaines de nos génétiques ne sont pas
adaptées à féminisation car elles ont des
caractéristiques hermaphrodites. Mais ce
sont des souches très populaires et c'est
la seule façon pour nous, de proposer ces
variétés. Nous espérons que les hermaphrodites sont un problème très minime ».
PROBLÈMES DE SANTÉ
Les hermaphrodites constituent un pro-
duire des graines viables et robustes.
Ce sont de judicieux conseils qui
concernent probablement la plupart des
choses que l'on pourrait trouver dans
une pièce de culture. Toutefois, l'exposition ne s'arrête pas là. Qu'advient-il des
bourgeons pulvérisés ? N-y y-a-t-il pas
beaucoup de gens qui les vendent secrètement ou les fument tout en sachant que
c'est un produit contaminé ? Ce n’est pas
le cas de DHSC : « Je pense qu'il est trop
dangereux d’en donner aux gens parce
que nous les avons pulvérisé avec de
l'argent. Ingérer de l'argent en fumant, je
pense que ce n’est bon pour personne ».
Après deux à quatre semaines de séchage,
les graines ne sont plus du tout dangereuses, comme nous le rappelle nos
deus interlocuteurs. « Le produit ne sera
plus dans les graines une fois qu'elles ont
séchées. Il n-y a aucun risque à ce stade.
Mais c'est le processus de production
qui est une étape dangereuse. Ce n’est
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26
tout simplement pas bon pour la santé.
Donc, nous prenons des précautions. Mais
cela ne signifie pas que tout le monde
dans l'industrie est aussi prudent. Nous
essayons de faire les choses correctement
et en toute sécurité. D'autres gens le font
juste pour faire de l'argent et pulvérisent
sions régulières et féminisées n'est pas
un hasard. Une partie de la clé de leur
succès est de garder un œil sur le marché international et la compréhension
des différents besoins des producteurs
du monde entier. Les deux entrepreneurs
nous expliquent que « le marché améri-
générale, leur style de culture ressemble
beaucoup au nôtre. C’est encore plus légal
au Canada qu'aux États-Unis. Ils peuvent
faire des choses là-bas que nous ne pouvons faire pas ici mais je pense que tout
cela revient à Amsterdam. Peu importe
ou va la weed dans le monde, c'est ici
NOUS UTILISONS UN MÉLANGE ORGANIQUE DE TERRE ET DE VERS AVEC DE BONS
NUTRIMENTS PARCE QUE NOUS VOULONS OFFRIR DE BONNES GRAINES
toutes les plantes .Ces graines sont destinées à la vente et ils vous disent qu'elles
sont féminisées. Elles ont un bel aspect
mais elles ne sont pas féminisées ».
UNE BANQUE DE GRAINES
HOLLANDAISE
ture à ces nouveaux marchés qui aidera
à s'assurer que certaines souches bienaimés ne disparaissent pas, surtout avec
toutes les expérimentations génétiques
qui existent en ce moment. La banque
DHSC a prouvé qu’elle pouvait s'adapter
aux exigences en constante évolution de
l'industrie du cannabis
« Pour le moment, nous sommes tellement nouveaux que nous ne connais-
cain est toujours ouvert aux régulières,
plus que le marché européen. C'est une
très bonne chose. Les Américains du Nord
sont encore dans l'ancienne façon de faire.
Ils sont plus efficaces pour la conservation
des génétiques ».
« DHSC ne produit maintenant que des
graines féminisées. Nous essayons de réunir les clones les plus populaires disponibles à Amsterdam et sortons ensuite
ces variétés sous le label féminisée ». Lors
du choix des souches à féminiser, le team
DHSC a un critère très simple : ils sélectionnent ce qu’ils aiment fumer. « Quand
nous trouvons quelque chose qui correspond notre goût, cela ne signifie pas
que c'est le gout de tout le monde. Ce
qui retient notre intérêt au départ, c'est
quelque chose avec un très bon goût.
Nous n’accordons pas vraiment d'importance au rendement ou à la façon dont
on cultive la plante. Le critère numéro un,
c’est la saveur. Après, nous apprenons à
connaître les contraintes et les difficultés
qui peuvent exister ».
« Pour le moment, la principale différence
entre certains producteurs américains et
nous c'est qu'ils le font légalement et
que nous le faisons illégalement. Même
si vous pouvez penser que c'est légal ici
aux Pays-Bas, ça ne l’est pas et c'est en
effet mal vu et très difficile pour nous de
le faire. Mais nous aimons ce que nous
faisons et c'est pourquoi nous continuons
à le faire. Si c’était légal, nous serions en
mesure de le faire encore mieux. Donc,
même si nous sommes limités avec nos
ressources ici, à Amsterdam, nous travaillons toujours aussi bien que nous
le pouvons. Ce qui nous définit : nous
sommes limités de telle manière que les
américains ont plus de liberté dans ce
domaine pour le moment. Mais cela peut
changer très vite ».
La tendance de l'entreprise à produire
des variétés intéressantes dans leurs ver-
« Les Canadiens ont appris à cultiver avec
l’ancienne école hollandaise. En règle
Une fleur femelle "enceinte".
La banque DHSC féminise tous ses clones favoris disponibles à Amsterdam,
comme cette Super Silver Haze.
que ça a commencé et c'est ici que ça se
termine. Etre une banque de semences
à Amsterdam nous permet d’avoir notre
propre identité : «ils» sont là bas et nous
sommes ici. Nous avons nos propres génétiques que les Nord-Américains adorent et
nous essayons de leur apporter. Nous
essayons également d'obtenir leurs génétiques et de les amener aux gens ici. La
demande va dans les deux sens ».
Nous offrons nos semences à certains cultivateurs pour qu’ils les testent
ClOSING >>
immédiatement. Ils les cultivent et chacun nous donne ensuite son avis
Il s’agit d’une entreprise relativement nouvelle, mais les variétés DHSC sont certainement identifiables. Les deux compères
nous suggèrent de garder un œil sur leur
Shoreline. « Nous la croisons avec tout ce
que nous avons en ce moment. Mais nous
travaillons aussi sur des graines S1 avec
elle pour garder la génétique originale ».
Habituellement, les mâles et les hermas sont des plantes que
l'on évite de conserver dans une pièce de culture.
Actuellement, DHSC bénéficie d'une
base de clientèle principalement européenne. Cependant, ils espèrent changer
cela bientôt. « Nous visons les USA et le
Canada, mais pour des raisons légales,
nous ne pouvons pas vendre directement
là-bas à l'heure actuelle. Dans l'avenir,
nous espérons rendre nos semences disponibles pour les Nord-Américains autant
qu’ils le font pour nous ». C’est l’ouver-
sons pas encore la meilleure région pour
cultiver nos graines en extérieur. Notre
expérience est surtout basée sur la culture
indoor. Nous ne les avons pas suffisamment testées en extérieur pour connaître
les régions où nos génétiques se sont le
mieux adaptées ».
Alors, quel est l'avenir pour DHSC ? « Un
million de dollars [gros rire de stoner,
il nous dit de simplement imprimer '$
$ $ $ $ $ $ $'] La retraite ! Continuer à
développer et à rechercher de nouvelles
souches et externaliser nos souches dans
différents pays ».
« Nous devons revenir en arrière pour
aller de l'avant. Nous sommes actuellement à la recherche de génétiques oldschool. C’est mieux que de s’intéresser
aux variétés à la mode qui sont actuellement disponibles. Nous étudions les
anciennes générations :"The older, the
better". Plus le défi est grand, plus c’est
amusant et intéressant. Nous devons
continuer d’avancer ».
Photos de DHSC
www.thedevilsharvestseeds.com
[email protected]
27
ASK ED
Cartographier la route vers la maturite
La variété "Jack Herer" (JH) est un croisement sativa-indica de fin de
saison. En intérieur, en fonction du phénotype, elle prend trois mois
après avoir été forcée à fleurir pour mûrir. Nonante jours passent
comme un courant d'air dans la vie – du genre, où est passé ce
semestre? Je pense justement à m'attaquer à un livre – mais quand
vous êtes incarcéré ou en attente que les têtes mûrissent, 90 jours
peuvent paraître une éternité. Il est important de rester patient.
Cueillir une tête trop tôt c'est comme
cueillir une tomate verte. Elle va mûrir et
devenir rouge mais ne va jamais développer cette douceur acide du fruit mûri sur
la branche. Ca vaut aussi pour les têtes
de marijuana. Si vous les coupez trop tôt,
les stigmates vont brunir en sèchant. Ils
sembleront mûrs à l'œil mais un examen
plus approfondi va montrer que les têtes
n'étaient pas mûres quand elles ont été
cueillies et ont empêchées de développer
tout leur potentiel. La pleine intensité de
la tête a été sacrifiée pour gagner un peu
de temps, souvent seulement 5-10 jours.
Alors que l'aspect financier joue souvent
un rôle décisif quand on coupe trop tôt,
les cultivateurs doivent également tenir
compte de deux autres facteurs. Le premier, qui est important pour certains, est
la fierté du cultivateur de cultiver le meilleur produit possible. Le second est celui
que j'ai le plus entendu ces dernières
années: la faible prix d'une herbe de mauvaise qualité est vite oublié, mais le souvenir du mal de crâne subsiste pendant
des années. "Tu te souviens de la mauvaise herbe que tu m'as refilée pendant la
sécheresse de 2007?"
Week 2.) A la fin de la seconde semaine, les premiers stigmates apparaissent. De petits
poils qui filtrent l'air à la recherche de pollen recouvrent ces tubes blancs et creux. Si la
pollinisation a lieu, le sperme du pollen va voyager jusqu'à l'ovaire qui contient l'œuf au
fond du tube. Pour éviter que cela arrive, veillez à supprimer tous les mâles et les hermaphrodites de votre jardin.
Week 3.) Les stigmates prolifèrent le long de la tige et commencent à former des
Week 1.) Le développement des têtes commence lentement.
grappes aux sommets et aux entre-noeuds des petites feuilles. Les trichomes à
A la fin de la première semaine, la croissance végétative s'ar-
têtes rondes, les glandes qui produisent les cannabinoïdes et les terpènes, com-
rête et la plante se prépare pour une nouvelle croissance.
mencent à saillir sur les petites feuilles près des stigmates.
28
La JH prend presque 12 semaines pour
mûrir alors que la plupart des variétés ne
nécessitent que 8 ou 9 semaines, c'est-àdire un tiers (8 semaines) ou trois quarts (9
semaines) du temps pour le même développement. Mais peu importe le temps
que ça prend, observer la croissance de
grosses têtes est un voyage magnifique
qui raconte le miracle de la nature en
miniature. La théorie de l'évolution de
Darwin et la théorie de la reproduction
de Mendel ont été tournées en dérision
par bon nombre de leurs contemporains,
des théologiens et des scientifiques res-
pectés, parce qu'elles sont centrées sur
la reproduction. Alors, il y a le cannabis,
la seule plante dioïque FOOTNOTE: (Des
plantes qui n'ont qu'un sexe. Toutes les
autres annuelles portent les gènes des
deux sexes.) END FOOTNOTE qui tente
sa chance avec une pollinisation par le
vent. Elle met toute son énergie dans
ses fleurs, ses organes sexuels, jusqu'à ce
qu'elle s'épuise elle-même. Le cycle de vie
défile tout entier en quelques mois. On
peut dire que chaque journée de la vie
d'une tête qui mûrit équivaut à un an de
vie humaine.
Week 10.) Les plantes ont virtuellement stoppé toute croissance et se concentrent sur la
maturation. Les capsules des trichomes sont encore plus proéminentes et arrondies car
elles contiennent plus de cannabinoïdes et de terpènes. La glande de la capsule n'est pas
encore complètement remplie, et l'odeur, indiquant la production de terpènes, augmente
encore. Même si l'odeur des têtes est devenue plus intense et décelable de loin, elles ne
sont toujours pas mûres. Malheureusement, de nombreux jardiniers nord-américains les
cueillent à ce moment-là.
Week 11.5.) LA TETE MURE – Les trichomes regorgent de résine. Les capsules ont l'air
d'être sur le point d'éclater. Tous les stigmates sont devenus bruns. L'odeur est intense.
C'est le moment de les cueillir.
Week 5.) Les grappes de stigmates le long de la tige commencent à enfler et à se rapprocher les unes des autres. D'autres trichomes poussent tout autour des stigmates.
Cela se poursuit pendant deux semaines. Quand une grappe de stigmates est pleine,
de nouvelles grappes commencent à se former pour entourer complètement la tige.
Week 8.) La tête a entamé sa route vers la maturité. La croissance des stigmates ralentit
et s'arrête à 9 semaines. Les stigmates commencent à sécher et à prendre des couleurs
rouge-brun. De nouveaux trichomes poussent encore un peu mais la plupart sont en
train de grossir à cause de la production de cannabinoïdes et de terpènes à l'intérieur de
PHOTO A1.) Sur certaines variétés, vers la maturité, les calices proches des stigmates commencent à gonfler et à former une fausse cosse couverte de trichomes.
leur membrane et sont conservés dans la capsule en forme de champignon qui se situe à
chaque extrémité. C'est à ce stade que la plupart des récoltes commerciales destinées aux
shops européens ont lieu. De près, les têtes ont une mauvaise odeur.
Examiner les glandes en gros plan avec une loupe de photographe de 6x ou de 8x ou
sous un microscope est une bonne méthode pour déterminer la maturation.
29
PHOTO A2.) DES TETES LEGEREMENT IMMATURES – Les trichomes sont proéminents et pleins mais la production de cannabinoïdes se
poursuit. On ne voit pas que les capsules s'étirent.
PHOTO A3.) TETES MURES – Prêtes à être cueillies. Les capsules du trichome sont bombées. Elles brillent comme des joyaux. L'intensité du parfum a doublé et redoublé. Les premiers
trichomes deviennent troubles, translucides au lieu de clairs ou ambrés. Cela indique le début de la dégradation des cannabinoïdes. Les cannabinoïdes et les terpènes ont atteint leur
apex. Coupez, séchez, bonifiez et dégustez la récolte. Il y a une fenêtre de 48-72 heures dans la maturation avant que commence la dégradation.
PHOTO A4.) TETES TROP MURES – Les capsules des trichomes ont changé de couleur parce que les cannabinoïdes se dégradent. Certaines capsules se sont séparées des trichomes et
leurs tissus ont l'air tout mou. Cette tête va produire un autre effet que les têtes plus jeunes.
En examinant les têtes de près pendant qu'elles mûrissent, on peut les récolter au meilleur moment. Si vous avez la liberté de récolter sur un certain temps, coupez seulement les
têtes mûres qui se trouvent à l'extrémité des branches. Sans leur ombre, les têtes restantes vont recevoir plus de lumière ce qui va accélérer leur maturation.
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31
LIVRES
Nouvelle récolte de canna-books
Par Olivier F
En cette période de l’année où l’on récolte son herbe en extérieur, il y-a également du nouveau au rayon librairie avec la sortie de cinq livres
en français ayant pour sujet le chanvre ou son double maléfique, le cannabis.
RÉÉDITION EN FRANÇAIS DE L’EMPEREUR EST NU
Toute personne s’intéressant de près
ou de loin au cannabis a forcement
déjà entendu ce nom : Jack Herer. Cet
activiste américain a publié en 1985
un livre intitulé, The Emperor Wears
No Clothes, véritable manifeste cannabinophile qui a révélé à des millions
de personnes dans le monde entier,
l’énorme potentiel de cette plante.
Si vous ne deviez lire qu’un seul livre sur
le cannabis, ce serait peut être celui là.
Il est à l’origine de l’engouement actuel
pour la marijuana. Ce livre vous permettra de découvrir toute l’histoire du
chanvre aux états unis et dans le monde
entier et vous dévoilera les vraies raisons
de sa prohibition.
Deux versions en français avaient déjà été
publiées en 1993 et 1995. La première ne
contenait que le texte central, c’est-à-dire
les 16 chapitres, sans aucune illustration,
encarts, ni annexe. La deuxième (sous la
direction de Michka) contenait le même
texte, retraduit, avec quelques encarts
mais aucune annexe originale. Le livre
Il s’agit donc de la troisième édition
en français, mise à jour et augmentée,
la plus complète qui n’ait jamais été
réalisée. Il existe en anglais 12 versions
différentes et cette version française
est une synthèse entre la onzième (du
vivant de Jack Herer) et la douzième et
dernière édition (après la disparition de
Jack Herer).
Jack Herer (1939-2010) a publié en 1973
un premier livre sur le cannabis intitulé
G.R.A.S.S.: (Great Revolutionary American
Standard System). L’empereur Est Nu est
le résultat de 11 années de recherche
sur le cannabis. En 1974, avec son ami,
le Capitaine Ed, Jack décide de prendre
un engagement : « Celui de travailler tous
les jours, en faveur de la légalisation de
la marijuana et pour obtenir la sortie de
prison de tous les prisonniers du cannabis,
soit jusqu’à notre mort, soit que le cannabis redevienne légal, ou bien nous pourrions nous arrêter lorsque nous aurions
atteint les 84 ans ».
Les Editions du Lézard ont publié depuis
les années 90 plusieurs livres sur le thème
du canna comme Fumée Clandestine
ou Les Très Riches Heures du Cannabis.
Elles appartenaient à l’origine à Michel
Sitbon et ont été rachetées par Alain
Meunier-Baudelaire qui les a fusionnées
avec une petite maison d’édition qu’il
avait monté il y-a quelques années : Les
Editions du Calumet. L’Empereur Est Nu
et Les Nouvelles Haschichiennes sont
les premières références de ce nouveau
catalogue.
Le livre est richement illustré et sa mise en
page ressemble un peu à celle d’un magazine. Chaque chapitre a son importance.
Après avoir fait le tour de toutes les utilisations du chanvre, l’auteur nous explique
l’importance dans l’histoire et notamment
dans les différentes guerres de ce qui
fut pendant longtemps « la matière première la plus importante du commerce et
de l’industrie sur la planète ». Jack Herer
nous explique dans les détails ce véritable
complot politico-médiatique qui a mené à
l’interdiction du chanvre a partir de 1937.
bénéficiait d’une très belle mise en page
mais ses illustrations n’avaient rien à voir
avec le livre original
LA CULTURE CANNABIS DE BRUNO BLUM
Ancien journaliste au magazine Best,
musicien et dessinateur, celui que
l’on surnomme "Doc Reggae" est l’auteur d’une quinzaine de livres sur la
musique et s’intéresse également à
notre plante favorite.
Publié en 2007 sous le titre "Cultures
Cannabis", le livre ressort aujourd’hui aux
Editions First dans une version illustrée par
l’auteur, augmentée et mise à jour sous un
nouveau titre que nous n’aimons pas beaucoup : "Shit ! Tout sur le cannabis".
Ici, chez Soft Secrets, nous ne connaissons
pas le "shit". Nous parlons plutôt de budder,
d’ice-o-lator ou de bubble hasch. Sorti tout
droit des années 80, ce terme est maintenant surtout employé par certains membres
des forces de l’ordre et par quelques journalistes un peu ringards. De plus, nous n’apprendrons pas ici "Tout sur le cannabis".
Mais ne nous laissons pas détourner par ce
titre, peut être imposé par l’éditeur, car ce
livre présente un intérêt certain.
C’est bien de culture dont il s’agit mais pas
forcement de celle à laquelle nous pensons
en premier lieu, Seul un très court chapitre
est consacré à la botanique. Bruno Blum
analyse plutôt les relations entre l’homme
et le chanvre à travers l’histoire notamment
dans le domaine des religions, de l’art, de la
littérature et de la musique.
C’est un véritable tour du monde du cannabis ou l’on passe en revue les différents
usages psychoactifs de la plante, médicaux, religieux ou culturels. Plusieurs chapitres sur les musiques nous permettent
d’explorer sous l’angle cannabique le jazz
américain, le rock français, le reggae en
Jamaïque ou le bangrah en Inde. Bruno
Blum est lui-même l’auteur d’une parodie
cannabique assez moyenne, "Viens fumer
un p’tit joint à la maison".
LES NOUVELLES HASCHICHIENNES ILLUSTRÉES
Ce recueil de nouvelles, déjà publié en
2006, ressort aujourd’hui dans une version illustrée : douze petites histoires
toujours autour du thème du cannabis.
Les textes sont de Shilum, un lointain
descendant de Charles Baudelaire, connu
notamment pour sa participation à un
épisode de la série documentaire Striptease intitulé L’herbe du diable. Les illustrations sont de Kiki Picasso qui lui, n’est
pas un descendant du célèbre peintre. Ce
graphiste post punk, également peintre
et vidéaste était, dans les années 80, le
théoricien du groupe d’action artistique
Bazooka. Il est l’auteur de bandes dessi-
En anglais ou en français, cet ouvrage
est indispensable à toute bibliothèque
cannabinophile digne de ce nom. Il est la
pièce maitresse du plus célèbre des antiprohibitionnistes qui a également donné
son nom à une variété de marijuana plusieurs fois primée.
L’Empereur Est Nu de Jack Herer, éditions
du Lézard, 205 p, 25 €
Un peu décousu et markété avant tout
pour le grand public, le livre intéressera
tout de même les spécialistes que nous
sommes grâce aux nombreuses anecdotes et à la retranscription de documents
dont certains sont restés peu connus. Il
y-a par exemple cette lettre datant de
1980 du musicien Lee Perry au ministre
de la justice japonais, en soutien à Paul
McCartney interpellé en possession de
200 grammes de marijuana.
Bruno Blum se prononce ici clairement
pour la légalisation mais le plus étonnant
est qu’il n’a pas fumé un seul joint depuis
plus de 20 ans. Au début du livre, un chapitre nous raconte son expérience personnelle, son addiction au haschich et les raisons pour lesquelles il a décidé de devenir
un abstinent cannabique. Cette situation
lui confère une certaine crédibilité. Il doit
falloir une certaine force de caractère
pour résister aux tentations lorsque l’on
fréquente les milieux rock et reggae.
Laissons à l’auteur le soin de conclure avec
nées, illustrations, pochettes de disques
ou génériques TV.
Aucune date n’est mentionnée mais
on imagine que ces petites fictions se
déroulent dans les années 80 ou 90 à
une époque ou le cannabis se consommait principalement sous forme de haschich importé. Sur fond de prohibition,
on y parle de joints, de narguilés, de
ces quelques mots extraits de l’épilogue
du livre : « L’histoire du chanvre et l’histoire
de l’humanité se déroulent main dans la
main depuis des millénaires mais depuis
quelques années, il y-a quelque chose qui
déconne ». Bien vu!
Shit ! Tout sur le cannabis de Bruno Blum,
éditions First, 312 p, 16,95 €
32
bangs, de shilums ou de plantations
mais aussi de prison et de marché noir.
En France ou dans le nord de l’Italie,
on évolue ici dans un univers plutôt
sombre. Avec un certain talent pour la
narration, l’auteur réussit à ménager
le suspens jusqu’au dénouement pour
chacune de ses histoires.
Les nombreuses illustrations représentent
les décors et les personnages des différentes nouvelles. Le style correspond bien
à l’univers de l’auteur et les images nos permettent de bien s’immiscer dans l’histoire.
En conclusion, voici un livre agréable à
lire et qui vous fera facilement voyager.
On sent que Shilum a une véritable
passion pour le cannabis comme en
témoigne cet extrait de la nouvelle "Le
génie du cannabis" : « Des effets qui
ont déjà été décrits de nombreuses fois,
mais qui sont sans cesse renouvelés et qui
seront toujours différents des précédents.
Le sujet est inépuisable et celui qui vou-
drait faire croire qu’il en a fait le tour est
très présomptueux ».
Les Nouvelles Haschichiennes,
texte de Shilum, illustrations de Kiki
Picasso, éditions du Lézard / éditions du
Calumet, 110 p
DU CANNABIS POUR SORTIR DE LA CRISE
Le Cannabis Sativa L : on l’utilise pour
faire la fête, se détendre ou se soigner mais également pour se nourrir,
se vêtir et même fabriquer des maisons
et des voitures. Ce livre nous détaille
ses nombreuses utilisations en mettant
l’accent sur ses avantages écologiques
et économiques.
Compositeur de musique pour l’audiovisuel, Alexis Chanebeau s’est passionné
pour le sujet et ce livre très complet est
le résultat de dix années de recherche.
En 20 chapitres et avec 270 illustrations,
il nous détaille précisément toutes les
utilisations de la plante : huile, carburant, aliment nutritionnel, papier, textile,
corderie, construction, isolation, phytoremédation, anti-pollution, médecine
douce et spiritualité.
Comme il nous l’explique dans l’avant
propos, l’auteur croit réellement au grand
potentiel du chanvre : « La priorité donnée à cette synthèse est de rappeler que
le cannabis sativa produit plus de protéines, d’huiles et de fibres utilitaires que
n’importe quelle plante sur terre ».
Présenté ici comme une alternative à la
crise du pétrole, le cannabis et plus précisément la sous-espèce sativa occupe
la première place pour la production de
biomasse, matière organique utile à la
création de biocarburants comme l’éthanol ou le méthanol. Le chanvre est donc
une énergie renouvelable qui pourrait
en partie remplacer les énergies fossiles.
La plante possède également le plus
haut rendement en cellulose, matière
bioglucidique, biodégradable qui pour-
rait à terme remplacer le plastique. Avec
un rendement quatre fois supérieur au
papier de bois, son utilisation pour la
papeterie éviterait non seulement la
déforestation mais aussi les émissions de
chlore et de sulfure.
Toute l’histoire du chanvre et de sa prohibition sont ici racontées et à la fin du livre,
l’auteur nous fait plusieurs propositions
pour favoriser sa culture et son expansion.
C’est un ouvrage que l’on devrait toujours
avoir à portée de main pour se remémorer
toutes ses utilisations et connaitre précisément les techniques de transformation
qui les accompagnent.
Le chanvre : du rêve aux milles utilités
d’Alexis Chanebeau, éditions Platinium,
290 p, 19 €
CHANVRE ET CANNABIS : UNE SEULE ET MÊME PLANTE
Le livre est divisé en deux principaux
chapitres. Le premier s’intitule : "Une
plante au dessus de tout soupcon : le
chanvre" et le second : "De l’autre coté
du miroir : le cannabis".
beaucoup d’entre nous la connaissent
déjà, mais le livre intéressera également
les spécialistes grâce à ses nombreuses
illustrations de grande qualité.
Après un diplôme de docteur-Ingénieur
en agronomie, Serge Schall a été successivement directeur d’un laboratoire de
culture in vitro, puis directeur commercial
d’une pépinière. Il collabore à plusieurs
titres de la presse spécialisée et il l’auteur
d’une vingtaine de livres sur les plantes et
le jardin. Il dirige maintenant la collection
Terra Curiosa au sein de la maison d’édition toulousaine Poil de Carotte.
Le graphisme est ici particulièrement
soigné, à commencer par la couverture
en forme de trompe-l’œil reproduisant
un petit coffret. On a réellement envie
de se saisir de cette appétissante tête
de beu grandeur nature. On trouve ici
de nombreuses reproductions de documents anciens, quelques belles photos
de plantes et d’objets provenant de la collection "Economie et botanique" du Royal
Botanic Gardens de Kew.
A partir de ce concept de dualité (le gentil
chanvre et le méchant cannabis), le livre
nous raconte l’histoire de la plante à travers ses usages multiples. Cette histoire,
Tous les usages de la plante sont ici détaillés
mais, contrairement à Alexis Chanebeau,
Serge Schall ne pense pas que le chanvre
dans sa version non psychoactive revien-
dra sur le devant de la scène : « Il faut être
lucide, cette espèce a peu de chances de
retrouver son statut passé de plante majeure
Mais elle possède bien des qualités et il serait
dommage de les ignorer ».
Coté cannabis, on trouve dans ce livre
quelques infos basiques qu’il est toujours
bon d’avoir sous la main comme la liste
des gagnants de la High Times Cannabis
Cup ou les descriptions et photos des
différents types de joints (regular, tulipe,
anneau, coup double…). Petit bonus :
il y-a à l’intérieur, un livret de recettes
de cuisine au chanvre et surtout, une
affichette reproduisant une planche botanique ancienne qui sera du plus bel effet
dans votre espace de culture.
Chanvre et cannabis de Serge Schall, éditions Plume de Carotte, 19,90 €
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COMIC
ÉTÉ 1940, DANS LA FRANCE OCCUPÉE, LE REICHMARSHALL, HERMAN GOERING VISITE
UN ESCADRON DE LA LUFTWAFFE A LA VEILLE DE LA BATAILLE D’ANGLETERRE
ILS DISENT QUE C’ETAIT UN PILOTE
CELEBRE PENDANT LA PREMIERE
GUERRE MONDIALE.
COMMENT
ÇA, UNE
BLESSURE DE
GUERRE ?
JE VAIS VOUS EXPLIQUER. CETTE
HISTOIRE IMPLIQUE L’UN DES PILOTES
LES PLUS CELEBRES DE LA PREMIERE
GUERRE MONDIALE : LE BARON BLOTTO
VON ROACHOFTEN
ILS AVAIENT DES AVIONS ASSEZ
GRANDS POUR LUI A L’ÉPOQUE ?
dans
GOERING,
GOING,
GONE
Scenario et illustrations :
BARON LARD VON REDAXE
IL N’ETAIT PAS AUSSI GROS A
L’EPOQUE, TU SAIS. ON PEUT DIRE QUE
C’EST UNE BLESSURE DE GUERRE.
Remerciements à TY STIX
"LE BARON S’ETAIT PORTÉ VOLONTAIRE POUR CE
QUI ETAIT PRESQUE UNE MISSION SUICIDE"
VOICI LE LIEUTENANT HERMANN GOERING, BARON.
IL S’EST PORTÉ VOLONTAIRE POUR ETRE VOTRE
OBSERVATEUR
HEIL, HIT… EH JE VEUX DIRE,
HONORÉ, HERR BARON !
"ILS ETAIENT A 13000 PIEDS MAIS COMME TOUJOURS,
LE BARON VOULAIT VOLER ENCORE PLUS HAUT…"
BARON, NOUS PENSONS QUE LES
FRANÇAIS PREPARENT UNE ACTION
DANS CE SECTEUR. LE STAFF DU GENERAL
DEMANDE DES PHOTOGRAPHIES
AERIENNES EN URGENCE.
COMPTEZ
SUR MOI,
HERR
GENERAL !
TIREZ UNE BONNE TAFFE LA
DESSUS, HERMANN ÇA VA
VRAIMENT VOUS FAIRE PLANER !
MERCI HERR
BARON !
RAMENEZ-LE EN ENTIER,
BARON. CERTAINS HAUTS
GRADÉS PENSENT QU’IL AURA
UN GRAND AVENIR.
C’EST BON,
HEIN ?
"EN FUMANT LA MIXTURE SURPUISSANTE DU BARON,
UNE ATTAQUE DE PARANOIA EXTREME
EST SURVENUE…"
EH ?
"ILS SONT
DESCENDUS …"
AAARRGH !
JE DETESTE LA
DESCENTE !
ATTENTION ! AVIONS
ENNEMIS !!!
JE VAIS LES
DÉTRUIRE !
HMMM…
SSSSK…
"INCROYABLE ! ILS SE SONT JUSTE CRASHÉS SUR LA ZONE
QU’ILS DEVAIENT RECONNAITRE…"
"MAIS LA CHASSE A COMMENCÉ PRESQUE
IMMEDIATEMENT…"
ILS NE DOIVENT PAS
TROUVER NOTRE ARME
TROUVEZ LES
SECRETE OU NOTRE
IMMEDIATEOFFENSIVE SERA MISE EN
MENT !
DANGER !
ACH SO…
QU’EST-CE QU’IL
Y-A ICI ?
ENTRÉE
INTERDITE
NE PAS
FUMER !
ON RESTE UNDERCOVER
ET ON VOIT CE QU’ON
PEUT TROUVER !
UN GROS TRUC EST
EN PREPARATION !
35
DES BOMBES ! IL Y-EN A DE
MILLIERS. JE N’ARRIVE PAS A
DECHIFFRER CES LETTRES ET CES
SYMBOLES…
CE SONT DES
BOMBES AU GAZ,
HERR BARON.
DES BOMBES AU GAZ ?! EH,
NE RESTEZ PAS A COTÉ AVEC
CETTE FLA…
AAAAAHHRRRG !!! NOUS
SOMMES FOUTUS !
"AU BOUT DE QUELQUES MINUTES,
ILS ETAIENT ENCORE VIVANTS …"
CE N’EST PAS DU GAZ NOCIF. IL Y-A
UNE FORTE ODEUR DE…HASCH ! ILS
VONT LES LARGUER SUR NOS
TRANCHÉES POUR FAIRE DE NOS
TROUPES DES ZOMBIES. ILS N’AURONT
PLUS QU’A NOUS CUEILLIR…
C’EST TRES MALIN !
"ENSUITE, LA DECOUVERTE…"
ILS SONT LA !
CAPTUREZ-LES !
HERR BARON, NOUS DEVONS
ATTAQUER LEUR CUISINE ! J’AI TROP
FAIM ! S’IL VOUS PLAIT !
SCHEISSE ! VENEZ GOERING, ON
DOIT PARTIR D’ICI ET AVERTIR LE
COMMANDEMENT
"PLUSIEURS ESCADRONS DE BOMBARDIERS BREGUET 14 ETAIENT PREPARÉS POUR LE COMBAT.
LE BARON EN A SELECTIONNE UN…"
TOUT LE STOCK PART EN FUMEE !
QUEL GASPILLAGE !
"LE GAZ S’EST REPENDU AU DESSUS DE LIGNES FRANCAISES. UNE VRAIE SCENE DE CHAOS…"
HAH ! LEURS PLANS
SONT COMPROMIS,
MAINTENANT !
MOI AUSSI, J’AI LA DALE. C’EST UN
DES EFFETS SECONDAIRES MAIS ON
PEUT MAITRISER !
ON DOIT SE POSER LE
PLUS VITE POSSIBLE…
SINON ON RISQUE
D’ETRE ABATTU PAR NOS
PROPRES TROUPES. C’EST
ARRIVÉ TRES SOUVENT,
JE PEUX VOUS DIRE…
MANGER...
MANGER...
"MAIS SOUDAIN, LE DESASTRE !"
EH ? LES COMMANDES NE
REPONDENT PLUS !
NEIN !! PAS LES CABLES DE
COMMANDE DES AILERONS ! VOUS
NE POUVEZ PAS LES MANGER !
JE DOIS MANGER …
JE DOIS MANGER …
"ILS SONT DESCENDUS …"
ACH NEIN !!
PAS ENCORE…
ILS ONT SURVECU TOUS LES DEUX MAIS DEPUIS, LE
GROS N’A JAMAIS ARRETÉ DE MANGER ! LES DOCTEURS
APPELLENT ÇA LE SYNDROME DE MUNCHIEHAUSEN…
MAIS COMMENT VOUS
SAVEZ TOUT ÇA, SIR ?
PARCE QUE J’Y ETAIS ! C’EST
POUR ÇA ! HAH HAH !
TIRE UNE BONNE TAFFE
LA DESSUS ! ÇA FERA DE
TOI UN HOMME !
la fin
36
HYDRO TECHNIQUES
L'ASCENSION DU BUBBLER!
DWC
La Deep Water Culture (DWC ou culture en eau profonde) devient de plus
en plus populaire dans certaines régions. Grâce au bouche à oreilles entre
cultivateurs, de plus en plus de cannabiculteurs abandonnent les pots et
la terre pour aller vers ce système à bulles. De nombreux vendeurs d'hydro
assemblent des systèmes faciles à utiliser, peut coûteux à installer et à
faire tourner, et qui produisent de GRANDS résultats
sont toujours accessibles et fournis par
une pompe à air.
La Deep Water Culture est surtout utilisée pour cultiver
des plantes pendant tout le
cycle mais peut également
donner de très bons résultats pour multiplier des
clones.
Quels types de systèmes Deep
Water Culture peut-on trouver?
Les seaux
Le système DWC le plus courant et facilement
disponible est connu sous le nom de Oxy pot
ou seau à bulles. Il est composé d'un seau
noir de 20L, d'un pot en treillis moulé dans le
couvercle et d'une pompe à air. La plante est
d'atteindre le réservoir.
Les systèmes avec seau sont supers pour
les cultivateurs qui veulent obtenir de
grosses récoltes avec quelques grandes
plantes. Chaque seau contient une seule
plante. Parce que les seaux ne sont pas
connectés les uns aux autres, ils peuvent
être bougés individuellement. L'autre
avantage est que les plantes ne partagent
pas le même seau et si une plante à des
problèmes de racines comme le pythium,
vous ne perdrez pas toute votre récolte.
DWC Cloneurs
Ce système est généralement composé
d'un plateau ou d'un seau qui est rempli
d'eau pour créer un petit réservoir. On
y met des pierres à air et les clones se
tiennent debout dans le plateau - grâce
à des colliers de néoprène – qui se trouve
au sommet du réservoir. Les tiges des
clones sont suspendues en dessous du
plateau juste au dessus du niveau d'eau.
Quand la pompe à air tourne, l'effet de
"bulles" dans le réservoir créé une atmosphère humide dans la région des racines.
L'atmosphère humide combinée à l'absence d'un substrat restrictif encourage
un développement rapide des racines sur
la tige du clone.
!
LES RACINES DE LA PLANTE SONT EN PERMANENCE IMMERGÉES DANS UNE SOLUTION NUTRITIVE RICHE EN OXYGÈNE
lte
Un
Les plantes cultivées avec
la Deep Water Culture ont
un accès constant à la solution nutritive et à l'oxygène;
elles consomment beaucoup
e
tê
co
plus
d'eau et de nutriments
te
é
r
cu
la
r
que
les
plantes arrosées manuelltiv
u
o
ée e
n DWC… prête p
lement. Plus la plante ingère de l'oxygène, de l'eau et des nutriments, plus elle
produira de têtes.
Pour faire simple, la Deep Water Culture
est une méthode de culture dans Pourquoi utiliser la Deep
laquelle les racines des plantes sont Water Culture à la place de
en permanence immergées dans une pots et de terre?
solution fortement oxygénée (d'où le Simplicité – la plupart des systèmes sont
terme "eau profonde"). Il utilise très peu composés de seulement 4 éléments
de substrat, une cube de propagation principaux: un réservoir, un couvercle,
et quelques billes d'argile. La boule de un pot en treillis et une pompe à air. Il
racines initiales de la plante est lancée n'y a pas de parties mobiles ni, généradans un pot en treillis suspendu au lement, de pompe externe – pas de fuite
dessus d'un réservoir ou d'un seau. Les possible donc.
racines de la plante poussent jusqu'à
sortir du pot et vont jusqu'au réservoir t%FTQMVTHSPTTFTSÏDPMUFToMFTTZTUÒNFT
DWC permettent une exposition masoù l'eau, les nutriments et l'oxygène
sive des racines à l'eau et l'oxygène.
Plus la plante peut absorber ces trois
éléments, plus elle se développe rapidement, plus elle devient grosse et plus il y
a potentiellement à récolter.
t1MVT EF SÏDPMUFT QBS BO o MFT QMBOUFT
cultivées en DWC se développent très
rapidement, ce qui permet aux cultivateurs de réduire la période végétative
de leur cycle de culture et de faire plus
de récoltes par an.
t1BTEFUFSSFoQBTEFTBDTMPVSETËUSBOT
porter dans et hors de la maison, pas
d'étape salissante de rempotage ni de
risques de contamination ou d'invasion
dus à la terre.
t1BT EF QSPHSBNNF BMJNFOUBJSF Ë
gérer – les racines des plantes sont en
permanence en contact avec l'eau et
les nutriments dont elles ont besoin,
elles absorbent tout ce dont elles ont
besoin exactement quand elles en ont
besoin. Pas besoin de minuterie.
placée dans le pot en treillis avec quelques
billes d'argile; le seau est rempli d'une solution nutritive jusqu'à ce que le niveau soit à
quelques centimètres sous le fond du pot en
treillis, c'est ce qui constitue le réservoir qui va
nourrir la plante. Des pierres à air sont fixées
au fond du réservoir avec des ventouses et la
pompe tourne 24 heures sur 24.
Le seau doit être noir pour qu'aucune
lumière ne puisse atteindre les racines
car elle les endommagerait. Après
quelques jours, l'atmosphère humide du
seau va encourager les racines à pousser
hors du pot et à se diriger vers la solution
nutritive riche en oxygène – même si
certains cultivateurs vont préférer donner de l'eau par le haut - veiller à ce
que les racines ne dessèchent pas avant
Les cultivateurs vont avoir de meilleures
chances de réussite car l'absence de substrat signifie un environnement maintenu
stérile. Le développement rapide des
racines permet également de commencer
la culture plus tôt.
Les systèmes à bulles DIY
Pour les cultivateurs qui aiment monter leur propre système, la DWC est une
bonne option. Tout ce dont vous avez
besoin, c'est un réservoir, un couvercle,
quelques pots en treillis et une pompe
à air avec des pierres à air. Les boites en
plastique qu'on trouve dans les supermarchés ou dans les magasins de bricolage
composent un réservoir prêt à l'emploi
avec couvercle. Mais veiller à ce qu'elle
soit noire ou d'une couleur foncée pour
37
Le système hybride offre plusieurs avantages par rapport au système DWC:
tMhBOOFBVHPVUUFVSOPVSSJUMBQMBOUFBWBOU
que les racines n'atteignent le réservoir
et il ne faut plus arroser manuellement
la plante qui vient d'être installée dans
le système
tTFVMFMBNPJUJÏEFTSBDJOFTEFMBQMBOUF
sont dans le réservoir ce qui réduit
le risque de maladie des racines qui
peuvent parfois apparaître dans la DWC
1. Investissez dans des mesureurs de CE
et de pH décents. Il n'y a pas de zone
tampon autour des racines dans un
système DWC et le dosage et le pH
de la solution nutritive doivent être
maintenus constants.
2. ILaissez tourner la pompe 24/7 pour
obtenir des résultats. Avec la DWC,
la pompe à air doit tourner en permanence. Les racines doivent en permanence avoir accès à de l'eau, des
nutriments et – le plus important pour
la DWC – à l'oxygène. N'oubliez pas
de cultivateurs utilisent
la DWC?
t-FT EÏCVUBOUT PV
les cultivateurs qui
n'ont jamais utilisé
Le
de systèmes hydro.
nt
sc
lon
Les systèmes DWC sont
me
e
e ur
id
basiques et faciles à mons pro
rap
pagent les clones
ter; pas de minuterie ni d'horaire à calculer.
t-FT DVMUJWBUFVST
que la DWC est une technique à
aguerris qui
'racines nues' et que les racines
veulent
sont en permanence immergées. L'arrêt de la pompe
même pour une courte
période peut provoquer des dommages.
3. IAssurez-vous que
la CE de départ est
faible; il est facile de
surfertiliser avec la
DWC. N'oubliez pas
que la solution nutritive est le substrat de
culture; il n'y a pas de
tè
s
m
e
es
r id
Flo
yb
h
Gro
s
sont les système
obtenir
une grosse
récolte avec une
ou deux plantes dans un petit local.
t$FVY RVJ VUJMJTFOU EFT QSPQBHBUFVST
aéroponiques car leurs boutures aux
racines nues peuvent être directement
transplantées dans le système et vont
'prendre' quasi immédiatement avec
un très faible risque de choc dû à la
transplantation.
t-FTDVMUJWBUFVSTQPVSMFTRVFMTJMFTUEJGGJ
cile de disposer d'une grande quantité
de terre ou de coco. Les seuls substrats
utilisés sont les cubes pour la propagaSeau
à bulles DWC
tion et quelques billes d'argiles. Il n'y a
ys
ss
Le
La jeune plante est placée dans le planteur qui est alors rempli de billes d'argile.
Des pierres à air sont fixées dans le réservoir en dessous. Une pompe à eau fournit
la solution nutritive du réservoir jusqu'à
l'anneau goutteur et sur les racines de la
plante. Les racines poussent vers le bas
à travers les billes d'argile, traversent les
trous au fond du planteur pour atteindre
le réservoir aéré en dessous.
Trucs et Astuces de la Deep
Water Culture
ux
Systèmes hybrides
Ces systèmes sont de plus en plus populaires parmi les cultivateurs qui obtiennent
de bonnes récoltes avec les systèmes à
bulles et veulent affiner leur technique.
Le système hybride est muni d'un anneau
à gouttes qui nourrit par le haut en utilisant en même temps la technique de la
DWC. Au lieu d'utiliser des pots en treillis
comme dans le système avec seau ou le
système DIY, les plantes sont placées dans
un plateau profond, ou un planteur qui a
des trous au fond. Le planteur se trouve au
dessous du réservoir.
pas de gros sacs de déchets à jeter après
la récolte, seulement un seau de racines!
t-FTDVMUJWBUFVSTDPNNFSDJBVYRVJWFVMFOU
réduire le nombre de plantes qu'ils
cultivent. Les plantes cultivées en DWC
peuvent devenir grandes, rapidement.
id
éa
L'avantage quand on construit son
propre système à bulles est qu'on peut
ainsi espacer ses plantes comme on veut:
cultiver une ou deux grandes plantes ou
plein de plantes les unes près des autres
pour un sea of green.
C
e
Un
tMB QMBOUF FTU OPVSSJF HSÉDF
à une pompe à eau et à
air ce qui donne une
assurance supplémentaire aux cultivateurs en cas
de panne d'une
pompe; si une
pompe tombe
en panne, les
racines recevront toujours
de la solution
nutritive
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veg plus rapide;
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neau avant que ses racines
atteignent le réservoir
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que la lumière ne pénètre pas dans la
rissage signifie que la plante reçoit la
région des racines.
quantité optimale d'eau, de nutriments et d'oxygène.
Forer simplement quelques trous dans
le couvercle à la dimension des pots Les systèmes hybrides
en treillis. Utilisez des pierres à air ou sont également connus
un bain à bulles pour aérer le réservoir. sous le nom de
Les bains à bulles conviennent bien aux 'Bubbleponics' dans
grands réservoirs pour créer un 'mur de certaines régions
bulles' qui couvre une plus grande sur- anglophones.
Quels types
face qu'une seule pierre à air.
tampon entre les racines et les nutriments. Toute erreur de dosage peut
endommager la plante et il n'y a pas de
substrat à rincer. Si vous surdosez les
nutriments, vous devrez changer toute
la solution du réservoir.
4. IUtiliser uniquement des nutriments
minéraux et des additifs. Les engrais
organiques et les compléments
ne sont pas adaptés à la DWC; les
liquides vont souiller le réservoir
après quelques jours et peuvent,
potentiellement endommager les
racines.
5. ISurveillez les températures de votre
local. Les fluctuations de température dans le local vont directement
affecter les racines des plantes cultivées en DWC. Utilisez un chauffage en hiver pour augmenter les
températures nocturnes et la taille
de votre ventilateur d'extraction
durant les mois plus chauds pour
réduire la température du local de
culture. La température idéale se
situe entre 18 et 22°C.
6. ITransférez au bon moment. Les cultivateurs qui utilisent l'aéroponie (ou
la DWC) pour leurs clones peuvent
les transplanter dès que les racines
mesurent 7 à 10 cm de long. Sortez
les boutures du cloneur et placezles dans le pot en treillis du système
DWC. Utilisez des billes d'argile pour
maintenir la jeune plante en place.
Soyez très prudents en manipulant
les racines car toute racine cassée ou
endommagée est susceptible d'être
attaquée par des pathogènes. En utilisant un cloneur, et non pas attendre
que la bouture prenne racine dans
un cube, vous pouvez réduire la
période veg de plusieurs jours. Si
les plantes ont été lancées dans un
substrat tel que la laine de roche,
elles sont prêtes à être transférées
dans le système dès que l'extérieur
du substrat est couvert de racines
blanches. Si vous les transférer avant
l'apparition des racines blanches
hors du substrat, les racines qui se
trouvent dans le cube peuvent être
saturées et manquer d'oxygène.
7. IUtilisez uniquement un substrat
inerte comme de la laine de roche et
des billes d'argile. Si vous transplantez à partir de la terre ou de la coco,
le substrat va se dissoudre et pourrait bloquer la pompe. Vous courrez
également le risque d'introduire des
pathogènes de la terre dans un environnement aux 'racines nues'.
8. IEspacez les plantes en tenant
compte d'une croissance plus rapide.
L'eau du réservoir va agir comme un
support pour les racines – même
si la plante ne sera pas aussi
stable qu'en terre ou en coco
– il n'y a pas besoin d'un soutien immédiat pour la plante
comme pour la NFT ou
l'aéroponie. Mais en tenant
compte de l'importante production des plantes en DWC,
du treillis ou des yoyos seront
nécessaires pour soutenir ces
têtes monstrueuses plus tard!
Happy Bubbling!
®
eO H Y
Milleure Banque
de Semences
Expocannabis 2007
www.sweetseeds.es
D J H V & D Q Q D E L T X H V
Milleure Banque
de Semences
Spannabis 2008
Milleure Banque
de Semences
Spannabis Sur 2013
Environ le 80% des plantes de cette variété ont des bourgeons d’une tonalité violette, pourpre ou rougeâtre pendant la floraison, et dans certains cas les feuilles
aussi deviennent pourpres. Une fois les bourgeons récoltés et séchés ils acquièrent un ton pourpre très obscur, presque noir.
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Floraison enxtérieur: fin septembre
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Indica/Sativ Intérieur:
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Indica/Sativ Intérieur: 6 semaines bre
Floraison enxtérieur: début septem
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a: 90%/10%
Indica/Sativ Intérieur: 7 semaines
Floraison enxtérieur: mi-septembre
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a: 70%-30%
Indica/Sativ Intérieur:
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a: 90%-10%
Indica/Sativ Intérieur:
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8-9 semaine xtérieur:
Récolte à l’E e, début octobre
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Green Poison
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en version rouge!
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variété automat
a: 60%/40%
Indica/Sativ Intérieur: 7 semaines
Floraison enxtérieur: mi-septembre
Récolte à l’E
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Récolte à l’E
fin octobre
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C/ Dr. Nicasio Benlloch, 36-38 · 46015 · Valencia · España · +34 963 890 403 / +34 628 593 887 · Grossiste: +34 963 473 730 / +34 963 404 289 · Fax: +34 961 939 618 · [email protected]
Réservé aux adultes uniquement (plus de 18 ans). Les graines sont exclusivement réservées à la collection. Sweet Seeds ne peut en aucun être tenu pour responsable d’un usage illégal de ses graines. Consultez les lois en vigueur
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39
CULTURE BIO
TRAITER UNE CARENCE EN MAGNÉSIUM AVEC UN REMÈDE MAISON SÛR ET NATUREL
L'usage de Sels Epsom dans
votre jardin de cannabis bio
Le sel Epsom est un additif naturel, bon marché et écologique pour
votre culture de cannabis.
Les sels Epsom (également connu
comme sulfate de magnésium hydraté,
MgSO4 + 7H2O) sont utilisés depuis des
siècles pour le traitement de différentes
maladies humaines et peuvent être utilisés de manière efficace par les jardiniers dont les plantes rencontrent des
carences en magnésium. Ce sel a été
découvert dans la source d'eau d'Epsom
en Angleterre et est souvent utilisé par
les jardiniers comme remède de grandmère pour les plantes.
Etant donné que le cannabis est une plante
et que les plantes ont besoin de nutri-
produire des herbes de meilleures qualité
et plus savoureuses ainsi que plus sûres
pour l'usage thérapeutique.
feuilles jaunies qui peuvent rester vertes
au niveau des nervures. Les carences en
magnésium produisent un jaunissement
différent de celui des carences en azote
ou des dégâts causés par les araignées
rouges; veillez à bien poser votre diagnostique des carences de vos plantes avant
Le magnésium encourage la production
de chlorophylle et est donc très important pour la photosynthèse. Il renforce
également les parois des cellules, assiste
la plante dans le maintien de sa structure
et de sa vitalité. Si vous constatez un
ralentissement de la croissance, un léger
Le sel Epsom fournit du magnésium (Mg)
et du sulfate (SO4, un ester ou sel d'acide
sulfurique) sous une forme simple facile à
ingérer pour les plantes de cannabis – il
ne produit pas d'accumulation dans le
sol avec le temps. Ce remède maison est
également facile à utiliser, bon marché
et très soluble pour une culture de cannabis bio. Cependant, le sel Epsom n'est
généralement donné qu'aux plantes qui
montrent des signes visibles de carence
LE SEL EPSOM N'EST GÉNÉRALEMENT DONNÉ
QU'AUX PLANTES QUI MONTRENT DES SIGNES VISIBLES
DE CARENCE EN MAGNÉSIUM OU À DES VARIÉTÉS OU CES
CARENCES SONT TRÈS COURANTES.
ments, un des fléaux du cultivateur est
la recherche constante de litres de solutions nutritives. Divers macro et micronutriments peuvent être fournis sous une
myriade de formes différentes; cependant,
ces derniers temps, on met beaucoup l'accent sur la culture du cannabis aussi bio
que possible. Les locaux de culture bien
entretenus, propres et bio ont tendance à
en magnésium ou à des variétés ou ces
carences sont très courantes.
Pourquoi les plantes de cannabis ontelles besoin de magnésium?
Le magnésium permet aux plantes d'ingérer le phosphore (P), l'azote (N) et le
souffre (S) présents dans le sol. Les plantes
qui souffrent d'une carence ont des
Les sels Epsom fournissent du magnésium et du soufre aux plantes
souffrant de carences.
d'ajuster vos nutriments car vous pourriez
brûler vos plantes et empirer les dommages causés par la carence.
FUMER DU
CANNABIS EST
DANGEREUX
POUR LA SANTÉ.
TIENS,
SALE
DROGUÉ.
LAISSEZ EN
MOI.
OUAIS.
LAISSEZ-EN
POUR NOUS.
recourbement des feuilles et un jaunissement des feuilles (commençant surtout
dans le bas de la plante), il y a de fortes
chances pour que votre plante manque
de magnésium. Ces symptômes végétaux sont souvent appelés dans le monde
du jardinage 'prier pour du magnésium'.
Commencez avec de petites doses pour
tester les résultats qui devraient être
visibles après environ 4 jours.
Concernant les fleurs de cannabis – et
potentiellement les graines – le magnésium est essentiel pour obtenir une
récolte saine. Ceux qui cultivent à partir
de graines ou pour produire des graines
doivent savoir que le magnésium joue
également un rôle crucial dans la production de graines et la germination.
Pourquoi les plantes d'herbe ont-elles
besoin de soufre?
Combiné au magnésium, le soufre forme
une sorte de 'mulivitamine' pour plantes
qui leur permet d'augmenter l'ingestion
et l'impact des nutriments et des minéraux, et agit comme un remède prophylactique global. Le soufre se lie au sol pour
en augmenter la disponibilité de l'azote
(N), du phosphore (P) et du potassium (K)
pour les racines des plantes, ce qui renforce la capacité du sol et des nutriments
ajoutés. La production d'acides aminés,
40
d'enzymes et de vitamines est également
affectée par les taux de soufre, ce qui en
fait un élément essentiel pour la croissance et le développement de la plante.
Rarement déficient dans la plupart des
nutriments modernes pour cannabis,
le soufre encourage également la production de chlorophylle et aide le jardinier à maintenir ses plantes bien vertes,
vibrantes et en bonne santé. Ceci, ainsi
que les avantages décrits ci-dessus, sont
particulièrement importants pour les
plantes qui vont vivre longtemps comme
les plantes mères ou les variétés outdoor
à maturation longue, car le soufre encourage la longévité et la santé globale de la
plante en la protégeant contre le stress lié
à l'environnement.
Les cultivateurs très techniques doivent
savoir que les systèmes d'eau à osmose
inversée, d'échange d'ions ou distillée suppriment la plupart des sulfates
présents dans l'eau potable. Mais ils
peuvent être facilement remplacés par
des sels d'Epsom si nécessaire. (Les cultivateurs travaillant des dans régions où
l'eau est 'dure' devront généralement
fournir du magnésium supplémentaire
à leurs plantes.)
compétition avec le magnésium dans
l'ingestion par la plante – peut être
enrichi grâce à ces sels. Mais ce type
de sol peut ne pas réagir aussi bien à
une application directe de granulé ou
d'une solution dissoute; les plantes qui
poussent dans ce type de sol réagissent
mieux au spray foliaire et à un arrosage
plein de sels Epsom.
Comment utiliser les sels Epsom pour
enrichir le sol?
Que vous cultiviez en pots ou sur des
parterres surélevés, les sels Epsom
constituent une manière efficace d'enrichir votre sol avant de commencer à y
cultiver n'importe quelles plantes; sauf
si vous utilisez déjà de la chaux des
Dolomites comme source de magnésium. Un sol dont le pH dépasse '7' – ou
un sol à la teneur élevée en potassium
(K) et/ou calcium (Ca) qui entrent en
Les cultivateurs outdoors à grande
échelle de certaines régions ont parfois
à faire à des sols épuisés qu'ils doivent
retourner et amender avant d'y planter
des boutures ou des graines. Préparez
votre substrat en y mélangeant une cuillère à café de sels par gallon de terre
puis, plantez-y des graines, des jeunes
pousses ou des clones – le sulfate de
magnésium encourage une germination rapide. Mais si vous préférez, vous
pouvez attendre que vous plantules
mesurent quelques centimètres avant
de les arroser avec une solution aux
sels Epsom hautement dilués. Pour les
boutures – qui peuvent être très difficiles
à faire prendre racine dans un nouvel
environnement en fonction de la variété
ou de la vigueur du clone – s'habitueront
potentiellement plus vite et subiront un
choc moins important si le sol est traité
de cette manière.
Dosage de la dissolution des sels
Epsom dans l'eau:
Les cultivateurs à petite échelle et les
cultivateurs indoors tireront plus d'avantages à dissoudre les sels dans l'eau
d'arrosage plutôt qu'à les ajouter au sol.
Dans un arrosoir ou un baril, il faut ajouter deux cuillères à café pour chaque 2,5
litres d'eau – mélangez d'abord les sels à
un peu d'eau chaude pour les dissoudre.
On peut en arroser les plantes toutes les
quatre ou six semaines si besoin.
Pour préparer un spray foliaire, il faut
dissoudre une cuillère à café par 2,5 litres
d'eau et en pulvériser les plantes de cannabis au début de chaque cycle ou en
fonction des besoins. Il faut concentrer la
plus grande partie de la fine pulvérisation
sur le dos des feuilles. Evitez de pulvériser vos plantes pendant les premières
semaines de floraison et quand les lampes
sont allumées; si vous devez pulvériser
pendant les heures "diurnes", laissez les
plantes refroidir avant et après – et sécher
– avant de rallumer vos lampes. Il est plus
efficace de pulvériser les plantes quand le
local et les plantes sont plus frais.
Les Sels Epsom pour raviver les Mères
et les plantes fortement enracinées:
Quand des plantes restent trop longtemps
dans le même pot, elles peuvent souffrir
d'une accumulation de sels et ne plus être
capables d'absorber les nutriments et/ou
d'être liées au pot. Une légère application
de solution de sels Epsom va dissoudre
les accumulations de sels et permettre à
la plante de reprendre une bonne circulation ainsi que de délier les cellules de ses
racines. C'est particulièrement efficace sur
les plantes qui ont besoin d'une lumière
directe – une catégorie dans laquelle se
situe fermement le cannabis – à cause de
l'importance du sulfate de magnésium
dans la photosynthèse.
Les feuilles jaunies mais dont les nervures sont restées vertes sont
le signe que les plantes manquent de magnésium.
TON CUL C'EST
DE LA BEUH.
JE SUIS NU, NE SAIS PAS
BOUGER ET SUR LE POINT
D'ÊTRE ROULER EN UN
ÉNORME JOINT PAR UN
JOKER FUMEUR DE BEUH.
HASCHICH
TO ASHES
GANJAMAN.
OUF! ENCORE UN CAUCHEMAR,
LE TROISIÈME CETTE SEMAINE.
PRÉPARE-TOI
À UNE BONNE
LÈCHE.
RÊVES
CHEESY
T'AS ENCORE PRIS TOUT
LE DUVET. TU DEVRAIS
ARRÊTER UN PEU LA
BLUE CHEESE*.
LAISSE-MOI
DESCENDRE.
* Pas celui du
fromager
42
CULTURE INDOOR
APPRENONS À VEILLER AUX PARAMÈTRES
Créer le bon microclimat
Il arrive très souvent quand on décide de se monter un système courte et robuste, il faut essayer de
la lampe le plus bas possible; si,
indoor, qu'on se retrouve à acheter un tas de choses au grow dont mettre
au contraire, on veut une grande plante
finalement on n'aura pas besoin ou qui ne sont pas compatibles avec avec de longs entre-nœuds pour proce dont on dispose. D'autres fois, c'est un local mis en place qui finale- duire de belles boutures, on maintiendra
la lampe le plus haut possible pour que la
ment ne donne pas ce qu'il devrait. Dans les deux cas, que ce soit avec plante puisse s'étirer.
une nouvelle culture ou une culture déjà lancée, nous devons veiller
Température
à créer un microclimat adapté aux plantes que nous allons cultiver.
En fonction de la puissance des
Miky Pérez
De manière générale, indépendamment
qu'il s'agisse de Sativas ou d'Indicas, il
y a certains paramètres communs pour
les deux pour qu'elles poussent bien,
et nous, comme des "dieux" créateurs
de ce microclimat artificiel, devons respecter les besoins de base pour que se
développe le miracle de la vie (et non le
désastre des épidémies). Commençons
éléments de base d'une culture indoor.
Vivement recommandable à tous, la
leçon est divisée en 5 chapitres:
ampoules de floraison, elles vont plus
ou moins émettre de la chaleur. La température doit absolument être contrôlée et maintenue à un certain niveau
plantes sont soumises. Attention, dans
les grandes salles de culture, la chaleur
peut se concentrer dans les coins. C'est
pourquoi il faudra installer plusieurs
mesureurs pour avoir une idée de la
température réelle.
Maintenant que nous sommes capables
de contrôler la température, il nous
manque encore la manière de la maintenir. L'idéal est que la culture oscille
entre 24 et 25°C pendant tout le processus. Et voici l'astuce de la maison:
pour la nuit également. Le maintien des
plantes à la même température aussi
bien la nuit que le jour réduit fortement
le stress et facilite une croissance rapide
et vigoureuse.
Humidité
Ci-dessus nous avons expliqué l'importance de contrôlé tant la température
Eclairage
La première chose à laquelle on pense
quand on monte une culture indoor,
c'est à la lampe. Il est vrai que c'est
l'aspect le plus représentatif mais si on
Vue générale du local complété par des LED
par les cinq piliers de base de la culture
de marijuana à l'intérieur: éclairage,
température, humidité, ventilation et
alimentation. Pour nous préparer à
cette saison indoor prometteuse et pour
apporter la meilleure des récoltes en
janvier au Growmed, nous allons parler avec les potes du Center Grow de
Madrid pour qu'ils nous expliquent et
nous aident à améliorer les aspects de
base de notre indoor.
Bon service à la clientèle et information
de qualité. C'est mon impression quand
je ressors après plusieurs heures passées dans le Center Grow de Madrid. Il
s'agit certes d'un grow shop récemment
ouvert mais derrière, il y a un des promoteurs de la culture de cristaux très connus
comme Suso aka Silika Spain, et son
associé, un homme simple qui a plus de
15 ans d'expérience dans la culture mais
qui préfère rester anonyme. C'est avec
lui que nous allons discuter. Amoureux
des haschichs maisons, fans des articles
de Toni13 et grand cultivateur, il va nous
donner une leçon magistrale sur les
ne tient pas compte des points que
nous allons décrire ci-dessous, même
avec une lampe puissante munie du
meilleur réflecteur, on n'obtiendra pas
une bonne récolte.
Pendant la phase végétative, l'idéal est
d'utiliser des ampoules HM (Halogènes
métalliques). Pas besoin de leur donner
beaucoup de lumens, 300W suffisent.
Néanmoins, pour la phase de floraison,
il faudra changer les ampoules pour des
HPS (à Sodium Haute Pression). Pour ces
deux types d'ampoules, le mieux est de
disposer d'un ballast électronique qui
peut se régler et s'ajuster à chacune
des ampoules, plutôt que d'acheter un
ballast électromagnétique qui, même
s'ils sont moins chers, seront bien moins
rentables; en plus d'être lourds et parfois dangereux quand ils sont déficients.
Pour les boutures, les fluorescentes de
maintien nous suffisent et pas besoin de
ballast pour elles.
La hauteur de la lampe dépendra de nos
attentes. Si on veut obtenir une plante
Maintien des boutures sous LED
parallèlement au taux d'humidité pour
ne pas créer dans notre local de culture
le microclimat parfait pour les invasions
d'insectes. Pour cette raison, de nombreuses personnes installent un thermo-hygromètre dans leur culture, afin
de pouvoir vérifier la température et le
taux d'humidité en un seul coup d'œil.
Dans un local d'un mètre carré, un suffit,
mais pour des pièces plus grandes, il
vaut mieux en avoir un par lampe. La
manière de les poser est la suivante: on
fixe la sonde de notre thermo-hygromètre à la même hauteur que le point
le plus élevé de notre mètre carré. De
cette manière, on aura une idée de
la température réelle et de l'humidité
exacte au sommet et auxquelles les
du local que l'humidité pour que les
plantes se développent correctement et
ne pas créer un environnement propice
aux invasions d'insectes et aux champignons. Si nous ne disposons pas de
thermo-hygromètre, il faudra trouver
une manière de mesurer l'humidité, c'est
pourquoi le plus facile est d'avoir les
deux en un. De la même manière, la température et l'humidité se règlent souvent
grâce à la ventilation.
Pour maintenir un microclimat avec
une humidité adaptée, il faut tenir
compte de la phase de la culture. Dans
la phase végétative, l'humidité peut
osciller entre 55 et 80% mais en floraison, l'humidité ne doit pas dépasser
43
les 60% pour éviter la prolifération
de champignons dans les têtes (surtout dans les plus grosses). Dans le cas
Le système d'intraction d'air doit être
muni d'un filet pour ne pas laisser entrer
de bestioles ni des saletés de l'extérieur.
tion d'un ventilateur mais comme pour
le thermo-hygromètre, il est conseillé
d'un installer un pour chaque lampe. Il
ne faut pas les diriger sur les plantes ni
vers le haut mais plutôt du sol vers les
lampes (pour que la chaleur monte et
soit extraite plus facilement).
Alimentation
La gamme de fertilisants est laissée au
choix de chacun même si elles ne sont
pas égales. Après avoir insisté un peu, le
Center Grow de Madrid nous a cependant confié préférer les gammes simples
qui ne disposent que de peu de produits
bien dosés comme Atami ou Grotek.
type d'eau qui est différent de celui dont
nous disposons. Il ne s'agit que d'une
orientation et il faut apprendre à être
flexibles. Lors de chaque arrosage, il faut
mesurer le pH (l'acidité de l'eau) et la EC
(la conductivité électrique), et sur cette
base, ajouter ou réduire les produits.
Pour la phase de croissance, nous travaillons avec un pH entre 5,8 et 6,2 ainsi
qu'une EC entre 0,9 et 1,1. Pour la phase
de floraison, le pH doit se situer vers 6,5
et la EC entre 1,1 et 1,4 selon la variété.
De même, lors de chaque arrosage, nous
ajoutons des enzymes à l'eau pour aider
la plante à mieux digérer et une fois
par semaine, nous faisons un rinçage
En taillant, on peut obtenir de nombreux sommets sur une seule plante
des boutures, il faut maintenir un taux
d'humidité aux alentours de 90-100%.
En cas de besoin, on peut pulvériser
dans l'air une eau à osmose inversée,
mais pas sur les feuilles. Il faut éviter de créer des gouttes sur les boutures car comme elles ne disposent
que de peu de racines, ce sont les
feuilles qui assurent toutes les fonctions. L'humidité doit être ambiante et
non sur elles.
Ventilation
En faisant très attention à la ventilation, on évite un tas de problèmes dans
les cultures indoors. Grâce à une bonne
ventilation, et surtout, une ventilation
adéquate à notre salle de culture, il est
plus facile de réguler la température et
l'humidité. Si les plantes respirent mieux,
elles donnent plus et cela se voit à la
récolte. Il faut pour cela tenir compte de
trois sous-paramètres qui vont l'influencer: l'extraction, l'intraction et le mouvement de l'air.
L'extraction de l'air de la salle est très
importante car elle devient viciée
et les plantes peuvent s'asphyxier.
Premièrement, il faut vérifier de quelle
puissance notre local va avoir besoin,
celle-ci dépend du nombre de mètres
cubes. On calcule le volume en multipliant la largeur X la longueur X la hauteur et le résultat est multiplié par 30 (le
nombre de fois que l'air se renouvelle
par heure). Le résultat est la puissance
de l'extracteur dont on va avoir besoin,
mais il vaut mieux l'augmenter un peu
pour contrer le freinage provoqué par
les filtres à charbon fortement conseillés pour supprimer les odeurs (nous
rappelons que les filtres à charbon ne
sont plus très efficaces quand l'humidité
est supérieure à 70%). Il est pire de viser
trop bas que trop haut avec la puissance
de l'extracteur. Veillez aussi à vous procurer un ventilateur de qualité qui est
capable de tourner 24 heures sur 24
pendant tout le processus de la culture.
S'il fait beaucoup de bruit, surtout pendant la nuit, vous pouvez le recouvrir
d'une caisse insonorisée.
Il va aussi dépendre de l'extraction. Selon
la puissance de l'extracteur, il faut compter la moitié pour l'intracteur. La sortie
d'air doit être orientée vers le sol pour
qu'il se répartisse mieux dans la pièce et
ne l'allumer qu'en hiver; car l'été, il ferait
entrer trop de chaleur de l'extérieur. Pour
cette raison, il nous faut des intracteurs
sans clapet anti-retour, de manière à ce
que lors de l'extraction, puisse avoir lieu
une intraction passive. Dans certains
endroits, il est parfois aussi nécessaire
d'installer un système d'air conditionné
pour l'été.
Très important mais souvent négligé: le
mouvement de l'air dans le local. L'air
vicié et les poches d'air qui se créent
dans la culture doivent bouger pour être
expulsées. Le plus courant est l'installa-
En veillant bien à tous les paramètres, on obtient une excellente récolte
Nous conseillons les engrais chélatés que
les plantes absorbent plus facilement.
Mais peu importe ce qu'on utilise, le
plus important est de bien les doser.
Très souvent, les tableaux des fabricants
d'engrais sont ajustés sur un certain
seulement avec de l'eau et des enzymes.
De cette manière, tous les résidus qui se
sont accumulés dans le substrat après
une semaine sont dissous, la plante les
absorbe immédiatement. En floraison
avancée, il est possible qu'on doive arroser plus souvent.
Gros plan des têtes en formation
NOUVELLE VARIÉTÉ !
L’ENCYCLOPÉDIE EN LIGNE
DU CANNABIS
45
VARIÉTÉS EN VOIE DE DISPARITION
raitre. Inversement, lorsque les terres
sont défrichées pour la production de
coca, les populations existantes sont
épuisées et les phénotypes perdus. La
guerre contre la drogue a, bien sûr,
conduit à l'éradication des champs de
cannabis dans toute la région, ce qui
aggrave encore le problème.
Le terrain accidenté offre de nombreuses possibilités pour le développement
de cultures secrètes. DirkvdM ©
Au Panama, la culture a véritablement
commencé lorsque les producteurs ont
apporté des graines (probablement de
la Red colombienne), au mépris de la
répression sévère de la production de
drogue. La latitude quasi-équatoriale
du Panama permet la récolte de sativas
tropicales très pures avec une longue
floraison. Le relief vallonné et les nombreuses petites îles offrent de bonnes
possibilités pour la culture secrète, et
dans un passé récent, le cannabis panaméen était largement disponible.
Red Panama était le nom donné à la
variété rouge touffue qui a finalement
émergé. Elle serait d'une structure plus
aérée et d’une couleur plus claire que
son prédécesseur et avec un effet sativa très prononcé, par opposition à l'effet narcotique de la Red de Colombie.
Elle présente de longs poils rouges sur
les fleurs, ainsi qu'une coloration rougeâtre sur les feuilles et les calices. La
Red, dans sa première version, a rapidement atteint une renommée dans les
années 60 et 70, et n’est apparemment
plus disponible.
Panama Red
Partout où les humains sont allés, le cannabis a suivi peu après Au
cours des siècles depuis leur introduction, les différentes variétés landraces ont évolué. Les producteurs locaux reproduisent leurs plantes de
manière sélective pour obtenir les caractéristiques souhaitées, conduisant
à des populations de cannabis morphologiquement distinctes à travers le
monde. La « plasticité phénotypique » ou la capacité d'une plante à modifier sa structure génétique en réponse aux pressions environnementales,
est très importante pour le cannabis. Elle permet une adaptation locale
rapide et les espèces peuvent donc survivre à aux évolutions climatiques
et s'adapter aux changements en cours. Malheureusement, cela signifie
qu’un phénotype particulier peut devenir insuffisamment adapté à son
environnement si les conditions changent ou si de nouvelles variétés plus
par Kali Mist
performantes sont introduites.
Dans une grande partie de l'Amérique centrale, les ravages du trafic de
cocaïne ont laissé une marque indélébile sur la culture du cannabis. Dans
certains endroits, le cannabis est cultivé de façon intensive et représente un
pourcentage important du trafic global
de stupéfiants. Dans d'autres lieux, la
production a été écartée en faveur de la
plante de coca plus rentable. Les deux
extrêmes peuvent affecter le patrimoine génétique. Dans une culture de
marijuana intensive, la souche la plus
rentable peut être sélectionnée tandis
que les autres sont appelées à dispa-
Comme avec de nombreuses variétés
locales qui disparaissent, les pressions
de sélection ont agi contre elle car
les cultivateurs préfèrent des variétés avec une floraison plus rapide,
des plantes plus robustes avec un
haut rendement. Les hybrides sont
en plein essor et gagnent rapidement
du terrain. En outre, alors très peu
de coca est cultivée au Panama, son
importance énorme comme voie de
trafic fait que des bandes criminelles
locales ont tourné leur attention vers
la cocaïne et l‘exportation de cannabis a beaucoup diminué au cours des
dernières années. La Red est toujours
disponible chez certains semenciers
sous forme hybride, souvent croisés
avec la White Widow ou Skunk pour
permettre la culture en intérieur. Il
semble qu’il existe encore quelques
populations inconnues, là-bas dans
les collines et les îles du Panama mais
la Red est vraiment une variété en voie
de disparition.
Aujourd'hui, le Panama est envahi par le trafic de cocaïne et le cannabis est négligé.
Cette photo de 2007 montre la plus importante saisie de cocaïne jamais réalisée.
USCG . © US Coast Guard
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Elle produit de nombreuses feuilles et en lui
donnant assez de soin et
d'attention, ces plantes
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Fax: 0031- (0)73-547.97.32
E-mail: [email protected]
Rédaction en chef: C.C. Cremer
Ont collaboré a ce numéro:
Ed Rosenthal, Jorge Cervantes, Little
Lebowski, Olivier F., Kali Mist, Buddy Kush,
Mr Jose Maria et autres
Adresse rédaction:
E-mail: [email protected]
Annonces:
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Préface de l’editeur
La politique des Pays-Bas concernant le cannabis est très libérale. L’usage du cannabis n’est
pas sanctionné par la loi des drogues hollandaise. Beaucoup de communes permettent des
coffeeshops où le hash et l’herbe sont vendus.
Avec la tolérance des coffeeshops le gouvernement a réussi une séparation des marchés
de drogues. Un million de fumeurs visitent les
shops ou bien ils ont une petite plantation pour
l’ usage personnel. Le consommateur n’est pas
à traité comme criminel. Certains politiciens
et représentants du gouvernement sont des
grands défenseurs de la légalisation du cannabis. D’abord il faut avoir une logue période de
normalisation. L’éditeur de Soft Secrets Français
se fixe le but d’informer les gens pour contribuer
d’une manière positive à la normalisation du
cannabis. Dans son journal, il offre de l’ espace
à toutes opinions aussi bien les pros que les
contras. Cela ne veut pas dire que l’ éditeur est
d’ accord avec le contenu de tous les reportages
ou annonces. L’ éditeur se désolidarise explicitement des déclarations ou des images qui
éveillent l’ impression que de la publicité est
faite pour l’ usage ou la production de cannabis.
La loi de 11 mars 1957 n’ autorisant, aux termes
des alinéas 2 et 3 de l’ article 41, d’une part, que
les copies ou reproductions strictement réservées
à l’ usage privé du copiste et non destinées à une
utilisation collective, et, d’ autre part, que les
analyses et les courtes citations dans un but d’
exemple et d’ illustration, toute représentation
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consentement de l’ auteur ou de ses ayants droit
ou ayants cause, est illicite (alinéa 1er de l’ article
40). Cette représentation ou reproduction, par
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