DÉRANGEMENT
INTERVERTÉBRAL MINEUR
(DIM)
Maigne définit le dérangement in-
tervertébral mineur comme une dysfonc-
tion bénigne d’un ou de plusieurs seg-
ments mobiles du rachis. Le corps verté-
bral, les facettes articulaires, les ligaments
et le disque intervertébral constituent le
segment mobile. Le problème peut être
mécanique ou réflexe ; il est souvent au-
tœntretenu 1.
Comme les hernies et les poussées
congestives d’arthrose, un DIM peut
provoquer une irritation de la racine ner-
veuse, entraînant une douleur dans le ter-
ritoire d’innervation de la branche posté-
rieure le plus souvent, plus rarement de la
branche antérieure du nerf ou des deux.
Des modifications tissulaires à dis-
tance, dans le dermatome ou le myo-
tome correspondants se développent :
cellulalgies, cordons myalgiques, zones
myofasciales. On parle alors de syndrome
cellulo-téno-périosto-myalgique métamé-
rique (SCTPMM) ou, plus simplement,
du syndrome de Maigne. (Voir « Les états
tissulaires en massothérapie » in Le Mas-
sager 28-2, août 2011). La cartographie
des dermatomes — sièges potentiels de
cellulalgies — peut varier quelque peu
selon les auteurs et les disciplines, sou-
ligne Nathalie Girard, mais est assez sem-
blable dans son ensemble pour que les
massothérapeutes s’y retrouvent.
Douleur
Cervicalgie discrète, brachialgie diffuse,
d’intensité moindre et atypique.
États tissulaires
Voir le tableau Manifestations de
souffrance des segments du rachis cervical
à la page suivante ; DIM et hernies dis-
cales de même que les rubriques ci-des-
sous.
CÉPHALÉE D’ORIGINE
CERVICALE
Les céphalées peuvent être d’origine
organique, tensionnelle ou migraineuse.
Et certains maux de tête – peut-être jusqu’à
50 % des céphalées – peuvent être liés à une
souffrance du rachis cervical supérieur, en
particulier C2-C3, bien que cela ne pa-
raisse pas toujours sur les radiographies. La
palpation est douloureuse. Ces céphalées
sont souvent associées à un accident d’auto
antérieur et seraient plus fréquentes après
l’âge de 40 ans. Cette souffrance, indique
Maigne (1977), se manifeste de façon uni-
latérale du côté de la sensibilité articulaire ;
elle est souvent supra-orbitale (c’est-à-dire
dans le territoire du trijumeau), parfois seu-
lement occipitale. 2
Dans le présent article, nous poursuivrons l’étude
des cervicalgies provenant d’atteintes du rachis.
Pour ce qui est du « whiplash », des points gâchettes
des principaux muscles cervicaux et leurs territoires
douloureux vous référer au Massager de novembre 2012.
Recherche, rédaction :
Michèle Guérin
Révision scientifique :
Nathalie Girard
DOSSIER
Céphalées
Cervico-dorsalgies
Cervico-brachialgies
LE MASSAGER FÉVRIER 2013 98 LE MASSAGER FÉVRIER 2013
Figure 1
États tissulaires douloureux, associés à une
irritation des branches postérieures des
racines nerveuses émergeant du rachis
cervical inférieur.
Illustration de Michèle Guérin,
d’après Dupuis-Leclaire, op. cit.
tendinalgie
cordons myalgiques
cellulalgie
Photo : © Trout55, iStockphoto
POINT CERVICAL DU DOS
On a longtemps qualifié cette dou-
leur de mal de dos des couturières ou
des secrétaires. L’utilisation de l’ordina-
teur, en particulier du portable, avec les
postures de travail déficientes qu’elle en-
traîne, généralise le problème. Masser le
dos en inter-scapulaire ne suffit pas, car il
s’agit ici d’une dorsalgie d’origine cervi-
cale. C’est comme si la douleur, venant
de plus haut (C5-C6, C6-C7, ou C7-D1)
rebondissait aux niveaux de D5 ou D6, à
l’émergence du nerf D2. Elle évolue par
poussées, avec sensations de courbature,
de point douloureux ou de brûlure (voir
la rubrique « Le point cervical du dos » in
« Les maux de dos féminins », Le Massa-
ger 28-3, nov. 2011).
HERNIE DISCALE
CERVICALE 5
Saillie anormale du noyau d’un
disque dégénéré au niveau cervical. Elle
peut provoquer la compression et/ou l’ir-
ritation de la racine nerveuse correspon-
dante.
Forme aiguë
Plus fréquente chez un sujet jeune,
elle est surtout d’origine traumatique ; les
branches antérieures et postérieures des
racines C5-C6 et C7 sont le plus souvent
atteintes.
Douleur
Cervico-brachialgies aiguës, lanci-
nantes, précises, dans le territoire d’inner-
vation de la racine touchée, exacerbées
par la toux, le mouvement, l’effort. Limi-
tation asymétrique des mouvements du
cou. Spasme musculaire paravertébral.
Névralgies cervico-brachiales
• Douleur diffusant du cou au dos ;
• à l’extrémité du bras ;
États tissulaires 3
Tête : épaississement, adhérence des
couches tissulaires du cuir chevelu, par-
ticulièrement à la limite d’implantation
des cheveux, au-dessus des sutures os-
seuse et derrière l’oreille, près du proces-
sus mastoïdien ; signe de la friction dans
les territoires de C2 et/ou C3 et sur le
passage du grand nerf occipital (nerf d’Ar-
nold) ; pincé-roulé douloureux à l’angle
de la mâchoire et/ou au sourcil (figures
2 et 3).
Nuque et tronc : il peut y avoir des
spasmes ou des contractures locales dans
la musculature paravertébrale. Fibrose
et adhérence des ligaments et muscles,
par exemple du ligament altoïdo-axoï-
dien (entre l’atlas et l’axis), à l’insertion
occipitale du trapèze supérieur
4. Ampli-
tude respiratoire limitée, pectoraux en
tension permanente avec points doulou-
reux maximaux sur les pectoraux et les
releveurs de la scapula (angulaires de
l’omoplate) à leur attache scapulaire ; ré-
tractions tissulaires et cordons indurés de
la 7e cervicale jusqu’au-delà des trapèzes ;
zone myofasciale entre les omoplates, de
D2 à D6. Fortes tensions et points dou-
loureux au sacrum et à son pourtour, du
fait de ses relations réflexes avec la tête.
CÉPHALÉE
OU NÉVRALGIE DARNOLD
Le nerf occipital d’Arnold émerge de
C2-C3 et couvre la surface de la boîte crâ-
nienne ; sa branche postérieure innerve
le cuir chevelu et son irritation crée une
céphalée ou migraine cervicale. L’irrita-
tion du rameau antérieur provoque une
douleur unilatérale, irradiant vers le lobe
de l’oreille et l’angle de la mâchoire ; les
élancements peuvent aussi parcourir tout
le territoire crânien du nerf, de la nuque
au front (voir figure 4).
DOSSIER
LE MASSAGER FÉVRIER 2013 1110 LE MASSAGER FÉVRIER 2013
Cervicales supérieures
C0-C3
Douleurs de la nuque
• Céphaléeoccipitale;
• céphaléeoccipito-temporo-man-
dibulaire;
• céphaléesupra-orbitaireuni-
latérale
C3
Céphalée d’Arnold(laplusfréquente)
• Avecousansvertiges,bourdonne-
ments,troublesdelavue;
• douleursmandibulaires;maxil-
laires.
Cervicales moyennes
C3-C5
• Cervico-dorsalgie ;
• troublesdudiaphragme;
• possibilitédedouleursprécordia-
lesimitantl’angine.
C4-C5
• Douleursdel’épaule.
Cervicales inférieures
C5-D1
Névralgies cervico-brachiales
• Douleurdiffusantducouaudos;
• àl’extrémitédubras;
• sensationsdecrampesetélance-
ments;
• paresthésiesdelamain,d’unou
deplusieursdoigts;
• aggravationenpositionallongée,
avecparoxysmesnocturnes;
• douleursducoude.
C5-C6 racine nerveuse C6
• Irradiationàlafacelatéraledu
brasetdel’avant-bras;pouce,
index.
C6-C7, racine C7
• Irradiationàlafaceantérolatérale
dubrasetdel’avant-bras;index
etmajeur.
C7-D1, racine C8
• Irradiationàlafaceinternedu
brasetdel’avant-bras;annulaire;
auriculaire.
Figures 2 et 3
Cellulalgie : pincé-roulé
douloureux à l’angle de la
mâchoire et/ou au sourcil.
Illustration de Michèle Guérin,
d’après BERGERON, FORTIN,
LECLAIRE, Pathologie médi-
cale de l’appareil locomoteur,
op. cit.
Figure 4
Grand nerf occipital
(nerf d’Arnold) :
possibilité de
cellulalgies sur le
trajet des branches
postérieures des
nerfs, détectables
à la friction.
Illustration de
Michèle Guérin,
d’après DUPUIS-
LECLAIRE, op. cit.
Figure 5
Point cervical du dos : la souffrance de C4 peut, en écho,
irriter la racine de D2 et irradier en interscapulaire.
Illustration de Michèle Guérin, d’après DUPUIS-LECLAIRE, op. cit.
N.B.:lesmassifsarticulairespeuventêtredouloureuxàlapressionducôtéatteint
Traumatisme, faux mouvement avec entorse et dérangement intervertébral mineur
(DIM - invisible à la radio), arthrose facettaire, hernie discale peuvent provoquer l’irri-
tation des branches antérieures ou postérieures des nerfs rachidiens correspondants,
donc des douleurs à distance : à la tête, au dos, à l’omoplate, à l’épaule, au bras et à
la main, même aux doigts, dans le territoire innervé par le nerf irrité (voir également
l’article de Nathalie Girard à la page 15).
TABLEAU 1 : Manifestations de souffrance des segments du rachis cervical
Site des douleurs et des paresthésies
(perceptions de sensations « anormales » : insecte grimpant, fourmillements, picotements, brûlure...)
C4
D2
C2
C3
TABLEAU 2 États tissulaires
• sensations de crampe, de brûlure et
élancements ;
• paresthésies de la main, d’un ou de
plusieurs doigts (chez 90 % des patients
présentant une atteinte de la racine
nerveuse causée par une hernie dis-
cale .6)
Il peut y avoir :
• aggravation en position allongée, avec
paroxysmes nocturnes ;
• douleurs du coude.
Forme chronique
Elle se voit surtout après 40 ans. Elle
peut être secondaire à un traumatisme
ancien ou plus récent, ou à une discar-
throse. Dans ce cas, l’atteinte radiculaire
peut être lente et progressive. Après la
phase aiguë, la douleur résiduelle est sur-
tout attribuable à un syndrome facettaire
secondaire à l’affection discale.
Douleur
Mode chronique, avec épisodes ai-
gus, récurrents. Signes d’irritation de la
seule branche postérieure (dus au syn-
drome facettaire). Cervicalgie discrète,
brachialgie diffuse, atypique.
CERVICO-BRACHIALGIES
La cervico-brachialgie se définit
comme une douleur diffusant du cou à
l’extrémité des bras, généralement asso-
ciée à une poussée congestive d’arthrose,
à un DIM ou à une hernie discale des
cervicales basses, causant une irritation
ou une lésion des rameaux antérieur ou
postérieur de la racine nerveuse (voir le
texte de Nathalie Girard). Ces douleurs
peuvent aussi originer d’un syndrome de
compression nerveuse et/ou vasculaire
dans le défilé thoracique, à la base laté-
rale du cou.
Douleur
• Syndrome radiculaire aigu (hernie
discale avec extrusion du noyau et at-
teinte d’une branche antérieure du
nerf : douleur cervicale avec brachial-
gie aiguë et lancinante, au trajet précis
le long du nerf atteint, pouvant irradier
jusqu’aux doigts.
• Syndrome disco-radiculaire, pouvant
toucher tant la branche antérieure que
postérieure du nerf : chez les sujets
plus âgés, irritation chronique avec épi-
sodes aigus : cervicalgie plus discrète ;
brachialgie diffuse et atypique, d’inten-
sité moindre.
Évolution et traitement général
Phase aiguë d’une durée de trois à six
semaines, suivie d’une régression lente.
DOSSIER
LE MASSAGER FÉVRIER 2013 1312 LE MASSAGER FÉVRIER 2013
Les douleurs du bras ne sont pas toutes d’origine musculo-
squelettique. Elles peuvent refléter une souffrance viscérale :
•angine de poitrine, infarctus : douleurs généralement du côté
gauche (parfois droit) et/ou irradiant au cou vers la mâchoire
et/ou au dos ;
•affections du poumon, du foie ou de la vésicule biliaire : côté
droit ; dos épaule, bras ;
•mais aussi diverses affections du système nerveux, dont la
sclérose en plaques.
D’où la nécessité d’un examen et d’un diagnostic médical.
C5-C6 racine nerveuse C6 : irradiation à la face
latérale du bras et de l’avant-bras ; pouce, index.
C6-C7, racine C7 : irradiation à la face antéro-
latérale du bras et de l’avant-bras; index et majeur.
C7-D1, racine C8 :
irradiation à la face interne du bras et de l’avant-
bras ; annulaire.
Illustrations de Michèle Guérin, d’après LECLAIRE, R.
Rachis cervical, in DUPUIS-LECLAIRE. Pathologie
médicale de l’appareil locomoteur, op. cit.
Cervicales supérieures
C0-C3
• Signedelafrictiondansle
territoireoccipitaldeC2-C3 ;
• pincé-roulépositif:angledela
mâchoireetsourcil.
C0-C2 :tensiondelarégion
sous-occipitale.
Extenseursdurachiscervical,
ensous-occipital.
Cervicales moyennes
C3-C5
C4-C5 :abducteursetrotateurs
del’épaule.
• Fossesupra-épineuse;
• régionssupraetsub-clavicu-
laires.
• Releveurdelascapula;
• rhomboïdes;
• infra-épineux.
• Fléchisseursdurachiscervical
enC4 ;
• tendinalgiesscapulaires;
• 2/3destendinitesdel’épaule.
Cervicales inférieures
C5-D1
• C5-C6 :biceps;deltoïde;
• C6-C7 :triceps;
• C7-D1 :logehypothénare,
àlamain
Nombreuseszonesmyofasciales
àlapartiesupérieuredudos,à
l’omoplate,etc.
Nombreuseszonesmyofasciales
àlapartiesupérieuredudos,à
l’omoplate,etc.
C6-D1 : sensibilitéténo-périostée
àlapalpationdesépicondyles
latéraletmédial.
Hypotonicité
des muscles
Cellulalgies
Contractures ;
cordons myalgiques
et points gâchettes
Tendinalgies
N.B. : Pour toutes ces cervicalgies : atteintes tissulaires de toute la région dorsale. Modifications de tension des paravertébraux tout au long du rachis, y compris
au bassin et au sacrum. Muscles du cou, de la ceinture scapulaire, de la cage thoracique, et des membres supérieurs en tension permanente (Dicke et al, op.cit.)
ATTENTION !7,8
• Mise au repos par collier cervical choi-
si et ajusté par un orthésiste, lors des
poussées douloureuses ;
• analgésiques ;
• massage avec les précautions d’usage
en présence d’inflammation et d’un
syndrome facettaire.
États tissulaires
• Omoplate souvent élevée et figée en
position antalgique, du côté atteint ;
• gonflements et rétractions visibles et
papables au dos, à la ceinture scapu-
laire, au pourtour de l’omoplate et en
interscapulaire ;
Figure 6
Douleurs et paresthésies
L’intensité et le trajet de
la douleur peuvent être
fonction du degré de mi-
gration du noyau fibreux et
donc de compression de
la racine nerveuse.
Racine
C6
Racine
C7
Racine
C8
• épine de l’omoplate très sensible ; point
gâchette de l’élévateur de l’omoplate
très douloureux (point maxima) ;
• hypotonicité des muscles : C5-C6 :
biceps ; deltoïde ; C6-C7 : triceps ;
C7-D1 : loge hypothénare ;
• selon le territoire touché, contractures
douloureuses, avec tendinites d’inser-
tion : tendon du supra-épineux, long
chef du biceps, extenseur commun des
doigts à l’épicondyle latéral, etc.
SCAPULALGIE
Nous n’abordons pas ici toutes les
douleurs de l’épaule, lesquelles peuvent
avoir différentes causes, mais les états tis-
sulaires douloureux touchant l’omoplate
(la scapula). Cette scapulalgie est souvent
liée à une atteinte des structures cervi-
cales inférieures. Il s’agit d’une tendinite
et tendinose d’un ou plusieurs tendons de
la coiffe des rotateurs, particulièrement le
supra et l’infra-épineux, (sus- et sous-épi-
neux) apparaissant surtout après 40 ans.
Douleur
• Douleur vive à la face supéro-externe
de l’épaule, au repos et au mouvement ;
• les mouvements d’abduction et l’éléva-
tion du bras sont restreints et doulou-
reux ;
• à la palpation, points douloureux ex-
quis à la pointe du trochiter et sur le
versant externe de la pointe de l’acro-
mion ;
• point douloureux maximal en dessous
de l’épine de l’omoplate : sa pression
peut déclencher une douleur au bras,
le long du nerf cubital.
États tissulaires
• Les tissus de toute la région dorsale
jusqu’au sacrum, peuvent présenter des
rétractions et des gonflements ;
• derme et hypoderme sont difficiles à
déplacer l’un l’autre ;
• la musculature scapulaire est en partie
hypertonique ou en partie atrophiée,
selon la durée du problème.
ÉPICONDYLITES C6-D1
Inflammation douloureuse des ten-
dons à leurs attaches de l’épicondyle mé-
dial (épitrochlée) ou de l’épicondyle laté-
ral du coude, cette dernière étant la plus
fréquente. Les deux sont totalement ou
partiellement d’origine cervicale
Tendinalgies : C6-D1
• sensibilité téno-périostée à la palpation
de l’épicondyle latéral ou médial, igno-
rée par la personne sauf après effort
prolongé, mouvements de serrage, de
taille, mouvements répétitifs, sports de
raquette et golf.
Douleur
Douleur locale pouvant irradier
jusqu’au poignet. La douleur cervicale
n’est pas toujours présente spontané-
ment, mais peut apparaître à la palpation
des cervicales basses ou des muscles para-
vertébraux.
États tissulaires
Toute la région du dos peut être le
siège de tensions élevées, de même que
la ceinture scapulaire, en particulier aux
apophyses épineuses, au thorax et au bord
du grand dorsal, jusqu’au creux axillaire.
• Présence de gonflements entre la co-
lonne et l’omoplate, du côté atteint ;
• les tissus du bras sont très tendus aux
niveaux du deltoïde et du triceps bra-
chial, de même que du coude et de
l’avant-bras jusqu’au poignet ;
• atteinte importante de l’extenseur com-
mun des doigts 5 ;
• sensibilité téno-périostée à la palpation
des épicondyles latéral ou médial, sou-
vent ignorée de la personne sauf à la
suite d’activités comme celles ci-haut
mentionnées.
douleur
neurologique
Les termes cervicalgie avec
douleur irradiée, cervicalgie,
brachialgie, sont souvent
décrits comme cervico-
brachialgie, en d’autres mots
une douleur cervicale
s’irradiant dans le bras.
Ce qui nous mène à une
atteinte neurologique ;
celle-ci peut être soit
à la racine nerveuse ou
à une branche nerveuse.
Quelle en est la différence ?
M
DOSSIER
Par Nathalie Girard
LE MASSAGER FÉVRIER 2013 1514 LE MASSAGER FÉVRIER 2013
DOSSIER
NOTES
1. MAIGNE R. et MAIGNE J.-Y. Dérangement intervertébral mineur
in Dupuis-Leclaire, Pathologie médicale de l’appareil locomoteur.
Edisem, St-Hyacinthe et Maloine, Paris, 1986
2. FORTIN Luc et al. Rachis cervical, in BERGERON, FORTIN, LECLAIRE.
Pathologie médicale de l’appareil locomoteur – 2e éd., ch. 7. Edisem,
St-Hyacinthe et Maloine, Paris 2008
3. SCHLIACK H. Affections du système nerveux, in DICKE et al. Thérapie
manuelle des zones réflexes du tissu conjonctif, Maloine S.A., Paris,
1981.
4. BACHAND, André. Les pathologies musculo-squelettiques et la
massothérapie, notes de cours, 1995.
5. LECLAIRE, R. Rachis cervical, in DUPUIS-LECLAIRE. Pathologie
médicale de l’appareil locomoteur, Edisem St-Hyacinthe et Maloine,
Paris, 1986.
6. FORTIN Luc et al. Rachis cervical. Op. cit.
7. LEDUC, B. L’épaule in DUPUIS-LECLAIRE. Pathologie médicale de
l’appareil locomoteur, Edisem, St-Hyacinthe et Maloine, Paris, 1986.
8. DICKE E., SCHLIACK H., WOLFF A. Thérapie manuelle des zones
réflexes du tissu conjonctif, Maloine S.A., Paris, 1981.
Douleur
radiculaire,
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