Proposition de donation au Fonds de dotation AVAC CANCER DU SEIN : LE DIAGNOSTIC EN 1 JOUR A L’IPC GAGNER DU TEMPS CONTRE LA MALADIE En participant au diagnostic en un jour, aidez l’IPC à améliorer les chances de guérison des femmes. Un Projet de l’Institut Paoli-Calmettes, Marseille Juillet 2012 Sommaire Préambule : le diagnostic du cancer du sein en un jour, un dispositif d’avenir, par Patrice Viens, Directeur général de l’IPC page 3 .......................................................................................................................................................................................................................................... La proposition au Fonds de dotation AVAC : aider l’IPC à financer les équipements indispensables au « diagnostic chrono » .......................................................................................................................................................................................................................................... page 4 Le dépistage et le diagnostic précis : premières armes contre les cancers du sein .......................................................................................................................................................................................................................................... page 5 Diagnostic chrono : prendre le cancer du sein de vitesse .......................................................................................................................................................................................................................................... page 7 Les journées « diagnostic chrono » à l’IPC .......................................................................................................................................................................................................................................... page 8 Les moyens techniques, financiers et humains ...................................................................................................................................................................................................................................... page 10 Feuille de route ...................................................................................................................................................................................................................................... page 13 L’Institut Paoli-Calmettes : un combat quotidien contre le cancer ...................................................................................................................................................................................................................................... page 14 Soutenir l’IPC, un investissement efficace et transparent ...................................................................................................................................................................................................................................... Contacts page 15 Le « diagnostic du cancer du sein en un jour », un dispositif d’avenir « Premier cancer féminin, et première cause de mortalité chez les femmes de 35 à 65 ans, le cancer du sein est un enjeu majeur de santé publique. Plus il est détecté tôt, mieux le cancer du sein se soigne : les chances de survie sont de 90 % quand la tumeur est inférieure à 1 cm. Le diagnostic précoce se traduit donc en espérance de vie gagnée. Or, le « cancer » fait peur encore, et de nombreuses femmes sont prises en charge tard, quand endiguer la maladie réclame des traitements plus lourds, et que le pronostic est plus incertain. Cette année, l’IPC a inauguré le traitement en un jour du cancer du sein : arrivée le matin, la patiente est opérée pour extraire la tumeur, puis une séance de radiothérapie per-opératoire est pratiquée dans la foulée de l’intervention. La femme rentre chez elle le soir en ayant terminé son traitement : une consultation de suivi un mois plus tard déterminera si une hormonothérapie est nécessaire en complément. Ces progrès ont été immédiatement accueillis par les médias et le public à la hauteur de la révolution qu’ils représentent : un cancer du sein n’est plus synonyme de mastectomie, de chimiothérapie, et de sombre pronostic. Il peut être soigné en un jour … Le diagnostic chrono s’inscrit dans cette dynamique de progrès contre la maladie. Le dépistage du cancer du sein est toujours anxiogène. L’anxiété devient angoisse quand le résultat de la mammographie est équivoque. La femme doit alors subir une biopsie et attendre des jours, ou des semaines durant, le résultat du prélèvement. Aujourd’hui, il est possible de réaliser un diagnostic du cancer du sein en moins de 12 heures : en ayant obtenu un rendez-vous dans la semaine, la femme passe les examens le matin, et repart le soir avec un bilan, précis, de son état. Si la présence d’un cancer du sein est confirmée, elle saura, rapidement, quel sera son parcours thérapeutique. L’IPC veut relever ce défi dès janvier 2013 et faire partie des rares centres qui, en France, proposent aux femmes le diagnostic en un jour du cancer du sein. C’est à ce dispositif innovant, qui représente un bénéfice concret et direct, que nous vous proposons d’associer AVAC, pour les femmes de la région. » Professeur Patrice Viens, Directeur général de l’IPC, oncologue, spécialiste du cancer du sein P r o p o s i t i o n d e d o n a t i o n a u F o n d s d e d o t a t i o n AVA C - Juillet 2012 - page 3 La proposition au Fonds de dotation AVAC : 300 000 Euros pour financer des équipements indispensables au « diagnostic chrono » L’IPC propose aujourd’hui au Fonds de dotation AVAC de l’accompagner dans cette dynamique vertueuse, en s’associant à la création d’un dispositif pionnier pour le diagnostic du cancer du sein. L’IPC est pionnier, dans la région comme au plan national, dans la recherche et dans la prise en charge des patientes touchées par un cancer du sein. Ainsi, depuis juin 2012, un « traitement en un jour » est proposé à certaines patientes. Un bénéfice évident pour les femmes soignées, mais aussi une économie sensible pour les dépenses de santé. Une dotation de 300 000 Euros L’ensemble du dispositif, que l’IPC souhaite voir opérationnel d’ici janvier 2013, représente un coût de 845 000 Euros pour les investissements matériels et de locaux à consentir (soit hors charges de personnel), répartis comme suit : z 775 000 Euros d’équipements pour les plateaux techniques de diagnostic, Aujourd’hui, l’IPC propose au Fonds de Dotation AVAC d’investir à ses côtés dans un autre dispositif innovant pour les femmes de la région : le « diagnostic chrono du cancer du sein » qu’une poignée de centres seulement propose en France. z 70 000 Euros de frais d’aménagements de locaux : salle d’examen, salle d’attente et bureau de consultation. Une contribution au plateau technique Parvenir à diagnostiquer précisément un cancer du sein - et donc procéder à l’ensemble des examens d’imagerie et à l’analyse d’un échantillon, puis, si la présence d’une tumeur est confirmée, proposer un parcours de soin personnalisé, suppose une organisation, des plateaux techniques, des personnels et des espaces adaptés. L’IPC propose au Fonds AVAC de soutenir cet investissement à hauteur de 300 000 Euros. Une somme qui couvre des équipements que l’IPC acquiert pour rendre opérationnel ce circuit de diagnostic en moins de 12 heures. ” « L’enjeu est de raccourcir à une journée le délai entre le prélèvement et le résultat, pour éviter aux femmes chez qui une anomalie mammaire a été décelée l’angoisse de jours d’attente, et pour augmenter leurs chances de guérison ». Docteur Aurélie Jalaguier, Responsable du département sénologie de l’IPC “ P r o p o s i t i o n d e d o n a t i o n a u F o n d s d e d o t a t i o n AVA C - Juillet 2012 - page 4 Le dépistage et le diagnostic précis : premières armes contre les cancers du sein Le dépistage reste la première arme contre les cancers du sein, maladies que l’on ne sait pas prévenir mais que l’on soigne de mieux en mieux grâce aux progrès du dépistage et du diagnostic et des soins de plus en plus efficaces. Le cancer du sein : le plus fréquent et le plus meurtrier pour les femmes En France, 42 000 nouveaux cas sont détectés chaque année. Les cas chez les femmes jeunes sont en augmentation, et l’incidence aurait presque doublé en 25 ans (le nombre de cas a presque triplé en trente ans dans le monde). Heureusement, si le nombre de cas augmente, celui des décès n’augmente pas en proportion, grâce aux progrès thérapeutiques considérables qui ont été réalisés ces dernières années, au dépistage précoce et à des capacités de diagnostic affinées. Le dépistage, première arme contre les cancers du sein Aujourd’hui, il n’existe pas de moyens de prévention contre le cancer du sein. Le dépistage est donc la première arme contre la maladie car, plus une tumeur mammaire est détectée tôt, mieux elle se soigne. D’où l’utilité du dépistage, qui vise à rechercher des signes évoquant un cancer du sein débutant. ” Le suivi individuel régulier Le gynécologue ou le médecin traitant examine les seins une fois par an. S’il décèle une anomalie à l’examen clinique, il prescrit une mammographie (examen radiologique) ou une échographie. Car une grosseur au sein n’est pas toujours signe d’un cancer (sur cinq grosseurs examinées, quatre sont bénignes). En revanche, une tumeur de petite taille n’est pas décelable à la palpation. La campagne nationale de dépistage Depuis 2004, un dépistage national est organisé par les pouvoirs publics sur l'ensemble du territoire français : les femmes de 50 à 74 ans sont invitées à pratiquer, tous les deux ans, une mammographie dans un centre de radiologie agréé. Ce dépistage organisé présente deux avantages : il est gratuit (pris en charge à 100 % par la Sécurité sociale sans avance de frais) et la radio est analysée par deux radiologues (double lecture) afin d’éviter le maximum d’erreurs d’interprétations. Plus de la moitié des femmes françaises concernées participent à ce programme. Le dépistage augmente donc, mais il n’atteint pas les taux espérés (plus de 70 % selon les recommandations européennes) notamment en PACA (44 % des femmes seulement). À Marseille, seuls deux centres, dont l’IPC, sont équipés pour pratiquer des biopsies sous IRM. “ P r o p o s i t i o n d e d o n a t i o n a u F o n d s d e d o t a t i o n AVA C - Juillet 2012 - page 5 Suite - Le dépistage et le diagnostic précis : premières armes contre les cancers du sein Les méthodes de diagnostic La mammographie donne des images de l'intérieur du sein, et permet de distinguer différents types d’anomalies. Ces anomalies n’étant pas toujours des cancers, même réalisé dans les meilleures conditions et avec le matériel le plus sophistiqué, cet examen génère 10 % de faux positifs (fausses images évocatrices de cancer) et 20 % de faux négatifs (cancers non détectés). D'où le recours à d'autres modalités d'imagerie médicale pour affiner le diagnostic, en cas de doute ou de résultat positif. Examen d’imagerie basé sur les ultrasons, l’échographie permet d’obtenir des images qui renvoient des échos différents en fonction de leur caractère liquide ou solide. L’échographie permet de préciser certains résultats obtenus par mammographie, ou encore de guider une biopsie. La biopsie est un prélèvement, à partir duquel on réalise un examen au microscope. L’examen, dit anatomopathologique, analyse les cellules et tissus prélevés pour confirmer ou non la présence d’une tumeur, et, le cas échéant, caractériser son type, afin d’adapter le traitement : chirurgie puis radiothérapie en cas de cancer in situ, chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie en cas de cancer infiltrant. L’IRM (Imagerie par Résonnance Magnétique) est indiquée notamment lorsqu’un cancer a été mis en évidence pour évaluer son extension notamment chez les patientes présentant des seins denses (seins très riches en glandes, rendant difficile la lecture de la mammographie). Parfois, d’autres lésions sont détectées uniquement en IRM et nécessitent de réaliser des biopsies. La biopsie guidée par IRM qui n’est réalisée en France que depuis quatre ans, a permis de nets progrès. Mais le coût de l’équipement IRM est élevé (environ 1,5 millions d’Euros), donc peu de centres en disposent. À Marseille, seuls deux centres, dont l’IPC, sont équipés pour des biopsies sous IRM. Un enjeu au cœur de l’IPC, centre de référence et pionnier en France Avec plus de 2 000 patientes prises en charge en 2011, l’IPC figure parmi les références en matière de recherche et de prise en charge des cancers du sein en France. Le programme de soins et de recherche sur le cancer du sein de l’IPC vient d’être labellisé dans l’appel à projet national SIRIC. En 2011, 923 nouvelles patientes affectées par un cancer du sein ont été prises en charge à l’IPC, et plus de 730 interventions chirurgicales mammaires (exérèse et reconstruction) ont été pratiquées, soit plus d’un tiers de l’activité chirurgicale à l’IPC. Centre de référence en PACA, l’IPC dispose en outre d’une plateforme de sénologie (imagerie de la femme) pour réaliser un diagnostic précis par biopsie mammaire si une anomalie est décelée à la mammographie. En 2011, 9 268 actes de sénologie (examens par imagerie médicale) ont été pratiqués à l’IPC. P r o p o s i t i o n d e d o n a t i o n a u F o n d s d e d o t a t i o n AVA C - Juillet 2012 - page 6 Diagnostic chrono : prendre le cancer du sein de vitesse Le « diagnostic chrono » s’adresse aux femmes chez qui une anomalie a été décelée lors de la mammographie, anomalie qui pourrait être un cancer. Pratiqué en un jour, le diagnostic permet de prendre en charge l’éventuelle maladie le plus tôt possible, une rapidité cruciale pour la santé et le moral de la femme, et un « plus » pour les femmes qui viennent de loin pour consulter … D’une angoissante attente de plusieurs semaines … Dans la procédure standard de biopsie une fois le prélèvement parti au laboratoire d’anatomopathologie pour analyse, la patiente doit attendre le résultat histologique. En général, le délai nécessaire est d’une semaine minimum pour obtenir les résultats de la biopsie et monte à 15 jours pour obtenir de nouveaux rendez-vous, ce qui retarde la prise en charge, notamment pour les patientes habitant loin de Marseille. Pour la femme concernée, ces longues semaines d’attente sont synonymes d’angoisse, peut-être « pour rien », avec parfois l’apparition de troubles du sommeil. Ce temps peut aussi avoir des conséquences sur la mise en place de la prise en charge. Or, la survie est de 90 % pour une tumeur d’une taille inférieure à 1 cm. … au diagnostic précis dans la journée Proposer aux femmes chez qui une anomalie a été décelée un diagnostic dans la journée suppose trois compétences-clés : z Une organisation du diagnostic dédiée, autour de la femme, et un circuit de consultations rodé, pour pratiquer l’examen, prélever l’échantillon, analyser celui-ci rapidement et le qualifier, déterminer la meilleure stratégie thérapeutique et la proposer à la femme. Cela suppose également des conditions d’attente décentes et sécurisantes, pour des femmes qui appréhendent les résultats. z Une capacité d’analyse rapide des échantillons, et donc un équipement d’anapathologie plus rapide et performant, dans la foulée de la biopsie. z Une possibilité de mobiliser l’ensemble des acteurs de la prise en charge pour proposer un plan thérapeutique en cas de diagnostic de cancer. ” La survie est de 90 % pour une tumeur inférieure à 1 cm P r o p o s i t i o n d e d o n a t i o n a u F o n d s d e d o t a t i o n AVA C - “ Juillet 2012 - page 7 Les journées « diagnostic chrono » à l’IPC Centre de référence et de recours, pionnier notamment dans la prise en charge des cancers du sein, l’IPC met en place une journée de diagnostic rapide, pour prendre en charge, en moins d’une journée, une patiente présentant une anomalie clinique ou une anomalie découverte lors d’une mammographie. Ces « journées de diagnostic chrono » ont l’avantage de : L’objectif du dispositif est de : z permettre aux patientes habitant loin de venir réaliser leur bilan en une seule journée : en 2011, plus de 30 % de patients vus au centre habitaient à plus d’une heure de route de Marseille, z diagnostiquer rapidement des cancers du sein pour débuter le traitement le plus tôt possible, z limiter les pertes de chance liées à des erreurs d'aiguillage ou à des délais d'attente trop longs, z et enfin, apaiser l’angoisse de l’attente chez ces patientes. z donner à la femme un avis expert sur son dossier, z réaliser dans le même temps les biopsies, z le même jour, rencontrer un gynécologue sur la base des résultats histologiques, z et, si un cancer est confirmé, programmer un traitement adapté. Ce dispositif réclame une organisation multidisciplinaire où sénologues, anatomopathologistes, chirurgiens, oncologues et psychologues travaillent en étroite coordination, sur deux journées par semaine. ” Réduire les pertes de chance liées à des erreurs d'aiguillage ou à des délais d'attente trop longs “ P r o p o s i t i o n d e d o n a t i o n a u F o n d s d e d o t a t i o n AVA C - Juillet 2012 - page 8 Suite - Les journées « diagnostic chrono » à l’IPC Les journées « diagnostic chrono » à l’IPC Après la biopsie et les pansements, la patiente rejoint une salle de détente, où elle peut s’installer, avec ses accompagnants. La femme est reçue par le radiologue, spécialisé en sénologie, pour une relecture de son dossier, et d’éventuels examens complémentaires (mammographie, tomosynthèse, angiomammographie, échographie). Dans cette salle où elle peut se restaurer, elle a accès à de la lecture, de la musique, des films, etc., pour attendre plus sereinement les résultats. Dès que le diagnostic est posé par le pathologiste, la patiente peut être reçue en consultation pour l’annonce des résultats. 24h chrono La femme prend un rendez-vous par téléphone, qui est fixé dans les 48 heures, dans le cadre de la journée de diagnostic rapide. 1 2 Une hôtesse l’accueille le matin dans l’unité de sénologie. Elle guidera la patiente tout au long de la journée. 3 4 Le sénologue réalise les prélèvements, aidé de manipulatrices en radiologie, qui ont reçu une formation d’hypno-analgésie pour rendre cet examen indolore et plus confortable pour la patiente. Lors des biopsies, il est nécessaire d’être à l’écoute des patientes, souvent angoissées et qui ont besoin de soutien de la part du personnel. 5 6 Pendant ce temps, les prélèvements réalisés lors de la biopsie sont envoyés au laboratoire. Les prélèvements sont fixés, coupés, colorés, puis soumis au médecin pathologiste pour analyse. Grâce au système de déshydratation rapide, l’analyse peut se faire en quelques heures. 7 8 Si le diagnostic de cancer du sein est confirmé, la patiente sera reçue par un chirurgien, un oncologue et une psychologue. P r o p o s i t i o n d e d o n a t i o n a u F o n d s d e d o t a t i o n AVA C - Juillet 2012 - page 9 Les moyens techniques, financiers et humains L’investissement nécessaire à la mise en place du diagnostic en une journée s’élève à 845 000 Euros pour les équipements en matériel, locaux et personnels, de sénologie, de biopsie et d’anapathologie indispensables à l’analyse rapide des échantillons prélevés et à l’accueil d’un nombre plus important de patientes dans ces journées « diagnostic chrono ». Ce budget ne prend pas en compte les surcoûts de fonctionnement médicaux qui incombent à l’IPC. TOTAL Investissements matériels « diagnostic chrono » 845 000 Euros Equipements de sénologie (matériel d’examen) 420 000 Euros Equipements d’anapathologie (analyse rapide des échantillons) 355 000 Euros Aménagement des locaux (salle d’examen, salle d’attente, salle de repos, bureau de consultation) 70 000 Euros L’IPC propose au Fonds de dotation AVAC d’investir à ses côtés à hauteur de 300 000 Euros pour l’achat de trois équipements dédiés au diagnostic rapide : z Echographie : z Console de lecture médecin : z Système de biopsie ultra-rapide : z Automate de déshydratation rapide : 100 000 Euros 50 000 Euros 40 000 Euros 116 000 Euros Soit un total de 306 000 Euros P r o p o s i t i o n d e d o n a t i o n a u F o n d s d e d o t a t i o n AVA C - Juillet 2012 - page 10 Suite - Les moyens techniques, financiers et humains Le système de biopsie rapide Cet appareil permet de réaliser une petite tumorectomie après anesthésie locale en moins de 20 secondes. L’automate de déshydratation rapide Le préparateur de tissu rapide est un processeur de tissu à double étuve qui permet un traitement de tissu rapide et de haute qualité. Les préparateurs de dernière génération permettent de traiter des débits élevés, et d’obtenir un diagnostic le jour même du prélèvement. Equipements de sénologie Tomosynthèse et Angiomammographie 150 000 Euros Echographe avec élastographie 100 000 Euros Console de lecture médecin 50 000 Euros Système de biopsie ultra-rapide 40 000 Euros Table dédiée de biopsie 80 000 Euros TOTAL Equipements sénologie/biopsie 420 000 Euros Equipements de biopathologie Automate de déshydratation rapide 116 000 Euros Microtome (coupe bloc paraffine) 100 000 Euros Colorateur et monteur de lames 80 000 Euros Cutomate dédié pour immunohistochimie 59 000 Euros TOTAL Equipements anapathologie 355 000 Euros P r o p o s i t i o n d e d o n a t i o n a u F o n d s d e d o t a t i o n AVA C - Juillet 2012 - page 11 Suite - Les moyens techniques, financiers et humains Aménagements des espaces dédiés au diagnostic en un jour : z Une salle d’attente : Une salle d’attente dédiée sera installée pour le circuit de diagnostic rapide, afin de fluidifier l’ordre des passages et d’éviter aux femmes inquiètes pour leur diagnostic une confrontation brutale, inévitable dans les locaux habituels de la sénologie. Afin de créer une ambiance rassurante, les femmes se verront proposer des boissons chaudes et des magazines seront à leur disposition. Aménagements requis : peinture et électricité, sièges et tables, décorations murales (tableaux), éclairages d’ambiance. z Une salle de biopsie : outre les équipements médicaux indispensables aux examens, là aussi, l’intention est de rassurer les femmes au moment où elles doivent subir un examen anxiogène. La salle sera donc peinte en couleurs douces et ornée de tableaux aux images apaisantes, le système d’éclairage permettra à la femme de choisir la couleur d’ambiance de son choix et un lecteur CD diffusera une musique ou des sons relaxants, au choix de la patiente. Moyens humains z Une salle de repos : Après la biopsie, l’hôtesse installera la patiente dans une salle de repos équipée d’un canapé, d’un lecteur DVD. Des boissons chaudes, un service de restauration et des magazines seront mis à sa disposition. z Un bureau pour l’annonce du diagnostic : Toujours dans le but de fluidifier un circuit dédié, un bureau doit être aménagé pour les consultations des résultats, avec le chirurgien et l’oncologue. z Afin que la patiente soit bien accueillie, rassurée et soutenue psychologiquement lors des biopsies, il est nécessaire de mobiliser deux manipulatrices et un sénologue. z Le personnel de sénologie doit recevoir une formation à l’hypno-analgésie pour diminuer l’anxiété des patientes et contrôler la douleur. z Afin que les prélèvements soient traités dans ce flux rapide et analysés dans la journée, il est nécessaire de mobiliser un technicien et un médecin pathologiste spécialiste en pathologie mammaire. z Une psychologue, de l’équipe de psycho-cliniciens sera mobilisée également. z Un chirurgien et un oncologue assureront la consultation pour l’annonce des résultats. Le circuit de diagnostic « dans la journée » à l’IPC P r o p o s i t i o n d e d o n a t i o n a u F o n d s d e d o t a t i o n AVA C - Juillet 2012 - page 12 Feuille de route Calendrier z 2011: Phase d’étude des possibilités de circuit en un jour z Dernier trimestre 2011 : répertoire et identification des moyens - équipements, espaces, personnes, requis. z Premier semestre 2012 : - Négociations pour l’achat des équipements. - Définition des budgets à engager. - Identification de l’organisation du circuit. - Rédaction des procédures à suivre. - Constitution de l’équipe « Deux journées par semaine pour le diagnostic en 12 h chrono » . z Second semestre 2012 : Mise en chantier opérationnelle z Janvier 2013 : Lancement du diagnostic chrono Direction du projet z Directeurs du projet : Professeur Patrice Viens, Directeur général de l’IPC, oncologue Professeur Gilles Houvenaeghel, chef du département de chirurgie gynécologique z Responsable sénologie : Docteur Aurélie Jalaguier-Coudray, responsable du département de sénologie de l’IPC z Responsable anapathologie : Professeur Emmanuelle Charafe-Jauffret, laboratoire d’oncologie moléculaire et de biopathologie de l’IPC/CRCM z Responsable oncologie médicale cancer du sein : Docteur Jean-Marc Extra, oncologue médical, spécialiste du cancer du sein z Responsable chirurgie oncologique : Docteur Monique Cohen, chirurgien, département de chirurgie gynécologique z Responsable oncologie radiothérapie : Docteur Agnès Tallet, département de radiothérapie P r o p o s i t i o n d e d o n a t i o n a u F o n d s d e d o t a t i o n AVA C - Juillet 2012 - page 13 L’Institut Paoli-Calmettes : un combat quotidien contre le cancer L’IPC est un établissement privé à but non lucratif et à vocation publique pour les soins contre le cancer. Réputé sur le plan national et sur le plan international comme un pôle d’excellence en cancérologie, l’IPC est basé à Marseille pour l’ensemble du territoire PACACorse. Créé en 1925 à Marseille, membre de la fédération UNICANCER, l’Institut Paoli-Calmettes est aujourd’hui centre régional de prise en charge globale du cancer et l’un des centres les plus réputés de lutte contre la maladie à l’échelle nationale. Prévention, dépistage, soins, recherche et réhabilitations, chaque année, les 1 300 collaborateurs de l’Institut ont accueilli plus de 24 000 patients, en leur offrant les meilleurs soins et la meilleure aide possible. Guidé par une approche alliant innovation médicale et humanisme, l’Institut est une structure de droit privé assurant les missions du service public hospitalier autour de cinq priorités en cancérologie : renforcer la prévention, améliorer le diagnostic, cibler les traitements, transférer les découvertes de la recherche du Laboratoire aux soins cliniques, et proposer des soins individualisés à ses patients. La prise en charge à l’IPC s’effectue exclusivement sur la base des tarifs de la sécurité sociale et les dépassements d’honoraires ne sont pas pratiqués à l’Institut. Certifié par la Haute Autorité de Santé (HAS) sans recommandation ni réserve et conformément au Code de la Santé Publique (L 6162-1 à 13), l’Institut est habilité à recevoir des dons. Les programmes de recherche concernant le cancer du sein, le cancer du pancréas et l’hématologie ont été labellisés par l’appel à projet Sites de Recherche Intégrée sur le Cancer (SIRIC) lancé par l’INCa. La recherche De la recherche fondamentale aux applications à l’homme. L’unité de recherche est le fruit d’une collaboration entre l’IPC, l’Université, l’Inserm et le CNRS. z La prévention et le dépistage : - Information et sensibilisation des publics sur les risques de cancers. z Examens de diagnostic : - IRM, - scanner, - mammographie, - échographie, - biopsie, - macrobiopsie. z Les soins : Soins médicaux : - chirurgie, - radiothérapie, - chimiothérapie, - immunothérapie, - hormonothérapie. z Soins de support : - diététique, - psycho-clinique, - médecines complémentaires. P r o p o s i t i o n d e d o n a t i o n a u F o n d s d e d o t a t i o n AVA C - Juillet 2012 - page 14 Aider l’IPC, un investissement efficace et transparent En 2011, le budget de l’IPC s’est élevé à 150 millions d’Euros. 22,1 millions d’Euros ont été investis pour améliorer les soins, les plateaux techniques, les équipements et les locaux, au bénéfice des patients. Les soins dispensés à l’IPC sont en partie remboursés par l’assurance maladie en fonction du nombre de séjours et sur la base d’un tarif national selon le type de prise en charge (hospitalisation médicale, chirurgicale, greffe etc.). Par ailleurs, l’IPC dispose de financements pour l’accomplissement de ses missions d’intérêt général et de service public. Nous avons ainsi reçu 20 millions d’Euros en 2010, dont 10 millions d’Euros consacrés spécifiquement aux thématiques Recherche, Innovation, Recours et Enseignement. Enfin, l’IPC se voit allouer des aides par les grandes institutions sur certains projets, comme les collectivités territoriales (Région, Département) Conseil ou l’Etat (projet hôpital 2012). Le mécénat et les partenariats avec les entreprises, les dons des particuliers, des Fonds de Dotation ou des associations, permettent à l’IPC d’acquérir des équipements et des plateformes techniques de pointe qui améliorent la qualité des soins, comme l’unité de greffe (2008), le robot chirurgical (2007), ou la radiothérapie per-opératoire (2012). L’IPC modernise en permanence ses plateformes d’investigation et de soins, en acquérant des équipements de pointe qui permettent un dépistage plus précoce et plus précis et des soins plus efficaces et ciblés, et moins invasifs. Les projets d’investissement proposés bénéficient directement aux patients : le diagnostic chrono du cancer du sein, un dispositif pionnier encore en France, bénéficiera aux patientes de la région. Reconnu d’utilité publique, l’IPC est habilité à recevoir des dons et legs déductibles des impôts. Les dons et mécénats et faveur de l’IPC permettent de bénéficier d’une réduction d’impôts sur le revenu ou d’impôts sur les sociétés de 60 % de leur montant, dans la limite de 5 pour 1 000 du chiffre d’affaires. Si le don excède ce plafond, l’excédent est reportable sur les cinq exercices suivants (article 238 bis 1° du code général des impôts). L’intégralité des fonds est affectée à l’équipement choisi par votre Fonds de Dotation, sans aucun frais de fonctionnement, de gestion ou de communication. P r o p o s i t i o n d e d o n a t i o n a u F o n d s d e d o t a t i o n AVA C - Juillet 2012 - page 15 Contacts IPC : Directeur général : Professeur Patrice Viens Sous-directeurs : Docteur Jean-Louis Blache, Professeur Jean-Paul Borg Secrétaire général : Philippe Michard Directrice de la communication, des mécénats et des dons : Anne Fouchard Tél. : 04 91 22 37 48 - Fax : 04 91 22 36 12 - [email protected] Proposition de donation a u F o n d s d e d o t a t i o n AVA C Juillet 2012 Institut Paoli-Calmettes 232, boulevard de Ste-Marguerite - 13273 Marseille cedex 9 Tél. : 04 91 22 37 00 - Fax : 04 91 22 34 44 www.institutpaolicalmettes.fr