Votre sommeil et celui de vos enfants
A) Le sommeil est un bon révélateur de l’état de san
Petits dormeurs (6 heures) ou grands dormeurs (10heures), le sommeil est indispensable à la restauration des forces physiques et
psychologiques. Il est essentiel pour une bonne qualité de vie. Il occupe un tiers de celle-ci : à 60 ans nous aurons dormi 20 ans et rêvé 5
ans.
Aujourd’hui les adolescents manquent de 2 heures de sommeil par jour. Ces derniers le considèrent comme une perte de temps, les plus
jeunes ont souvent peur de s’endormir (séparation des parents, peur du noir), et ils repoussent ainsi les « clignotants » du sommeil qui sont
les signes précurseurs d’un bon endormissement (bâillement, paupières lourdes, sensation de froid ou malaise général). Une journée bien
rythmée et une bonne hygiène de vie permettraient de retrouver un bon sommeil sans médicament. L’alternance jour/nuit doit être mis en
évidence par une activité intense le jour et le repos la nuit.
En connaissant mieux la physiologie de celui-ci, en s’observant, en analysant ses comportements, on se donne des chances d’obtenir la
quantité et la qualité de sommeil dont on a besoin.
B) Le rôle des parents
- Contrôler le coucher des jeunes et les conditions d’endormissement (instaurer des rituels).
- Faire respecter les heures de coucher et de lever qui devraient être fixes (ne pas traîner au lit).
- Eviter les couchers trop tardifs les week-end et pendant les vacances, ce qui entraîne un trop gros décalage et perturbent les rythmes
biologiques.
- Interdire les écrans dans les chambres (télévision, ordinateur et autres). Beaucoup de jeunes, sans contrôle parental, se réveillent la
nuit pour jouer en réseau, ou chater sur MSN etc.
C) Les insomnies
1) La fausse insomnie
- Ne pas se coucher au bon moment entraîne un retard d’endormissement de longue durée (au-delà de 30 mn, on peut parler
d’insomnie).
- Certains ont une mauvaise perception de leur sommeil.
- D’autres ont une horloge biologique qui retarde : ce sont « les couche-tard ».
2) L’insomnie occasionnelle
- Une indigestion, une douleur, un changement de fuseau horaire…
- Une émotion, ou toute cause de surexcitation peut entraîner une insomnie.
3) L’insomnie vraie
- Insomnie de l’endormissement due à des angoisses ou à des obsessions.
- Insomnie de la deuxième partie de nuit, liée au stress de la journée.
En résumé, l’insomnie n’est pas un trouble du sommeil, mais un trouble de l’éveil.
D) A chacun son horloge
Tous les rythmes biologiques de l’organisme sont réglés par les horloges internes. Celles-ci sont influencées par l’alternance jour /nuit, par
les contraintes de la vie sociale, par les maladies, les troubles psychologiques…Si ces modifications sont prolongées, répétées, il peut y
avoir des troubles plus ou moins importants sur le sommeil.
E) Les médicaments
Il n’existe pas de médicament producteur de sommeil. Ils agissent pour bloquer l’éveil, ils ont une influence perturbante sur l’architecture du
sommeil. Cependant, dans certaines situations, ils sont nécessaires et doivent être prescrits par un médecin.
Tout ce qui apporte calme et sérénité, tout ce qui permet d’atténuer le stress et l’anxiété, est favorable au sommeil
Sophie Tréhout
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