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Notre engagement :
POUR VOTRE
INFORMATION
lutter contre la douleur post-opératoire
> Vous ou votre enfant allez être opéré à la clinique
L’une de vos inquiétudes les plus fréquentes concerne la douleur post-opératoire : vais-je souffrir un peu,
beaucoup ? Les médecins et le personnel sauront-ils me donner les explications adaptées ? Emploieront-ils tous
les moyens disponibles pour me soulager ?
Depuis des années l’équipe soignante travaille dans ce but à la clinique. Elle s’engage à prendre en charge votre
douleur. Il est possible de prévenir et de traiter la douleur post-opératoire.
Soulager la douleur, c’est certes disposer de médicaments et de matériels modernes mais c’est aussi une écoute
et un accompagnement tout au long de votre hospitalisation.
> Votre participation est essentielle
Nous avons besoin de vous pour traiter votre douleur :
> n’hésitez pas à poser des questions avant et après l’intervention,
> répondez de votre mieux aux questions des soignants qui vont évaluer votre douleur et la soulager,
> parlez de votre douleur à l’équipe soignante.
LA DOULEUR EST UNE AFFAIRE PERSONNELLE
> Tout le monde ne souffre pas avec la même intensité pour la même intervention
La sensibilité peut varier dans de grandes proportions selon votre nature, votre anxiété, la façon dont vous êtes
entouré, rassuré. Chaque individu est différent et sa douleur est différente des autres. Pour chacun, les doses de
médicaments, les techniques peuvent ne pas être les mêmes. Il n’y a pas de recette universelle.
> Tout le monde n’exprime pas sa douleur de la même façon
Certains cachent leur douleur, d’autres l’expriment plus, parfois de façon agressive. Dans tous les cas, parlez-en
afin que l’on puisse traiter votre douleur.
L’entourage peut également aider à la prise en charge de la douleur.
> Évaluer la douleur et l’efficacité avec laquelle elle est soulagée est nécessaire
La méthode la plus utilisée est celle qui consiste à demander au patient de chiffrer sa douleur par un nombre
compris entre 0 et 10 (0 correspondant à l’absence de douleur et 10 à une douleur insupportable).
En répétant cette méthode, on peut mesurer le soulagement provoqué par le traitement et optimiser la prise en
charge de votre douleur.
QUELQUES PRINCIPES POUR TRAITER LA DOULEUR POST-OPÉRATOIRE
> La douleur post-opératoire n’est pas une fatalité
En général, la période difficile dure entre 24 et 48 heures.
> Il faut traiter la douleur dès les premiers symptômes
N’attendez pas d’avoir très mal avant de demander un calmant, il faudrait alors une dose très forte et elle vous
soulagerait bien plus difficilement. Au contraire, surtout dans les premiers jours, répartissez vos prises sur la
journée, régulièrement, sans attendre d’avoir très mal.
Vous allez avoir un pansement délicat ou une séance de kinésithérapie, prenez votre calmant 30 minutes avant
(l’infirmière vous conseillera).
Vous n’avez pas le moral, vous êtes inquiet : parlez-en. Un traitement peut être parfois nécessaire.
> Les calmants : une drogue ?
> Les doses toxiques sont très supérieures à celles que l’on vous proposera.
> La morphine prescrite pour traiter une douleur n’entraîne pas de dépendance.
> Si on vous installe une pompe à morphine (PCA), elle sera réglée et surveillée pour que vous puissiez vous en
servir à volonté sans risque.
> Les enfants souffrent aussi, ils peuvent être soulagés comme les adultes.
LES TRAITEMENTS
> Les médicaments
Il existe de nombreux types d’antalgiques depuis le paracétamol jusqu’à la morphine. Le plus souvent c’est une
association de différents médicaments qui sera utilisée. Le traitement débutera avant votre réveil et sera poursuivi
dans le service d’hospitalisation. Les types de médicaments et les doses seront adaptés à votre cas.
> Les techniques
> Les petits moyens
> Évitez autant que possible les visites trop longues ou trop nombreuses, les programmes TV bruyants, la lumière
trop forte. Le calme est important.
> Trouvez la bonne position (par exemple : tête et buste surélevés si vous avez été opéré de la tête ou du cou).
> Si vous avez le dos fragile, mettez un coussin sous vos genoux. Servez-vous de la commande électrique de
votre lit.
> Le froid est anti-inflammatoire (par exemple : vessies de glace sur la zone douloureuse).
Clinique Jules Verne
2-4 route de Paris
44300 Nantes
Tél. : 02 51 17 17 17
www.cliniquejulesverne.fr
Réf. : D ARE 009 v5 - Avril 2017
• Dès que cela est possible, les calmants peuvent être pris par la bouche.
• Pour les douleurs intenses ou bien dans les cas où l’on ne peut rien avaler, c’est la voie injectable qui est
utilisée : perfusion de courte durée, perfusion continue par seringue automatique ou bien PCA (pompe actionnée
par le patient lui-même).
• La voie péridurale est utilisée dans certaines indications avec une grande efficacité.
• Le cathéter périnerveux délivre des anesthésiques locaux au voisinage du nerf. Cette technique est utilisée
fréquemment en orthopédie.
• Le MEOPA (gaz relaxant et analgésiant) peut vous être proposé lors d’un soin douloureux.
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