Les espèces végétales invasives
La Berce du Caucase : La croissance et l’ampleur de cette espèce favorisent
la disparition de certaines espèces végétales indigènes. De plus, elle favorise
également l’érosion des berges. Après un contact avec le suc de la plante et sous
l’effet de l’exposition au soleil, (toute la plante contenant des substances toxiques
activées par la lumière solaire), des lésions sévères de la peau peuvent se
développer.
L’Ambroisie à feuilles d’armoise : Cette plante très envahissante est
très allergisante. Elle favorise les rhinites, conjonctivites, trachéïtes,
asthme, eczéma ou urticaire.
La Renouée du Japon : Originaire d’Asie orientale, cette plante élimine
toute concurrence végétale et prive ainsi la faune locale de son habitat
naturel. Par ailleurs, très présente en bordure de cours d’eau, elle accélère
l’érosion des berges. Elle se reproduit par rhizomes et peut croître de 4 mètres
en 2 mois au printemps. On la trouve en lisière de chemin dans nos forêts ou
sur les berges de la Seine.
Le Robinier faux acacia : Cet arbre est considéré
comme une espèce très envahissante sur son aire
européenne de répartition, empêchant la croissance des
autres plantes notamment par concurrence à la
pollinisation. La régression des essences locales entraine
la régression des animaux et champignons qu'ils
nourrissent, notamment leurs insectes phytophages ou
xylophages spécifiques.
Le Bambou en pleine terre : Certaines espèces sont caractérisées par
leurs rhizomes qui vont courir sous terre et se propager avant de
ressurgir grâce à ses graines ailées. Le bambou croit rapidement en
monopolisant très vite l’espace au détriment des autres espèces et porte un
réel préjudice à la biodiversité des écosystèmes.