Les collaborateurs
La Dre Josée Savard sera assistée de Charles M. Morin et Célyne H. Bastien,
également professeurs à l’École de psychologie et experts des aspects
psychologiques et de la mesure du sommeil, de Jean-Philippe Gouin,
professeur adjoint de psychologie à l’Université Concordia et spécialiste
de la psychoneuroimmunologie, et de Félix Couture, hémato-oncologue
à L’Hôtel-Dieu de Québec (CHUQ). De plus, la thèse doctorale de Sophie
Ruel, effectuée sous la direction de Josée Savard, sera réalisée dans le
cadre de ce projet de recherche.
Les retombées scientifiques
Des centaines d’études ont démontré que des facteurs tels le stress, la
dépression et le sommeil sont associés à des changements sur le plan
immunitaire. Malheureusement, la grande majorité de ces études n’ont
pas vérifié si ces altérations étaient d’une nature ou d’une amplitude suf-
fisantes pour avoir un impact réel sur la santé des gens ou sur l’évolution
de maladies comme le cancer.
Parce que cette étude mesurera tant le fonctionnement immunitaire que
l’occurrence d’infections durant une période où les patientes sont plus
vulnérables durant et après la chimiothérapie, cette étude fournira un
éclairage sur les effets possibles des difficultés de sommeil sur la santé.
Les retombées sociales
Les difficultés de sommeil sont généralement banalisées en contexte
d’oncologie, et donc sous-diagnostiquées et sous-traitées. Elles peuvent
entraîner de nombreuses conséquences négatives tant pour la personne qui
en souffre que pour la société. En effet, l’insomnie représente un fardeau
économique considérable. Pourtant, des études ont prouvé l’efficacité
des traitements psychologiques (thérapie cognitivo-comportementale)
de l’insomnie.
En démontrant que l’insomnie peut avoir des conséquences négatives sur
le fonctionnement immunitaire et sur l’occurrence d’infections durant et
après la chimiothérapie, cette étude fournira un argument additionnel de
taille pour inciter les instances à implanter plus largement des programmes
de dépistage et de traitement de l’insomnie dans les cliniques d’oncologie.
La chercheuse principale
Josée Savard est professeure titulaire à l’École de psychologie de l’Université Laval. Elle a obtenu son
doctorat en psychologie (Ph. D.) de l’Université Laval en 1996. Puis elle a réalisé un stage postdoctoral en
psycho-oncologie au Fox Chase Cancer Center à Philadelphie.
Grâce à une première subvention obtenue par les IRSC (1997-2000, alors le Conseil de recherches médicales
du Canada), elle a intégré en 1997 le Centre de recherche de L’Hôtel-Dieu de Québec à titre de chercheuse
régulière. En 1999, elle a été nommée professeure subventionnelle, en 2000, elle a obtenu un poste de pro-
fesseure adjointe à l’École de psychologie de l’Université Laval où elle est professeure titulaire depuis 2008.
DRE JOSÉE SAVARD
Faculté des sciences sociales
100 % Imprimé au Canada, DC11-2011