orientation sexuelle. Mais en même temps nous savons que pour chacune de ces figures avait
une autre compréhension de l’homosexualité.
A autres lieux, autres époques riment d’autres expressions ? Si il existe différentes dimensions
dans l’homosexualité, existe-t-il donc différents modes d’acceptation de l’homosexualité ?
La fondation Secret Garden tend vers la compréhension de toutes les dimensions de ce
problème. Ceci se traduit par :
-Premièrement, nous ne travaillons pas sur les origines de l’homosexualité et par exemple sur
l’histoire de la relation entre l’homosexualité et la religion. Et ce pour une simple raison. Les
moyens qui ont été créé pour comprendre l’identité homosexuelle sont limités. C’est-à-dire
que dans la plus grande part des cas ces « cadres » sont stimulés par un fantasme d’une
identité trans-individuelle. Motivé donc par une vision de l’homosexualité sur la base de
l’hétérosexualité. Ainsi donc disparaît de cette manière la particularité de l’homosexualité. Ce
fut principalement au 19° siècle que l’homosexualité à été pensé comme une inversion de
l’hétérosexualité. Donc comme une orientation sexuelle qui « implique » de la « masculinité »
ou de la « féminité ». En conclusion, les homosexuels sont considérés comme des
hétérosexuels qui auraient un autre type de sexualité. De ce fait il est donc difficile d’avoir
une perception de l’originalité de l’homosexualité au travers de ce type de perspective.
Pour ne pas reproduire cette « instabilité fondamentale » dans la relation conceptuelle entre
homo/hétéro, la fondation Secret Garden utilise une approche pragmatique et contextuelle.
C’est l’histoire de vie des membres de notre public cible que nous privilégions sur ce que les
gens pensent ou savent sur l’homosexualité.
- Deuxièmement, une « identité » religieuse ou ethnique est le résultat d’une histoire et
l’expression d’une mémoire. En aucun cas il ne s’agit de quelque chose qui a une existence en
soi, indépendamment de tous contextes. Donc parlant d’identité, nous référons donc à une
construction en contexte et non quelque chose de figé. Par exemple lorsque nous employons
le terme « allochtone », nous employons en fait un euphémisme qui renvoie à « l’art de
vivre » néerlandais. Il s’agit aussi d’une expression qui a une histoire et dans ce cas plus
particulièrement avec l’immigration postcoloniale. Ainsi donc ce le terme renvoie à quelqu’un
dont l’un des parents ou même lui-même serait né à l’étranger. Et par voie de conséquence un
enfant adopté (qui donc n’a jamais été en contact avec son « pays » d’origine) peut être
qualifié de « allochtone ». En d’autres lieux il ne viendrait à l’esprit de personne de qualifier