Matot - Masei - Activités régulières de Beth B`nei Tsion

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the leaders of the Jewish
Ministry,
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hébraïque et autres liens), pour commander, entre autres, le livre “Consolez, Consolez mon peuple…” etc.
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Shabbat - Matot-Mas’ei
Shabbat Shalom Newsletter
Ressources :
Le magazine en ligne Shalom Adventure : www.shalomadventure.com
‫ּמַּטֹות־ ַמ ְסעֵי‬
639
18 juillet / 2 Av
2015 / 5775
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est fait pour vous.
• Facebook : https://www.facebook.com/WJAFC?fref=ts
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Développement professionnel urbain :
Le CCAJAF (Centre Culturel
d’Amitié Judéo-Adventiste de
France) c’est :
- Une formation professionnelle
Urbaine pour le Ministère en
faveur des Juifs
• Galerie Photos sur Google+ : http://picasaweb.google.com/jewishadventist
Nous avons posté plusieurs photos sur Internet ces dernières années. N’hésitez pas à jeter un œil.
• Pour les activités en France : https://www.flickr.com/photos/beth-bnei-tsion_paris/
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• Radio en ligne : www.shema-israel-radio.com
Si vous voulez écouter des chants Juifs ou Messianiques. Si vous voulez vous exercer à écouter les Écrits Apostoliques en hébreu moderne, c’est LA radio à laquelle vous brancher !
• Site Internet de la Mission Adventiste : https://jewish-adventistmission-org.lifehopecenters.org
Ce site internet est le nouveau lien du Bureau de la Mission Adventiste de la Conférence Générale des Adventistes
du Septième Jour.
- Des cours pour les
étudiants en théologie.
- L’aide à l’implantation de
nouvelles congrégations
- Encourager le dialogue
Judéo-adventiste entre
rabbins et théologiens.
• Site Internet Russe : http://www.boruh.info
Ce site Internet est en langue russe. La parasha ainsi que plusieurs autres articles y sont postés chaque
semaine.
CCAJAF
Paris
Journal d’information et de formation publié par le
Centre Culturel d’Amitié Judéo-Adventiste de France
Sous la responsabilité du Bureau de
la Mission adventiste de la Conférence générale
Journal d’information et de formation — Numéro 639 — 18 juillet 2 0 1 5 / 2 A v 5 7 7 5
semaine pour le ministère
judéo-adventiste. Selon
2015, je suggère que
nos collaborateurs prient
durant la semaine du
19 au 26 juillet pour
tous les dirigeants de la
Jael Wells Cuellar
Richard Amram Elofer
8
Publication anglaise :
Richard-Amram Elofer
Publication russe :
Alexandra Obrevko
Publication hollandaise :
Hubert Paulleta
Publication française :
Sabine Baris
Publication espagnole :
Jael Wells Cuellar
Publication portugaise :
Carlos Muniz
Carlos Muniz
Emails :
Conférence générale et
Alexandra Obrevko
Anglais : [email protected]
Russe : [email protected]
Français : [email protected]
Espagnol : [email protected]
Portugais: [email protected]
Hollandais : [email protected]
Crédit photos : Richard Elofer, Alexandra Obrevko, Hubert Paulleta,
Sabine Baris, Jael Wells Cuellar, Carlos Muniz et Advent Digital Media
Pour plus d’informations, nous contacter sur www.jewishadventist.org
de la Division qui viennent
d’être élus. Leur ministère
et leur soutien en faveur
du Centre mondial de
l’Amitié Judéo-Adventiste
est crucial pour le futur de
Sabine Baris
Shabbat Shalom
Nous prions chaque
la liste de prière pour
Hubert Paulleta
Nouvelles
p. 1
Commentaires de la Parasha p. 2-4
Haftara p. 4-5
Écrits apostoliques
p. 5
Histoires
p. 6
Le coin de l’Inspiration p. 6-7
Coloriage pour enfants
p. 7
Journal
d’information
hebdomadaire
Judéo-adventiste
l’œuvre de D.
Les élections de la
Conférence Générale des
adventistes du septième jour
Dirigeants de la Conférence Générale
Président : Ted Wilson
Secrétaire : G.T. Ng
Trésorier : Juan Prestol
Vice-Présidents
Guillermo Biaggi
Jeffrey Bwansa
Tom Lemon
Abner De Los Santos
Ella Simmons
Arthur Steele et directeur du BRI
Trésorerie
Trésorier-Adjoint : Ray Wahlen
Assistants Trésorier
Tim Aka
Georges Egwakhe
Daisy Orion
Secrétariat
Secrétaire-Adjoint : Myron Iseminger
Secrétaire assistants
Gary Krause
Karen Porter
Claude Richli
Gerson Santos
John Thomas
Aumônerie adventiste
Mario E. Ceballos
Ministère en faveur des enfants
Linda Mei Lin Koh
Communication
Williams S. Costa, Jr.
Éducation
Lisa M. Beardsley-Hardy
Ministère de la Famille
Willie Oliver
Service Comptabilité
Paul H. Douglas
Ministère de la Santé
Peter N. Landless
Association Pastorale
Jerry N. Page
Relations Publiques et Liberté Religieuse
Ganoune Diop
Ministères Personnels et École du Sabbat
Duane McKey
Ministère de la Femme
Heather-Dawn Small
Ministère de la Jeunesse
Gilbert R. Cangy
Résumé de
la Parashat
Parasha
de la semaine
Matot-Mas’ei
Matot
M
‫ּמַּטֹות־ ַמ ְסעֵי‬
oshe enseigne
les lois et les
restrictions
régissant les serments et
les vœux, en particulier
le rôle du mari ou du père
aussi bien l’approbation
que l’annulation d’un vœu.
Le peuple d’Israël part en
guerre contre Madian. Il
tue cinq rois madianites,
tous les hommes et Bilaam.
Moshe déplore que les
femmes
soient
faites
captives. Elles ont été les
catalyseurs de la conduite
immorale du peuple juif.
Il réprimande les officiers.
Le butin de guerre est
comptabilisé et partagé.
Les
commandants
informent Moshe qu’il ne se
compte aucune perte parmi
les Bnei Yisrael (les enfants
d’Israël). Ils apportent une
offrande à Moshe et Éléazar
que ceux-ci présentent
dans le Ohel Mo’ed (la tente
d’assignation).
Les tribus de Gad et
Reouven,
détenant
d’importantes
quantités
de bétail, demandent à
Moshe de leur permettre
de demeurer à l’Est du
Jourdain et de ne pas entrer
sur la terre d’Israël.
“Les Rubénites et les Gadites
avaient un cheptel nombreux
et très important. Ils virent que
le pays de Yaezer et le pays de
Galaad étaient un lieu favorable
pour le cheptel... Si nous pouvons
obtenir cette faveur de ta part,
que la possession de ce pays soit
accordée à tes serviteurs ; et ne
nous fais point passer le Jourdain.”
(Nombres 32.1-5)
Nombres 30.2 – 36.13
Temps de
tristesse
R
abbi Jonathan Sacks
nous rappelle que
les parashot Matot et
Mas’ei sont toujours lues durant
la période des trois semaines
entre le 17 Tamouz et le 9 Av.
Un temps de tristesse pour le
peuple juif. Elles sont établies
à ce moment de confinement
amer entre la première brèche
dans les murs de Jérusalem (le
17 Tamouz cette année tombe
le 4 juillet mais le jeûne s’est
déroulé le 5 juillet car les juifs
ne jeûnent pas durant shabbat)
et la destruction du temple (le
9 Av cette année tombera le
25 juillet mais le jeûne aura lieu
le 26 juillet).
Le Baal Shem Tov commente
au sujet du verset : “C’est le
temps du trouble de Jacob ; mais
il en sera délivré”. Ce salut n’est
pas un évènement qui succède
simplement le trouble : Il y est
impliqué. (adapté de Likkutai
Sichot, Vol. II).
Le pouvoir
des mots
L
a parashat Matot débute
en disant : “Moshe parla
aux chefs des tribus
des enfants d’Israël, et dit :
Voici ce que l’Éternel ordonne.
Lorsqu’un homme fera un vœu
à l’Éternel, ou un serment pour
2
se lier par un engagement, il ne
violera point sa parole, il agira
selon tout ce qui est sorti de sa
bouche.” (Nombres 30.1-2).
Elle nous enseigne la signification
et les implications des paroles
que nous prononçons et de nos
vœux. En effet, le troisième des
dix commandements, “Tu ne
prendras pas le nom de l’Éternel,
ton Dieu, en vain” (Exode 20.7)
est une interdiction totalement
associée à ce que nous disons.
Rabbi Zalmen Marozov affirme
que les mots et les discours sont
des outils très puissants. En fait,
la création de l’univers, telle que
décrite au début de la Torah, s’est
réalisée par les mots de D. !
Les “paroles” de D. ne se situent
en aucun cas sur le même plan
que notre forme d’expression.
Pourtant, le fait que la Torah
relate que le monde a été créé
par les “paroles” de D. nous
montre combien les mots sont
importants — ils peuvent
détenir le pouvoir de construire
ou de détruire.
C’est la raison pour laquelle les
Juifs emploient le terme de Bli
Neder qui signifie “sans vœu”
lorsque l’on s’engage. Car, même
avec les meilleures intentions, on
ne sait jamais si l’on sera capable
d’honorer son engagement.
Donc, quand on fait une
promesse ou un engagement que
ce soit dans les affaires ou autre,
il est toujours mieux de dire “Bli
Neder”, “sans vœu”.
Vœu et serment
dans le Talmud
R
abbi Yehuda Hanassi,
le compilateur de la
Mishna a divisé la loi
orale en six ordres, les Shisha
Sidrei Mishna. Le troisième des
six ordres est le Seder Nashim,
les lois concernant les relations
entre hommes et femmes.
Le troisième traité dans Seder
Nashim est Mesichta Nedarim.
Ce traité discute des définitions
et interprétations de différentes
phraséologies et formules qui
pourraient être employées
quand on fait un vœu ou un
serment.
Dire la vérité
L
a Torah déclare : “S’il
garde de jour en jour
le silence envers elle, il
ratifie ainsi tous les vœux ou tous
les engagements par lesquels elle
s’est liée ; il les ratifie parce qu’il
a gardé le silence envers elle le
jour où il en a eu connaissance.”
(Nombres 30.14). Le Sforno
(rabbi Ovadiah Sforno, 14751550) commente ainsi : Quand
une personne a la possibilité de
protester et demeure silencieuse,
son silence est similaire à un
consentement verbal. Quand
vous n’exprimez pas votre
désapprobation, c’est comme si
vous étiez d’accord avec ce qui a
été dit ou fait.
Rabbi Packouz affirme que ce
concept a plusieurs applications
pratiques.
Très
souvent,
quelqu’un peut dire quelque
chose d’inapproprié en votre
présence et vous sentez que
vous ne pouvez ni vraiment
influencer la personne à changer
son état d’esprit ni l’arrêter dans
ce qu’il dit. Aussi pose-t-il cette
question : “Devez-vous vous
exprimer ou rester silencieux ?”
À chaque fois que votre silence
peut être pris par les autres
pour un assentiment à ce qui
est dit, vous avez l’obligation de
dire la vérité. De cette manière
personne ne pourra considérer
que vous êtes d’accord avec ces
propos.
De plus, vous ne pouvez
jamais savoir ; peut-être que
vous réussirez à influencer
positivement les autres à faire
des changements positifs. Une
personne qui n’est pas très
franche pourrait trouver cela
difficile. Cependant, apprenez
de celui qui prononce des
paroles ne devant pas être dites.
S’il est capable de dire de telles
choses, vous avez certainement
le droit d’exprimer des choses
justes. Il ne ressent aucune
crainte à proférer des paroles
inappropriées ; vous devriez
trouver le courage de vous
exprimer haut et fort en dehors
de tout idéalisme !
Honorer vos
maîtres
L
a Torah déclare : “Le
sacrificateur
Éléazar
dit aux soldats qui
étaient allés à la guerre : Voici
ce qui est ordonné par la loi que
l’Éternel a prescrite à Moshe.”
(Nombres 31.21).
Rabbi
Schlomo Katz nous rappelle que
Rashi explique pourquoi Eléazar
a enseigné cette loi : “Parce que
Moshe s’était mis en colère (voir
au verset 14), il a commis une
erreur. Tout spécialement, les
lois concernant la purification
des impuretés absorbées par les
récipients contenant la nourriture
des païens lui avaient échappé.”
Rabbi Yisrael Avraham (le
Skulener Rebbe de Brooklyn)
demande : “Cela semble
incohérent avec l’explication de
Rashi de la dernière phrase du
verset : “qu’Hashem a ordonné
à Moshe — il (Eléazar) a associé
la décision à son maître. “Eléazar
a-t-il appris cette loi de Moshe,
ou non ? Le Skulener Rebbe
explique ainsi : “Nous lisons
dans Pirkei Avot (ch. 6) qu’une
personne doit honorer quiconque
de qui il aura appris la Torah.”
La preuve de cet argument
réside dans le fait que David a
fait preuve d’un grand respect
à l’égard d’Achitophel, de qui,
dit la Mishna, “David a appris
seulement deux choses.”
Interrogé à ce sujet, le Ba’al
Shem Tov répond : La Mishna
semble redondante quand elle
dit que “David n’a appris que
deux choses”. L’explication est
lorsqu’un tzadik enseigne la
Torah, il n’enseigne pas seulement
la leçon spécifique qu’il transmet
à ce moment précis, mais il
dispense également et accroît la
sainte lumière de la Torah dans
le monde. Cette lumière par la
suite permet à ses étudiants de
découvrir des aspects que leur
maître n’a jamais abordés. Ceci
n’est valable, précise le Ba’al
Shem Tov, que pour un tzadik.
La figure biblique d’Achitophel
était, cependant, celle d’un
homme mauvais.
Bien qu’il ait transmis par deux
fois la Torah au roi David, il ne lui
a enseigné que ces deux et uniques
leçons. Ses enseignements n’ont
pas eu la capacité d’augmenter
la lumière de la Torah dans le
monde.
Rabbi Shlomo Katz dit que
“Ceci met un terme à l’apparente
contradiction des arguments de
Rashi. Moshe n’a pas enseigné les
lois de Tevilat Kailim (immersion
des récipients) directement à
Eléazar. Néanmoins, c’est par
l’entremise des enseignements
de Moshe que la connaissance
d’Eléazar a été rendue possible.
(Torah.org)
3
Mas’ei
L
a
Torah nomme
les quarante deux
campements
des
enfants d’Israël de leur
périple de quarante ans,
depuis l’Exode jusqu’à la
traversée du Jourdain, au
pays de Canaan.
D. ordonne au peuple d’Israël
de chasser les Cananéens du
pays de Canaan et de réduire
à néant tout vestige de leur
idolâtrie.
Les Bnei Yisrael sont mis
en garde s’ils échouent à
débarrasser complètement le
pays des Cananéens, ceux qui
demeureront seront comme
des “épines dans leurs yeux
et des aiguillons dans leurs
côtés” (Nombres 33.55).
Les frontières du pays
d’Israël sont définies, et il
est ordonné aux tribus de
réserver quarante huit villes
aux Levi’im, qui ne reçoivent
pas de territoire en héritage
lors de la division du pays.
Des villes de refuge
doivent être établies : celui
qui commet un meurtre
involontairement
pourra
s’enfuir là-bas.
Les filles de Tzelofchad
épousent des membres de leur
tribu afin que leur héritage
demeure dans la tribu. Ainsi
s’achève le livre de Bamidbar
(Nombres), le quatrième des
livres de la Torah.
Haftara
“Moshe transmit cet ordre aux Israélites et dit : C’est là le pays
que vous partagerez par le sort, et que l’Éternel a commandé
de donner aux neuf tribus et à la demi-tribu. Car la tribu des
Rubénites, selon leurs familles et la tribu des Gadites, selon leurs
familles ont pris leur héritage ; la demi-tribu de Manassé a aussi
pris son héritage. Ces deux tribus et la demi-tribu ont pris leur
héritage en deçà du Jourdain, vis-à-vis de Jéricho, du côté de l’est.”
(Nombres 34.13-15)
Jérémie 1.1 - 3.4
L
orsque Moshe fut
appelé par D. en vue
de sa mission, il s’y
opposa
catégoriquement
prétextant qu’il n’était rien.
“Qui suis-je, pour aller vers
le Pharaon...” (Exode 3.11).
Lorsque D. appela Jérémie,
lui aussi fut très réticent à
accepter son appel : “Ah !
Seigneur Éternel ! Je ne sais
point parler, car je suis un
jeune garçon.” (Jérémie 1.6).
Dans
notre
parasha
“Lorsqu’un homme fait
un vœu à l’Éternel ou un
serment pour se lier par un
engagement, il ne viole pas
sa parole, il doit agir selon
tout ce qui est sorti de sa
bouche.” (Nombres 30.2).
Jérémie appartient à une
famille spéciale. Nous
découvrons, en fait, après
une lecture approfondie
de la bible, que Jérémie
était sacrificateur, il vivait
à Anathoth, la ville des
prêtres. La bible rapporte :
“Jérémie était d’une famille
de prêtres vivant à Anatoth,
sur le territoire de la tribu de
Benjamin.” (Jérémie 1.1).
Pour autant, nous ne voyons
jamais Jérémie accomplir
son devoir en tant que prêtre
dans le Temple. La raison
en est que Jérémie est le
descendant d’une famille qui
a été maudite par le passé ;
Abiathar, son père, avait
été envoyé à Anathoth par
le roi d’Israël : “Le roi dit
ensuite au prêtre Abiatar :
Retire-toi à Anatoth, dans
ta propriété, car tu mérites
La prospérité
vient de D.
L
a Torah déclare : “Les fils
de Reouven et les fils de
Gad avaient une quantité
considérable de troupeaux, et
ils virent que le pays de Jaezer
et le pays de Galaad étaient un
lieu propre pour des troupeaux.”
(Nombres 32.1). Le Midrash
Rabbah commente ainsi à propos
de ce verset : “Les enfants de
Reouven et les enfants de Gad
possédaient d’abondants troupeaux
— très grands,” en citant ces
versets “Car ce n’est ni de l’orient,
ni de l’occident, ni du désert, que
vient l’élévation.” (Psaume 75.7-8).
Mais le texte hébreu ne dit pas “que
vient l’élévation” mais littéralement
Midbar Harim,
qui
signifie
“montagnes du désert” , “Car ce
n’est ni de l’orient, ni de l’occident,
ni des harim [montagnes] du
désert ; Mais Dieu est celui qui
juge : il abaisse l’un, et il élève
l’autre.”
Le Midrash pose la question
montagnes qui le rendent prospère.
de D.), car quand il fut temps
dit : chaque occurrence du mot
Gad, Hashem livra les Madianites
Rabbi
Abba
de
Roumanie
harim dans le Tanach signifie
“montagnes”, à l’exception de
celle-ci, qui a le sens de hauteur.
Ce verset nous apprend que ce
n’est pas par ces choses que l’on
prend de la hauteur (les labeurs et
les voyages). Que fait Hashem ? Il
prend les biens de l’un et les donne
à un autre, tel qu’il est écrit (dans
le verset cité), “il abaisse l’un, et il
élève l’autre.”
Les rabbins posent la question
suivante : “Pourquoi la richesse
est-elle appelée Nechasim ?” Ils
répondent ainsi : “Car elle est
nichseh, cachée, à l’un et révélée à
l’autre.”
Ils se demandent également :
“Pourquoi l’argent (les pièces de
monnaie) est-il appelé du nom de
zuzim durant l’époque romaine ?”
Leur réponse : “Car il (le zaz), se
déplace, d’une personne à une
autre.”
Et une autre question : “Pourquoi
le nomme-t-on mamon ?” “C’est
suivante : “Quel est le sens de “ni
une abréviation de ma moneh
n’est pas le labeur d’un homme,
Le Midrash continue : Vous devriez
de l’orient ni de l’occident” ? Ce
ses allers et venues d’est en ouest,
ou ses traversées des déserts et des
4
(Pourquoi comptes-tu ?)”
savoir qu’il en est ainsi (la richesse
est transitoire et entre les mains
d’enrichir les fils de Reouven et de
entre leurs mains. (Nombres 31).
Oublier le passé
L
e récit de l’histoire d’Israël
dans le désert s’achève
avec les parashot de cette
semaine et le livre Bamidbar
(Nombres). La semaine prochaine
nous entamerons la lecture du
livre Devarim (Deutéronome), le
dernier discours de Moshe avant
sa mort.
Le Ba’al Shem Tov est réputé pour
avoir dit : “L’oubli est le véritable
exil.” Évidemment, il est clair
que l’ignorance est le véritable
compagnon de l’oubli. En fait, si
l’on n’a jamais su quoi que ce soit,
alors on ne peut être accusé de
l’avoir oublié.
La Torah met l’emphase sur
la répétition de tous les faits et
expériences de la vie d’Israël dans
le désert du Sinaï afin que cette
connaissance développe et fortifie
les pouvoirs du souvenir national.
C’est notre privilège que de
raconter notre histoire à nos enfants
afin que nous nous souvenions
de notre passé, du passé de notre
peuple. C’est la seule façon pour
eux et pour nous d’acquérir et de
préserver une identité forte.
D
Écrits apostoliques — MARC 6.14-27
ans les parashot
de cette semaine,
les Israélites ont
combattu les Madianites qui
ont amené Israël à pécher,
mais n’ont pas tué les femmes
qui en ont été les instruments
essentiels. “Avez-vous laissé
la vie à toutes les femmes
? Ce sont elles qui, sur
la parole de Balaam, ont
entraîné les Israélites à
l’infidélité envers l’Éternel,
dans l’affaire de Peor ; et
alors éclata la plaie dans la
communauté de l’Éternel.”
(Nombres 31.15‑16).
Dans le texte de la Besorah
de Marc, Jean le Baptiste
(Yokhanan Ha Matbil en
hébreu) était le précurseur de
Yeshoua, tel qu’annoncé par
Ésaïe : “Une voix crie dans
le désert : Ouvrez le chemin
de l’Éternel, nivelez dans la
steppe une route pour notre
D.” (Ésaïe 40.3).
Il dénonçait ouvertement
les péchés de la famille
d’Hérode si bien que sa
femme, Hérodiade, demanda
sa tête comme présent : “La
fille d’Hérodiade entra et
dansa ; elle plut à Hérode et
à ses convives. Le roi dit à la
jeune fille : Demande-moi
ce que tu voudras, et je te le
donnerai. Il lui fit ce serment :
Ce que tu me demanderas, je
te le donnerai, quand ce serait
la moitié de mon royaume.
Elle sortit et dit à sa mère :
Que demanderai-je ? Celleci répondit : La tête de JeanBaptiste. Elle s’empressa de
rentrer aussitôt vers le roi et
de lui demander : Je veux que
tu me donnes tout de suite,
sur un plat, la tête de JeanBaptiste.” (Marc 6.22-25).
Dans le texte des prophètes,
la haftarah, il est annoncé
que Jérusalem sera bientôt
détruite. Pour quelle raison ?
Parce que le peuple de D.
n’obéit pas à D. et n’écoute
pas Ses prophètes. Jérémie
ira en prison et sera persécuté
comme
beaucoup
de
prophètes avant et après lui.
De même, dans le texte
de Marc, nous voyons une
situation similaire au temps
de Yeshoua ; le texte rapporte
le récit de la mort d’un des
plus grands prophètes après
Moshe : Yokhanan Ha
Matbil.
Parlant de Yokhanan, Yeshoua
dit un jour à ses talmidim
(disciples) : “Qu’êtes-vous
donc allés faire ? Voir un
prophète ? Oui, vous disje, et plus qu’un prophète. ”
(Matthieu 11.9).
Pourquoi
était-il plus qu’un prophète ?
Nous le découvrons dans
le texte de Matatyahou
(Matthieu) lorsque Yeshoua
se réfère à une prophétie de
Malachie annonçant la venue
d’Élie avant celle du Mashiach
: “Mais je vous dis qu’Élie est
déjà venu, et qu’ils ne l’ont
pas reconnu et qu’ils l’ont
traité comme ils l’ont voulu.
De même le Fils de l’homme
va souffrir de leur part. Les
disciples comprirent alors
qu’il leur parlait de Yokhanan
Ha Matbil.” (Matthieu 17.1213).
Élie (Éliyahou HaNavi)
devrait arriver avant le
Mashiach, c’est une vérité
connue de tous les rabbins ;
mais dans ce verset, Yeshoua
nous révèle que l’Élie qui doit
venir est déjà venu, il s’agit de
Jean le Baptiste qui a préparé
le chemin pour Yeshoua.
Dans le texte de la Besorah
le gouverneur du peuple juif,
Hérode, était si corrompu
qu’il n’a pas vu que Yokhanan
était un prophète envoyé par
D. et qu’au-delà même du
prophète il était l’Élie qui
devait venir.
Hérode a joué avec la fille
d’Hérodiade,
“La
fille
d’Hérodiade entra et dansa ;
elle plut à Hérode et à ses
convives. Le roi dit à la jeune
fille : Demande-moi ce que tu
voudras, et je te le donnerai.”
(Marc 6.22). Il prenait un
risque en lui demandant cela
car elle aurait pu lui demander
la moitié de son royaume
ou de ses richesses. Mais,
sur l’entremise de sa mère,
elle fut plus perverse que
cela et demanda “la tête de
Jean-Baptiste.” (Marc 6.24)
car Hérodiade ne supportait
pas que le prophète de D.
dénonçât tout ce qui n’allait
pas dans leur vie.
C’est ainsi que, par une danse
sensuelle et dépravée, l’un
des plus grands prophètes
d’Israël fut mis à mort. Quel
dommage pour le peuple
de D. !
Il faut tout de même savoir
que le peuple juif n’appréciait
guère Hérode et sa famille, il
était pour eux un dictateur,
de plus, ils ne le considéraient
pas comme l’un des leurs car
il était Édomite, descendant
d’un ennemi d’Israël.
5
la mort ; mais je ne veux pas
te faire mourir aujourd’hui,
parce qu’autrefois, du temps
de mon père David, tu as
porté le coffre de l’alliance du
Seigneur D. et tu as participé
à toutes les épreuves de mon
père.” (1 Rois 2.26).
Malgré tout, D. appelle
Jérémie à être prophète en
Israël car il connaît la loi de
D., il sait qu’il ne doit pas faire
de promesse ou de serment
sans tenir parole. Jérémie finit
par accepter l’appel de D. en
dépit du fait qu’il appartient
à une famille “maudite”. Il
prenait un grand risque à ne
pas être entendu car il était
l’un des prêtres importants
d’Anathoth.
L’autre lien entre la parasha et
la haftarah c’est le peuple de
D. qui vit une sorte de lune de
miel avec D. dans le désert.
Jérémie rappelle à Israël le
temps de son premier amour
lorsqu’il se trouvait dans le
désert “Va faire entendre
ce message à la population
de Jérusalem : voici ce que
déclare le Seigneur : je garde
le souvenir de ce que tu étais
autrefois. Comme tu m’étais
attachée, lorsque tu étais
jeune ! Comme tu m’aimais,
quand tu étais ma fiancée !
Tu me suivais au désert,
dans cette région où rien ne
pousse.” (Jérémie 2.2).
Et nous voyons que dans
le désert, Moshe reprocha
au peuple de D. et à leurs
chefs, leur infidélité : “Moshe
s’indigna...” C’est la même
réaction que Jérémie aura
dans les prochains chapitres
de son livre.
Histoires et Traditions
Le coin de
l’Inspiration
v Les disciples du
Mashiah doivent donc
se séparer des pécheurs
et n’entrer dans leur
société que lorsqu’elle
leur offre l’occasion de
leur faire du bien. On
ne saurait être trop
décidé à fuir la société
de ceux qui peuvent
nous éloigner de D. tout
en priant le Seigneur de
ne “pas nous induire en
tentation”, nous devons
fuir celle-ci autant qu’il
est possible. (PP 439)
Ne jamais se
mettre en
colère
L
a Torah dit “Moshe
s’irrita
contre
les
commandants
de
l’armée.” (Nombres 31.14)
Rabbi Simcha Zissel Ziv
(L’“Ancien de Chelm” mort
en 1898) mit en place une
stratégie pour ne jamais se
mettre en colère. Il avait mis
de côté un gilet spécial à
porter lorsqu’il était en colère.
Il expliqua, “Quand je sens
la colère monter, je sais qu’il
me faut aller chercher mon
gilet spécial. Mais le temps de
le prendre, je ne suis plus en
colère” (Cité dans Ve’karata
La’Shabbat Oneg).
Chacun connaît
ses torts
U
n jour, un pauvre
homme,
distingué
érudit de la Torah,
devait marier sa fille. Il se
rapprocha du trésorier d’une
œuvre de charité afin d’obtenir
de l’aide pour le mariage et
ses dépenses. L’homme dans
le besoin étant un érudit,
le trésorier (un homme très
compatissant), lui accorda
un montant supérieur à la
normale.
Au
prochain
conseil
d’administration, les membres
en colère réprimandèrent le
trésorier pour le montant de
la somme accordée. Certains
demandèrent même son
renvoi. Rabbi Bunim, ne
supportant pas la colère
exprimée à l’encontre du
6
merveilleux trésorier, dit,
“Mes amis, avant toute
décision, je veux vous raconter
une histoire.”
La peste éclata un jour dans
une forêt et des milliers
d’animaux moururent. Les
animaux se réunirent pour
trouver le moyen de stopper
le mal. “La peste doit être la
conséquence d’un péché de
l’un d’entre nous. Trouvons et
punissons le pécheur pour que
le mal soit stoppé !” Le lion,
roi de la forêt, convoqua un
groupe parmi ses amis pour
être juges, et chaque animal
de la forêt devait s’avancer et
confesser ses fautes.
Le léopard vint premièrement
et confessa, “Mon seigneur,
roi de la forêt, un jour j’étais
tenaillé par la faim quand un
humain vint à passer dans la
forêt. Je le tuai et le mangeai.”
Les juges débattirent et
statuèrent sur le cas, “Le
léopard est non coupable ! Il
a tué seulement poussé par la
faim, ce qui est normal pour
un léopard…” Vint ensuite le
lion, “Mon seigneur, roi de la
forêt, un jour j’étais tenaillé
par la faim. Je n’avais rien
avalé de la journée, quand
j’aperçus une vache et son petit
broutant dans la prairie. Je les
tuai tous deux et les mangeai.”
La délibération eut lieu et le
verdict fut prononcé, “Non
coupable ! Il a tué, poussé par
la faim, c’est ce que font les
loups.”
L’un après l’autre chaque
animal s’avança racontant
comment ils avaient tué et
Parasha des enfants
Matot
-mas’ei
Matot
mutilé personnes et animaux
dans la forêt et aucun ne fut
déclaré coupable. Le dernier
à se confesser fut un petit
agneau. Il se leva et dit, “Mon
seigneur, roi de la forêt, voici
ma confession. Une nuit de
froid glacial, mon maître eut
pitié de moi et me fit rentrer
dans la maison pour la nuit.
Pendant son sommeil, je vis
que les trous de ses souliers
étaient emplis de paille. J’avais
très faim et je ne pu résister à
la tentation. Je retirai la paille
des souliers et la mangeai. Le
jour suivant, mon maître dut
marcher avec ces chaussures
dans les flaques et il eut les
pieds mouillés. Je le confesse
et je suis profondément désolé
de ce que j’ai fait.
“Espèce d’animal vicieux,”
crièrent-ils tous à l’endroit du
petit agneau ! “C’est à cause de
ton péché que la peste s’abat
sur nous !” Immédiatement
ils se jetèrent sur lui comme
punition pour son crime
affreux.
“Tous ici, vous agissez tel
les animaux-juges de la
forêt,” conclut Rabbi Bunim,
“Certains d’entre vous violent
peut-être la loi interdisant
de prêter à usure. D’autres
font peut-être usage de poids
Nombres 30.2 – 36.13
faussés. Certains encore
“L’Éternel parla à Moshe dans
les plaines
de Moab près du Jourdain, vis-à-vis de
maltraitent peut-être leurs
Vengeance
on Midian
employés. Chacun connaît ses
Jéricho. Il dit : Parle aux fils d’Israël, et tu leur diras : Lorsque vous aurez passé
Numbers 31:3
torts. Pourtant, vous ne voyez
le toJourdain
entrer
dansfrom
le pays
déposséderez
the people,pour
saying,
“Arm men
amongde
youCanaan,
for the war,vous
that they
may go againstdevant
Midian vous
to execute
que le péché du responsable So Moses spoke
tous
les
habitants
du
pays,
vous
ferez
disparaître
toutes
leurs
idoles
de
pierre,
vous
des actions de charité qui a the Lord’s vengeance on Midian. 4 You shall send a thousand from each of the tribes of Israel to the war.”
ferez disparaître toutes leurs images en métal fondu et vous détruirez tous leurs
donné un léger supplément
hauts-lieux. Vous prendrez possession du pays et vous vous y établirez ; car je
pour aider un pauvre
vous ai donné le pays, pour qu’il soit votre propriété. ” (Nombres 33.50-53)
homme !”
‫ַּטֹות־ט ֹוַמ ְתסעֵי‬
ּ ‫ּמ ַּמ‬
Numbers 30:2-32:42
http://www.bnai-tikkun.org.nz
7
http://www.bnai-tikkun.org.nz
Le coin de
l’Inspiration
v Tous ceux qui
désirent résister à la
tentation et éviter les
artifices de l’ennemi ont
quelque chose à faire.
Ils doivent surveiller
avec le plus grand soin
tout ce qui pourrait
leur nuire, éviter de lire,
de voir ou d’entendre
ce qui est de nature à
suggérer des pensées
impures. Il ne faut pas
permettre à son esprit
d’errer au hasard sur
tous les sujets que
l’ennemi fait passer
devant nos yeux. “Ayant
ceint les reins de votre
esprit, nous dit l’apôtre
Pierre, soyez vigilants,
... et ne vous conformez
pas aux convoitises
qui régnaient autrefois
en vous, au temps de
votre ignorance. Mais,
de même que celui
qui vous a appelés est
saint, vous aussi soyez
saints dans toute votre
conduite.”
1 Pierre 1:13‑15. (PP 440)
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