CORRIGÉ DU DS N°5
Thème 1
1A1) En conditions d’hypoxie, la quantité d’ARNm NOS produits est 2 fois plus grande qu’en conditions
de normoxie.
une faible concentration en O2 active la transcription du gène NOS.
1A2) Principe : l’expression de la luciférase est facilement quantifiable en évaluant la fluorescence.
Si la luciférase est exprimée, cela signifie que la région en amont a activé la transcription.
Sans séquence en amont, l’intensité de la luciférase vaut 1.
Avec 5039 pb amont, l’expression est à peine plus grande : rapport de 1,3.
Avec 5523 ou 6047 pb en amont, l’expression est multipliée par 2,3.
=> La région située entre 5039 et 5523 pb en amont du gène semble impliquée dans l’activation de la
transcription ici de la luciférase, donc de nos in vivo.
1B1) La technique de footprinting permet de localiser la fixation d’une protéine sur une séquence d’ADN.
En effet, la liaison à l’ADN protège celui-ci d’une hydrolyse par l’endonucléase : certains fragments
d’ADN ne seront donc pas visibles sur le gel d’électrophorèse.
Ici, on teste la liaison de HIF1 sur une séquence comprise entre 5515 et 5250 pb en amont du gène nos,
c’est-à-dire dans la région identifiée au 2A2.
Témoin : dans la colonne 1, on observe les fragments de toutes les tailles, générés par la digestion à
l’ADNase1.
Colonne 2 : on remarque une zone du gel sans bande : les fragments de 217 pb à 210 pb
n’apparaissent pas. L’ADNase1 n’a en fait pas pu digérer cette petite zone car la protéine HIF1 s’y est
fixée.
On localise ainsi la séquence TGTACGTG de fixation de HIF1.
1B2) Le retard sur gel est une technique permettant de mettre en évidence la liaison d’une protéine, ici
HIF1, sur un fragment d’ADN, ici l’oligonucléotide contenant la séquence TGTACGTG située dans la
région entre 5000 et 6000 pb en amont du gène nos.
Le gel révèle l’oligonucléotide, car il est radioactif.
colonne 1 = ce témoin montre jusqu’où migre l’oligonucléotide seul.
colonne 2 : en normoxie, l’oligonucléotide migre aussi loin que le témoin : il n’est donc pas retenu par
une protéine nucléaire.
colonne 3 : en hypoxie, l’oligonucléotide migre moins loin, ce qui suggère sa liaison avec une protéine
nucléaire.
colonne 4 : en hypoxie, avec un Ac anti-HIF1, l’oligonucléotide migre encore moins loin : on peut alors
suggérer que sur l’oligonucléotide s’est lié HIF1 (comme dans la colonne 3) sur lequel est fixé
l’anticorps. L’ensemble étant plus lourd migre donc moins. La fine bande conforte notre hypothèse
(oligonucléotide + HIF1).
colonne 5 : un anticorps non spécifique d’HIF1 ne perturbe pas la migration par rapport à la colonne 3 : il
s’agit bien d’HIF1 qui est lié à l’oligonucléotide.
Interprétation : en hypoxie, dans le noyau apparaît la protéine HIF1 qui se lie à la région en amont du
gène nos.
1C) L’histogramme évalue la quantité de protéine HIF1 dans les cellules.
Comme attendu, la protéine HIF1 est absente en normoxie mais abondante (100 unités) en hypoxie.
Etant transcrit, l’absence de protéine HIF1 en normoxie peut résulter :
- soit d’une absence de traduction de l’ARNm en protéine HIF1
- soit d’une destruction ultérieure de HIF1 en cas de normoxie.