Atteintes motrices

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Benoît
Dernier cours de sémio MI3 by Dr Blain
Cette ronéo tente tant bien que mal de retranscrire quelques éléments de compréhension du cours
fait à Nîmes par Dr Blain. Ce dernier est assez brouillon, faisant des anticipations sur les diapos suivis
de retours en arrière, et cela sans compter les diapos qu’il a passées, disant qu’elles avaient été vues
dans les cours précédents… Tout de même, révisez bien les syndromes pyramidal, extrapyramidal,
cérébelleux, les paires crâniennes et les réflexes.
Atteintes motrices
Une atteinte de la plaque motrice entraîne une myopathie, qui peut se manifester par une
myasthénie (fatigabilité)
Une atteinte de la corne antérieure donne une sclérose latérale amyotrophique (SLA) ou maladie de
Charcot qui se traduit par une paralysie, des réflexes augmentés, une amyotrophie très importante,
un amaigrissement, des fausses routes, et les patients atteints de cette maladie meurent souvent par
atteinte respiratoire.
La plaque motrice : si on y applique des Ac Anti-Ach (acétylcholine), on obtient une myasthénie. En
traitement on administre donc des cholinomimétiques.
Sémiologiquement : on examine force, volume, percussion
Myotonie : Mal à lever le tonus
Myokinie : crampes
Une fasciculation au niveau de la langue signe une atteinte de la plaque.
Syndrome myogène : déficit musculaire proximale. Le muscle est touché par une atteinte du nerf et
s’atrophie (amoytrophie). Si le volume augmente, alors on a une myopathie (atteinte pyramidale).
Syndrome myasthénique : Fatigabilité, ptosis d’effort, ce qui est différent de la myotonie. Le
syndrôme myasthénique est la crampe de l’écrivain par exemple. Fasciculation.
Syndrome neurogène périphérique : atteinte du neurone périphérique (de la racine au nerf en
passant par le plexus). Paralysie des muscles en relation avec ce nerf, les muscles sont flasques. Si
l’atteinte est au niveau du cortex, il n’y a pas de troubles sensitifs (sauf si lésion du thalamus). Ici, une
atteinte de la sensibilité entraîne une anesthésie neurogène périphérique, avec des ROT
abaissés/abolis et des crampes.
Soit la lésion est tronculaire (lors d’une fracture de la jambe, le plâtre compresse le sciatique
poplité externe ce qui dépeint un tableau neurogène périphérique avec déficit moteur). IL FAUT
OPERER EN URGENCE LES SCIATIQUES HYPERALGIQUES QUI ENTRAINENT UN DEFICIT MOTEUR. On
observe un steppage lors de la marche (pointe du pied toujours abaissée, le patient relève très haut
Benoît
Dernier cours de sémio MI3 by Dr Blain
sa jambe et son genou à chaque pas pour ne pas toucher le sol avec la pointe du pied. La flexion de la
cuisse sur le bassin est anormalement importante).
Soit elle est radiculaire (atteinte de la racine du sciatique)
Soit elle est plexique : Etirement du plexus avec lésion des racines
Soit de type polynévrite : Diabète/Alcool engendrent une toxicité qui atteint les nerfs et
entraîne des déficits moteurs, des douleurs, des troubles sensitifs, des réflexes diminués.
Soit la lésion atteint nerf + racine : polyradiculonévrite.
Atteinte monoradiculaire : la douleur est caractérisée par :
Trajet partant du rachis
Circonstances de déclenchement
Paresthésies
ROT diminués (atteinte de la racine)
Syndrome de la queue de cheval (L2-S5)
Syndrome tronculaire : Syndrome du canal carpien avec compression du nerf médian qui entraîne
des paresthésies.
SPE : sciatique poplité externe
Polynévrite : diminution des ROT (car atteinte tronc ou racine) donc la taille du muscle diminue.
Polyradiculonévrite : A l’origine du syndrome de Guillain-Barré
Syndromes sensitifs médullaires
Une compression de la moelle touche des faisceaux de natures différentes
Le syndrome cordonnal postérieur : Entraîne des troubles sensitifs homolatéraux épicritiques. Signe
de Lhermitte (atteinte des cordons post. Avec décharge électrique le long du cou et du dos quand on
effectue une flexion antérieure du cou ou du dos). En haut du niveau lésionnel on sent.
Le syndrome de Brown Sequard : Syndrome pyramidal homolatéral. Tableau de type cordonnal
postérieur homolatéral avec niveau sous lésionnel lemniscal homolatéral. On ressent toujours la
douleur.
Syndrome de compression médullaire : syndrome lésionnel et sous-lésionnel.
Syndrome centromédullaire : c’est comme si on avait un trou en plein milieu de la moelle.
Benoît
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HTIC
Engagements cérébraux : si on appuie sur le TC alors on a une mort cérébrale.
Troubles visuels
FO : fond d’œil
SA : sujet âgé
HLH : Hémianopsie latérale homonyme
NRS : nourrisson
JAMAIS DE PONCTION LOMBAIRE SANS SCANNER SI HTIC.
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