
passage de
-
. Mais le chemin pour y parvenir est
flou, long et sinueux. , hormones exac
, violence verbale et physique
tourbillon passionnant.
.
Mon envie première a été de montrer que toute personne, aussi solitaire soit-elle, peut s'ouvrir à
l'autre. Ne sommes nous pas plus fort à plusieurs ? Je veux montrer ici, que peu importe son
passé, l'avenir est grand, tout y est possible, du bien comme du mal mais chaque vie est unique et
doit être vécue pleinement.
Pour axer ma mise en scène dans cette direction, j'ai choisi de travailler sur plusieurs niveaux de
langage et d'échange: les mots et les corps. La scénographie est proche du réalisme et chaque
élément de ce lieu devient le refuge nécessaire aux adolescents. Le décor prend vie par de la
manipulation. Rythmes, bodys percussions, entremêlements des voix, fusions des corps et du
décor, passent de la position statique au mouvement exacerbé : image de la circulation interne du
corps adolescent. Au fil du texte, les personnages s
tombent. Les corps sont assumés, se redressent, ces jeunes osent le face à face, les regards
Des interludes narratifs viennent ponctuer cette histoire. Les comédiens deviennent des
appariteurs, et racontent au public, poétiquement, l'avancement de cette histoire. Ces intermèdes
sont accompagnés de musique et de vidéos, étudiées et créées pour la pièce.
Burn Baby Burn est une pièce contemporaine avec une thématique et un langage parlant aux
jeunes.
un texte intelligent, dur,
et pl . Les personnages sont pleins de sincérité et livrent un
malgré un comportement ordalique.
de l'avant face à la vie. Face à sa vie.
Adrien Galaup