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Le Siège de l'UNESCO à Paris se répartit en deux ensembles de constructions, s'ouvrant l'un
sur la place Fontenoy et l'autre sur les rues Miollis et Bonvin.
On ne peut réaménager les bâtiments du site Fontenoy sans planifier en même temps ceux du
site Miollis-Bonvin. Ces deux ensembles sont en effet étroitement liés au niveau de leur
fonctionnement, de leur sécurité, de leur maintenance et de leur financement.
Le présent rapport est consacré à la réhabilitation des bâtiments du site Miollis-Bonvin, et il
fait suite à celui établi en décembre 1999 pour le site Fontenoy.
Il sera divisé en quatre parties concernant la description du site, l'analyse des
dysfonctionnements des bâtiments, les travaux à engager pour y remédier et les estimations de ces
travaux.
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Le site Miollis-Bonvin est occupé par quatre bâtiments. Le premier, portant le N° V,
accueille une partie des délégations des pays membres de l'Organisation (115 sur 188). Le second,
portant le N° VI, abrite plusieurs services du Secrétariat, s'ajoutant à ceux logés place Fontenoy. Le
troisième, portant le N° VI bis, est une construction industrialisée abritant également des services de
l'UNESCO, de même que le bâtiment portant le N° VII, situé à proximité d'une ancienne église.
Les bâtiments V et VI sont reliés par un rez-de-chaussée commun, avec du côté de la rue
Miollis, l'entrée principale du site.
Ils représentent peu d'intérêt sur le plan architectural (à l'exception des façades du bâtiment V,
dessinées par Jean Prouvé). Le bâtiment VI est classé "immeuble de grande hauteur" (IGH).
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Les bâtiments des sites Miollis-Bonvin ont été construits dans les années 70, et ils ne sont
plus conformes aux normes de sécurité en vigueur. De plus, ils ne permettent pas d'assurer de façon
normale la sûreté du site.
Ils présentent enfin une série de défauts techniques, dont les conséquences nuisent au bon
fonctionnement des immeubles, concernant notamment les façades, la climatisation et l'électricité.
La liste de ces dysfonctionnements est précisée dans la seconde partie du rapport.
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Pour remédier à ces dysfonctionnements, une troisième partie du rapport propose une série de
travaux à réaliser par corps d'état et par bâtiment.
Certains d'entre eux, jugés prioritaires, ont été déjà engagés : il s'agit de la construction d'un
poste de commandement pour les agents de la sûreté implanté rue Miollis et de la réfection de
sanitaires et de circulations dans le bâtiment V.
Les autres travaux s'appuient sur un certain nombre d'hypothèses préalables.