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Données
analysées :
Quatre études prises en compte dans l’avis de la Commission du 21 décembre
2010 :
- Une étude randomisée ouverte, multicentrique chez 44 patients atteints d’un
cancer colorectal avec métastases non résécables limitées au foie, réfractaires
aux traitements de chimiothérapie (5FU, irinotecan, oxaliplatine) avec un suivi
moyen de 24,8 mois. L’objectif principal était de comparer le délai jusqu’à
progression de la métastase hépatique d’un traitement par SIR-SPHERES en
association à une chimiothérapie systémique à base de fluorouracil (5-FU) par
rapport à la même chimiothérapie seule.
- Une étude comparative non randomisée de deux cohortes appariées chez 58
patients atteints d'un cancer colorectal avec métastases hépatiques
prédominantes (≥ 20%) après échec ou intolérance aux traitements de
chimiothérapie (5-FU, irinotecan, oxaliplatine) et agents biologiques. L’objectif
était d’évaluer la survie globale et la survie sans progression d’un traitement
par SIR-SPHERES comparé à un groupe contrôle recevant un traitement
symptomatique adapté. La durée de suivi n’était pas précisée.
- Une étude non comparative prospective, multicentrique, dont l’objectif était
d’évaluer le taux de réponse tumorale obtenu avec SIR-SPHERES chez 52
patients atteints de métastases hépatiques non résécables du cancer
colorectal et réfractaires aux traitements de chimiothérapie (irinotécan,
oxaliplatine). La durée médiane de suivi était de 11 mois.
- Une revue Cochrane, évaluant l’intérêt de la radiothérapie sélective interne
dans le traitement des métastases hépatiques du cancer colorectal, seul ou
associée à une chimiothérapie locorégionale ou systémique.
Nouvelles données spécifiques :
- Une étude comparative rétrospective de cohortes non appariées. L’objectif
était de comparer la survie globale d’un groupe traité par SIR-
SPHERES(n=339) par rapport à celle des patients issus de la même cohorte
(n=51) ne répondant pas aux critères d’inclusion du traitement par SIR-
SPHERES et recevant un traitement symptomatique adapté (« standard
care »). Les patients concernés étaient atteints de métastases hépatiques
prédominantes non résécables, quelle que soit l’origine du cancer, et étaient
réfractaires aux traitements de chimiothérapie (les traitements et le nombre de
lignes de chimiothérapie préalablement administrés ne sont pas précisés). Le
suivi moyen n’était pas précisé. Une analyse en sous-groupes non prévue au
protocole a été réalisée chez les patients atteints de métastases hépatiques du
cancer colorectal.
- Une étude rétrospective monocentrique non comparative, réalisée chez 80
patients atteints d'un cancer colorectal avec métastases hépatiques après
échec ou intolérance aux traitements de chimiothérapie (irinotécan,
oxaliplatine) et thérapies ciblées (le nombre de lignes de chimiothérapie
préalablement administrées n’est pas précisé). Le suivi moyen n’était pas
précisé.
- Une étude rétrospective monocentrique non comparative, réalisée chez 51
patients atteints d'un cancer colorectal avec métastases hépatiques
prédominantes après échec de 2 lignes de traitement de chimiothérapie
(notamment bevacizumab, cetuximab, capecitabine). Le suivi moyen n’était
pas précisé.
- Une étude rétrospective monocentrique non comparative, réalisée chez 41
patients atteints d'un cancer colorectal avec métastases hépatiques
prédominantes après échec de 3 lignes de traitement de chimiothérapie (dont
FOLFOX et FOLFIRI). Le suivi moyen n’était pas précisé.
- Une étude rétrospective monocentrique non comparative, réalisée chez 41
patients atteints de métastases hépatiques de cancer colorectal réfractaire aux