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du suivi était de 40 mois (intervalle de 0 à 64 mois) après l’administration de la dernière
dose du vaccin. L’étude visait principalement à comparer l’efficacité clinique de
GARDASIL®9 et de GARDASIL® contre les cinq types supplémentaires de VPH. L’efficacité
de GARDASIL®9 contre les infections persistantes et les maladies reliées aux quatre types
premiers types de VPH (6, 11, 16 ou 18) a été déduite à partir de comparaisons de non-
infériorité. L’analyse principale de l’efficacité a été effectuée auprès des participantes qui
avaient reçu les trois doses du vaccin dans l’année suivant leur admission à l’étude, qui
n’avaient pas dérogé de façon majeure au protocole de l’étude, qui n’étaient pas infectées
par les VPH des types concernés (résultats négatifs à la méthode PCR et au test
sérologique) avant de recevoir la première dose et dont les résultats à la méthode PCR
étaient restés négatifs pour les types de VPH concernés jusqu’au mois 7 (population
évaluable selon le protocole pour le paramètre « efficacité »).
L’analyse principale de l’efficacité reposait sur un paramètre d’évaluation clinique
combiné incluant les cancers du col de l’utérus, de la vulve et du vagin ainsi que les lésions
cervicales, vulvaires ou vaginales de haut grade (CIN 2/3 [néoplasies cervicales
intraépithéliales de grade 2 et 3] ou AIS [adénocarcinomes in situ], VIN 2/3 [néoplasies
intraépithéliales vulvaires de grade 2 et 3] et VaIN 2/3 [néoplasies intraépithéliales vaginales de
grade 2 et 3]) reliés aux VPH de types 31, 33, 45, 52 et 58. Des paramètres secondaires
associés aux VPH des types 31, 33, 45, 52 et 58 ont aussi été évalués. L’évaluation de
l’efficacité pour tous les paramètres a débuté après la visite du mois 7. Dans la population
évaluable selon le protocole pour le paramètre « efficacité », GARDASIL®9 (vaccin
recombinant nonavalent contre le virus du papillome humain) s’est révélé :
efficace à 96,7 % (IC à 95 %; 80,9 à 99,8) contre l’incidence combinée des cancers
du col de l’utérus, du vagin et de la vulve, des CIN 2/3, des AIS, des VIN 2/3 et des
VaIN 2/3 reliés aux VPH des types 31, 33, 45, 52, 58 (un cas dans le groupe ayant
reçu GARDASIL®9, comparativement à 30 cas dans le groupe ayant reçu
GARDASIL®);
efficace à 98,6 % (IC à 95 %; 92,4 à 99,9) contre les CIN 1 reliées aux VPH des types
31, 33, 45, 52, 58 (un cas dans le groupe ayant reçu GARDASIL®9, comparativement
à 69 cas dans le groupe ayant reçu GARDASIL®);
efficace à 96,3 % (IC à 95 %; 79,5 à 99,8) contre les CIN 2/3 ou les AIS reliés aux
VPH des types 31, 33, 45, 52, 58 (un cas dans le groupe ayant reçu GARDASIL®9,
comparativement à 27 cas dans le groupe ayant reçu GARDASIL®);
efficace à 93,8 % (IC à 95 %; 61,5 à 99,7) contre les maladies vulvaires ou vaginales
reliées aux VPH des types 31, 33, 45, 52, 58 (un cas dans le groupe ayant reçu
GARDASIL®9, comparativement à 16 cas dans le groupe ayant reçu GARDASIL®);