Synthèse :
L’éthique médicale, des règles de conduite
L’éthique médicale est un ensemble de règles de conduite des professionnels de la santé vis-à-vis de leurs
patients. Elle comprend des règles :
- déontologiques (compétences, générosité, dévouement, désintéressement et secret médical) édictées dès le Ve
siècle avant J.-C. par le serment d’Hippocrate ;
- scientifiques qui imposent au corps médical de vérifier que toute attitude médicale repose sur des notions dont
la rigueur scientifique est réelle ;
- morales qui protègent le malade de la dérive que pourraient introduire les grandes évolutions des sciences de la
vie.
L’évolution de l’éthique médicale
Au 20e siècle, des comités d’éthique ont été créés dans plusieurs pays comme le Comité consultatif national
d’éthique (CNNE) en France (1983). Il est saisi pour donner des avis sur les problèmes éthiques et les questions de
société soulevés par les progrès dans les domaines de la médecine, de la santé.
L’éthique médicale et la fin de vie en France
Sont interdits et punis par la loi
Sont autorisés par la loi en France
- L’acharnement thérapeutique : donner
des traitements disproportionnés à
l’état d’un malade ;
- L’euthanasie active ;
- Le suicide assisté : provoquer
délibérément la mort d’un patient en
phase terminale pour le soulager.
- L’arrêt des traitements, de l’alimentation et de l’hydratation
pour « laisser mourir », selon la volonté du malade (2005) ;
- La sédation en phase terminale : endormir un malade pour
apaiser sa douleur quelles qu’en soient les conséquences
(2005). La sédation « profonde et continue » a pour but la
perte de conscience jusqu’au décès (2015)
- Les soins palliatifs : alléger la souffrance physique et
psychologique pour améliorer la qualité de vie (1999 et
2002) ;
- La directive anticipée : déclarer par écrit les souhaits quant
à la fin de sa vie.
MOT-CLE
Euthanasie : acte médical consistant à provoquer intentionnellement la mort d’un patient afin de soulager ses
souffrances.