MÉDECINE Test de lecture Les tests de lecture de Médecine Ce test de lecture de la revue porte sur le contenu du numéro 5 de mai 2009. Aucune question-piège, sauf ambiguïté bien involontaire de notre part. 1 A L'utilisation de la rosiglitazone chez le diabétique de type 2 n'est pas associée au risque d'infarctus du myocarde. B La seule méta-analyse concernant l'utilisation de la pioglitazone montre qu'elle est associée à une augmentation de l'incidence de l'insuffisance cardiaque chez le diabétique de type 2. C Le risque de décès de cause cardiovasculaire est significativement majoré par l'utilisation des glitazones chez le diabétique de type 2. D Deux nouveaux risques des glitazones ont été identifiés : celui de fracture chez les femmes et celui d'œdème maculaire. 2 A Le risque de cancer de l'ovaire est majoré par les traitements inducteurs de l'ovulation (clomifène, gonadotrophines, etc.). B L'association du clopidogrel à un IPP peut diminuer son activité. C Il est recommandé d'interrompre le traitement si des symptômes respiratoires inexpliqués surviennent chez des patients traités par statines. C La méthode la plus facile à réaliser et actuellement la plus utilisée en France fait appel à des équipes multidisciplinaires spécialisées, le plus souvent à partir de services hospitaliers. D Intégrer l'ETP aux soins courants remet en cause la formation des médecins et l'organisation des soins, rémunération comprise. 6 A Les estimations actuelles de prévalence de la « dépression » sont de l'ordre de 100 000 pour 1 million, alors qu'elles étaient pour la « mélancolie » de 50 à 100 par million avant la commercialisation des « antidépresseurs ». B On peut affirmer que le DSM-III a introduit les bases d'une « pathologisation de la tristesse ». 3 A Selon une étude SOFRES, l'insomnie chronique concernerait environ 9 % de la population française. B La durée normale du sommeil se situe aux environs de 8 heures par 24 heures. C Chez les adolescents et chez les personnes âgées qui se plaignent d'insomnie, il arrive fréquemment que la durée du sommeil soit préservée et que le sommeil soit seulement fractionné ou simplement décalé. D Il est préférable d'éviter à tout prix la prescription de benzodiazépines et apparentés, même de façon ponctuelle ou pour une courte période, du fait du risque immédiat d'accoutumance et de dépendance. E Les hypnotiques, en particulier les benzodiazépines, perdent leur efficacité après quelques semaines d'utilisation. F La sévérité d'une insomnie repose à la fois sur sa fréquence (nombre de mauvaises nuits hebdomadaires) et sur la gravité de son retentissement diurne. 4 A Est abus tout dépassement et manque de limite. Le dépassement de limite est le fait de l'abuseur et le manque de limite le problème de l'abusé. B Doit être considéré comme abus par procuration le simple fait d'être témoin – impuissant – d'un abus. C On peut estimer qu'environ 30 à 40 % de la population ont au moins une fois subi un abus sexuel. D Les manifestations corporelles des abus sexuels se traduisent fréquemment par un « syndrome cloacal ». 5 A L'éducation thérapeutique du patient (ETP) est un processus interactif au long cours qui doit être soigneusement dissocié des soins pour de simples raisons d'efficacité. B Sa logique est celle d'un apprentissage au long cours, construit à partir des difficultés rencontrées, des renoncements, voire des dénis. Réponses exactes au test de lecture du numéro 5 (portant sur le numéro 4 d’avril 2009, volume 5) : 1. A, B, C 2. C 3. C 4. A, B, C, D DOI : 10.1684/med.2009.0441 Copyright © 2017 John Libbey Eurotext. Downloaded by a robot coming from 88.99.165.207 on 24/05/2017. Dans ces 6 items, cochez la ou les affirmation(s) exacte(s) s’il y en a ! MÉDECINE juin 2009 287