We pray every week for the leaders of the Jewish Ministry, • Site internet : https://jewishadventist-org.gcnetadventist.org À consulter absolument. Pour s’abonner à notre newsletter, pour télécharger des ressources (École du shabbat hébraïque et autres liens), pour commander, entre autres, le livre “Consolez, Consolez mon peuple…” etc. • Shabbat - Matot-Mas’ei Shabbat Shalom Newsletter Ressources : Le magazine en ligne Shalom Adventure : www.shalomadventure.com ּמַּטֹות־ ַמ ְסעֵי 639 18 juillet / 2 Av 2015 / 5775 Si vous voulez consulter des articles, regarder des liens vidéos et tout savoir sur Israël et le Judaïsme, ce site est fait pour vous. • Facebook : https://www.facebook.com/WJAFC?fref=ts Si vous voulez échanger avec d’autres personnes, ce forum sur facebook est conçu pour cela. Développement professionnel urbain : Le CCAJAF (Centre Culturel d’Amitié Judéo-Adventiste de France) c’est : - Une formation professionnelle Urbaine pour le Ministère en faveur des Juifs • Galerie Photos sur Google+ : http://picasaweb.google.com/jewishadventist Nous avons posté plusieurs photos sur Internet ces dernières années. N’hésitez pas à jeter un œil. • Pour les activités en France : https://www.flickr.com/photos/beth-bnei-tsion_paris/ Sommaire • Radio en ligne : www.shema-israel-radio.com Si vous voulez écouter des chants Juifs ou Messianiques. Si vous voulez vous exercer à écouter les Écrits Apostoliques en hébreu moderne, c’est LA radio à laquelle vous brancher ! • Site Internet de la Mission Adventiste : https://jewish-adventistmission-org.lifehopecenters.org Ce site internet est le nouveau lien du Bureau de la Mission Adventiste de la Conférence Générale des Adventistes du Septième Jour. - Des cours pour les étudiants en théologie. - L’aide à l’implantation de nouvelles congrégations - Encourager le dialogue Judéo-adventiste entre rabbins et théologiens. • Site Internet Russe : http://www.boruh.info Ce site Internet est en langue russe. La parasha ainsi que plusieurs autres articles y sont postés chaque semaine. CCAJAF Paris Journal d’information et de formation publié par le Centre Culturel d’Amitié Judéo-Adventiste de France Sous la responsabilité du Bureau de la Mission adventiste de la Conférence générale Journal d’information et de formation — Numéro 639 — 18 juillet 2 0 1 5 / 2 A v 5 7 7 5 semaine pour le ministère judéo-adventiste. Selon 2015, je suggère que nos collaborateurs prient durant la semaine du 19 au 26 juillet pour tous les dirigeants de la Jael Wells Cuellar Richard Amram Elofer 8 Publication anglaise : Richard-Amram Elofer Publication russe : Alexandra Obrevko Publication hollandaise : Hubert Paulleta Publication française : Sabine Baris Publication espagnole : Jael Wells Cuellar Publication portugaise : Carlos Muniz Carlos Muniz Emails : Conférence générale et Alexandra Obrevko Anglais : [email protected] Russe : [email protected] Français : [email protected] Espagnol : [email protected] Portugais: [email protected] Hollandais : [email protected] Crédit photos : Richard Elofer, Alexandra Obrevko, Hubert Paulleta, Sabine Baris, Jael Wells Cuellar, Carlos Muniz et Advent Digital Media Pour plus d’informations, nous contacter sur www.jewishadventist.org de la Division qui viennent d’être élus. Leur ministère et leur soutien en faveur du Centre mondial de l’Amitié Judéo-Adventiste est crucial pour le futur de Sabine Baris Shabbat Shalom Nous prions chaque la liste de prière pour Hubert Paulleta Nouvelles p. 1 Commentaires de la Parasha p. 2-4 Haftara p. 4-5 Écrits apostoliques p. 5 Histoires p. 6 Le coin de l’Inspiration p. 6-7 Coloriage pour enfants p. 7 Journal d’information hebdomadaire Judéo-adventiste l’œuvre de D. Les élections de la Conférence Générale des adventistes du septième jour Dirigeants de la Conférence Générale Président : Ted Wilson Secrétaire : G.T. Ng Trésorier : Juan Prestol Vice-Présidents Guillermo Biaggi Jeffrey Bwansa Tom Lemon Abner De Los Santos Ella Simmons Arthur Steele et directeur du BRI Trésorerie Trésorier-Adjoint : Ray Wahlen Assistants Trésorier Tim Aka Georges Egwakhe Daisy Orion Secrétariat Secrétaire-Adjoint : Myron Iseminger Secrétaire assistants Gary Krause Karen Porter Claude Richli Gerson Santos John Thomas Aumônerie adventiste Mario E. Ceballos Ministère en faveur des enfants Linda Mei Lin Koh Communication Williams S. Costa, Jr. Éducation Lisa M. Beardsley-Hardy Ministère de la Famille Willie Oliver Service Comptabilité Paul H. Douglas Ministère de la Santé Peter N. Landless Association Pastorale Jerry N. Page Relations Publiques et Liberté Religieuse Ganoune Diop Ministères Personnels et École du Sabbat Duane McKey Ministère de la Femme Heather-Dawn Small Ministère de la Jeunesse Gilbert R. Cangy Résumé de la Parashat Parasha de la semaine Matot-Mas’ei Matot M ּמַּטֹות־ ַמ ְסעֵי oshe enseigne les lois et les restrictions régissant les serments et les vœux, en particulier le rôle du mari ou du père aussi bien l’approbation que l’annulation d’un vœu. Le peuple d’Israël part en guerre contre Madian. Il tue cinq rois madianites, tous les hommes et Bilaam. Moshe déplore que les femmes soient faites captives. Elles ont été les catalyseurs de la conduite immorale du peuple juif. Il réprimande les officiers. Le butin de guerre est comptabilisé et partagé. Les commandants informent Moshe qu’il ne se compte aucune perte parmi les Bnei Yisrael (les enfants d’Israël). Ils apportent une offrande à Moshe et Éléazar que ceux-ci présentent dans le Ohel Mo’ed (la tente d’assignation). Les tribus de Gad et Reouven, détenant d’importantes quantités de bétail, demandent à Moshe de leur permettre de demeurer à l’Est du Jourdain et de ne pas entrer sur la terre d’Israël. “Les Rubénites et les Gadites avaient un cheptel nombreux et très important. Ils virent que le pays de Yaezer et le pays de Galaad étaient un lieu favorable pour le cheptel... Si nous pouvons obtenir cette faveur de ta part, que la possession de ce pays soit accordée à tes serviteurs ; et ne nous fais point passer le Jourdain.” (Nombres 32.1-5) Nombres 30.2 – 36.13 Temps de tristesse R abbi Jonathan Sacks nous rappelle que les parashot Matot et Mas’ei sont toujours lues durant la période des trois semaines entre le 17 Tamouz et le 9 Av. Un temps de tristesse pour le peuple juif. Elles sont établies à ce moment de confinement amer entre la première brèche dans les murs de Jérusalem (le 17 Tamouz cette année tombe le 4 juillet mais le jeûne s’est déroulé le 5 juillet car les juifs ne jeûnent pas durant shabbat) et la destruction du temple (le 9 Av cette année tombera le 25 juillet mais le jeûne aura lieu le 26 juillet). Le Baal Shem Tov commente au sujet du verset : “C’est le temps du trouble de Jacob ; mais il en sera délivré”. Ce salut n’est pas un évènement qui succède simplement le trouble : Il y est impliqué. (adapté de Likkutai Sichot, Vol. II). Le pouvoir des mots L a parashat Matot débute en disant : “Moshe parla aux chefs des tribus des enfants d’Israël, et dit : Voici ce que l’Éternel ordonne. Lorsqu’un homme fera un vœu à l’Éternel, ou un serment pour 2 se lier par un engagement, il ne violera point sa parole, il agira selon tout ce qui est sorti de sa bouche.” (Nombres 30.1-2). Elle nous enseigne la signification et les implications des paroles que nous prononçons et de nos vœux. En effet, le troisième des dix commandements, “Tu ne prendras pas le nom de l’Éternel, ton Dieu, en vain” (Exode 20.7) est une interdiction totalement associée à ce que nous disons. Rabbi Zalmen Marozov affirme que les mots et les discours sont des outils très puissants. En fait, la création de l’univers, telle que décrite au début de la Torah, s’est réalisée par les mots de D. ! Les “paroles” de D. ne se situent en aucun cas sur le même plan que notre forme d’expression. Pourtant, le fait que la Torah relate que le monde a été créé par les “paroles” de D. nous montre combien les mots sont importants — ils peuvent détenir le pouvoir de construire ou de détruire. C’est la raison pour laquelle les Juifs emploient le terme de Bli Neder qui signifie “sans vœu” lorsque l’on s’engage. Car, même avec les meilleures intentions, on ne sait jamais si l’on sera capable d’honorer son engagement. Donc, quand on fait une promesse ou un engagement que ce soit dans les affaires ou autre, il est toujours mieux de dire “Bli Neder”, “sans vœu”. Vœu et serment dans le Talmud R abbi Yehuda Hanassi, le compilateur de la Mishna a divisé la loi orale en six ordres, les Shisha Sidrei Mishna. Le troisième des six ordres est le Seder Nashim, les lois concernant les relations entre hommes et femmes. Le troisième traité dans Seder Nashim est Mesichta Nedarim. Ce traité discute des définitions et interprétations de différentes phraséologies et formules qui pourraient être employées quand on fait un vœu ou un serment. Dire la vérité L a Torah déclare : “S’il garde de jour en jour le silence envers elle, il ratifie ainsi tous les vœux ou tous les engagements par lesquels elle s’est liée ; il les ratifie parce qu’il a gardé le silence envers elle le jour où il en a eu connaissance.” (Nombres 30.14). Le Sforno (rabbi Ovadiah Sforno, 14751550) commente ainsi : Quand une personne a la possibilité de protester et demeure silencieuse, son silence est similaire à un consentement verbal. Quand vous n’exprimez pas votre désapprobation, c’est comme si vous étiez d’accord avec ce qui a été dit ou fait. Rabbi Packouz affirme que ce concept a plusieurs applications pratiques. Très souvent, quelqu’un peut dire quelque chose d’inapproprié en votre présence et vous sentez que vous ne pouvez ni vraiment influencer la personne à changer son état d’esprit ni l’arrêter dans ce qu’il dit. Aussi pose-t-il cette question : “Devez-vous vous exprimer ou rester silencieux ?” À chaque fois que votre silence peut être pris par les autres pour un assentiment à ce qui est dit, vous avez l’obligation de dire la vérité. De cette manière personne ne pourra considérer que vous êtes d’accord avec ces propos. De plus, vous ne pouvez jamais savoir ; peut-être que vous réussirez à influencer positivement les autres à faire des changements positifs. Une personne qui n’est pas très franche pourrait trouver cela difficile. Cependant, apprenez de celui qui prononce des paroles ne devant pas être dites. S’il est capable de dire de telles choses, vous avez certainement le droit d’exprimer des choses justes. Il ne ressent aucune crainte à proférer des paroles inappropriées ; vous devriez trouver le courage de vous exprimer haut et fort en dehors de tout idéalisme ! Honorer vos maîtres L a Torah déclare : “Le sacrificateur Éléazar dit aux soldats qui étaient allés à la guerre : Voici ce qui est ordonné par la loi que l’Éternel a prescrite à Moshe.” (Nombres 31.21). Rabbi Schlomo Katz nous rappelle que Rashi explique pourquoi Eléazar a enseigné cette loi : “Parce que Moshe s’était mis en colère (voir au verset 14), il a commis une erreur. Tout spécialement, les lois concernant la purification des impuretés absorbées par les récipients contenant la nourriture des païens lui avaient échappé.” Rabbi Yisrael Avraham (le Skulener Rebbe de Brooklyn) demande : “Cela semble incohérent avec l’explication de Rashi de la dernière phrase du verset : “qu’Hashem a ordonné à Moshe — il (Eléazar) a associé la décision à son maître. “Eléazar a-t-il appris cette loi de Moshe, ou non ? Le Skulener Rebbe explique ainsi : “Nous lisons dans Pirkei Avot (ch. 6) qu’une personne doit honorer quiconque de qui il aura appris la Torah.” La preuve de cet argument réside dans le fait que David a fait preuve d’un grand respect à l’égard d’Achitophel, de qui, dit la Mishna, “David a appris seulement deux choses.” Interrogé à ce sujet, le Ba’al Shem Tov répond : La Mishna semble redondante quand elle dit que “David n’a appris que deux choses”. L’explication est lorsqu’un tzadik enseigne la Torah, il n’enseigne pas seulement la leçon spécifique qu’il transmet à ce moment précis, mais il dispense également et accroît la sainte lumière de la Torah dans le monde. Cette lumière par la suite permet à ses étudiants de découvrir des aspects que leur maître n’a jamais abordés. Ceci n’est valable, précise le Ba’al Shem Tov, que pour un tzadik. La figure biblique d’Achitophel était, cependant, celle d’un homme mauvais. Bien qu’il ait transmis par deux fois la Torah au roi David, il ne lui a enseigné que ces deux et uniques leçons. Ses enseignements n’ont pas eu la capacité d’augmenter la lumière de la Torah dans le monde. Rabbi Shlomo Katz dit que “Ceci met un terme à l’apparente contradiction des arguments de Rashi. Moshe n’a pas enseigné les lois de Tevilat Kailim (immersion des récipients) directement à Eléazar. Néanmoins, c’est par l’entremise des enseignements de Moshe que la connaissance d’Eléazar a été rendue possible. (Torah.org) 3 Mas’ei L a Torah nomme les quarante deux campements des enfants d’Israël de leur périple de quarante ans, depuis l’Exode jusqu’à la traversée du Jourdain, au pays de Canaan. D. ordonne au peuple d’Israël de chasser les Cananéens du pays de Canaan et de réduire à néant tout vestige de leur idolâtrie. Les Bnei Yisrael sont mis en garde s’ils échouent à débarrasser complètement le pays des Cananéens, ceux qui demeureront seront comme des “épines dans leurs yeux et des aiguillons dans leurs côtés” (Nombres 33.55). Les frontières du pays d’Israël sont définies, et il est ordonné aux tribus de réserver quarante huit villes aux Levi’im, qui ne reçoivent pas de territoire en héritage lors de la division du pays. Des villes de refuge doivent être établies : celui qui commet un meurtre involontairement pourra s’enfuir là-bas. Les filles de Tzelofchad épousent des membres de leur tribu afin que leur héritage demeure dans la tribu. Ainsi s’achève le livre de Bamidbar (Nombres), le quatrième des livres de la Torah. Haftara “Moshe transmit cet ordre aux Israélites et dit : C’est là le pays que vous partagerez par le sort, et que l’Éternel a commandé de donner aux neuf tribus et à la demi-tribu. Car la tribu des Rubénites, selon leurs familles et la tribu des Gadites, selon leurs familles ont pris leur héritage ; la demi-tribu de Manassé a aussi pris son héritage. Ces deux tribus et la demi-tribu ont pris leur héritage en deçà du Jourdain, vis-à-vis de Jéricho, du côté de l’est.” (Nombres 34.13-15) Jérémie 1.1 - 3.4 L orsque Moshe fut appelé par D. en vue de sa mission, il s’y opposa catégoriquement prétextant qu’il n’était rien. “Qui suis-je, pour aller vers le Pharaon...” (Exode 3.11). Lorsque D. appela Jérémie, lui aussi fut très réticent à accepter son appel : “Ah ! Seigneur Éternel ! Je ne sais point parler, car je suis un jeune garçon.” (Jérémie 1.6). Dans notre parasha “Lorsqu’un homme fait un vœu à l’Éternel ou un serment pour se lier par un engagement, il ne viole pas sa parole, il doit agir selon tout ce qui est sorti de sa bouche.” (Nombres 30.2). Jérémie appartient à une famille spéciale. Nous découvrons, en fait, après une lecture approfondie de la bible, que Jérémie était sacrificateur, il vivait à Anathoth, la ville des prêtres. La bible rapporte : “Jérémie était d’une famille de prêtres vivant à Anatoth, sur le territoire de la tribu de Benjamin.” (Jérémie 1.1). Pour autant, nous ne voyons jamais Jérémie accomplir son devoir en tant que prêtre dans le Temple. La raison en est que Jérémie est le descendant d’une famille qui a été maudite par le passé ; Abiathar, son père, avait été envoyé à Anathoth par le roi d’Israël : “Le roi dit ensuite au prêtre Abiatar : Retire-toi à Anatoth, dans ta propriété, car tu mérites La prospérité vient de D. L a Torah déclare : “Les fils de Reouven et les fils de Gad avaient une quantité considérable de troupeaux, et ils virent que le pays de Jaezer et le pays de Galaad étaient un lieu propre pour des troupeaux.” (Nombres 32.1). Le Midrash Rabbah commente ainsi à propos de ce verset : “Les enfants de Reouven et les enfants de Gad possédaient d’abondants troupeaux — très grands,” en citant ces versets “Car ce n’est ni de l’orient, ni de l’occident, ni du désert, que vient l’élévation.” (Psaume 75.7-8). Mais le texte hébreu ne dit pas “que vient l’élévation” mais littéralement Midbar Harim, qui signifie “montagnes du désert” , “Car ce n’est ni de l’orient, ni de l’occident, ni des harim [montagnes] du désert ; Mais Dieu est celui qui juge : il abaisse l’un, et il élève l’autre.” Le Midrash pose la question montagnes qui le rendent prospère. de D.), car quand il fut temps dit : chaque occurrence du mot Gad, Hashem livra les Madianites Rabbi Abba de Roumanie harim dans le Tanach signifie “montagnes”, à l’exception de celle-ci, qui a le sens de hauteur. Ce verset nous apprend que ce n’est pas par ces choses que l’on prend de la hauteur (les labeurs et les voyages). Que fait Hashem ? Il prend les biens de l’un et les donne à un autre, tel qu’il est écrit (dans le verset cité), “il abaisse l’un, et il élève l’autre.” Les rabbins posent la question suivante : “Pourquoi la richesse est-elle appelée Nechasim ?” Ils répondent ainsi : “Car elle est nichseh, cachée, à l’un et révélée à l’autre.” Ils se demandent également : “Pourquoi l’argent (les pièces de monnaie) est-il appelé du nom de zuzim durant l’époque romaine ?” Leur réponse : “Car il (le zaz), se déplace, d’une personne à une autre.” Et une autre question : “Pourquoi le nomme-t-on mamon ?” “C’est suivante : “Quel est le sens de “ni une abréviation de ma moneh n’est pas le labeur d’un homme, Le Midrash continue : Vous devriez de l’orient ni de l’occident” ? Ce ses allers et venues d’est en ouest, ou ses traversées des déserts et des 4 (Pourquoi comptes-tu ?)” savoir qu’il en est ainsi (la richesse est transitoire et entre les mains d’enrichir les fils de Reouven et de entre leurs mains. (Nombres 31). Oublier le passé L e récit de l’histoire d’Israël dans le désert s’achève avec les parashot de cette semaine et le livre Bamidbar (Nombres). La semaine prochaine nous entamerons la lecture du livre Devarim (Deutéronome), le dernier discours de Moshe avant sa mort. Le Ba’al Shem Tov est réputé pour avoir dit : “L’oubli est le véritable exil.” Évidemment, il est clair que l’ignorance est le véritable compagnon de l’oubli. En fait, si l’on n’a jamais su quoi que ce soit, alors on ne peut être accusé de l’avoir oublié. La Torah met l’emphase sur la répétition de tous les faits et expériences de la vie d’Israël dans le désert du Sinaï afin que cette connaissance développe et fortifie les pouvoirs du souvenir national. C’est notre privilège que de raconter notre histoire à nos enfants afin que nous nous souvenions de notre passé, du passé de notre peuple. C’est la seule façon pour eux et pour nous d’acquérir et de préserver une identité forte. D Écrits apostoliques — MARC 6.14-27 ans les parashot de cette semaine, les Israélites ont combattu les Madianites qui ont amené Israël à pécher, mais n’ont pas tué les femmes qui en ont été les instruments essentiels. “Avez-vous laissé la vie à toutes les femmes ? Ce sont elles qui, sur la parole de Balaam, ont entraîné les Israélites à l’infidélité envers l’Éternel, dans l’affaire de Peor ; et alors éclata la plaie dans la communauté de l’Éternel.” (Nombres 31.15‑16). Dans le texte de la Besorah de Marc, Jean le Baptiste (Yokhanan Ha Matbil en hébreu) était le précurseur de Yeshoua, tel qu’annoncé par Ésaïe : “Une voix crie dans le désert : Ouvrez le chemin de l’Éternel, nivelez dans la steppe une route pour notre D.” (Ésaïe 40.3). Il dénonçait ouvertement les péchés de la famille d’Hérode si bien que sa femme, Hérodiade, demanda sa tête comme présent : “La fille d’Hérodiade entra et dansa ; elle plut à Hérode et à ses convives. Le roi dit à la jeune fille : Demande-moi ce que tu voudras, et je te le donnerai. Il lui fit ce serment : Ce que tu me demanderas, je te le donnerai, quand ce serait la moitié de mon royaume. Elle sortit et dit à sa mère : Que demanderai-je ? Celleci répondit : La tête de JeanBaptiste. Elle s’empressa de rentrer aussitôt vers le roi et de lui demander : Je veux que tu me donnes tout de suite, sur un plat, la tête de JeanBaptiste.” (Marc 6.22-25). Dans le texte des prophètes, la haftarah, il est annoncé que Jérusalem sera bientôt détruite. Pour quelle raison ? Parce que le peuple de D. n’obéit pas à D. et n’écoute pas Ses prophètes. Jérémie ira en prison et sera persécuté comme beaucoup de prophètes avant et après lui. De même, dans le texte de Marc, nous voyons une situation similaire au temps de Yeshoua ; le texte rapporte le récit de la mort d’un des plus grands prophètes après Moshe : Yokhanan Ha Matbil. Parlant de Yokhanan, Yeshoua dit un jour à ses talmidim (disciples) : “Qu’êtes-vous donc allés faire ? Voir un prophète ? Oui, vous disje, et plus qu’un prophète. ” (Matthieu 11.9). Pourquoi était-il plus qu’un prophète ? Nous le découvrons dans le texte de Matatyahou (Matthieu) lorsque Yeshoua se réfère à une prophétie de Malachie annonçant la venue d’Élie avant celle du Mashiach : “Mais je vous dis qu’Élie est déjà venu, et qu’ils ne l’ont pas reconnu et qu’ils l’ont traité comme ils l’ont voulu. De même le Fils de l’homme va souffrir de leur part. Les disciples comprirent alors qu’il leur parlait de Yokhanan Ha Matbil.” (Matthieu 17.1213). Élie (Éliyahou HaNavi) devrait arriver avant le Mashiach, c’est une vérité connue de tous les rabbins ; mais dans ce verset, Yeshoua nous révèle que l’Élie qui doit venir est déjà venu, il s’agit de Jean le Baptiste qui a préparé le chemin pour Yeshoua. Dans le texte de la Besorah le gouverneur du peuple juif, Hérode, était si corrompu qu’il n’a pas vu que Yokhanan était un prophète envoyé par D. et qu’au-delà même du prophète il était l’Élie qui devait venir. Hérode a joué avec la fille d’Hérodiade, “La fille d’Hérodiade entra et dansa ; elle plut à Hérode et à ses convives. Le roi dit à la jeune fille : Demande-moi ce que tu voudras, et je te le donnerai.” (Marc 6.22). Il prenait un risque en lui demandant cela car elle aurait pu lui demander la moitié de son royaume ou de ses richesses. Mais, sur l’entremise de sa mère, elle fut plus perverse que cela et demanda “la tête de Jean-Baptiste.” (Marc 6.24) car Hérodiade ne supportait pas que le prophète de D. dénonçât tout ce qui n’allait pas dans leur vie. C’est ainsi que, par une danse sensuelle et dépravée, l’un des plus grands prophètes d’Israël fut mis à mort. Quel dommage pour le peuple de D. ! Il faut tout de même savoir que le peuple juif n’appréciait guère Hérode et sa famille, il était pour eux un dictateur, de plus, ils ne le considéraient pas comme l’un des leurs car il était Édomite, descendant d’un ennemi d’Israël. 5 la mort ; mais je ne veux pas te faire mourir aujourd’hui, parce qu’autrefois, du temps de mon père David, tu as porté le coffre de l’alliance du Seigneur D. et tu as participé à toutes les épreuves de mon père.” (1 Rois 2.26). Malgré tout, D. appelle Jérémie à être prophète en Israël car il connaît la loi de D., il sait qu’il ne doit pas faire de promesse ou de serment sans tenir parole. Jérémie finit par accepter l’appel de D. en dépit du fait qu’il appartient à une famille “maudite”. Il prenait un grand risque à ne pas être entendu car il était l’un des prêtres importants d’Anathoth. L’autre lien entre la parasha et la haftarah c’est le peuple de D. qui vit une sorte de lune de miel avec D. dans le désert. Jérémie rappelle à Israël le temps de son premier amour lorsqu’il se trouvait dans le désert “Va faire entendre ce message à la population de Jérusalem : voici ce que déclare le Seigneur : je garde le souvenir de ce que tu étais autrefois. Comme tu m’étais attachée, lorsque tu étais jeune ! Comme tu m’aimais, quand tu étais ma fiancée ! Tu me suivais au désert, dans cette région où rien ne pousse.” (Jérémie 2.2). Et nous voyons que dans le désert, Moshe reprocha au peuple de D. et à leurs chefs, leur infidélité : “Moshe s’indigna...” C’est la même réaction que Jérémie aura dans les prochains chapitres de son livre. Histoires et Traditions Le coin de l’Inspiration v Les disciples du Mashiah doivent donc se séparer des pécheurs et n’entrer dans leur société que lorsqu’elle leur offre l’occasion de leur faire du bien. On ne saurait être trop décidé à fuir la société de ceux qui peuvent nous éloigner de D. tout en priant le Seigneur de ne “pas nous induire en tentation”, nous devons fuir celle-ci autant qu’il est possible. (PP 439) Ne jamais se mettre en colère L a Torah dit “Moshe s’irrita contre les commandants de l’armée.” (Nombres 31.14) Rabbi Simcha Zissel Ziv (L’“Ancien de Chelm” mort en 1898) mit en place une stratégie pour ne jamais se mettre en colère. Il avait mis de côté un gilet spécial à porter lorsqu’il était en colère. Il expliqua, “Quand je sens la colère monter, je sais qu’il me faut aller chercher mon gilet spécial. Mais le temps de le prendre, je ne suis plus en colère” (Cité dans Ve’karata La’Shabbat Oneg). Chacun connaît ses torts U n jour, un pauvre homme, distingué érudit de la Torah, devait marier sa fille. Il se rapprocha du trésorier d’une œuvre de charité afin d’obtenir de l’aide pour le mariage et ses dépenses. L’homme dans le besoin étant un érudit, le trésorier (un homme très compatissant), lui accorda un montant supérieur à la normale. Au prochain conseil d’administration, les membres en colère réprimandèrent le trésorier pour le montant de la somme accordée. Certains demandèrent même son renvoi. Rabbi Bunim, ne supportant pas la colère exprimée à l’encontre du 6 merveilleux trésorier, dit, “Mes amis, avant toute décision, je veux vous raconter une histoire.” La peste éclata un jour dans une forêt et des milliers d’animaux moururent. Les animaux se réunirent pour trouver le moyen de stopper le mal. “La peste doit être la conséquence d’un péché de l’un d’entre nous. Trouvons et punissons le pécheur pour que le mal soit stoppé !” Le lion, roi de la forêt, convoqua un groupe parmi ses amis pour être juges, et chaque animal de la forêt devait s’avancer et confesser ses fautes. Le léopard vint premièrement et confessa, “Mon seigneur, roi de la forêt, un jour j’étais tenaillé par la faim quand un humain vint à passer dans la forêt. Je le tuai et le mangeai.” Les juges débattirent et statuèrent sur le cas, “Le léopard est non coupable ! Il a tué seulement poussé par la faim, ce qui est normal pour un léopard…” Vint ensuite le lion, “Mon seigneur, roi de la forêt, un jour j’étais tenaillé par la faim. Je n’avais rien avalé de la journée, quand j’aperçus une vache et son petit broutant dans la prairie. Je les tuai tous deux et les mangeai.” La délibération eut lieu et le verdict fut prononcé, “Non coupable ! Il a tué, poussé par la faim, c’est ce que font les loups.” L’un après l’autre chaque animal s’avança racontant comment ils avaient tué et Parasha des enfants Matot -mas’ei Matot mutilé personnes et animaux dans la forêt et aucun ne fut déclaré coupable. Le dernier à se confesser fut un petit agneau. Il se leva et dit, “Mon seigneur, roi de la forêt, voici ma confession. Une nuit de froid glacial, mon maître eut pitié de moi et me fit rentrer dans la maison pour la nuit. Pendant son sommeil, je vis que les trous de ses souliers étaient emplis de paille. J’avais très faim et je ne pu résister à la tentation. Je retirai la paille des souliers et la mangeai. Le jour suivant, mon maître dut marcher avec ces chaussures dans les flaques et il eut les pieds mouillés. Je le confesse et je suis profondément désolé de ce que j’ai fait. “Espèce d’animal vicieux,” crièrent-ils tous à l’endroit du petit agneau ! “C’est à cause de ton péché que la peste s’abat sur nous !” Immédiatement ils se jetèrent sur lui comme punition pour son crime affreux. “Tous ici, vous agissez tel les animaux-juges de la forêt,” conclut Rabbi Bunim, “Certains d’entre vous violent peut-être la loi interdisant de prêter à usure. D’autres font peut-être usage de poids Nombres 30.2 – 36.13 faussés. Certains encore “L’Éternel parla à Moshe dans les plaines de Moab près du Jourdain, vis-à-vis de maltraitent peut-être leurs Vengeance on Midian employés. Chacun connaît ses Jéricho. Il dit : Parle aux fils d’Israël, et tu leur diras : Lorsque vous aurez passé Numbers 31:3 torts. Pourtant, vous ne voyez le toJourdain entrer dansfrom le pays déposséderez the people,pour saying, “Arm men amongde youCanaan, for the war,vous that they may go againstdevant Midian vous to execute que le péché du responsable So Moses spoke tous les habitants du pays, vous ferez disparaître toutes leurs idoles de pierre, vous des actions de charité qui a the Lord’s vengeance on Midian. 4 You shall send a thousand from each of the tribes of Israel to the war.” ferez disparaître toutes leurs images en métal fondu et vous détruirez tous leurs donné un léger supplément hauts-lieux. Vous prendrez possession du pays et vous vous y établirez ; car je pour aider un pauvre vous ai donné le pays, pour qu’il soit votre propriété. ” (Nombres 33.50-53) homme !” ַּטֹות־ט ֹוַמ ְתסעֵי ּ ּמ ַּמ Numbers 30:2-32:42 http://www.bnai-tikkun.org.nz 7 http://www.bnai-tikkun.org.nz Le coin de l’Inspiration v Tous ceux qui désirent résister à la tentation et éviter les artifices de l’ennemi ont quelque chose à faire. Ils doivent surveiller avec le plus grand soin tout ce qui pourrait leur nuire, éviter de lire, de voir ou d’entendre ce qui est de nature à suggérer des pensées impures. Il ne faut pas permettre à son esprit d’errer au hasard sur tous les sujets que l’ennemi fait passer devant nos yeux. “Ayant ceint les reins de votre esprit, nous dit l’apôtre Pierre, soyez vigilants, ... et ne vous conformez pas aux convoitises qui régnaient autrefois en vous, au temps de votre ignorance. Mais, de même que celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite.” 1 Pierre 1:13‑15. (PP 440)