RÉFÉRENTIEL du COLLÈGE des ENSEIGNANTS de MÉDECINE VASCULAIRE
Écho-doppler après reconstruction artérielle périphérique
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L’ IPSC (voire au gros orteil) post-opératoire va être la balise de la surveillance
ultérieure du patient. En cas de restauration directe, l’augmentation de l’IPSC doit
être 30%. En cas de restauration laissant un segment sous-jacent occlus,
l’augmentation de pression distale est souvent moindre, mais en aucun cas l’IPSC
ne doit s’être dégradé. Si le bilan post-opératoire n’est pas conforme au bénéfice
attendu, une angiographie de contrôle est discutée.
Au cours de la consultation à 2 ou 3 mois post-opératoires, l’examen clinique et la
mesure de l’IPSC sont en règle suffisants, sauf en cas de reconstruction fémoro-
poplitée basse ou jambière pour laquelle un écho-doppler couleur est souhaitable à
la recherche d’une dégradation précoce.
2. Ultérieurement, la surveillance post-opératoire sera fonction du geste réalisé.
Schématiquement:
• l’examen de surveillance post-opératoire est basé sur la clinique, la mesure des
pressions distales, la réalisation d’un doppler et d’un écho-doppler méthodique
analysant l’amont, les anastomoses, le pontage ou l’angioplastie, et l’aval
poplitéo-jambier.
• les restaurations proximales nécessitent un bilan à 1 an puis tous les 2 à 3 ans.
• les restaurations fémoro-poplitée basse et jambière nécessitent une surveillance
plus rapprochée, tous les 3 mois, pendant les 12 à 18 mois post-opératoires.
• en cas de pontage prothétique, on s’attache à dépister les faux anévrysmes
prothétiques (taille, importance de la brèche et du sédiment) et les dégradations
propres aux Dacrons (dilatation, allongement, sérome périprothétique (photos
1,2,3,4,et 5).