Qualité/Gestion
des risques
Résultat de la visite
de certification
Infos services
Sadapter au changement tout
en restant attentif aux conditions
de travail
6
Centre Hospitalier Départemental
1, rue Charles Drot 92501 RUEIL-MALMAISON Cedex
Tél. : 01 41 29 90 00 www.chd-stell.fr
STELL’INFO
Dossier
Lunité de
gériatrie aiguë
stell info 6 - 3:journal 23/04/12 12:21 Page1
2STELLINFO N° 6
Sommaire
Edito
Ce nouvel « Stell Info » le prouve : notre hôpital, malgré ses difficultés, a décidé de ne pas baisser les
bras et poursuit la réalisation de ses projets.
Tout d’abord, félicitons tous ceux qui ont contribué à l’ouverture de nos nouveaux 15 lits de Court
Séjour Gériatrique : les Docteurs GALOPIN, BERCET, et BIZARD, l’ensemble des personnels soignants,
techniques, administratifs, notre partenaire FOCH et Monsieur LE CLECH, qui, en sa qualité de
président du Conseil de Surveillance, a su convaincre au plus haut niveau les services de tutelles de
l’utilité de ce service.
Aujourd’hui, notre Court Séjour Gériatrique fonctionne tellement bien que son existence fait évidence !!
A tel point qu’un projet de transformation de 10 lits de médecine générale en 10 lits de court séjour
gériatrique est en cours d’étude.
Ces succès existent aussi dans notre deuxième métier : la rééducation !
Malgré des financements qui demeurent très insuffisants, STELL remplit sa mission et ouvre de
nouveaux services de rééducation au fur et à mesure de la livraison de leurs locaux rénovés :
- 6 places de SSR Cardio vasculaires ambulatoires depuis février 2012. La ténacité du Dr BOUKSHIBI,
de ses confères et de l’ensemble de son personnel est enfin récompensée !!
- 5 lits supplémentaires en SSR Neuro-Ortho dès avril 2012 : il faut se le dire : on n’arrêtera pas le
dynamisme des Dr MERKAL et MESSAOUDI et de leurs équipes.
- Et enfin, en septembre 2012 : la création de 5 à 7 places de SSR Gériatrique ambulatoires.
D’autres capacités nous ont, d’ores et déjà, été autorisées qui devront ouvrir dès que possible (30 lits
de SSR Indifférenciés.20 lits de SSR Neuro-Locomoteur).
Pour cela, nous devrons construire un nouveau plateau technique de Rééducation.
Dans ce contexte, l’arrivée sur notre site de la Clinique du Val d’Or constitue une chance unique.
Naturellement, je ne peux terminer sans évoquer la fermeture de nos urgences : l’activité de ce
service a encore progressée entre 2010 et 2011 : cela prouve que sa fermeture est bien la
conséquence d’un choix de planification, fut-il logique et fondé, et non pas d’un manque de mérite de
l’équipe médicale et paramédicale, dont je salue le courage et le professionnalisme.
Voilà donc une année 2012, qui s’annonce, certes difficile, notamment sur le plan budgétaire, et
économique, mais qui demeure porteuse malgré tout de projets dynamiques et positifs pour STELL !!
Y. LORENTZ
Directeur
Edito 2
Infos services
Continuité des soins : sortie dun patient d’un
service de court séjour et prise en charge à domicile 3
Qualité des soins et recherche 3
Dossier
Une unité de Gériatrie aigüe (UGA) 4
Portrait 5
Qualité/Gestion
des risques
Résultat de la visite de certification 6
À savoir
Signature dune convention culture/santé avec la Mairie de
Rueil-Malmaison 6
Des offices rénovés pour lEHPAD 6
Infos pratiques/
sociales
Sadapter au changement tout en restant attentif aux
conditions de travail 7
Agenda des formations 7
Arrivées-départs 8
Continuité des soins :
sortie dun patient dun service de court
jour et de prise en charge a domicile
Un travail en lien avec la Présidente de l’Ordre Départemental, Madame PETIT, la Directrice
des Soins, Madame BECAM, le Cadre de Santé du service de Médecine, Madame MICHEL,
ainsi que l’assistante sociale, Mademoiselle MARTINEZ, est en cours à la demande de la
DTARS.
Un questionnaire sera envoyé aux services de soins à domicile et aux cabinets libéraux
avec lesquels nous travaillons dès le mois de mars.
D’ores et déjà notre fiche de synthèse réalisée par le groupe de travail « Dossier de soins »,
piloté par Madame COUNILLET, Cadre Supérieur de Santé, et les Cadres de Santé, est jugée
intéressante.
L’analyse, les résultats et la synthèse seront présentés au 1er semestre 2012.
L. BECAM, Directrice et Coordonnatrice Générale des Soins
stell info 6 - 3:journal 23/04/12 12:21 Page2
3
STELLINFO N° 6
Qualité
des soins
et recherche
La Présidente de CME et la Directrice des Soins lancent
cette année un travail en lien avec l’ARS sur la prévention
et le traitement des escarres.
Deux services de soins se sont portés volontaires. Un
Comité de Pilotage a été constitué pour une durée d’un an.
Je remercie les Docteurs NASR et BENAMARA, Chefs de
Service, ainsi que Mesdames FOUNAS et MICHEL, Cadres
de Santé.
Il faut aussi féliciter Madame Laurence PASCAL, infirmière,
pour l’obtention de son D.U. « plaie et cicatrisation » et
l’équipe de gériatrie pour le travail de recherche intitulé :
« Vers une organisation optimale de la prise en charge des
escarres dans le service de SSRG,
de l’importance d’une évaluation pluridisciplinaire ».
Ce travail a par ailleurs été sélectionné par le Comité scien-
tifique et a été présenté au 9ème Congrès National des
Professionnels de la Gériatrie.
Un travail sur l’évaluation des pratiques professionnelles
hospitalières dans le domaine nutritionnel, réalisé par le DR
NASR, Aline ROUDOT, Elodie GUITTON et Leila FOUNAS, a
également été présenté lors de ce congrès et a été primé.
À savoir
Signature d’une convention « culture/ santé »
avec la mairie de Rueil-Malmaison
En décembre dernier, l’Hôpital Stell a signé une convention culturelle avec la
mairie de Rueil-Malmaison, permettant d’intégrer les actions culturelles de la
ville dans la vie de l'établissement. Les patients pourront ainsi bénéficier de
concerts, spectacles…comme tout autre habitant de Rueil-Malmaison. Un
grand merci à Mme MAMELLE, conseillère municipale, chargée de la culture,
qui est à l’origine de ce projet.
Prochainement :
Le 21 juin 2012 : concert de Jazz
LAumônerie catholique
de lHôpital Stell
Nous sommes actuellement huit membres-visiteurs à l’Aumônerie… de 30
à 91 ans : Anne-Marie, Agnès, Amélie, Charles, Geneviève, Janette, Nicole,
Sandrine et bientôt dix avec Jean et Violaine qui vont nous rejoindre au
printemps ! L’Aumônerie, ce sont des visites tous les jours de la semaine
dans les étages (deux visiteurs par étage, excepté l’étage ambulatoire). Ces
visites représentent des temps d’écoute des patients, qui nous accueillent
dans l’intimité de leur chambre et aussi de leur vie ; écoute de leurs familles
ou encore de leurs amis. Ces personnes rencontrées sont croyantes ou non,
pratiquantes ou non, catholiques ou encore d’autres religions.
L’Aumônerie, c’est aussi un lien que nous avons au quotidien, et dans la
confiance, avec vous, le personnel de l’hôpital. C’est une messe, une fois par
mois, la Communion portée régulièrement, le Sacrement des malades (qui
n’est pas l’Extrême onction) donné à la demande.
A très bientôt donc, dans le dédale des chambres des malades !
Amélie (Responsable de l’Aumônerie) et toute l’équipe - tel.(avec répondeur) :
01 47 49 49 52
Des offices rénovés
pour l'EHPAD!
Voi presque trois ans que les petits-déjeuners sont
servis dans les chambres pour le plus grand plaisir des
sidents
Pour l'occasion, le bureau de l'animatrice et une
salle de soins avaient été transférés au rez-de-
chaussée et sont devenus des offices mais voilà, tout tend à s'abîmer dans
ce bâtiment d'une trentaine d'années. Nous avons donc décidé de refaire en
interne ces offices, qui avaient d'ailleurs été pointés du doigt par l'inspectrice
de la DSV.
Sous la direction de Guy LEFEVRE, Christophe CORNU, Jean Louis BAUDRY
et Jonathan MITTNACHT ont redonné belle allure à ces offices, qui ont profi
des anciens plans de travail de l'ex USC. Du bon travail messieurs !
Concert de gospel du 20 mars 2012
VVEERRSS UUNNEE OORRGGAANNIISSAATTIIOONN OOPPTTIIMMAALLEE DDEE LLAA PPRRIISSEE
EENN CCHHAARRGGEE DDEESS EESSCCAARRRREESS DDAANNSS UUNN SSEERRVVIICCEE DDEE SSOOIINNSS
DDEE SSUUIITTEE EETT RREEAADDAAPPTTAATTIIOONN GGEERRIIAATTRRIIQQUUEESS
DDEE LLIIMMPPOORRTTAANNCCEE DDUUNNEE EEVVAALLUUAATTIIOONN PPLLUURRIIDDIISSCCIIPPLLIINNAAIIRREE
L. PASCAL - L . F OUNA S - O. M ECHE RI - E. CU BA - MM. FLO REN CEY- A NA SR-WY LER
C H D STELL - 1, rue Charles Drot - 92500 RUEIL-MALMAISON
CCOONNCCLLUUSSIIOONN
Ce travail a permis la création d’un support permettant de réunir les différentes interventions pluridisciplinaires requises dans la prise en charge des escarres.
Ce support permet d’assurer une traçabilité des actions demandées par le médecin, et sera connue de tous les intervenants.
La stratégie de prise en charge et la prescription médicale sont plus claires.
Il est entendu qu’en fonction de l’évolution de l’état clinique et du stade de l’escarre, cette prise en charge est réévaluée dans son ensemble et fait l’objet d’une nouvelle prescription sur le même support.
RREESSUUMMEE
Les équipes soignantes en gériatrie sont souvent confrontées à la prise en
charge d’escarres ou de patients à risque d’escarres.
L’escarre est une maladie qui peut retarder l’acquisition de l’autonomie, aggraver
la comorbidité et altérer la qualité de vie du patient. Elle entraîne une importante
charge en soins infirmiers et requiert une intervention pluridisciplinaire.
Notre travail évalue les pratiques professionnelles dans ce domaine au sein du
service de SSRG de l’hôpital STELL de Rueil-Malmaison.
Une analyse de 30 dossiers de patients hospitalisés a été menée.
Le recueil de données a été effectué à l’aide d’une grille d’audit élaborée à cet
effet.
Cette grille étudie les aspects préventifs et curatifs entrepris chez les sujets
porteurs d’escarres ou évalués «à risque», ainsi que les aspects paramédicaux
liés à cette prise en charge.
Les résultats présentés font apparaître de nombreux points d’amélioration
nécessaires.
Des propositions dans ce travail sont faites pour améliorer plus particulièrement
la coordination des interventions pluridisciplinaires dans le service et sensibiliser
l’ensemble des professionnels de santé de l’établissement (médecins, paramé-
dicaux) à la pathologie «escarre».
IINNTTRROODDUUCCTTIIOONN
Les équipes soignantes en gériatr ie sont régulièrement confrontées à la difficulté de la prise en charge de plaies et notamment
d’escarres chez des sujets âgés porteurs de pathologies multiples.
L’Infirmière diplômée d’état est au centre de cette prise en charge car en concertation avec le médecin, elle exécute les prescriptions
qui se résument généralement au type de pansement utilisé et à la fréquence de réfection des pansements.
Le suivi de la plaie, la prise en charge nutritionnelle, l’évaluation de la douleur, le soutien psychologique, l’installation du patient,
la traçabilité des actions mises en place, sont souvent laissées à son appréciation personnelle et à son esprit d’initiative.
Il apparaît important au vu de ces constats d’améliorer la prise en charge en terme organisationnel et d’établir des protocoles en
utilisant les outils appropriés pour une intervention de qualité optimale auprès du patient.
OOBBJJEECCTTIIFFSS DDUU TTRRAAVVAAIILL
• Etudier l’interdisciplinarité de la prise en charge
• Etudier les aspects organisationnels et les outils mis à disposition auprès des équipes
• Etablir des recommandations qui permettent de définir :
1 – les interactions entre chaque professionnel
2 – les modalités de concertation et d’intervention autour d’outils validés.
GRILLE DAUDIT
DEPISTAGE DES FACTEURS DE RISQUE : 30 PAT IENTS
(N= 30)
oui
non
Remarques
1-Evaluation du Risque d’escarre à l’entrée
à l’aide d’un outil standardisé
77%
23%
2– Evaluation nutritionnelle à l’entrée
- Poids à l’entrée
- Suivi du poids à 15 jours
- Paramètres biologiques à l’entrée :
(Albuminémie, CRP)
- IMC (poids/taille!)
97%
27%
77%
27%
3%
73%
23%
73%
3- Evaluation de la douleur à l’entrée
80%
20%
oui
non
1-Evaluation du Risque d’escarre au cours
de l’hospitalisation avec l’aide dun outil
standardisé
0%
100%
MESURES PREVENTIVES CHEZ LES PATIENTS A RISQUE D’E SCARRE
Echelle de NORTON Score ! 14 10 PATIENTS (N = 10)
NA
Remarques
1- Prise en charge nutritionnelle
(régime prescrit hydratation)
2– Surveillance de l’Etat cutané
(Réévaluation de létat cutané,
transmissions ciblées)
3- Intervention en ergothérapie
Mise en place d’un support adapté
(matelas, coussins, décharges)
4- Intervention en Kinésithérapie
(Changement de position, Mise au
fauteuil, Marche)
(
PRISE EN CHARGE ET SUIVI DES PATIENTS PORTEURS D’E SCARRES
9 PATIENTS (N= 9)
NA
Remarques
1- Suivi biologique
2– Prise en charge nutritionnelle
3- Protocole pansement
4- Suivi de la plaie
5- Surveillance de l’état cutané
6- Surveillance de la douleur
7- Intervention en Ergothérapie
!
8- Intervention en kinésithérapie
!
)) ))
GRILLE DAUDIT
IDENTIFICATION du PATIENT: AGE :
Motif d’Hospitalisation :
Diagnostics Médicaux Principaux :
DEPISTAGE DES FACTEURS DE RISQUE
oui
non
Remarques
1-Evaluation du Risque d’escarre à l’entrée
A l’aide d’un outil standardisé
……..
………
Score :………………………………………………………
………………………………………….……
2– Evaluation nutritionnelle à l’entrée
- Poids à l’entrée
- Suivi du poids à 15 jours
- Paramètres biologiques à l’entrée :
(Albuminémie, CRP)
- IMC (poids/taille!)
………
………
………
………
………
………
………
…………………………………………………………………
…………………………………………………………………
…………………………………………………………………
…………………………………………………………………
…………………………………………………………………
………………
3- Evaluation de la douleur à l’entrée
A l’aide d’un outil standardisé
……….
……….
………………………………………………………
oui
non
Remarques
1-Evaluation du Risque d’escarre au cours
de l’hospitalisation avec laide dun outil
standardisé
MESURES PREVENTIVES CHEZ LES PATIENTS A RISQUE
Echelle de NORTON Score < 14
oui
non
NA
Remarques
1- Prise en charge nutritionnelle
(régime prescrit hydratation)
………
………
………
………………………………………………….………
…………………………………………………………
……………………………………
2– Surveillance de l’Etat cutané
(Réévaluation de létat cutané,
transmissions ciblées)
………
………
………
..................................................
..................................................
...............................
3- Intervention en ergothérapie
Mise en place d’un support adapté
(matelas, coussins, décharges)
………
………
………
…………………………………………………........
..................................................
..................................
4- Intervention en Kinésithérapie
(Changement de position, Mise au fauteuil,
Marche)
………
………
……..
..................................................
..................................................
.................................
)) ) )
PRISE EN CHARGE ET SUIVI DES PATIENTS PORTEURS D’ESCARRES
oui
non
NA
Remarques
1- Suivi biologique
………
………
………
………………………………………
2– Prise en charge nutritionnelle
………
……
……
………………………………………
3- Protocole pansement
………
……
……
………………………………………
4- Suivi de la plaie
……..
……
……
………………………………………
5- Surveillance de l’état cutané
………
……
……
………………………………………
6- Surveillance de la douleur
……..
……
……
………………………………………
7- Intervention en Ergothérapie
………
……
……
………………………………………
8- Intervention en kinésithérapie
………
……
……
………………………………………
!
!"#!#$%&%#'()*+,-.%#"+&%#'(
!
PRISE EN CHARGE PLURIDISCIPLINAIRE DU PATIENT
«PORTEUR» OU «A RISQUE» D’ESCARRE
EVALUATION IDE
NOM du PATIENT :
Patient à Risque
Patient Porteur d’escarres
Score de NORTON
Localisations
(Patient à risque !15/20)
Stades et aspects
Date de l’évaluation et Nom IDE
PRESCRIPTION MEDICALE
INTERVENTIONS DEMANDEES
INFIRMIERE
! Changements de position fréquence :………………………
! Mise en décharge……………………………………………………………
! Surveillance Douleur………………………………………………………
! Surveillance alimentaire…………………………………………….…..
! Surveillance poids et fréquence……………………………………
! Surveillance de l’état cutané…………………………………………
! Type de pansement :………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
! Modalités de réfection : ………………………………………….……
DIETETICIENNE
! Type de régime……………………………………………………………….
! Suivi diététique………………………………………………………………
! Evaluation MNA : score total/30 =…………………………………
KINESITHERAPEUTE
! Kinésithérapie active………………………………………………………
! Kinésithérapie passive……………………………………………………
! Modalités :……………………………………………………………………...
ERGOTHERAPEUTE
! Installation : - lit……………………………………………………………..
! - fauteuil……………………………………………………
! Matériel de prévention :…………………………………………………
..............................................................................
PSYCHOLOGUE
! Soutien……………………………………………………………………………
Nom du médecin prescripteur Date Signature!
MMAATTEERRIIEELLSS EETT MMEETTHHOODDEESS
• Etude transversale observationnelle des pratiques de soins par
l’analyse de 30 dossiers choisis au hasard parmi 45 patients
hospitalisés dans un service de SSRG pendant une période
couvrant une semaine. (du 31/03 au 06/04 2011)
• Etude menée par une IDE en poste dans le service et titulaire
du DU «Plaies et cicatrisations» (Paris VI - Pitié Salpêtrière)
• Elaboration d’une Grille d’Audit (ci-cont re) qui évalue plus
particulièrement :
- Les facteurs de risque
- Les mesures préventives déployées chez les patients à risque d’escarres
- La prise en charge des patients porteurs d’escarres
RRÉÉSSUULLTTAATTSS
DDIISSCCUUSSSSIIOONN
En nous basant sur les indicateurs de qualité définis par l’HAS
en vue de la certification des Etablissements de santé, nos
résultats font apparaître des points forts et des points faibles au
niveau de ma prise en charge des patients.
Points forts :
• Recueil du poids et de paramètres biologiques nutritionnels à
l’entrée du patient.
• Surveillance cutanée et biologique des populations à risque ou
porteuses d’escarre.
• Surveillance de la douleur à l’entrée et pendant les soins par
un outil standardisé.
• Utilisation élargie de l’échelle de Norton.
Points faibl es :
• Défaut d’analyse de la variation du poids pendant l’hospitalisation.
• Calcul insuffisant de l’IMC
• Absence de réévaluation du risque d’escarre en cours
d’hospitalisation avec un outil standardisé.
• Insuffisance de traçabilité de la prescription médicale de
pansement, laissée à l’initiative de l’équipe infirmière.
• Insuffisance des intervent ions pluridi sciplinaires r equises
(kinésithérapie, ergothérapie), absence de traçabilité ?
Devant ces résultats et en suivant les recommandations de l’HAS
qui souligne l’importance de la cohérence des stratégies de
prévention et de traitement de l’escarre reposant aussi sur la
coordination des professionnels de santé, nous avons élaboré un
support spécifique. Ce support présenté ci-dessous réunit
les différentes interventions pluridisciplinaires requises par le
médecin.
Infos services
stell info 6 - 3:journal 23/04/12 12:21 Page3
Dossier
Une unité de gériatrie aiguë
est une unité de court séjour gériatrique.
4STELLINFO N° 6
Unité de gériatrie aiguëe (UGA)
Elle prend en charge des pathologies aiguës chez
des patients polypathologiques, avec ou à risque de
dépendance, avec fréquemment une intrication de
problèmes cognitifs et sociaux.
Un patient dit « gériatrique » se présente clinique-
ment par la coexistence de plusieurs pathologies
chroniques invalidantes à l’origine d’une dépen-
dance physique et/ou psychique ou d’un risque de
dépendance majeure.
L’unité de court séjour gériatrique constitue un
maillon indispensable de la filière gériatrique inter-
hospitalière, notamment pour les personnes âgées
fragiles ayant eu recours aux Urgences.
L’unité de gériatrie aiguë dispose d’un savoir faire
gériatrique, permettant une approche globale des
patients appropriée à leur poly pathologie et/ou à
leur risque de dépendance. Chaque patient y bénéfi-
cie d’une prise en charge assurée par une équipe
pluridisciplinaire formée à la médecine gériatrique et
à la prise en charge gérontologique.
Ses missions sont :
Assurer la prise en charge des patients gériatriques en admission directe non
programmée ou programmée.
Procéder à une évaluation globale et individualisée du patient gériatrique, à la fois
médicale, psychologique et sociale.
Etablir les diagnostics et pratiquer les soins, non réalisables en ambulatoire.
Traiter les pathologies dominantes et les pathologies associées déséquilibrées.
Evaluer, préserver et restaurer l’autonomie de la personne âgée fragile.
Envisager avec le patient et son entourage les conditions de vie ultérieures et
contribuer à leur organisation
Participer à la diffusion des bonnes pratiques gériatriques et à la formation du
personnel soignant.
PROFIL TYPE DE PATIENTS
Les patients accueillis seront âgés d’au moins 75 ans.
Ils présenteront une pathologie d’organe sur un terrain poly pathologique donc à
risque de décompensations multiples et de perte d’autonomie et/ou d’aggravation
de la dépendance.
Bien évidemment, le service d’UGA ne peut en aucun cas se substituer à un autre
service de spécialité (réanimation, unités de soins intensifs de cardiologie, ..) et le
patient gériatrique devra bénéficier de ces services si tel est la nécessité.
Bien souvent le patient gériatrique présente une symptomatologie non spécifique
comme un syndrome confusionnel, des chutes itératives ou une diminution brutale
de l’autonomie révélatrice d’une pathologie d’organe sous-jacente.
L’UGA recrutera enfin des patients présentant des troubles du comportement aigus
sur une démence connue, sauf si la dangerosité évidente nécessite une hospitali-
sation en psychiatrie.
Les patients fragiles n’ont pas en commun une pathologie déterminée mais un syndrome
clinique secondaire à une duction multi-systémique des aptitudes physiologiques, limi-
tant les capacités d’adaptation au stress ou au changement denvironnement. Les
patients accueillis ont donc une capaci amoindrie desistance aux agressions.
Ce concept de fragilité s’applique à une partie de la population âgée mais pas
toutes. Il s’agit donc de repérer l’état physiologique clinique avant toutes investiga-
tions quelles qu’elles soient.
..
Budget dexploitation
Investissement
Médecins 2
Cadre de san 1
Infirmiers 7,50
Aides-soignants 8
Assistante dico-administrative 1
Psychologue - Ergo - Kiné 1
Total 20,50
Titre 1 1 106 221.06
Titre 2 229 338.20
Titre 3 141 762.56
Titre 4 93 151.24
Total 1 570 473.06
Travaux 767 689.77
Equipement 224 001.94
Total 991 691.71
Tableau des emplois
du Court séjour gériatrique
stell info 6 - 3:journal 23/04/12 12:21 Page4
5
STELLINFO N° 6
Portrait
Frédéric PAYET, Infirmier en
Court Séjour Gériatrique (CSG)
Pourquoi avez-vous
choisi de travailler
en CSG ?»
« La raison qui m’a poussé à intégrer le CSG
a été l’opportunité de travailler avec une
toute nouvelle équipe, dans un nouveau
service équipé de matériels de dernière
génération. Le travail en gériatrie me plaît
et le CSG me permet ainsi d’accroître mes
connaissances en soins aigus envers des
patients polypathologiques. Un enrichis-
sant défi. »
Les grands syndromes gériatriques sont :
La fragilité
Perte d’autonomie fonctionnelle
Altération état général
La déshydratation
La malnutrition protéino-énergétique
Troubles de la marche et les chutes
Réduction sévère de mobilité et ses conséquences
Escarre et troubles trophiques
Incontinence
Syndrome confusionnel
Dépression
Troubles de la mémoire et démences
Troubles du comportement et les troubles psycho-comportementaux de la démence
Douleur
Syndrome de régression psycho-motrice
Iatrogénie
La maltraitance et ses 5 formes
Dr GALOPIN, chef de service
stell info 6 - 3:journal 23/04/12 12:21 Page5
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