1. Introduction
1.1 Le CETP
Le Centre d'études des Environnements Terrestres et Planétaires est situé d'une part à Vélizy
dans l'enceinte de l'IUT, et d'autre part à St Maur-des-fossés. Le CETP est un laboratoire CNRS
rattaché à l'Université de Versailles St Quentin-en-Yvelines (UVSQ). Il est l'une des composantes de
l'Institut Pierre-Simon Laplace (IPSL) qui regroupe des laboratoires d’Ile-de-France qui étudient
l’environnement. Il est composé de plusieurs départements de recherche : les activités scientifiques
des départements EMI (Electrodynamique des Milieux Ionisés) et OPN (Ondes dans les Plasmas
Naturels) concernent pour l'essentiel l'étude des interactions du vent solaire avec les objets du
système solaire, les études amonts concernant la propagation des ondes électromagnétiques et les
méthodes statistiques sont assurées par le département EMA (Electromagnétisme et Méthodes
d'Analyse), l'étude des interactions entre la surface de la Terre ou de la mer et l'atmosphère par le
département IOTA (Interfaces Océan-Terre-Atmosphère), et l'étude des processus physiques
multi-échelles et rétroactions à l'oeuvre dans les phénomènes météorologiques par ABM
(Atmosphère Basse et Moyenne).
Mon sujet de stage consiste à mettre en œuvre une méthode statistique pour la mesure du
taux précipitant par télédétection spatiale. Il se situe dans le cadre d’une collaboration entre les
départements ABM et EMA.
1.2 Motivation
La mesure des taux de précipitation est un élément important pour l'étude du cycle de l'eau
dans l'atmosphère et pour améliorer les modèles de climat. La forte variabilité à la fois spatiale et
temporelle des précipitations les rend extrêmement difficiles à déterminer. Le premier instrument
pour mesurer la pluie, encore utilisé aujourd'hui, est le pluviomètre : il est constitué d'un récipient
permettant de mesurer l'eau liquide tombée en un temps donné.
Cependant, cet instrument ne permet pas d'estimer les taux de précipitation au-dessus des
océans qui représentent plus de 70% de la surface du globe. Seule une étude depuis l'espace peut
permettre une estimation globale. Les données du radiomètre TMI (TRMM Microwave Imager),
instrument embarqué sur le satellite TRMM (Tropical Rainfall Measuring Mission), sont utilisées
au CETP. Ce satellite, lancé fin 1997, est dédié à l'étude des précipitations en zone tropicale. En
effet, les précipitations dans les zones tropicales (-30N, +30N) représentent les deux tiers des
précipitations globales. Plusieurs autres capteurs ont été embarqués sur ce satellite et en particulier,
le premier radar spatial pour l'étude de la pluie : le radar PR (Precipitation Radar).
2. Restitution des taux précipitants radar à partir des
mesures radiométriques spatialesTMI