
Le traitement de la dyspepsie et des aigreurs liées au reflux gastro-oesophagien ainsi que la prévention des complications 
gastro-intestinales causées par les anti-inflammatoires non stéroïdiens 
–
 Modèles économiques et conclusions
 
iii
3.1.1 Synthèse des résultats cliniques et économiques 
En ce qui concerne le RGO, les données cliniques et les résultats des analyses économiques vont dans 
le même sens, c’est-à-dire que le traitement de départ par les IPP, à dose normale, pendant quatre 
semaines, est à la fois plus efficace et plus rentable que le traitement par les ARH2, à dose normale, 
dans le soulagement des symptômes modérés ou intenses de reflux gastro-oesophagien non exploré, 
en se traduisant par une diminution des récidives symptomatiques, sur une période de un an, dans les 
cas de RGONE modéré ou grave. Il en va de même pour le traitement d’entretien par les IPP, qui est à 
la fois plus efficace et plus rentable que le traitement par les ARH2 dans la prise en charge du RGONE 
modéré ou grave. 
 
3.2 Dyspepsie non explorée se manifestant autrement que par des aigreurs 
Le traitement par les ARH2, à dose normale, pendant 4 semaines, administré de façon empirique ou 
seulement aux patients ayant obtenu des résultats négatifs à l’égard d’
H. Pylori
 dans une stratégie 
fondée sur l’« épreuve-traitement » s’est révélée moins efficace et plus coûteuse que d’autres 
stratégies de traitement de la dyspepsie se manifestant autrement que par des aigreurs (traitement 
par les ARH2 dominé); les stratégies à base d’ARH2 ont donc été écartées du reste de l’analyse. Parmi 
les autres stratégies, le traitement empirique aux IPP était le moins coûteux et le moins efficace; 
l’« épreuve-traitement » par les IPP entraînait, d’après les estimations, un coût additionnel de 10 000 $ 
par QALY gagnée par rapport au traitement empirique par les IPP. Les deux stratégies fondées sur 
l’endoscopie étaient estimées à plus de 200 000 $ par QALY gagnée comparativement à 
l’« épreuve-traitement » par les IPP.  
 
À un seuil de consentement à payer pouvant atteindre 25 000 $ par QALY gagnée, le traitement 
empirique par les IPP, à dose normale, pendant 4 semaines était fort probablement une stratégie 
rentable. La stratégie « épreuve-traitement » par les IPP serait, selon toute probabilité, rentable dans 
une plage de seuils de consentement à payer variant de 25 000 à 125 000 $ par QALY gagnée. À des 
seuils de consentement à payer dépassant 125 000 $ par QALY gagnée, les stratégies de traitement 
fondées sur l’endoscopie rapide seraient très probablement rentables.  
 
 
 
 
 
 
 
3.2.1 Synthèse des résultats cliniques et économiques 
En ce qui concerne la dyspepsie non explorée, les conclusions des analyses économiques et cliniques 
vont dans le même sens, c’est-à-dire qu’un traitement initial par les IPP, à dose normale, est à la fois 
plus efficace et plus rentable qu’un traitement par les ARH2, à dose normale, comme stratégie de prise 
en charge de la dyspepsie négative à l’égard d’
H. Pylori
. La stratégie fondée sur l’endoscopie rapide 
n’est pas à privilégier dans les cas de dyspepsie se manifestant autrement que par des aigreurs.  
 
3.3 Prévention des complications GI liées à l’utilisation des AINS 
La stratégie fondée sur le misoprostol s’est révélée moins efficace et plus coûteuse que les autres 
stratégies de gastroprotection; autrement dit elle était dominée, elle a donc été écartée de l’analyse. 
CONTEXTE 
IPP à dose normale : oméprazole générique, 20 mg par jour; 1,25 $ par jour.  
ARH2 à dose normale : ranitidine générique, 150 mg, 2 f.p.j.; 0,81 $ par jour.